Adam69 Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Bin Chitah avait déjà donné la réponse plus haut : question de modèle économique. Ce n'est pas parce que c'est gratuit que personne n'a payé. Dans le centre commercial, la propreté des allées, la sécurités, les chiottes sont gratuites. Enfin, elles pourraient l'être L'entrée même du centre est gratuite alors que tout cela a un coût. Le modèle économique retenu est -je suppose- que ce sont les commerçant du centre qui financent tout ça, dans leur intérêt bien compris. Idem pour les pompiers qui auraient un contrat avec… la société d'autoroute et non pas les conducteurs etc etc… J'avoue que pour ma propre barraque, je vois mal comment l'intervention des pompiers va être financée si ce n'est par un contrat que j'aurais signé (ce qui n'aurait rien de choquant d'ailleurs) mais je pense que Chitah va nous proposer le business model qui va bien Remarque en écrivant la réponse me paraît évidente finalement, ce sera sans doute ma compagnie d'assurance…
y/o/o/o/k Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 ok ok understand… but Bin Chitah avait déjà donné la réponse plus haut : question de modèle économique. Ce n'est pas parce que c'est gratuit que personne n'a payé.Dans le centre commercial, la propreté des allées, la sécurités, les chiottes sont gratuites. Enfin, elles pourraient l'être L'entrée même du centre est gratuite alors que tout cela a un coût. Le modèle économique retenu est -je suppose- que ce sont les commerçant du centre qui financent tout ça, dans leur intérêt bien compris. Mais ce que je n'arrive pas a comprendre, c'est que le fameux menu du restaurant a bien un cout, qui devrait etre repercuté sur le prix de mon repas. Si le restaurateur decide de fabriquer un menu en or massif, forcement mon repas se trouve additionné de ce cout ? Le financement vient bien du client au final non ? Si ya pas de clients affamés, ya pas de menu. ou alors je suis vraiment une burne en economie… et ça ne m'etonnerait pas plus que ça… Idem pour les pompiers qui auraient un contrat avec… la société d'autoroute et non pas les conducteurs etc etc… ça parait logique… mais si la société d'autoroute ne veut pas prendre en charge les consequences d'un incendie ?
Legion Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 ça parait logique… mais si la société d'autoroute ne veut pas prendre en charge les consequences d'un incendie ? <{POST_SNAPBACK}> Elle n'a pas le choix, l'autoroute est sa propriété, elle est responsable de ce qui y arrive.
Adam69 Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 ok ok understand… but Mais ce que je n'arrive pas a comprendre, c'est que le fameux menu du restaurant a bien un cout, qui devrait etre repercuté sur le prix de mon repas. Si le restaurateur decide de fabriquer un menu en or massif, forcement mon repas se trouve additionné de ce cout ? Le financement vient bien du client au final non ? Si ya pas de clients affamés, ya pas de menu. Bien sur, le client affamé paye le "package" qui comprend le menu, ainsi que tout le reste (la climatisation de la salle, les beaux rideaux au mur, le salaire de la serveuse etc…). Dans le modèle économique du resto tu trouves normal de payer un package de ce type et de ne pas avoir à payer séparer tous les éléments qui font que tu passes un bon moment. Mais avec certains modèles économique, l'utilisateur final peut parfois ne rien payer du tout. Par exemple TF1 est réellement gratuite pour toi et moi car la chaîne se finance par les annonceurs. En fait le client en l'occurence c'est Cocal-Cola, à qui TF1 vend les fameux temps de cerveau disponible. Chitah a déjà parlé de ça dans un autre fil.
