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[modéré]Un Vrai Libéral Croit-il En Dieu ?


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La question posée a autant de sens que: "un vrai libéral roule-t-il en bagnole ?" ou "un vr

Ou encore "un vrai libéral peut-il aller dans un stade de foot supporter une équipe en portant les couleurs des supporters sans être taxé de collectivisme?"

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Bizarre, pourquoi ? "Options philosophiques" est ici à prendre au sens, non de philosophie politique par exemple, mais de questions spirituelles.

tu vois…tu fais les questions et les réponses. :icon_up:

Disons que cette réponse montre que la formulation était quelque peu imprécise/ambigüe.

Et ( balayons devons notre porte, n'est ce pas), tu peux remplacer bizzare par ambigu.

Posté
tu vois…tu fais les questions et les réponses.  :icon_up:

Disons que cette réponse montre que la formulation était quelque peu imprécise/ambigüe.

Et ( balayons devons notre porte, n'est ce pas), tu peux remplacer bizzare par ambigu.

BiZaRRe, biZaRRe !

En effet, elle pouvait paraître imprécise.

Posté
( je dis ça pour les nouveaux qui n'étaient pas là quand j'ai disserté là-dessus )

La dissertation est publiée? J'ai tout raté je crois. C'était au Collège du Parti Libéral Français? et que devient Albert Li?

Invité Damned
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Au sens historique franco-français : un libéral avant 1848 doit nier Dieu, il ne peut être thuriféraire d'une religion, c'est ainsi que s'est fomenté le bon "libéralisme".

Puis le libéralisme devint le kidnapping du mot liberté et s'est rattaché au religieux comme vecteur de son "prêt à penser" …

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Au sens historique franco-français : un libéral avant 1848 doit nier Dieu,

Ah oui ? première nouvelle ! N'est-ce pas Locke qui disait qu'on devait tout tolérer dans la cité sauf les athées parce qu'avec eux aucune morale n'est possible ? Mais ca doit dater d'après 1848….

EDIT : a merde, j'avais pas lu au sens franco-français. Pas grave, on peut poser la question à Voltaire.

Puis le libéralisme devint le kidnapping du mot liberté et s'est rattaché au religieux comme vecteur de son "prêt à penser" …

C'estbien connu qu'à partir de 1848, tous les libéraux sont catholiques et qu'ils marchaient main dans la main avec le Vatican…

Posté
Au sens historique franco-français : un libéral avant 1848 doit nier Dieu, il ne peut être thuriféraire d'une religion, c'est ainsi que s'est fomenté le bon "libéralisme".

Puis le libéralisme devint le kidnapping du mot liberté et s'est rattaché au religieux comme vecteur de son "prêt à penser" …

:icon_up:

Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu…

Posté

Bien sûr qu'un vrai libéral croit en Dieu. Ce n'est pas pour rien que je me lève chaque matin foutre une branlée à Sleipnir.

Posté

En cherchant à faire avancer le débat, n'y a t'il pas à faire une distinction entre le clergé et Dieu ?

Les libéraux ont souvent critiqués violemment le clergé. Mais pas Dieu…

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En cherchant à faire avancer le débat, n'y a t'il pas à faire une distinction entre le clergé et Dieu ?

Les libéraux ont souvent critiqués violemment le clergé. Mais pas Dieu…

Très bonne remarque. Contrairement ce que raconte Damned, un libéral avant 1848 ne nie pas Dieu, mais remet en cause le clergé : au XVIII et XIXe siècle, les libéraux se présentent comme des déistes, c'est-à-dire continuent d'adhérer à l'idée d'un Dieu, et ne sont accusés d'athéisme que par les défenseurs de l'Eglise.

Posté
Très bonne remarque. Contrairement  ce que raconte Damned, un libéral avant 1848 ne nie pas Dieu, mais remet en cause le clergé : au XVIII et XIXe siècle, les libéraux se présentent comme des déistes, c'est-à-dire continuent d'adhérer à l'idée d'un Dieu, et ne sont accusés d'athéisme que par les défenseurs de l'Eglise.

Il n'était peut-être pas encore bien admis socialement de se présenter en tant qu'athée à cette époque.

Etre libéral, ce n'est pas être croyant ou pas, c'est respecter le fait que l'autre le soit ou pas !

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Etre libéral, ce n'est pas être croyant ou pas, c'est respecter le fait que l'autre le soit ou pas !

Voilà qui est très bien dit ! Être libéral ne se définit pas en fonction de soi mais par rapport aux autres : le libéralisme est donc la doctrine sociale par excellence – contrairement à ce que veulent nous faire croire ceux qui amalgament « social » et « socialiste ».

Invité Damned
Posté
Très bonne remarque. Contrairement ce que raconte Damned, un libéral avant 1848 ne nie pas Dieu, mais remet en cause le clergé : au XVIII et XIXe siècle, les libéraux se présentent comme des déistes, c'est-à-dire continuent d'adhérer à l'idée d'un Dieu, et ne sont accusés d'athéisme que par les défenseurs de l'Eglise.

