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Privatisation De La Justice


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Posté

Dans l'optique d'anarcho capitalisme, je sais que plusieurs ont apporter des réponses à la manière dont nous pourrions privatiser la justice sans risque de dérive.

Malheureusement je n'ai jamais pris le temps de les lire.

Quelqu’un a t il des renseignements sur ce sujet,

Comment cela est il envisageable, y croyez-vous ?

Posté

Ca existe déjà pour certaines questions comme les problèmes de frontières ou pour régler des différents entre deux entreprises, en droit commercial et en droit international. C'est confidentiel, efficace et ça coûte quasiment rien. Ca s'appelle l'arbitrage.

Posté
Dans l'optique d'anarcho capitalisme, je sais que plusieurs ont apporter des réponses à la manière dont nous pourrions privatiser la justice sans risque de dérive.

Malheureusement je n'ai jamais pris le temps de les lire.

Quelqu’un a t il des renseignements sur ce sujet,

Comment cela est il envisageable, y croyez-vous ?

Deux textes de Christian Michel:

http://www.liberalia.com/htm/cm_punir_criminels.htm

http://www.quebecoislibre.org/05/050215-15.htm

Un article de Bertrand Lemennicier:

http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/artic…ID=114&limba=fr

Un papier de Bruce L. Benson (que je n'ai pas lu entièrement):

http://www.mises.org/journals/jls/9_2/9_2_2.pdf

Et la synthèse de Lemieux extraite de son "Que Sais-Je ?" sur l'anarcho-capitalisme:

http://www.quebecoislibre.org/020706-11.htm

Invité critico
Posté

Dans l'optique d'anarcho capitalisme, je sais que plusieurs ont apporter des réponses à la manière dont nous pourrions privatiser la justice sans risque de dérive.

Malheureusement je n'ai jamais pris le temps de les lire.

Quelqu’un a t il des renseignements sur ce sujet,

Comment cela est il envisageable, y croyez-vous ?

Privatiser la Justice est actuellement une utopie .

Dans 2 ou 3 générations , on en reparlera .

Cependant , l' excellent playdoyer de B . Lemennicier pour la privatisation de cette institution renferme une idée intéressante :

lLA RESPONSABILISATION DES JUGES .

Car s'il y a un jour privatisation, cela induira une responsabilité légale des juges .

Ces dispositions pourraient être immédiatement mises en application et elles conduiraient petit à petit à la privatisation .

Ne mettons pas la charrue avant les boeufs .

Voici la thèse de B . Lemennicier :

" L'irresponsabilité institutionnelle du magistrat.

Dans une firme par définition le chef d'entreprise est responsable de ses actes. Il l'est au sens où une erreur de décision de sa part se termine par une perte de revenu via une faillite ou un licenciement. Il ne peut reporter ses fautes et les conséquences de ses fautes sur d'autres personnes. Le contrat qui le lie aux propriétaires de l'entreprise prévoit ce contrôle et la sanction qui va avec. Il n'en va pas de même avec le bureaucrate ou l'homme de l'État.

Le magistrat comme le professeur d’université est par définition un irresponsable institutionnel.

Cette irresponsabilité institutionnelle est particulièrement visible en matière de jugement.

Prenons l'exemple d’une présomption d’innocence pour un acte criminel. On arrête un suspect. Faute de preuves évidentes, en dépit de fortes présomptions de culpabilité, le juge est amené à prendre une décision risquée: ou il maintient le suspect en garde à vue et si celui-ci est innocent, il fait supporter un coût élevé à cette personne, ou il le relâche.

Mieux vaut, dit-on un criminel dans la rue qu’un innocent en prison. Mais laisser libre le suspect, s’il est effectivement un criminel, revient à accepter un certain nombre de décès supplémentaires possibles. Chacune de ces deux décisions comporte donc un risque.

Le magistrat confronté à un tel choix, c'est-à-dire à une alternative entre deux actions risquées, prend la décision qui aura les meilleures conséquences pour lui. Le magistrat craint avant tout que sa décision entraîne un revirement de l'opinion de ses pairs à son encontre et donc à une perte de réputation pour sa carrière. Il prendra donc une décision, nécessairement porteuse de risques, comme toute décision, mais dont il pense que les risques ne retomberont pas sur lui.

