Freeman Posté 9 mai 2005 Signaler Posté 9 mai 2005 Je sais c'est idiot. Dans une société libertarienne, y'a pas d'Etat, c'est l'anarcho-capitalisme. Donc tout fonctionne selon des règles privées… Moi ça me ferait quand même franchement chier que dans ce type de société totalement libérale, il y ait beaucoup plus de pauvres et attends, quand je dis pauvres, c'est beaucoup plus pauvres, genre un salaire de trois dollars par jour. Après tout, les patrons donnent le salaire qu'ils veulent non ? Mais ce n'est pas ça la question. Si tout était privatisé, cela reviendrait à dire que les services publics tels qu'ils sont n'existeraient plus, qu'ils seraient totalement privés, on est d'accord. Bon. Donc la police est privée, ce sont des agences. Bon. Si ces agences disent " nous on va dans les quartiers chics parce que les quartiers pauvres y'a vraiment trop de violence, ou alors on fait payer plus cher " et ben les pauvres ils peuvent pas payer. Banane ! La santé maintenant. Une opération coûte très cher, 300 000 euros. Le type n'a pas de sou et il est en phase terminale. C'est foutu. Il ne pourra jamais payer. Il ne pourra jamais se faire soigner. Donc tans pis, il y passera. La situation des pauvres dans une société libertarienne serait beaucoup plus dure non ?
Fourmi Posté 9 mai 2005 Signaler Posté 9 mai 2005 Le genre de question qui me fait douter de ce système… *J'attends de voir les réponses…*
Freeman Posté 9 mai 2005 Auteur Signaler Posté 9 mai 2005 Tiens, tu es de Grenoble toi aussi Tu es d'où ? J'attends les réponses Non mais c'est vrai, quitte à être un libéral autant être constructif, c'est toujours bon de remettre ses idées à jour et de s'interroger sur la justesse de ses choix Quand j'étais jeune, j'étais vraiment mal luné, à côté de la plaque, j'ai évolué en m'interrogeant justement.
Freeman Posté 9 mai 2005 Auteur Signaler Posté 9 mai 2005 Je crois en fait que c'est surtout la peur de l'inconnu. Y'a quoi de l'autre côté ? On ne sait pas. Aux USA, en France, on a jamais vu ça, le libertarisme. Quand on aura vu, on pourra se faire une idée…
Fourmi Posté 9 mai 2005 Signaler Posté 9 mai 2005 Question de noob : Est-ce que les USA représente le libéralisme à ce jour pour un libéral, ou en tout cas, un modèle s'y approchant fortemment ? Dans ce cas là, comme tu le dis, les réponses ne viendront que de l'observation…. Et pour l'instant, c'est pas reluisant reluisant… (En même temps, ma conaissance de ce pays ne s'est faîtes qu'à partir de sources pas toujours très objectives…. objectivité qui devient de plus en plus rare quand on parle des ricains d'ailleurs !! ) edit : j'habite à Saint Martin le Vinoux…
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 Dis donc, on habite pas loin ! Non pour moi les USA ne sont pas encore libéraux…
Sigma Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Aprés quelques semaines sur ce forum, je pense avoir acquis quelques réflexes libéraux qui me permettent de répondre un petit peu a tes questions Après tout, les patrons donnent le salaire qu'ils veulent non ? Ca dépend de l'offre et de la demande. Si il y a plus de chomeurs que de travail a offrir, les salaires diminueront. S'il y a pas assez de chomeurs, les patrons augmenteront les salaires. Si ces agences disent " nous on va dans les quartiers chics parce que les quartiers pauvres y'a vraiment trop de violence, ou alors on fait payer plus cher " et ben les pauvres ils peuvent pas payer. Banane ! Alors il faut attendre qu'un entrepreneur fasse une compagnie de sécurité "low-cost", pour que les pauvres puissent se les payer. Et ca arrivera sans doute car il y aurait un créneau dans ce domaine. Il ne pourra jamais payer. Il ne pourra jamais se faire soigner. Donc tans pis, il y passera. Il lui reste toujours le téléthon. La situation des pauvres dans une société libertarienne serait beaucoup plus dure non ? Il n'y aura pas d'assistanat étatique, donc ils devront se bouger le cul pour survivre. Principe de responsabilité. Est-ce que les USA représente le libéralisme à ce jour pour un libéral, ou en tout cas, un modèle s'y approchant fortemment ? Les USA sont moins socialistes, donc plus libéraux. Mais ca fait pas d'eux des libertariens. Il y a différent degré de libarlisme, dont l'anarcho-capitalisme est le stade final. Vache c'est cool, j'me la pète grand savant libéral! :icon_mrgreen:
