Etienne Posté 24 mai 2005 Signaler Posté 24 mai 2005 Grâce à DocMacToast, j'ai pu voir ce bouquin sur Amazon.fr, c'est vraiment très marrant. Ca se veut parodique, mais c'est pour le moins conformiste! Il nous avait tous réunis, sur le golf somptueux de sa demeure privée. Et nous le suivions radieux, portant fièrement à tour de rôle le sac garni de ses clubs. Et nous nous tenions là pour apprendre de lui, pleins d'une soif de savoir humble et sans borne. Juges, médecins, banquiers, professeurs, chefs d'entreprise, journalistes… notre cortège l'accompagnait, comme la traîne d'une robe princière… Alors, dans un sourire béat, Mère Rosetta demanda - Et la pauvreté, Maître ? Que les rêveurs cessent de rêver. Toujours il y eut des pauvres et toujours il y aura des pauvres, car toujours il y aura des individus plus faibles, moins industrieux et plus fainéants. Il est normal que l'inventivité des plus forts soit récompensée, il est normal que la passivité des plus faibles ne le soit pas. Mais il n'y a pas de réelle pauvreté économique. Le plus pauvre des pays a toujours quelque chose à vendre. Accepter nos déchets nucléaires, prostituer ses enfants, les proposer à l'adoption, vendre leurs organes, leurs reins, leurs cornées… En vérité, je vous le dis, la richesse des pauvres est incalculable. " En ces temps de désarroi, où beaucoup s'interrogent sur la marche et l'avenir de notre civilisation, il est bon d'écouter Celui qui parle vrai, Celui dont la langue n'est pas de bois, qui dit les choses crûment… En pastichant un fameux livre de sagesse, Michel Piquemal nous livre une satire drolatique et jubilatoire. Un pamphlet terriblement décapant. Qui osera nier que ce sont là les paroles d'évangile de l'ultra-libéralisme triomphant ? C'est quoi notre Bible alors? L'Ethique de la Liberté? En tout cas, ce petit résumé m'a décapé les voies respiratoires pour cause de fou-rire.
walter-rebuttand Posté 24 mai 2005 Signaler Posté 24 mai 2005 Quel rapport avec l'Ethique de la Liberté?
Etienne Posté 24 mai 2005 Auteur Signaler Posté 24 mai 2005 Quel rapport avec l'Ethique de la Liberté? <{POST_SNAPBACK}> Paroles d'évangiles => Livre Saint => Ethique de la Liberté. Mais, c'est une boutade
Fredo Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 A quand un bouquin pastichant les pensées collectivo-socialo-etc.-marxisantes ?
Evildeus Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 L'éthique de la liberté…ouais pourquoi pas. Mais, il existe de nombreux livres qui peuvent servir de bible, en fonction de l'application que l'on recherche réellement.
Legion Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 Grâce à DocMacToast, j'ai pu voir ce bouquin sur Amazon.fr, c'est vraiment très marrant. Ca se veut parodique, mais c'est pour le moins conformiste! C'est quoi notre Bible alors? L'Ethique de la Liberté? En tout cas, ce petit résumé m'a décapé les voies respiratoires pour cause de fou-rire. <{POST_SNAPBACK}> Ouais j'ai vu ça au rayon politique de ma librairie, chaque fois que je passe devant ce rayon, il me prend des envies compulsives de faire un autodafé, mais comme j'ai le malheur d'être cohérent dans mes valeurs, je ne peux pas, groumph.
José Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 A quand un bouquin pastichant les pensées collectivo-socialo-etc.-marxisantes ? <{POST_SNAPBACK}> C'est déjà fait et c'est à pisser de rire : Seulement 3 exemplaires en stock (réapprovisionnement en cours). Commandez vite ! Julien est bègue depuis l'âge de dix ans, depuis que son père l'a surpris en train de brûler les testicules d'un chat errant. Bègue mais pas manchot quand il s'agit de tenir une plume. À la recherche d'un stage et bien désireux de fuir l'exemple "mini-bourgeois" de ses parents, Julien dégotte une place à la Foulée Verte, ONG quasi mystique défendant les pingouins du pôle et la couche d'ozone. Sous la houlette d'Ulis, le chef charismatique au glorieux passé et de la belle Celsa, Julien s'épanouit et s'enflamme pour la cause, prêt à tout pour faire triompher ses idéaux et ceux de ses supérieurs. À tout dites-vous ? À tout, oui. Car, quand une ONG baptisée "Enfance et vaccin" s'installe dans le même immeuble, bousille affiches et vélos, lance des insultes et pactise avec les pires ennemis de la Foulée Verte, c'est la guerre que l'on déclare. Et Julien, en plus de son rôle de chroniqueur de guerre, est bien décidé à en découdre. Iegor Gran a un talent d'écriture certain, beaucoup d'humour et une dent contre ses personnages. Pas de héros dans cette histoire naviguant sur l'océan de l'absurde mais une tripotée d'individus plus ou moins recommandables qui s'arrachent le monopole de la bonne conscience. Et qui justifient par un soi-disant code d'honneur et un pataquès philosophico-social un peu plus de richesse, un peu plus de pouvoir. Sur ce thème, Iegor Gran offre un très bon roman et donne un grand coup de pied à notre société. Comme quoi le mariage des deux n'est pas impossible. La guerre entre O.N.G. Ça se passe en France. Une ville moyenne. Un immeuble tout confort. Et deux locataires, les organisations La Foulée verte et Enfance et vaccin. La Foulée verte travaille évidemment à sauver l'humanité des catastrophes écologiques qui la menacent et à la protéger des poisons qu'on lui distille. Quant à Enfance et vaccin, inutile d'insister. Beaucoup de bons sentiments de part et d'autre. Beaucoup de mots, beaucoup de formules et d'idées toutes faites. Une certitude énorme d'être indispensable et la bonne conscience monstrueuse qui va avec. Le sel de la terre ! Et c'est bien sûr au niveau le plus mesquin que naissent les premières difficultés entre les deux organisations : problèmes de voisinage, occupation d'un panneau d'affichage, questions de préséance. De fil en aiguille, une guerre sans pitié se déchaîne, une guerre totale et meurtrière.
melodius Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 Ah, voilà un truc qui a l'air rigolo ! Je sais déjà quel est le prochain roman que je vais lire…
Jerome Morrow Posté 25 mai 2005 Signaler Posté 25 mai 2005 Le Prophète du Libéralisme, apparement participe - avec humour - à la vaste entreprise de falsification du libéralisme, et de manière plus incidieuselégitimise le socialisme et prépare en négatif les mentalités à cette idéologie. Habile. Les collectiviste ont besoin sans cesse de slogan, de communication, de livres, de démagogie, parce que leurs idées "ne vont pas soi", pires, elles sont même contre-nature, et nécessitent donc pour être légitimée le mensonge et l'endoctrinement via un certain nombre de concept falsificateurs et fictifs comme "la lutte des classes". J'aime bien cette citation : C'est cette conscience de classe créée par l'idéologie de la lutte des classes qui a fait de cette dernière une réalité. C'est l'idée qui a créé la classe, et non la classe qui a créé l'idée.
Etienne Posté 4 juin 2005 Auteur Signaler Posté 4 juin 2005 Allez, et on continue, qu'est-ce qu'on trouve pas sur Amazon :
Legion Posté 4 juin 2005 Signaler Posté 4 juin 2005 Hum Protocole des Sages du Libéralisme > check Indy-Kangura-media > check RTLM (Radio TeLevision des Milles citoyens) > check Milice interehattac > check Achat de faucilles au commerce équitable > en attente
Etienne Posté 10 juin 2005 Auteur Signaler Posté 10 juin 2005 Qu'est-ce qu'il faut pas lire : - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL230_025.html - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL226_008.html - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL223_009.html Les livres de Philippe Simonnot ne laissent jamais indifférent. Ecrits dans une langue accessible et souvent brillante, ils s’appuient sur une culture étonnante. Hélas, ce talent est mis au service d’une cause contestable – l’ultralibéralisme –, et tant l’intelligence aboutit à des conclusions quasiment simplistes : laissez faire le mécanisme des prix et éliminez l’Etat, tout ira alors pour le mieux.Livre après livre, c’est la même soupe qu’il nous sert. Ultralibéral libertarien, écrit-il –, Barro est persuadé que la seule façon de se préoccuper du sort des pauvres est de respecter le marché et ses règles, « qui ont fait la richesse des nations », et de ne surtout pas se montrer « compatissant ».