Chitah Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Mais ce que je n'arrive pas a comprendre, c'est que le fameux menu du restaurant a bien un cout, qui devrait etre repercuté sur le prix de mon repas. Si le restaurateur decide de fabriquer un menu en or massif, forcement mon repas se trouve additionné de ce cout ? Le financement vient bien du client au final non ? Si ya pas de clients affamés, ya pas de menu. Voilà, le cout est repercuté sur ton repas, tout simplement. Ce n'est pas à toi d'y penser. Personellement (et ce n'est que mon avis) ce que l'on appele "accès à une autoroute", ou "accès à un centre commercial", comprendra dans son prix, un certain standard de quialité (ce que j'ai appelé l'offre de base). Tu paieras pour l'autoroute, et le proprietaire de l'autoroute assurera la propreté, la sécurité, etc…. Si tu veux, je vais prendre un autre exemple: si tu prends l'avion, tu as le choix entre Ryanair et Air France: - dans le premier cas: prestation épurée, déplacement de y/o/o/k du point A ou point B, et c'est tout. si tu veux manger, il faut payer dans l'avion. Ainsi, pour Ryanair, le repas offert aux client est une prestation supplémentaire, à savoir une possiilité pour eux de gagner de l'argent. - dans le second: prestation complete: le repas est de toute façon prévu, tu le paies, que tu le manges ou que tu le manges pas. Ainsi, pour Air France, c'est un coût, répercuté sur le prix du billet. ça parait logique… mais si la société d'autoroute ne veut pas prendre en charge les consequences d'un incendie ? C'est simple: scandale dans la presse, la société Chitah Corp, qui ne fait qu'offrir une parcelle de bitume entre le point A et le point B sera connue pour ne pas pas prendre en charge les accidents. Et là, c'est ton choix: tu y vas, ou tu y vas pas. si tu y vas, tu prendras surement les services d'une entreprise de pompiers ou de police, mais se pose alors le probleme de l'integration des prestations. Et je pense que ce modele n'existera pas, à cause de cette notion d'offre de base: aller du point A au point B suppose que la probabilité d'arriver à B sans encombre soit élevée, parce que si l'on sait que personne n'interviendra en cas de probleme, je doute que ladite Chitah Corp puisse etre une entreprise pérenne.
Chitah Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Elle n'a pas le choix, l'autoroute est sa propriété, elle est responsable de ce qui y arrive. <{POST_SNAPBACK}> Si jamais tu te coupes la main, dans ton appartement en location, c'est ton proprio qui doit intervenir? Si tu es dans un hôtel, oui, si tu es chez toi, j'en doute fort, ou alors ce sera compris dans les charges, un peu comme le service de maintenance de l'ascenceur. Je suis désolé de ne pas être clair, mais ces concepts sont très complexes à manier, c'est du marketing si l'on peut dire, et à moins d'en avoir déjà fait dans sa vie, ce n'est pas trivial à comprendre. L'exemple que je prends toujours, c'est le suivant: dans un cinéma, lorsque tu entres, tu t'attends à ce que ce soit un minimum propre, que la salle soit calme, et que personne ne te rackette à l'intérieur. Tous ces services ont un coût, compris dans le prix du billet.
Chitah Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 En tout cas, ca fait plaisir, Adam a compris ce que j'écrivais! Merci pour ses explications, normalement avec ce qu'il a écrit, l'exégèse de la parole Chitahienne devrait être facilitée!
Adam69 Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Dorénavant on fera comme ça : - Soit j'arrive à retranscrire ce que tu écris et on considérera que ceux qui ne comprennent pas n'ont qu'à s'accrocher aux branches et faire un petit effort. - Soit je n'y arrive pas et alors ça voudra dire que t'es pas clair, auquel cas ce sera à toi de me formuler la pensée Chitahienne jusqu'à ce qu'elle soit compréhensible pour le Adam de base. Ne me remercie pas.
Chitah Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Je te nomme ouléma en chef! Tu dois être lyonnais, toi, pour me comprendre aussi bien, non?
Legion Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Autant pour moi, j'étais dans une logique américaine : Comme les rues sont à l'Etat et que l'Etat ne s'en occupe pas, la seule parade que les gens ont trouvé c'est de faire des procés à tout va, si par exemple un type se casse la gueule devant l'immeuble Y parce que c'était sale, il fait un procés au concierge de l'immeuble Y parce qu'il n'a pas balayé devant chez lui. C'est idiot, mais en attendant mieux, New York est propre.
