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Zopa


Djerzinsky

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est-ce qu'un truc similaire existe en europe:

Most people would agree that innovation in consumer financial services is a rare thing. A credit card cut to an interesting shape or a fund with a slightly lower fee and an unlikely logo are usually the best the industry can come up with, often accompanied by an over-trumpeted launch far exceeding the merit the product deserves.

Zopa, however, has launched quietly and confidently this month, without much fanfare, but with a truly revolutionary proposition that’s set to completely upset the consumer finance apple cart.

The idea is simple – they put people who want to lend in touch with credit-worthy people who want to borrow. And because there’s no bank sitting in the middle taking a cut – the borrower pays Zopa just 1% of the total loan amount as an exchange fee – both benefit. It’s like a bond market for individuals.

If the idea of lending money directly to someone wanting to refurbish their kitchen or buy a new car sounds like more fun than investing in a faceless corporation, but perhaps a little scary, the clever bit is that Zopa actually divides up each lending offer between at least 50 borrowers. That way every lender actually transacts with lots of others, thereby spreading any risk. Zopa also takes care of all the other difficult bits for both parties – credit checking the borrowers and assigning them to different markets, distributing lenders’ money when an arrangement has been agreed and managing the collection of monthly repayments.

Borrowers benefit because, once they’ve been credit scored (using Equifax credit data), they can choose to borrow at a rate that more accurately represents their personal circumstances. As a borrower you:

    * Get the rate that’s right for you, based on your personal credit rating

    * Borrow from £2,000-£15,000

    * Pay just 1% of the total loan amount to Zopa

    * Repay your loan at any time, with no penalties

Lenders get a good deal too. They control the rate of return they require after taking account of the risk information for each market. As a lender you:

    * Choose the borrowers you want to lend to

    * Set your own rate of return

    * Lend from £500-£25,000

    * Free to lenders

“In a way, you could argue that Zopa creates a new asset class, a new way of investing – we’ve been borrowers before, but we’ve never directly been the lender. Zopa fits in well with what’s going on. It offers the simplicity of a bank account with better returns.”

Alpesh Patel – founder of Tradermind and best-selling author

To find out more about borrowing and lending at Zopa visit www.zopa.com.

le credit en P2P

si ce truc traverse la manche je suis certain qu'on aura des socialos a se plaindre de la normalisation du capitalisme, et de l'intolerable liberalisation des echanges.

Posté
ben alors, c'est tout l'effet que ca vous fait?

J'ai envoyé ce lien à deux types dont j'aimerai avoir l'avis avant de lancer le mien.

Mais l'idée paraît pas mal, c'est le classique effet de désintermédiation d'Internet.

Posté

C'est très intéressant, il faudrait voir jusqu'à quel point ça peut aller. Je suppose que pour les crédits à la consommation, ça pourrait marcher bien, mais pour des dossiers un peu plus complexes (genre emprunt pour monter une entreprise, pour lanceer un nouveau produit), je me demande si on peut se passer d'une évaluation des risques, i.e. compter uniquement sur la réputation.

Parce que l'évaluation des risque sur un projet complexe, c'est tout de même du boulot …

Mais ça peut être compliqué à l'infini, une idée comme ça :

rajouter des noeuds 'caution' : je me porte caution pour un montant x sur le pret y contre une rémunération de t%, ça permettrait à des gens capables d'évaluer les risques de renforcer la fiabilité du système par leur expertise (eux même pouvant être coté). Bref, de décentraliser toutes les fonctions du banquier.

Posté

ce qui m'interresse vraiment la dedans, c'est que cette entreprise semble illustrer le fait que le liberalisme economique permet de mettre les outils capitalistes dans les mains des moins riches. ce type de projet pourrait avoir un impact comparable a celui qu'Ebay a pu avoir sur la distribution.

je trouve cela rejouissant.

Posté
mais ce qu'il y a d'interressant la dedans, c'est que potentiellement ceci va faire la meme chose au systeme bancaire que ce que Ebay a fait a la distribution.

C'est-à-dire éclater la chaine de valeur du prêt bancaire.

Un certain nombre de petits magasins et de petites sociétés utilisent eBay comme canal de distribution, il ne faudrait pas voir dans l'avènement de eBay ou encore Zopa un prélude à la disparition totale de toutes les autres formes de distribution.

Ainsi, se pose la question "est-ce que ça va marcher?" est encore trop simplifié, il faudrait voir sur quelles niches de marché il est possible de créer de la valeur avec cette méthode d'intermédiation-là.