Evildeus Posté 10 juin 2005 Signaler Posté 10 juin 2005 Alternative éco, c'est le journal économique le plus nul qui existe (mais c'est une référence en France).
Chitah Posté 10 juin 2005 Signaler Posté 10 juin 2005 Lorsque les seuls arguments qui restent à l'adversaire, c'est de mettre des qualificatifs aux thèses d'en face (ici, les travaux de Simonnot), et non pas de les critiquer sur le fond, on sait qui est le gagnant de la discussion.
younglib Posté 10 juin 2005 Signaler Posté 10 juin 2005 Qu'est-ce qu'il faut pas lire : - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL230_025.html - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL226_008.html - http://www.alternatives-economiques.fr/lec…/NL223_009.html <{POST_SNAPBACK}> J'ai lu les 3 livres. Le livre de Simonnot est génial et à remmettre dans toutes les mains (libérales ccomme non libérales) Le livre sur Bastiat est déjà moins interessant. Mais j'en recommende quand même la lecture pour les libéraux. On y apprend plein de truc sur Bastiat : sa vie (on y apprend qu'il 'était un religieux fervent, il a même eu des "crises mystiques"), ses combats (nottament contre l'interprétation de la théorie de la rente de Ricardo, et contre le crédit gratuit que pronait Proudhon). Dommage que ce livre soit presque introuvable en librairie (comme tout le reste de la collection L'Harmathan d'ailleurs). Quand au livre de Barro il ne présente presque aucun intérêt. Il est même étonnant qu'un économiste aussi réputé auprés des libéraux puissent être un penseur d'aussi médiocre facture; à noter ce livre de Barro avait eu assez bonne critique du journal Le Monde. A réserver aux seuls économistes qui en retirerons quelques anecdotes interressantes (sur Stigler, Becker, la société du mont pélerin, Lucas…).
Etienne Posté 11 juin 2005 Auteur Signaler Posté 11 juin 2005 Le livre de Simonnot est génial et à remmettre dans toutes les mains (libérales ccomme non libérales) Mouais, j'ai bien aimé le premier tome, avec l'introduction à un certain nombre d'outils de l'économiste, bien qu'il y avait certaines redites avec les 39 Leçons d'Economie Contemporaine, mais la seconde partie m'a un peu décue sur certains points (peut-être parce que je ne suis pas anarcap ) On y apprend plein de truc sur Bastiat : sa vie (on y apprend qu'il 'était un religieux fervent, il a même eu des "crises mystiques"), ses combats (nottament contre l'interprétation de la théorie de la rente de Ricardo, et contre le crédit gratuit que pronait Proudhon). <{POST_SNAPBACK}> Si ma mémoire est bonne, ce type d'informations sont également dans le Ce qu'on voit et ce que l'on ne voit pas de la collection Romillat. Quant à son coté religieux, il suffit de lire la préface des Harmonies Economiques. On y trouve par exemple ceci : Elle est religieuse, car elle nous dit que ce n'est pas seulement la mécanique céleste, mais aussi la mécanique sociale qui révèle la sagesse de Dieu et raconte sa gloire. Ou cela : Jeunes gens, vous trouverez le titre de ce livre bien ambitieux. Harmonies économiques! Aurais-je eu la prétention de révéler le plan de la Providence dans l'ordre social, et le mécanisme de toutes les forces dont elle a pourvu l'humanité pour la réalisation du progrès? D'ici : http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Mouais, j'ai bien aimé le premier tome, avec l'introduction à un certain nombre d'outils de l'économiste, bien qu'il y avait certaines redites avec les 39 Leçons d'Economie Contemporaine, mais la seconde partie m'a un peu décue sur certains points (peut-être parce que je ne suis pas anarcap ) Tu te trompe de livre. L'article d'alternative économique parle de l'avant dernier livre de Simonnot "l'erreur économique" alors que toi tu parle de "l'invention de l'état". Ceci dit, j'ai encore plus aimé "l'invention de l'état" (économie du droit Tome 1). Et j'ai tout autant aimé la suite de ce livre "les personnes et les choses" (économie du droit Tome 2). Ces 2 livres d'économie du droit sont bien plus intéressants que ne le sont les quelques livres d'économie du droit que l'on peut trouver en France, qui restent généralement très théoriques. Quelqu'un a-t-il lu "les personnes et les choses" ? L'avez-vous apprécié.