Sous-Commandant Marco Posté 22 avril 2005 Signaler Posté 22 avril 2005 Pour être caricaturale et obstinément fausse, votre réponse est néanmoins fort plaisante, Sous-Commandant Marco. Cherchez-vous à vous positionner comme futur bouffon de ma cour ? Relisez quand même ma proposition de réforme et mes différentes réponses, vous verrez qu'elles n'ont aucun rapport avec ce que vous en dites. <{POST_SNAPBACK}> Vous poussez le bouffon un peu trop loin, jeune homme! J'ai bel et bien lu votre proposition de réforme, au son de mes clochettes. A la lecture de vos ajouts, je comprends qu'elle nécessite l'intervention massive de l'état, tant pour faire passer l'idée de l'impôt zéro sur les entreprises que pour faire baisser les taux d'intérêt en dessous des taux du marché. Votre théorie se fonde sur l'idée que certains secteurs doivent être mis à l'abri de la concurrence, comme si les patrons (ces êtres vils obsédés par le profit, les licenciements et les délocalisations) étaient les seuls à bénéficier du libéralisme, et que, dans un monde libéral, l'état doive absolûment intervenir pour garantir les grands équilibres économiques et moraux. Or il me semble que nous avons besoin, non pas de plus, mais de moins d'état ou de mieux d'état (pour employer un idiome raffarino-sarkozien) voire de pas d'état du tout. En résumé, votre réforme n'est pas libérale et donc me semble vouée à l'échec. Kling - Kling - Kling.
MARC Posté 23 avril 2005 Auteur Signaler Posté 23 avril 2005 Pour un sujet qui n'intéresse pas, je trouve qu'il suscite pas mal le débat, Largo Winch. De leur côté, si les personnes secourues par les pompiers sont assurées, leur assurance entre bien sûr en jeu ; si elles ne le sont pas, c'est le fonds d'indemnisation du Ministère de l'Intérieur en cas d'accident de la route ou la famille proche de la personne si celle-ci n'est pas solvable ou pas suffisamment ou, au final, la DDASS, c'est à dire la collectivité, si la famille proche ne peut pas couvrir les frais. Désolé, Chitah, de t'avoir saoûlé, je me suis efforcé de répondre au mieux à tes messages. Ton idée d'un institut monétaire concurrent de la BCE peut tenir la route, c'est d'ailleurs ce que je suggère avec un éventuel retour au franc, et je suis prêt à en être le directeur, à condition qu'il coordonne ses efforts avec le ministre de l'Economie, de manière à ce que l'ensemble des acteurs économiques aient confiance en lui, dans le cadre d'une ambitieuse politique de relance du genre de celle que je préconise. De plus, je partage ton esprit d'entreprise libéral, volontariste et ingénieux, à ceci près qu'il me paraît indispensable de le mettre au service de la cohésion sociale. Sous-Commandant Marco, vous amorcez un rapprochement avec mes idées qui s'efforcent justement de proposer un mieux d'Etat en fonction de la conjoncture du moment. Fée-C, c'est ce mieux d'Etat qui me paraît préférable au sauve-qui-peut général que tu préconises.
Ronnie Hayek Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Pour un sujet qui n'intéresse pas, je trouve qu'il suscite pas mal le débat, Largo Winch.De leur côté, si les personnes secourues par les pompiers sont assurées, leur assurance entre bien sûr en jeu ; si elles ne le sont pas, c'est le fonds d'indemnisation du Ministère de l'Intérieur en cas d'accident de la route ou la famille proche de la personne si celle-ci n'est pas solvable ou pas suffisamment ou, au final, la DDASS, c'est à dire la collectivité, si la famille proche ne peut pas couvrir les frais. <{POST_SNAPBACK}> Question: trouvez-vous normal que le contribuable soit "invité" à payer pour les personnes n'ayant pas pris leurs responsabilités, à savoir celles qui ne se sont pas assurées ?
