Cette histoire me fait penser à cette conférence à laquelle j'ai assisté il y a quelques années, donnée par un vieux professeur qui avait participé aux débuts de l'informatique en France. Il y expliquait notamment comment il avait dû batailler ferme pour ouvrir les premières formations universitaires d'informatique, face à l'opposition de professeurs d'autres disciplines scientifiques : ils considéraient que cette discipline, application triviale des mathématiques, n'avait pas plus sa place à l'Université que l'enseignement de la maçonnerie…
Et donc retour au présent, on ouvre maintenant des licences d'art du clown… Les temps changent…
Maintenant comme j'imagine que la procédure de contrôle préalable à l'ouverture d'une formation universitaire n'a pas dû disparaitre en 50 ans, je me demande s'il est maintenant possible d'enseigner à peu près n'importe quoi du moment qu'on a des copains bien placés, ou si les gens chargés du contrôle ont simplement adopté une conception de l'université de type "anything goes" ?