Il choisit l'action qui réduit les risques qui sont visibles et qui sensibilisent l'opinion au détriment des risques "invisibles" ou qui laissent indifférent l'opinion publique. Il relâche donc le suspect. C'est ce que Bastiat a démontré depuis longtemps avec ces sophismes sur " Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas".

Cette pratique a un revers. Dans ce contexte d'irresponsabilité, le magistrat ne cherche plus à se demander quels risques comporte une décision dont il ne s'attend pas à subir les conséquences. Donc, en évitant les risques qui peuvent retomber sur lui, il perd la conscience de ceux qu'il impose aux autres en ayant cessé de voir que tout choix est risqué. D'où son illusion de toujours vouloir "prendre le moins de risques possibles" et la dénomination de la prétendue «présomption d’innocence » qui désigne en réalité le choix de ne prendre que les risques dont la conscience échappe à l'opinion des pairs.

Il y a un corollaire à ce théorème de Bastiat. Comme on ne se rend pas compte que c'est l'irresponsabilité institutionnelle qui a faussé la prise de risques, on attribuera à la société ou à la maladie mentale ou encore au destin la mortalité supplémentaire des criminels relâchés (qui elle est peu visible) alors qu'elle est en réalité due au fait que le magistrat n'est pas responsable des décès supplémentaires du criminel qui a été relâché grâce à la décision qu’il a prise alors qu'il craint que ses pairs lui tiennent rigueur des innocents emprisonnés (qui eux sont visibles) pour des fautes qu’ils n’ont pas commises.

Si le magistrat était responsable de la mortalité des criminels qu’il relâche, très rapidement il prendrait conscience qu’il vaut peut-être mieux garder un innocent en prison (quitte à payer des dommages et intérêt s’il est effectivement innocent) que de relâcher un suspect qui se révèlera un vrai criminel. Ce qui vaut pour un homicide vaut pour tout autres formes de crimes ou délits. Il existe donc un biais inhérent qui pousse le juge à appliquer un principe de précaution vis-à-vis des décisions risquées qui peuvent se retourner contre lui. "

Leur faire payer les " pots cassés " voilà une idée révolutionnaire dans le Landernau des juges !

Ils prendront des assurances , comme les chirurgiens et autres responsables économiques .

Et puis, dans la foulée, un mur tombera : la force de la chose jugée .

Car rendre les juges responsables des conséquences de leurs jugements, c'est admettre qu'ils sont faillibles .

Quel coup de pied dans la fourmillière !

Je vais en toucher un mot à mon député .

Posté

Dans l'optique d'anarcho capitalisme, je sais que plusieurs ont apporter des réponses à la manière dont nous pourrions privatiser la justice sans risque de dérive.

Malheureusement je n'ai jamais pris le temps de les lire.

Quelqu’un a t il des renseignements sur ce sujet,

Comment cela est il envisageable, y croyez-vous ?

Privatiser la Justice est actuellement une utopie .

Dans 2 ou 3 générations , on en reparlera .

Cependant , l' excellent playdoyer de B . Lemennicier pour la privatisation de cette institution renferme une idée intéressante :

lLA RESPONSABILISATION DES JUGES .

Car s'il y a un jour privatisation, cela induira une responsabilité légale des juges .

Ces dispositions pourraient être immédiatement mises en application et elles conduiraient petit à petit à la privatisation .

Ne mettons pas la charrue avant les boeufs .

Voici la thèse de B . Lemennicier :

" L'irresponsabilité institutionnelle du magistrat.

Dans une firme par définition le chef d'entreprise est responsable de ses actes. Il l'est au sens où une erreur de décision de sa part se termine par une perte de revenu via une faillite ou un licenciement. Il ne peut reporter ses fautes et les conséquences de ses fautes sur d'autres personnes. Le contrat qui le lie aux propriétaires de l'entreprise prévoit ce contrôle et la sanction qui va avec. Il n'en va pas de même avec le bureaucrate ou l'homme de l'État.

Le magistrat comme le professeur d’université est par définition un irresponsable institutionnel.

Cette irresponsabilité institutionnelle est particulièrement visible en matière de jugement.