Chitah Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Désolé, Chitah, de t'avoir saoûlé, je me suis efforcé de répondre au mieux à tes messages. Pardonne mon ce coté abrupt, je ne cherchais pas à t'insulter, juste à te faire réagir, car j'avais l'impression, sûrement à tort, que tu soutenais mordicus ton options sans ecouter les autres. Ton dernier message, sur ce point, me rassure et je t'en remercie. Ton idée d'un institut monétaire concurrent de la BCE peut tenir la route, c'est d'ailleurs ce que je suggère avec un éventuel retour au franc, et je suis prêt à en être le directeur J'allais même plus loin: que l'on ait la BCE (euro), la Federal Reserve (dollar), la Banque de France (franc) et la Marc&Chitah Corporate Bank (je propose comme nom le sesterce), la LargoWinch&Marco Trust Bank (le denarius), etc…. Bien entendu, les deux derniers instituts n'existent pas, ce que je voulais dire, c'est assez simple: je n'aime pas les hommes politiques pour une raison simple. Ce ne sont jamais les derniers pour expliquer comment Airbus devrait faire pour faire des nouveaux gros porteurs, ou comment le Credit Lyonnais devrait concevoir une offre bancaire, ou comment Carrefour devrait se comporter avec ses clients. Je réponds en général "mais monte donc ta boite, mon pote, et arrête d'appliquer tes super idées avec l'argent des Francais, essaie de te trouver des partenaires, en un mot, deviens entrepreneur. Si tu ne le fais pas, alors tes idées ne sont que des mots, et resteront des mots". Cependant, je comprends bien que tu dois penser que, en ce qui concerne les instituts d'émission monétaires, il est préférables qu'il n'y ait pas plusieurs monnaies. Là où moi je ne verrai aucun inconvénient à ce qu'il y ait une monnaie X, une monnaie Y, et une monnaie Z sur le territoire français (j"entends par la que ton employeur pourra choisir la monnaie qu'il veut en accord avec toi pour le versement de ton salaire, idem en ce qui concerne ta baguette de pain, etc…) Je sais bien que ca peut paraitre compliqué, comme cela, surtout parce que, ne connaissant pas très bien les affaires monétaires moi-même, je me garderais bien de donner mon avis. Toute fois, je ne te pose qu'une question: que préfères-tu, une seule monnaie sur le territoire, au risque de, en cas de probleme, planter tout un pays? Ou bien plusieurs en concurrence, mettons 4 ou 5, qui, si l'une se plante, n'entrainera qu'une partie des clients avec elle? C'est comme pour le Crédit Lyonnais. Imagine un instant que Mitterand, en 81, ait non seulement nationalisé toutes les banques, mais qu'ils les aient fusionné de force, et mis à la tête de l'ensemble le célèbre Jean-Yves Haberer de sinistre mémoire? Hé ben si ça c'etait passé, le trou n'aurait pas été de 130 milliards de francs mais peut etre 2000, et on serait tous en train de manger des cailloux ou des racines. Ou alors on serait en guerre civile. La concurrence, pour moi, n'est pas un totem. Toutefois, la capacité de sanction du marché est telle que les mauvais dégagent. Je peux comprendre que tu ne sois pas d'accord, c'est ce qui, je pense, fait notre différence. Fée-C, c'est ce mieux d'Etat qui me paraît préférable au sauve-qui-peut général que tu préconises. <{POST_SNAPBACK}> Je ne partage pas cette foi, car je pense que l'Etat, intrinséquement, ne peut pas laisser le "mieux" émerger. Il y a trop d'enjeux extérieurs.