Mathieu Bréard Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Bonjour Votre débat est fort intéressant! Personnellement je me considère davantage comme un Libertarien minarchisme et non comme un anarchiste même si on me colle régulièrement cette étiquette au corps. Je suis convaincu que l'État n'a pas un rolle si important à jouer dans la vie sociale et économique des citoyens. Par contre, je suis contre son abolition puisqu'il faudra toujours un État pour maintenir la justice et la protection des libertés individuelles. Au niveau de la privatisation de la police je suis d'accord pour reconnaître qu'il y a un risque de favoritisme quoique, la Police dans mon livre a moi est plus utile pour mener des enquêtes que pour protéger la vie des individus au moment d'une agression. Cela est davantage de notre responsabilité et je me vois mal remettre ma vie entre les mains de l'Etat. Pour moi il s'agit d'une confiance aveugle que nos gouvernements ont réussi à nous vendre pour justifier leurs énormes budgets en matière de sécurité. En cas d'agression composer simplement le 911 disait-il comme si c'était une véritable baguette magique. Enfin! Cela dit il y a un article fort intéressant de François-René Rideau dans le Québécois libre à propos de la privatisation de la Police. http://www.quebecoislibre.org/020330-5.htm Pour ce qui est de la pauvreté, il ne faut parfois pas chercher bien loin pour comprendre pourquoi elle existe. Par exemple au Canada, les taxe sur les bien et services affectant les pauvres et réduit leur pouvoir d'achat. On impose des taxes sur les salaires, sur les produits toute en adoptant des mesures protectionniste ce qui entraîne une hausse des prix. La gauche ne cesse de prétendre être à la défense de la vertu et du droit, mais à la voir aller, on se demande si elle n'aurait pas intérêt a revoir entierement ses positions. De plus, il ne faut pas oublier de mentionner cette véritable culture de la pauvreté que l'on se permet d'entrenir et de glorifier et croyez-moi cela un impact significatif sur les mentalités. Je ne sais pas si vous connaissez l'expression : venir au monde pour un petit pain? Ce syndrome bien réel affecte des milliers d'individus qui s'abstiennent tout au long de leur vie d'aller de l'avant, car à leur avis le destin est contre eux! Bien sur, l'État se fait un plaisir de les récupérer, de les déresponsabiliser jour après jour, de les materner et tout cela a l'aide des impots des contribuables, cette formidable vache a lait.
Evildeus Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Concernant les salaires, comme il l'a été dit, cela dépend de l'offre et de la demande (et aussi de la productivité du travail). Il n'y a pas de raison réelle pour que le salaire soit effectivement plus faible en tout cas pas à long terme. Certes, certains secteurs auront des salaires plus bas, d'autres plus hauts. Certes, les pauvres ne pourrons pas s'offrir tous les biens et services, ceci est déjà le cas aujourd'hui ceci dit (cf. les cités pauvres où les policiers n'entrent pas). Mais le truc est que d'une part, les riches n'ont pas forcément intéret à ce que le quartier d'à coté soit une zone à problème criminelle, et ensuite la différenciation des services peut faire que les individus auront accès à tous, mais de qualité très différentes. L'autre avantage c'est que des associations ou des individus peuvent s'auto protéger, contrairement à actuellement. La santé… Comme tout c'est une question de sous. Certes, les pauvres seront moins bien soignés, mais c'est encore une fois déjà le cas (cela me rappelle une étude qui s'étonnait de la chose). Les choix dépendront des choix des individus. Mais, comme la situation actuelle changerait, les services seraient aussi plus différenciés et répondraient mieux aux situations financières de tout un chacun. Je pense que oui, la situation des pauvres risque d'etre moins enviable, malgré les aides des associations et des services à prix réduit. Le tout est de savoit si c'est un bien ou un mal. Personnellement, je pense que plus l'on est assisté, moins on a intéret à se "br…". Nous sommes responsables et les couts d'une pauvreté sont beaucoup plus importent. Les individus ont intéret à sortir de cette situation, ce qui n'est pas forcément le cas actuellement.