Posté

Moi je trouve ça très très réjouissant, un tel système permettrait par exemple d'implémenter facilement toutes les idées de banques solidaires, éthiques, etc., alors qu'actuellement, c'est très difficile de monter une telle structure du fait de la réglementation bancaire (pour avoir une license d'établissement de crédit en France, il faut se lever de bonne heure).

Je trouve très intéressant l'idée de pouvoir choisir les projets qu'on finance, même quand on a que 100€ à épargner.

Posté
Un certain nombre de petits magasins et de petites sociétés utilisent eBay comme canal de distribution, il ne faudrait pas voir dans l'avènement de eBay ou encore Zopa un prélude à la disparition totale de toutes les autres formes de distribution.

bien entendu, mais une alternative de particulier a particulier permet de limiter l'aspect "deshumanisant" que certains peuvent avoir du capitalisme.

Posté
Moi je trouve ça très très réjouissant, un tel système permettrait par exemple d'implémenter facilement toutes les idées de banques solidaires, éthiques, etc., alors qu'actuellement, c'est très difficile de monter une telle structure du fait de la réglementation bancaire (pour avoir une license d'établissement de crédit en France, il faut se lever de bonne heure).

Je trouve très intéressant l'idée de pouvoir choisir les projets qu'on finance, même quand on a que 100€ à épargner.

C'est exactement ce que j'ai écrit sur le blog d'un type, en réponse à un commentaire solidaire et citoyen, qui en gros disait "ouais, mais chui sur ke Zopa c que pour fère du frik", sans voir ce que tu pointes du doigt, wapiti, et qui est assez clair, quand même: la finesse du marketing (du secteur des prêts bancaires) ira en s'accroissant.

Posté

A votre avis (messieurs les banquiers ?) est-ce qu'une boîte comme ça serait considéré comme un organisme de crédit ?

De plus il me semble qu'en France, un crédit accordé par un particulier doit être déclaré à je ne sais plus quel organisme.

Bref, est-ce qu'un truc comme ça serait faisable en France sans que les contraintes administratives n'en fassent une usine à gaz ?

Posté
De plus il me semble qu'en France, un crédit accordé par un particulier doit être déclaré à je ne sais plus quel organisme.

A la Banca di Francia, si je ne m'abuse.

Bref, est-ce qu'un truc comme ça serait faisable en France sans que les contraintes administratives n'en fassent une usine à gaz ?

Pas bête, je ne saurais répondre.

Invité jabial
Posté

Je trouve ça génial, mais on est en france ici, et vous pouvez compter sur les gardiens du temple (et du monopole) pour inventer une loi qui l'interdit si ce n'est pas déja le cas.

Posté

Les places de marché virtuelles sont à la mode.

Il y a 2 semaines, j'ai croisé un entrepreneur qui veut monter un site Web de mise en relation entre les fournisseurs de matériels et de services et les directions informatiques.

Posté

Les places de marché virtuelles sont à la mode.

Il y a 2 semaines, j'ai croisé un entrepreneur qui veut monter un site Web de mise en relation entre les fournisseurs de matériels et de services et les directions informatiques.

Posté

Un particulier peut prêter de l'argent tant que ça reste dans des limites raisonnables. C'est là tout l'avantage de ce genre de système. C'est juste un système de mise en relation de particuliers, et non un établissement de crédit.

Posté
Les places de marché virtuelles sont à la mode.

Il y a 2 semaines, j'ai croisé un entrepreneur qui veut monter un site Web de mise en relation entre les fournisseurs de matériels et de services et les directions informatiques.

Juste un truc, ce genre de concept est mort il y a environ quatre ou cinq ans, les principales initiatives (Answork et compagnie) ayant toute plus ou moins foiré.

Une société concurrente de celle de ton pote, puisqu'elle fonctionne en stock zéro (son sytème d'information est directement branché chez les fournisseurs, quand tu demandes une cartouche d'encre pour imprimante HP, la société demande à HP): www.wstore.fr

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De nombreux problèmes se posent sur ce genre de marchés : solvabilité des acteurs, taux appliqués (et droit d'usure), possibilité de recouvrer la créance en cas de non paiement…

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De nombreux problèmes se posent sur ce genre de marchés : solvabilité des acteurs, taux appliqués (et droit d'usure), possibilité de recouvrer la créance en cas de non paiement…

Avec Ebay, c'est la même chose (sauf que, bien sûr, il ne s'agit pas d'argent, mais de biens)

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Avec Ebay, c'est la même chose (sauf que, bien sûr, il ne s'agit pas d'argent, mais de biens)

Chitah, tu me connais suffisemment bien pour savoir ce que je pense (notamment qu'il existera toujours une solution libérale, certainement la mise en place d'un système de bourse, de dette et j'en passe).