LaFéeC Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Je ne préconise pas un sauve qui peut général mais la responsabilisation générale. En afrique, où n'existent ni la sécu, ni la CAF qd on a un voisin en détresse, on l'aide, pourquoi ? parce que sans cette aide, il pourrait mourir, et aussi prce que si tu l'aides pas, alors il est possible que qqun d'autre ne t'aide pas le jour où toi tu es dans le besoin.. L'entraide existe parce que sans elle c la misère pour bcp de monde. Et qd tu sais que tu peux casser la misère mais que tu le fais pas, ben t'as honte. Une famille africaine qui laisserait un des membres dans la misère serait mal considérée par les autres.. En qqsorte, l'obligation existe sans exister, elle existe dans les tetes, et tu as tt interet à t'y plier si tu veux continuer à échanger (vivre) là où tu vis. Sans état. Tout comme à une certaine époque en France, ou les paysans se réunissaient pour vendre des vaches et payer des études au petit qui pouvait y arriver, malgré que ce petit ne soit pas celui de tous. Idem quand mon gd père a eu son 1er infarctus : ce sont les membres de la famille qui se sont cotisé pour payer l'hopital. Et ça, bordel, ça c solidaire. Ici l'entraide n'existe plus car la misère n'existe plus. Le RMI est devenu un revenu, les soins médicaux sont gratuits, le chauffage, la bouffe… Et qd tu vois comment en plus les gens s'y complaisent (moi la 1er !!!!!!) ça fout la gerbe. Ta cohésion sociale n'est rien d'autre que la déresponsabilisation d'une frange de la population, qui finalement est plus faible non psa parce qu'elle de petits moyens, mais parce que tu l'incites à etre non responsable de sa propre vie. Burp
Sous-Commandant Marco Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 […]Sous-Commandant Marco, vous amorcez un rapprochement avec mes idées qui s'efforcent justement de proposer un mieux d'Etat en fonction de la conjoncture du moment. <{POST_SNAPBACK}> Nullement. Je pensais qu'il était clair que ma référence au "mieux d'état" de Raffarin et de Sarkozy n'était qu'une critique ironique de l'action des nains de jardin actuellement au pouvoir.
fred95 Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 slt, moins et mieux d etat , c est la vision juste. slt.
Mobius Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Je suis d'avis de faire passer Fred95 un test de Türing (et qu'on mette à jour son dico orthorgraphique)
ibinico Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Le seul reproche qu'on peut faire en ce qui concerne la solidarité privée, c'est sa variation. Si quand t'as besoin on te donne, c'est ok, autrement… L'Etat lui aura toujours l'argent pour te soigner.
Legion Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Le seul reproche qu'on peut faire en ce qui concerne la solidarité privée, c'est sa variation.Si quand t'as besoin on te donne, c'est ok, autrement… L'Etat lui aura toujours l'argent pour te soigner. <{POST_SNAPBACK}> Non, car l'Etat n'a pas d'argent. Tout l'argent que l'Etat donne, il l'a volé à d'autre.
Toast Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Le seul reproche qu'on peut faire en ce qui concerne la solidarité privée, c'est sa variation.Si quand t'as besoin on te donne, c'est ok, autrement… L'Etat lui aura toujours l'argent pour te soigner. <{POST_SNAPBACK}> C'est justement ce qui rend l'action de l'Etat inefficace. Le caractère systématique de ses prestations permet toutes les dérives possibles. L'Etat étant irresponsable par nature, il est prêt à subventionner tout et n'importe quoi. Les abus liés aux records de journées maladies dans la fonction publique en sont une preuve. Par ailleurs, il constitue en soi une forte désincitation à travailler. Ceux qui bossent cotisent toute leur vie alors qu'ils auraient peut-être voulu placer leurs ressources ailleurs, d'un autre côté ceux qui ne bossent pas sont moins incités à travailler sachant qu'ils bénéficieront de soins gratuits dans tous les cas.
pankkake Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Non, car l'Etat n'a pas d'argent. Tout l'argent que l'Etat donne, il l'a volé à d'autre. <{POST_SNAPBACK}> Ou il emprunte en prévision d'un vol qu'il effectuera . C'est encore pire.