Alors relis moi, j'ai fait la distinction entre sphère privée et publique, un libéral au sens d'avant 1848 n'envisage jamais la "spiritualité" auquel tu fais allusion ( soit l'idée de dieu liée à l'humanité indépendamment d'une structure PATRIARCALE) mais il se réfaire aussi et surtout à Dieu en tant qu'instance publique dans ce patriarcat.

Pour les autres : vos cris de pleureuses contre les "bolcheviques" ne valent que pour vous, je ne propose pas la dictature du prolériat quand je nie farouchement l'idée de Dieu dans la sphère publique et entre autre son enseignement par les sectes, mais il suffit de se référer à un proscrit dans un premier message pour constater vos réflexes pavloviens débiles.

Tous les thuriféraires de l'idée de Dieu dans la sphère publique et de sa nécessité au prosélytisme, parce que l'idée de la mort fait peur aux petits enfants, ne laissent pas cette LIBERTE individuelle de choisir sa spiritualité en dehors de religion machiste qui pour la plupart relèguent la femme à l'idée d'objet. Dixit le haut de ce topic, qui a nécessité à condamner l'avortement ? toujours les religieux car si la femme dispose de droits, elle peut s'opposer au prosélytisme de religions toutes aussi hilarantes les unes que les autres (nécessité des vierges dans toutes les religions monothéistes par exemple, en guise de friandise au paradis, de consensus social, ou plus drôle enfantant le mâle prodige ….)

Posté
Alors relis moi, j'ai fait la distinction entre sphère privée et publique, un libéral au sens d'avant 1848 n'envisage jamais la "spiritualité" auquel tu fais allusion ( soit l'idée de dieu liée à l'humanité indépendamment d'une structure PATRIARCALE) mais il se réfaire aussi et surtout à Dieu en tant qu'instance publique dans ce patriarcat.

Pour les autres : vos cris de pleureuses contre les "bolcheviques" ne valent que pour vous, je ne propose pas la dictature du prolériat quand je nie farouchement l'idée de Dieu dans la sphère publique et entre autre son enseignement par les sectes, mais il suffit de se référer à un proscrit dans un premier message pour constater vos réflexes pavloviens débiles.

Tous les thuriféraires de l'idée de Dieu dans la sphère publique et de sa nécessité au prosélytisme, parce que l'idée de la mort fait peur aux petits enfants, ne laissent pas cette LIBERTE individuelle de choisir sa spiritualité en dehors de religion machiste qui pour la plupart relèguent la femme à l'idée d'objet. Dixit le haut de ce topic, qui a nécessité à condamner l'avortement ? toujours les religieux car si la femme dispose de droits, elle peut s'opposer au prosélytisme de religions toutes aussi hilarantes les unes que les autres (nécessité des vierges dans toutes les religions monothéistes par exemple, en guise de friandise au paradis, de consensus social, ou plus drôle enfantant le mâle prodige ….)

Edifiant !

Posté

On peut quand même mentionner en passant que les libéraux de l'école Objectiviste (les disciples d'Ayn Rand) prônent l'athéisme. Pour eux, les étatistes comme les croyants sont "anticonceptuels". La morale basée sur une religion est même considérée comme "relativiste" puisque la Foi est basée sur quelque chose d'indémontrable. En revanche, le droit et la morale Objectivistes sont (prétendument) déduits grâce à la raison. Comme son nom l'indique, l'école Objectiviste considère que nos règles de comportement (droit, morale) peuvent être découvertes grâce à une connaissance objective du réel.

Donc il existe effectivement une forme (assez particulière) de libéralisme incompatible avec la religion.

Posté
Alors relis moi, j'ai fait la distinction entre sphère privée et publique, un libéral au sens d'avant 1848 n'envisage jamais la "spiritualité" auquel tu fais allusion ( soit l'idée de dieu liée à l'humanité indépendamment d'une structure PATRIARCALE) mais il se réfaire aussi et surtout à Dieu en tant qu'instance publique dans ce patriarcat.

[…]

Je ne sais pas pour les autres, mais ton charabia commence sérieusement à me casser les sphères privées.

Invité jabial
Posté

Pour moi, un libéral parfait peut être déiste, mais pas croire en une religion - elles sont toutes beaucoup trop incohérentes pour un esprit rationnel.

Posté
Pour moi, un libéral parfait peut être déiste, mais pas croire en une religion - elles sont toutes beaucoup trop incohérentes pour un esprit rationnel.

Pour moi , un libéral ne peut être objectiviste.

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Pour moi, un libéral parfait peut être déiste, mais pas croire en une religion…

Rassure-toi : aucun libéral, ni même personne ne "croit en une religion".

…elles sont toutes beaucoup trop incohérentes pour un esprit rationnel.

Disons simplement que la complexité et les subtilités des grandes religions passent souvent au-dessus des esprits simples ou psycho-rigides.

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