Tout ce que je présente ici, c'est la législation actuelle en France (vous vous posez des questions, je vous mets sur la voie pour les réponses) et relever quelques difficultés qu'il s'agira de prendre en considération.

On peut imaginer une sorte de notation des acteurs en fonction de leur attitude, de leur capacité à rembourser, des taux pratiqués (…)

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Chitah, tu me connais suffisemment bien pour savoir ce que je pense

Je sais bien, ma remarque ne visait qu'à compléter la tienne, et ton post ci dessus répond au problème que tu as toi-même posé (en effet, des notes de "réputation" sur les services type eBay permettent de lourder les gens malhonnêtes ou bien non fiables)

Posté
Juste un truc, ce genre de concept est mort il y a environ quatre ou cinq ans, les principales initiatives (Answork et compagnie) ayant toute plus ou moins foiré.

Une société concurrente de celle de ton pote, puisqu'elle fonctionne en stock zéro (son sytème d'information est directement branché chez les fournisseurs, quand tu demandes une cartouche d'encre pour imprimante HP, la société demande à HP): www.wstore.fr

Merci Chitah, je ne connaissais ni Answork ni Wstore. D'après ce que j'ai compris, l'entrepreneur en question envisage un site d'intermédiation pure: pas de stock (pas de ventes en fait) et financement par les fournisseurs sous forme d'un abonnement. Le fait que Wstore existe prouve la viabilité du concept.

J'observe d'ailleurs que les fonds propres de WStore, rescapée de la bulle Internet, s'élèvent à plus de 19 millions d'euros et que sa rentabilité est incertaine. L'entrepreneur en question (qui n'est pas moi :icon_mrgreen: ) veut faire quelque chose de comparable, mais à l'économie.

Posté
On peut imaginer une sorte de notation des acteurs en fonction de leur attitude, de leur capacité à rembourser, des taux pratiqués (…)

il me semble que cet aspect est justement mentionné sur le site.

www.zopa.com

un article de The economist

We are all bank managers now

Mar 10th 2005

From The Economist print edition

A new financial website that lets borrowers and lenders cut out the banks

DESPITE its carefully cultivated modern image, the launch, on March 7th, of Zopa, an online lending firm, was an exercise in dotcom-era nostalgia. There was excitable talk of “a new breed of consumer” and snide remarks about the stuffiness of the traditional corporate world. There were endorsements from modish young businessmen, a “social entrepreneur” and a Taoist healer. And there was the inevitable promise that Zopa was “changing the way people think” about money.

The firm describes itself as a “lending and borrowing exchange”, where lenders and borrowers can deal directly with each other without a financial institution like a bank or a building society acting as an intermediary. Cutting out the middleman means that both sides of the transaction can get a better deal. “This is a new asset class,” says Richard Duvall, Zopa's boss. “Last Thursday you or I could invest in bonds, property, shares and so on. Now you can invest in personal debt.” He reckons that Zopa should be able to offer a rate of return “around 30% better than the best deposit rate in the country”.

But with better returns come higher risks. One advantage of lending to a bank is that because it can spread risk over thousands of loans, it can guarantee individual deposits. Zopa has tried to minimise the dangers of direct lending by sorting borrowers by creditworthiness, and ensuring that every lender is exposed to at least 50 different borrowers, up to a maximum of £200 per borrower. Debt collectors will be sent after those who don't pay up.

Lenders will have to be wary of legal issues, too. Under British law, anybody who lends money in the course of doing business must get a licence from the Office of Fair Trading. Zopa sees itself as an electronic version of a credit union or a micro-finance society, and says that it is not open to people looking to do business lending, although that may change in the future. But Anthony Dearing, a lawyer with Cadwalader, Wickersham & Taft, is not so sure. “Lending to several people you have no connection with might indicate that it is a business relationship, rather than an altruistic one,” he says.

Market-watchers point out that the success of Zopa's model rests on being able to attract a large number of lenders and borrowers to the site. But, so far at least, that doesn't seem to be a problem. Mr Duvall says that, so far, around 4,000 people have signed up.

Invité jabial
Posté

wstore.fr, j'achetais chez eux, jusqu'à ce qu'ils cessent d'accepter la carte bleue pour exiger des virements. Du coup, je préfère commander directmeent chez le fournisseur, qui lui, l'accepte souvent.

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