Taisei Yokusankai Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Je suis d'avis de faire passer Fred95 un test de Türing (et qu'on mette à jour son dico orthorgraphique) <{POST_SNAPBACK}> slt, tu parlle de turing secours? slt
ibinico Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Non, car l'Etat n'a pas d'argent. Tout l'argent que l'Etat donne, il l'a volé à d'autre. <{POST_SNAPBACK}> Il l'a volé, ou il établit une solidarité minimum nationale. Et grâce à cela, tu peux dormir tranquille en pensant que quoi qu'il arrive, tu seras soigné, qui que tu sois, quels que soient tes moyens, etc… Cette paix vaut largement un petit impôt.
Jerome Morrow Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Disons plus simplement à la Bastiat, que ce que donne l'Etat d'une main (60), il l'a confisqué de l'autre (100) et s'est nourri au passage de la peine qu'il s'est donné (40).
Jerome Morrow Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Il l'a volé, ou il établit une solidarité minimum nationale.La solidarité est un sentiment humain. On ne force pas un sentiment par la contrainte. http://www.eskoh.net/02-04-2004_02-05-2004.htm#_02_D'ailleurs réaliser une bonne action (aider quelques individus) en en réalisant préalablement une mauvaise (voler quelques individus), ne peut pas être un comportement moral, ni une action économiquement bénéfique (le gain des uns + la perte des autres est au mieux un jeu à somme nule, et la plupart du temps un jeu à somme négative). Et grâce à cela, tu peux dormir tranquille en pensant que quoi qu'il arrive, tu seras soigné, qui que tu sois, quels que soient tes moyens, etc… Cette paix vaut largement un petit impôt.Ceci serait juste et efficace si c'était une assurance, un système choisi par tout le monde. Or, l'Etat n'en est pas une parce qu'à la différence d'une assurance qui repose sur le choix et le volontariat, l'Etat oblige tout le monde à souscrire à ses prestations et interdit qu'on lui fasse concurrence. La paix dont tu parle est celle d'un esclave satisfait de son maitre. Ce n'est pas la paix d'un homme libre.D'ailleurs la fameuse paix dont tu parle est un crédit de plus d'un millier de milliard sur la tête des français. Une fameuse "paix" (bien pourrie d'ailleurs) acquise à grand frais, au prix d'un endettement sur les générations futures et qu'on continera à rembourser les sommes collossales même quand le système aura disparu. La paix dont tu parles est celle qu'un homme servil qui vit confortablement en ayant endetté ses enfants pour toute leur vie. La paix des idiots, des escrocs, des laches et des démaguos si tu veux mon avis.
antietat Posté 23 avril 2005 Signaler Posté 23 avril 2005 Il l'a volé, ou il établit une solidarité minimum nationale. Et grâce à cela, tu peux dormir tranquille en pensant que quoi qu'il arrive, tu seras soigné, qui que tu sois, quels que soient tes moyens, etc… Cette paix vaut largement un petit impôt. <{POST_SNAPBACK}> Pourquoi petit ?
