melodius Posté 27 septembre 2005 Signaler Posté 27 septembre 2005 Je te signale que c'est un point de vue auquel bon nombre de libéraux souscrivent… même si c'est sans doute à tort.
Dilbert Posté 27 septembre 2005 Auteur Signaler Posté 27 septembre 2005 Je te signale que c'est un point de vue auquel bon nombre de libéraux souscrivent… même si c'est sans doute à tort. <{POST_SNAPBACK}> Si on admet que l'Etat a une légitimité, et qu'il est soit "propriétaire" du territoire, soit "représentant" des propriétaires nationaux (tous points de vue rejetés par les libertariens mais pas par les lib-cons), ça peut se concevoir.
Ronnie Hayek Posté 27 septembre 2005 Signaler Posté 27 septembre 2005 Je te signale que c'est un point de vue auquel bon nombre de libéraux souscrivent… même si c'est sans doute à tort. Je sais. Mais je pense que l'on a tendance à prendre Bockel pour un espoir libéral, simplement parce qu'il n'est pas marxiste. C'est un peu court, en somme. Si on admet que l'Etat a une légitimité, et qu'il est soit "propriétaire" du territoire, soit "représentant" des propriétaires nationaux (tous points de vue rejetés par les libertariens mais pas par les lib-cons), ça peut se concevoir. <{POST_SNAPBACK}> C'est la preuve que le "domaine éminent", doctrine absolutiste par excellence, fait aussi des ravages chez les libéraux - hélas !
LaFéeC Posté 28 septembre 2005 Signaler Posté 28 septembre 2005 Le problème est que, justement, sans redéfinition précise du droit de propriété (et respect de celle-ci) la question de l'immigration est insoluble. J'ai beau etre dans la situation dans laquelle je suis, je n'approuve pas pour autant les immigrés clandestins qui font des enfants sur le territoire pour pouvoir rester (ou sans pouvoir subvenir à leurs besoins), je n'approuve pas plus ceux qui réclament un droit au logement (à l'éducation, au RMI…). Tout comme je n'approuve pas les tenants des quotas, de l'immigration choisie par des politiques arbitraires, du refus d'immigration tout court.. Bref : j'ai le cul entre 2 chaises
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2005 Signaler Posté 28 septembre 2005 Le problème est que, justement, sans redéfinition précise du droit de propriété (et respect de celle-ci) la question de l'immigration est insoluble. <{POST_SNAPBACK}> En réalité, pas plus que de savoir si un gars né en Alsace peut partir s'installer à Paris, ou inversement.
h16 Posté 28 septembre 2005 Signaler Posté 28 septembre 2005 Le problème est que, justement, sans redéfinition précise du droit de propriété (et respect de celle-ci) la question de l'immigration est insoluble.J'ai beau etre dans la situation dans laquelle je suis, je n'approuve pas pour autant les immigrés clandestins qui font des enfants sur le territoire pour pouvoir rester (ou sans pouvoir subvenir à leurs besoins), je n'approuve pas plus ceux qui réclament un droit au logement (à l'éducation, au RMI…). Tout comme je n'approuve pas les tenants des quotas, de l'immigration choisie par des politiques arbitraires, du refus d'immigration tout court.. Bref : j'ai le cul entre 2 chaises Ces problèmes existent parce qu'il y a des aides étatiques. En pratique, si on supprime ces aides (toutes, pour tout le monde), l'immigration revient à son niveau naturel.
LaFéeC Posté 28 septembre 2005 Signaler Posté 28 septembre 2005 En réalité, pas plus que de savoir si un gars né en Alsace peut partir s'installer à Paris, ou inversement. <{POST_SNAPBACK}> En réalité libérale, en réalité France an 2005, aucun propriétaire ne peut faire valoir son droit de propriété. L'ex. des enfants nés en France de parents clandestins est flagrant : les parents peuvent les scolariser gratuitement, ne peuvent pas travailler et se font enfermer avant reconduction à la frontière.. c dingue comme situation ça ! (parce qu'en plus on propose aux parents de repartir avec leurs enfants ou … sans !)
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2005 Signaler Posté 28 septembre 2005 Oui, mais mon propos est de dire que la question de l'immigration est souvent mal posée, un peu comme les histoires d'exportation/importation. Peu importe qu'un type débarque de Tombouctou ou de Strasbourg pour habiter Paris ou Lyon. On ne peut pas préjuger de ce qu'il y fera (sera-t-il salarié, travaillera au noir ? percevra-t-il des allocs en tous genres ? nous n'en savons rien), ou alors on donne mandat à l'Etat (ou aux autorités locales) pour encadrer les diverses migrations. Cette seconde branche de l'alternative me paraît peu libérale.
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