Libertarien Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 La question posée ici revient régulièrement sur ce forum. Un, dans un système libre, le système économique n'étant ni freiné ni destabilisé par l'Etat, il y aura beaucoup plus d'activité donc de travail. Deux, sur le salaire de merde, ne vois-tu pas que les pays ayant une tradition capitaliste ancienne, les salaires sont plus élevés qu'ailleurs ? Que, malgré l'instauration de minima, la plupart des salaires des personnes en place sont payés un niveau supérieur à ce minimum ? Trois, comme disait une disciple de Ayn Rand, dans un système libre, tu auras la liberté de t'occuper des miséreux.
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 Pour ce qui est de la pauvreté, il ne faut parfois pas chercher bien loin pour comprendre pourquoi elle existe. Par exemple au Canada, les taxe sur les bien et services affectant les pauvres et réduit leur pouvoir d'achat. On impose des taxes sur les salaires, sur les produits toute en adoptant des mesures protectionniste ce qui entraîne une hausse des prix. La gauche ne cesse de prétendre être à la défense de la vertu et du droit, mais à la voir aller, on se demande si elle n'aurait pas intérêt a revoir entierement ses positions. De plus, il ne faut pas oublier de mentionner cette véritable culture de la pauvreté que l'on se permet d'entrenir et de glorifier et croyez-moi cela un impact significatif sur les mentalités. Je ne sais pas si vous connaissez l'expression : venir au monde pour un petit pain? Ce syndrome bien réel affecte des milliers d'individus qui s'abstiennent tout au long de leur vie d'aller de l'avant, car à leur avis le destin est contre eux! Bien sur, l'État se fait un plaisir de les récupérer, de les déresponsabiliser jour après jour, de les materner et tout cela a l'aide des impots des contribuables, cette formidable vache a lait. Je hais l'assistanat, nous sommes bien d'accord. Il est vrai que si l'Etat ne fait rien ( comme ce fut je crois le cas aux Etats-Unis, au XVIIIème siècle ) les gens se bougeront le cul. Certes, vous allez me dire que je prends des exemples extrêmes, mais regardez ce qu'il se passe à WalMart : les salaires sont très bas, tellement bas que les employés sont obligés de faire des petits boulots et ne parviennent pas à se payer une chambre d'hotel pour se loger. Bon, WM est un cas à part, mais si toutes les sociétés fonctionnaient de la sorte ? De toute façon, le jour où ça arrivera ( une société totalement libre ) nous verrons bien ce qu'il se passera. Ce ne sera pas difficile d'y faire des analyses… Une autre question que je me pose, c'est à propos des sans abris, des mendiants… Où iraient-ils si les rues étaient privées ?
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 C'est bien de se poser des questions de temps en temps Dans le cas du libertarisme, on résout aussi le problème de l'expropriation. Un patron passe chez moi et frappe à ma porte. J'ouvre, il me sort : - Bon, je compte faire construire un nouveau centre commercial, et il doit passer par votre maison. - Il y a un Walmart à cinq cent mètres ! Vous exagérez ! - Oui, mais voilà, c'est un projet, on peut faire un contrat amiable si vous voulez… La porte au nez. Il revient, mais avec un homme politique cette fois, qui lui me chasse et fait démolir ma maison. J'ai tout perdu, et ma maison alors ? Dans une société libertarienne, cela n'arriverait pas. Celui qui chercherait à faire raser ma maison, il finirait en taule pendant un bon bout de temps Autre chose. Je lis des tas de bouquins de différentes idéologies, n'étant pas fermé ( vaut mieux pas ). Je suis tombé sur No Logo récemment. Je pense que vous savez de quoi il s'agit. Je l'ai parcouru par curiosité et j'ai découvert quelque chose. Aux USA il y a des panneaux publicitaires partout, surtout dans les quartiers pauvres, où la population tombe devant des pubs vantant Ralph Lauren, des équipements de golf, des croisières de luxe ( remarque, peut-être cela les poussera à réussir, là n'est pas la question ). Le problème c'est que la population locale ne le supporte pas, bon la Klein dans son bouquin fait les louanges des casseurs de pub. Je considère que cela est une violation de la propriété privée de la société, au passage. Je pense que la solution est toute trouvée : privatisons les rues ! Comme ça, il va de soi qu'aucune société ne pourra mettre des panneaux partout sans le consentement du propriétaire ou des propriétaires de la rue ( ça paraît logique ). Donc finalement, c'est bien le caractère public des rues qui pose problème. Heureusement, tout problème a une solution.