Ronnie Hayek Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Pour moi, ce livre est trop confus. Déjà, je ne vois pas bien ce que son exégèse de Platon vient faire en guise d'ouverture. Ensuite, sa thèse relative au salariat comme poursuite de l'esclavage par d'autres moyens ne me convainc guère. Néanmoins, le livre vaut d'être lu par des non-juristes pour certaines informations en matière d'histoire du Droit (notamment sur le droit romain).
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Pour moi, ce livre est trop confus. Déjà, je ne vois pas bien ce que son exégèse de Platon vient faire en guise d'ouverture. Ensuite, sa thèse relative au salariat comme poursuite de l'esclavage par d'autres moyens ne me convainc guère. Néanmoins, le livre vaut d'être lu par des non-juristes pour certaines informations en matière d'histoire du Droit (notamment sur le droit romain). <{POST_SNAPBACK}> Il me semble que la thèse de Simonnot dans "les personnes et les choses", c'est de dire que le sujet juridique ne se confond pas avec le sujet matériel. Ainsi tout contrat qui engage le sujet matériel (ex: une personne qui loue ses services de travail; contrat de travail) amène forcement une forme d'"esclavage" économique. Je suis en plein accord avec cette thèse. Il est dommage que Simonnot mette tant de temps à la divulguer mais la lecture du livre est passionante. En fait Simonnot met l'accent sur l'économie plus que sur le droit. On peut être juridiquement esclave mais économiquement "libre", et au contraire être juridiquement libre et économiquement "esclave". D'accord avec toi sur Platon. J'ai l'impression que Simonnot a un faible pour Platon car ce dernier avait "découvert" la division du travail (et la balance commerciale entre états). En revanche, il ne semble pas porter Aristote dans son coeur, ce qui est plutôt bizzare quand on sait que c'est sur une conception aristotelicienne qu'est basée la théorie de l'action humaine chez les économistes autrichiens (dont Simonnot se réclame). Mais il est vrai que pour Aristote le prêt à intérêt c'est mal, et ça forcement, on a du mal à le lui pardonné quand on connait l'influence d'Aristote dans la pensée occidentale.
Etienne Posté 11 juin 2005 Auteur Signaler Posté 11 juin 2005 Tu te trompe de livre. L'article d'alternative économique parle de l'avant dernier livre de Simonnot "l'erreur économique" alors que toi tu parle de "l'invention de l'état". <{POST_SNAPBACK}> Certes, mais parce qu'Alter-Eco a également fait une critique incendiaire du tome I, et je n'ai pas fait attention à laquelle des deux critiques j'avais posté. Ceci dit, je n'ai pas lu le tome II, peut-être que je le ferai, mais j'ai un peu trop de lectures en plan pour le moment.
Ronnie Hayek Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 C'est justement la manière dont il crée cette dichotomie droit et économie qui ne me satisfait guère. Ne joue-t-il pas, finalement, sur les mots ?
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 C'est justement la manière dont il crée cette dichotomie droit et économie qui ne me satisfait guère. Ne joue-t-il pas, finalement, sur les mots ? <{POST_SNAPBACK}> Pourrais-tu être plus explicite ?