MARC Posté 24 avril 2005 Auteur Signaler Posté 24 avril 2005 Il y a toujours plusieurs monnaies en circulation sur un même territoire, ne serait-ce que du fait du tourisme, surtout dans un pays comme la France, et des opérations de change. De plus, je n'ai rien contre le fait qu'une entreprise puisse décider de payer ses salariés avec une monnaie autre que celle du pays où elle se trouve, mais elle sera alors confrontée au problème du taux de change : ainsi, une entreprise américaine qui aurait décidé de payer ses employés en euros se retrouverait bien embarrassée à l'heure actuelle. A moins de reconnaître à l'entreprise le droit de rémunérer ses effectifs avec la monnaie qui présente le taux de change le plus intéressant pour elle au moment de régler les salaires, mais celà poserait sûrement le problème du pouvoir d'achat, donc de la confiance des employés. De même, une monnaie, comme tout autre acteur économique, ne peut subsister qu'en fonction de la confiance qu'elle inspire ; ainsi, si, en Russie même, les Russes les plus fortunés préfèrent le dollar américain au rouble, ce n'est pas un hasard. Il me paraît donc impossible de dire que tout un chacun pourrait se poser en institut monétaire. Par ailleurs, comme je l'ai déjà dit, je suis hostile aux nationalisations et aux marchés monopolistiques, sauf peut-être dans certains cas comme l'électricité, notamment par rapport à la situation qui prévaut en France et qui commence à être remise en cause du fait des perspectives de privatisation qui poussent à une hausse des tarifs ainsi qu'à une remise en cause de leur pratique, ce dont personne en France n'a intérêt. Attention aussi à la phobie de l'Etat et aux privatisations à tout crin : j'habite à Cannes, dont le Palais des Festivals a été construit sur argent public et dont l'exploitation a été privatisée, ce qui vaut au contribuable cannois de se retrouver avec les dettes de la construction à rembourser tout en étant privé des bénéfices de l'activité du Palais des Festivals, dévolus à la société exploitante ; même type d'opération pour les parkings de la ville, dont nous venons à peine d'obtenir la première heure gratuite, ce qui fait que Cannes est endettée jusqu'en 2014, le remboursement des emprunts absorbant plus du tiers du budget communal. Bien sûr, l'idéal est de trouver l'équilibre entre responsabilité et solidarité, ce qu'une structure privée peut faire dans l'absolu, mais les familles ou les proches sont souvent dépassés par le coût et le besoin en soins ou accompagnement des personnes dépendantes ou en difficulté, c'est pour celà qu'il faut songer à des systèmes plus larges de solidarité. Les compagnies d'assurances pourraient le faire, à condition de révolutionner leurs pratiques et d'instaurer une forme de système par répartition au sein de leurs sociétaires. Quant à l'accès aux soins, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale.
Jerome Morrow Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 Bien sûr, l'idéal est de trouver l'équilibre entre responsabilité et solidarité, ce qu'une structure privée peut faire dans l'absolu, mais les familles ou les proches sont souvent dépassés par le coût et le besoin en soins ou accompagnement des personnes dépendantes ou en difficulté, c'est pour celà qu'il faut songer à des systèmes plus larges de solidarité.Le seul système qui assure l'expérimentation, stimule l'innovation et sélectionne les meilleurs solutions s'appelle le marché libre. L'Etat récupère et impose ce qui existait déjà. L'assurance maladie est d'origine privée, les sociétés de secours mutuels sont nées au 19e siècle parmis les ouvriers. http://www.sos-action-sante.com/antholog/bastia02.htm http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/1999-4.html Les compagnies d'assurances pourraient le faire, à condition de révolutionner leurs pratiques et d'instaurer une forme de système par répartition au sein de leurs sociétaires.Cela existe déjà : on appelle cela des mutuelles ou des coopératives. Il existe même des banques mutuelles ou coopératives, on se demande bien pourquoi ça ne marcherait pas dans l'assurance.Quant à l'accès aux soins, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale.Il ne s'agit pas de retreindre le système de santé, mais au contraire de le libéraliser, c'est à dire de le libérer, de l'ouvrir. Imagine si le pain, la voiture et la connexion internet étaient nationalisé et que nous avions un débat sur leur privatisation, tu aurais répondu : Quant à l'accès au pain, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale. Quant à l'accès à l'automobile, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale. Quant à l'accès à internet, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale. Ce à quoi nous t'aurions répondu : nous croyons que enlever à l'Etat le monopole du la production du pain, de la voiture et du service de connexion internet est un bien car ce qui garanti réellement et durablement l'accessiblité à tous d'un bien est qu'il est soumis à concurrence et à l'ouverture ce qui fait baisser le prix et augmenter la qualité. Ainsi, nous croyons que, comme libéraliser le pain, l'auto et le service FAI, en les ouvrant à la concurrence contribue à amméliorer ces biens, faire baisser leur prix, augmenter leur qualité et ainsi les rendre de plus en plus accessibles à la population, nous pensons de ce fait que le service de santé a tout à gagner à être un libre marché.
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