Prenons l'exemple d’une présomption d’innocence pour un acte criminel. On arrête un suspect. Faute de preuves évidentes, en dépit de fortes présomptions de culpabilité, le juge est amené à prendre une décision risquée: ou il maintient le suspect en garde à vue et si celui-ci est innocent, il fait supporter un coût élevé à cette personne, ou il le relâche.

Mieux vaut, dit-on un criminel dans la rue qu’un innocent en prison. Mais laisser libre le suspect, s’il est effectivement un criminel, revient à accepter un certain nombre de décès supplémentaires possibles. Chacune de ces deux décisions comporte donc un risque.

Le magistrat confronté à un tel choix, c'est-à-dire à une alternative entre deux actions risquées, prend la décision qui aura les meilleures conséquences pour lui. Le magistrat craint avant tout que sa décision entraîne un revirement de l'opinion de ses pairs à son encontre et donc à une perte de réputation pour sa carrière. Il prendra donc une décision, nécessairement porteuse de risques, comme toute décision, mais dont il pense que les risques ne retomberont pas sur lui.

Il choisit l'action qui réduit les risques qui sont visibles et qui sensibilisent l'opinion au détriment des risques "invisibles" ou qui laissent indifférent l'opinion publique. Il relâche donc le suspect. C'est ce que Bastiat a démontré depuis longtemps avec ces sophismes sur " Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas".

Cette pratique a un revers. Dans ce contexte d'irresponsabilité, le magistrat ne cherche plus à se demander quels risques comporte une décision dont il ne s'attend pas à subir les conséquences. Donc, en évitant les risques qui peuvent retomber sur lui, il perd la conscience de ceux qu'il impose aux autres en ayant cessé de voir que tout choix est risqué. D'où son illusion de toujours vouloir "prendre le moins de risques possibles" et la dénomination de la prétendue «présomption d’innocence » qui désigne en réalité le choix de ne prendre que les risques dont la conscience échappe à l'opinion des pairs.

Il y a un corollaire à ce théorème de Bastiat. Comme on ne se rend pas compte que c'est l'irresponsabilité institutionnelle qui a faussé la prise de risques, on attribuera à la société ou à la maladie mentale ou encore au destin la mortalité supplémentaire des criminels relâchés (qui elle est peu visible) alors qu'elle est en réalité due au fait que le magistrat n'est pas responsable des décès supplémentaires du criminel qui a été relâché grâce à la décision qu’il a prise alors qu'il craint que ses pairs lui tiennent rigueur des innocents emprisonnés (qui eux sont visibles) pour des fautes qu’ils n’ont pas commises.

Si le magistrat était responsable de la mortalité des criminels qu’il relâche, très rapidement il prendrait conscience qu’il vaut peut-être mieux garder un innocent en prison (quitte à payer des dommages et intérêt s’il est effectivement innocent) que de relâcher un suspect qui se révèlera un vrai criminel. Ce qui vaut pour un homicide vaut pour tout autres formes de crimes ou délits. Il existe donc un biais inhérent qui pousse le juge à appliquer un principe de précaution vis-à-vis des décisions risquées qui peuvent se retourner contre lui. "

Leur faire payer les " pots cassés " voilà une idée révolutionnaire dans le Landernau des juges !

Ils prendront des assurances , comme les chirurgiens et autres responsables économiques .

Et puis, dans la foulée, un mur tombera : la force de la chose jugée .

Car rendre les juges responsables des conséquences de leurs jugements, c'est admettre qu'ils sont faillibles .

Quel coup de pied dans la fourmillière !

Je vais en toucher un mot à mon député .

c'est très interressant, mais çà ne me rassure pas du tout. dans ce cas on légitime totalment l'emprisonement des innocents du p^rocès d'outreau.

çà peu arriver à n'impote qui d'être accusé par quelqun, de se retrouvé en prison endant 7 ou 15 ans et de recevoir 20000€ misérables euro de dommages et intérêt.

ce serait automatiser e procès d'outreau, car au fond la décision du juge était légitime, aucune preuve certe, mais des accusation très précises. Donc un risque , s'ils restent en liberté, que les accusée violent des enfant.

non décidement çà ne me rassure pas du tout.

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