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Certes, mais parce qu'Alter-Eco a également fait une critique incendiaire du tome I, et je n'ai pas fait attention à laquelle des deux critiques j'avais posté.Ceci dit, je n'ai pas lu le tome II, peut-être que je le ferai, mais j'ai un peu trop de lectures en plan pour le moment. <{POST_SNAPBACK}> Le tome 2 est tout de même assez différent du 1. Dans le tome 1 Simonnot après avoir définits les outils de l'économiste, essait d'établir les prémisses d'une théorie de l'état. Dans le tome 2 il abandonne temporairement cette théorisation (qu'il reprendra dans un prochain ouvrage) pour théoriser le droit de propriété en général, en mettant toujours l'accent sur l'aspect économique du droit. Les perspectives des deux livres sont donc pour le moins assez éloignées l'une de l'autre. Il n'y a pas de réelle continuité dans les thêmes abordés.
Copeau Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Sans compter que le tome I regroupe en fait une intro d'histoire des idées politiques, puis une partie d'outils de l'économiste (copier-coller des 39 leçons pour une large part, en effet), et enfin une partie sur l'émergence de l'Etat. Et je n'ai pas vraiment saisi la logique entre ces trois parties, ni la pertinence du passage de l'une à l'autre. Je suis en train de lire le tome 2. En même temps que Guyot, Soto, et Heinlein.
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 Sans compter que le tome I regroupe en fait une intro d'histoire des idées politiques, puis une partie d'outils de l'économiste (copier-coller des 39 leçons pour une large part, en effet), et enfin une partie sur l'émergence de l'Etat. Et je n'ai pas vraiment saisi la logique entre ces trois parties, ni la pertinence du passage de l'une à l'autre. Je suis en train de lire le tome 2. En même temps que Guyot, Soto, et Heinlein. <{POST_SNAPBACK}> Il me semble que c'est pourtant assez clair : Simmonot veut faire un théorie de l'Etat grand public. Pour que se soit grand public, il lui faut revenir un peu sur l'histoire des idées politiques et économiques (1), pour voir l'évolution générale de la pensée. Ensuite il lui faut expliquer quel sont les outils de l'économiste (2), car se sont ces outils là qu'il va utiliser. Le grand public ne connait pas grand chose de ces 2 thèmes (1 et 2). Comme Simmonot fera par la suite des références à ces idées et à ces outils, alors il est normal qu'il en face une présentation au début Ce n'est qu'ensuite qu'il décide de se lancer dans sa théorie de l'état. Il n'y a donc pas de logique dans la structure de l'ouvrage, sinon la volonté d'en facilité l'accés au plus grand nombre
Copeau Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 voui, je te trouve tout de même très gentil avec Philou, qui est par ailleurs qqun de charmant !
younglib Posté 11 juin 2005 Signaler Posté 11 juin 2005 voui, je te trouve tout de même très gentil avec Philou, qui est par ailleurs qqun de charmant ! <{POST_SNAPBACK}> C'est vrai que j'adore Simonnot. Parmis les quelques intellectuel libertariens connus, c'est lui dont je trouve la démarche la meilleure : elle est Wertfrei (indépendante des valeurs) et donc scientifique (je ne rejète pas l'objectivisme pour autant). De plus Philippe essait d'ouvrir le lecteur à tout un tas d'horizon (histoire, philosophie, droit, économie) et il y arrive plaisemment je trouve. Un défaut quand même que j'ai déjà souligné : il n'est pas toujours très explicite et il met du temps à en venir là où il veut arriver. Mais je suppose qu'il le fait exprès pour ne pas arriver face à ses lecteurs avec des idées toutes faîtes, et ce afin de ne pas choquer les plus sensibles.
melodius Posté 13 juin 2005 Signaler Posté 13 juin 2005 Simonnot est en effet un type charmant et brillant. Je crois par ailleurs que je peux résumer en trois mots ce qui pose problème à certains d'entre nous dans ses bouquins: il est utilitariste.
DiabloSwing Posté 19 décembre 2005 Signaler Posté 19 décembre 2005 Bonjour…quand les marxistes copient les libéraux (Faré entre autres)…
Sous-Commandant Marco Posté 19 décembre 2005 Signaler Posté 19 décembre 2005 Bonjour…quand les marxistes copient les libéraux (Faré entre autres)… Les gens qui ont acheté ce livre ont aussi acheté: Ils ne sont pas raisonnables.
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