Evildeus Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Of course. Et les solutions sont meilleures dans un monde libéral
Mathieu Bréard Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Bonjour, J'aimerais faire une intervention à propos de Wal Mart. Je ne connais pas le statue de l'entreprise sur le vieux continent, mais je pense qu'une petite mise au point est nécessaire. Wal Mart est une multinationale dont les ventes ne représentent que seulement 8% de tout le commerce au détail. Des millions de consommateurs canadien et américain s'y rendent chaque semaine pour profiter de ses produits et services à faibles coûts. La politique de l'entreprise envers les syndicats n'a jamais été un secret pour personne puisqu'elle s'inscrit dans sa stratégie pour maintenir son rendement et surtout soutenir la concurrence. En ce moment au Canada il est incroyable de voir une véritable révolte de la Gauche contre le géant américain en raison de ses politiques apparemment inhumaines envers ses employés (????). Le probleme est qu'il existe plein d'autres entreprises CANADIENNES (je dis bien Canadienne) qui n'ont pas de syndicat et sais drôle, mais ça ne dérange personne dans l'opinion publique. Je songe par exemple au groupe pharmaceutique Jean Coutu, couche tard, Sears, Zellers, Canadien tire, qui sont bien souvent des compétiteurs directs de Wal Mart. Tout comme elle, ces entreprises cherchent à élargir leurs horizons pour satisfaire une clientèle toujours plus large. Or, pour mener sa sale guerre, le mouvement syndical avant besoin de frapper sur une cible de choix : Wal Mart. Faut-il s'en étonner? Non, car cette campagne est de l'anti-américain mené par des racistes gauchistes en mal de pouvoir En peu de temps, ils ont réussi à véhiculer une panoplie de mythes sur cette entreprise que je me permets de dénoncer! 1. Wal Mart exploite ses employés. Tout d'abord si c'était le cas, plusieurs se seraient contentés de quitter l'entreprise pour un autre endroit. Wal Mart ne force personne à travailler dans ses succursales. Les politiques salariales sont connues au moment de l'embauche et demeure dans la moyenne de l'industrie. Il s'agit bien souvent de poste à temps partiel qui vise les étudiants et les personnes ont la retraite. De plus, Wal Mart offre de tres bon avantages sociaux : Un fond de pension payer entierement par l'employeur, 10% de rabais sur les produits en succursale incluant a l'occasion des journées de 20%, de très bonnes possibilités d'avancement ainsi que des programmes d'assurance dentaire et de médicaments qui sont parmi les meilleurs sur le marché. Ainsi comment ne pas être choqué devant un Claude Charron du réseau TVA qui ose comparer l'entreprise a un camp de concentration Nazi? Selon vous, cette déclaration est préméditée ou il s'agit simplement de la stupidité humaine a son extreme? Pour ma part, je me rends compte que la gauche ne sait plus quoi inventer pour laver le cerveau de la population. Dans mon entourage, je connais deux personnes qui occupent des postes de Gérant dans une succursale et gagne tres bien leur vie au dessus du salaire moyen. Ils sont jeune et dynamique, et ne se sente pas du tout opprimé ou encore exploité. 2. Wal-Mart incite à la surconsommation Incroyable! Voyons, les consommateurs sont entierement responsables de leurs habitudes d'achat et surtout de leurs excès. Wal Mart ou pas cela ce passe entre les deux oreilles. Dans le jargon on appel cela : la magasinite aiguë c'est-a-dire une personne qui a un besoin viscéral d'acheter afin d'obtenir un soulagement émotionnel. Pourquoi moi, ma conjointe et des milliers d'autres consommateurs nous sommes capable de fixer nos limites et d'avoir une discipline? Wal Mart ne force personne à acheter ses produits point final. 3. Wal Mart hypothèque l'économie des régions Le classique de la gauche, qui démontre une vision à court terme de l'économie! Lorsqu'un Wal Mart s'installe dans une région il est normal de voir disparaître quelques petits commerçants moins rentables et productifs. Toutefois, ce nouveau contexte économique pousse la concurrence vers l'innovation et l'amélioration de ses services. Certains vont même se spécialiser dans un domaine plus précis. Évidamment a l'intérieur d'une telle dynamique il y a des gagnants et les perdants trouveront toujours les moyens de crier à l'injustice. Pourtant, cela n'a rien d'exceptionnel! Il y a 100 ans les fermiers qui étaient moins productifs étaient aussitôt remplacés par ceux qui développaient de nouvelles technologies, de nouvelles méthodes de gestions et de marketing. Si ce cycle n'avait pas lieu, nous serions encore dans nos champs a cultiver nos légumes. Le professeur Jim Simmons de l'université de Ryerson est l'auteur d'une étude forte intéressante sur la question qui démontre que l'implantation d'un Wal Mart dans une région a un impact positif sur le développement des autres commerces en augmentait le pouvoir d'achat meme pour les individus a faibles revenus. Bonne journée!
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 Oh dis, ça m'a l'air très bon ça ! Je peux le diffuser, dis, je peux le diffuser sur mes blogs ?
Mathieu Bréard Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Bonjour Freeman, Oui, je te donne l'autorisation sans probleme!
Mathieu Bréard Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Mais oublie pas de mentionner mon nom car j'aime bien avoir des commentaires sur mes écrits Je pense que tu as mon adresse de courriel de toute facon.. Mathieu
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 Oui t'en fais pas pour ça… Quand j'aurais des commentaires dessus je te donnerais les liens de mes sites
Fourmi Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Vous avez parlé des mendiants, des sans-abris qui restent des personnes aptes au travail, qu'en est-t'il des handicapés moteur ou mental lourd ? Quel sort un système libéral leur réserve ? On peut imaginer qu'un riche entrepreneur bienveillant fonde un hospice pour subvenir à leurs besoins, mais encore ce n'est qu'une supposition, et elle me parait très peu réalisable. J'ai aussi une question sur une autre catégorie de personnes… Freeman (et les autres aussi) vous parlez de se bouger le cul, de réussir, là il y a un problème, que deviennent les gens qui ne veulent pas réussir, ou plutôt qui s'en contrefoutent; les gens pour qui l'argent et la propriété n'ont aucune valeur et qui vivent si l'on peut dire d'amour et d'eau fraîche. Si tout est privatisé, je ne vois pas d'autre avenir à ces gens là que la rue… Exemple : "Je veux boire dans cette source…" non elle est à quelqu'un. "Je veux faire un petit potager pour subvenir à mes besoins " Non il y a déjà un propriétaire, etc… La situation est à peu près similaire aujourd'hui il est vrai, si ce n'est que certains se contentent de vivre aux dépend de l'état (et sans majuscule ) Certes, les pauvres ne pourrons pas s'offrir tous les biens et services, ceci est déjà le cas aujourd'hui ceci dit (cf. les cités pauvres où les policiers n'entrent pas). […] La santé… Comme tout c'est une question de sous. Certes, les pauvres seront moins bien soignés, mais c'est encore une fois déjà le cas (cela me rappelle une étude qui s'étonnait de la chose). Encore deux domaines où le libéralisme ne semble pas faire beaucoup évoluer les choses, ou en tout cas pour une partie de la population.
Legion Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Encore deux domaines où le libéralisme ne semble pas faire beaucoup évoluer les choses, ou en tout cas pour une partie de la population. <{POST_SNAPBACK}> Le libéralisme est par contre le seul système qui ne fait pas empirer les choses. Même si le système libéral n'est pas parfait, le choix est donc quand même vite fait.
Jerome Morrow Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Encore deux domaines où le libéralisme ne semble pas faire beaucoup évoluer les choses, ou en tout cas pour une partie de la population.Pure spéculation dans la mesure où tu fustige le libéralisme de ce que aucun autre système ne saurait totalement résoudre. Et d'ailleurs seul le libéralisme s'approche aussi près de la solution en matière de lutte contre pauvreté. Car, le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté c'est de s'enrichir et sur l'enrichissement le libéralisme en connait un rayon. On ne peut s'enrichir durablement que dans l'échange libre. L'égale liberté est la meilleur garantie qui puisse exister pour chacun de s'enrichir et donc lutter contre la pauvreté. Quand je suis arrivé sur ce forum je connaissais le libéralisme aussi mal que toi, mais je me suis renseigné sur le libéralisme, ce que je t'engage vivement à faire. D'ailleurs, je me souviens que Claire avait à cette époque écrit une chose tout à fait remarquable, que j'ai conservé et que je me permets de ressortir ici : On nous le dit, on nous le répète le Capitalisme c'est MAL, c'est vilain, pas beau, méchant. Tous les problèmes de notre société auraient pour seule cause le capitalisme et son corollaire, le libéralisme.Retour en arrière : Au moyen-âge, les hommes vivaient misérablement, ils travaillaient tous les jours comme des dingues dès le plus jeune âge, la propriété était bafouée, le dogmatisme religieux était rigide, la liberté restreinte, la sécurité des biens et des personnes quasiment inexistante, les guerres faisaient rage… C'est entre cette période et le 18ème siècle que le capitalisme apparaît. Depuis, l'Occident jouit d'une qualité de vie inégalable. Notre niveau de confort est important, l'espérance de vie s'allonge sans cesse, les différents taux de mortalité baissent petit à petit, et la pauvreté frappe seulement 10% de la population, contre 80 auparavant. La misère sévit encore mais en Occident elle est de loin inférieure aux pays non développés. Le capitalisme quoiqu'en dise les gauchistes, est un système basé sur la propriété privée, la responsabilité des individus et la liberté d'échanger. Et si nous en sommes là, c'est grâce à lui. Qu'on le critique, OK, mais faudrait arrêter de dire tout et n'importe quoi le concernant. Si tu cherche à rompre avec les idées reçues sur le libéralisme, avant d'aller plus en avant dans sa compréhension, ce texte (que LC a pompé sur un site dont je me souviens plus de l'adresse) devrait être un bon départ : http://www.liberte-cherie.com/argumentaire.php?id=2
Fourmi Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Si tu cherche à rompre avec les idées reçues sur le libéralisme C'est justement ce que j'essaie de faire, faire abstraction de mes préjugés. Merci du lien. Petite question, à partir de quel moment peut on déclarer qu'une personne est en situation de pauvreté ? (Lorsque'elle ne peut plus satisfaire ses besoins primaires ?)
pankkake Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Lorsque'elle ne peut plus satisfaire ses besoins primaires ? <{POST_SNAPBACK}> Oui. Je ne vois pas d'autres façon plus pertinentes de mesurer.
Freeman Posté 10 mai 2005 Auteur Signaler Posté 10 mai 2005 Quand je pense qu'en 2007 la gauche risque de l'emporter… Mais comment on peut aller plus à gauche que Chirac ? Je ne croyais pas les français (…) à ce point là… Mais ils sont comme on les a fait.
Lapin kulta Posté 10 mai 2005 Signaler Posté 10 mai 2005 Je sais c'est idiot. Dans une société libertarienne, y'a pas d'Etat, c'est l'anarcho-capitalisme. Donc tout fonctionne selon des règles privées… Moi ça me ferait quand même franchement chier que dans ce type de société totalement libérale, il y ait beaucoup plus de pauvres et attends, quand je dis pauvres, c'est beaucoup plus pauvres, genre un salaire de trois dollars par jour. Après tout, les patrons donnent le salaire qu'ils veulent non ? Mais ce n'est pas ça la question. Si tout était privatisé, cela reviendrait à dire que les services publics tels qu'ils sont n'existeraient plus, qu'ils seraient totalement privés, on est d'accord. Bon. Donc la police est privée, ce sont des agences. Bon. Si ces agences disent " nous on va dans les quartiers chics parce que les quartiers pauvres y'a vraiment trop de violence, ou alors on fait payer plus cher " et ben les pauvres ils peuvent pas payer. Banane ! La santé maintenant. Une opération coûte très cher, 300 000 euros. Le type n'a pas de sou et il est en phase terminale. C'est foutu. Il ne pourra jamais payer. Il ne pourra jamais se faire soigner. Donc tans pis, il y passera. La situation des pauvres dans une société libertarienne serait beaucoup plus dure non ? <{POST_SNAPBACK}> Je te pose une question Freeman: Tu preferes quoi la dictature des hommes ou celui d'un gouvernement, d'un Etat, democratiquement elu?
Jerome Morrow Posté 11 mai 2005 Signaler Posté 11 mai 2005 Je te pose une question Freeman: Tu preferes quoi la dictature des hommes ou celui d'un gouvernement, d'un Etat, democratiquement elu?Je te pose une question: Te rends tu compte que tu viens de dire deux fois exactement la même chose ?
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