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[dévié]La Seconde Mort De Van Gogh


Copeau

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continuez à sortir des conneries pareilles, et tout le monde pensera ce que certains ont déja écrit :

  Un assassinat idéologique

Découvert dans la presse et sur un billet de Gérard Filoche l'acte immonde d'un agriculteur de Dordogne de 57 ans (Voir ici ).

Cette homme a en effet abattu deux inspecteurs du travail venus pour un contrôle de routine dans sa propriété.

Cet assassinat, si il provient d'un homme isolé est aussi le fruit de la culture anti-fonctionnaires et anti-services publics animée par une certaine droite libérale et poujadiste.

Alors que les conditions de travail se dégradent dans beaucoup de boites, que le "Si t'es pas content tu dégages…"  est courant, que les heures supplémentaires non payées (Qui sont des emplois en moins) se multiplient, ces gens là et leurs représentants les plus visibles à savoir la FNSEA et le MEDEF ( Syndicat le plus politisé de France puisque 92% de ses adhérents votent pour le même parti -chiffre record- à savoir l'UMP) se plaignent systématiquement du rôle joué par les inspecteurs du travail dans le tâche de faire respecter les droits de ceux qui'ls emploient.

C'est cette culture de la haine, du mépris de la fonction publique et du droit des salariés du privé qui a amené à ce drame.

Rappellons à ces gens qu'il n'y a, par exemple, qu'un inspecteur du travail agricole pour TOUT le département de la Drôme, pourtant assez rural…

Rappellons qu'un travailleur agricole sur 5 travaille sans contrat, sans sécu, que les retenues de salaires abusives y sont assez fréquentes et que le travail des enfants y est autorisé (Certes sous dérogation de l'inspection du travail).

Un autre fait écoeurant: Le ministre de l'agriculture est indécent dans son communqiué:Si il est normal de déplorer les conditions de stress de ceux qui travaillent la terre, il est scandaleux d'en faire une circonstance atténuante pour l'assassin…

Invité Pentium
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La notion de proportionnalité entre l'agression et la sanction, c'est si compliqué que cela à comprendre ?

Invité Pentium
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Je voulais prendre un extrait de Boubou disant que le meurtre était tabou. Vu qu'il semblait dire que le meurtre l'était quelles que soient les circonstances, je lui expliquais qu'à mon sens ce n'était pas le cas.

Tout acte de tuer n'est pas meurtrier. User du droit de légitime défense n'est pas commettre un meurtre ni un assassinat.

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Bizarre, quand un commerçant ou un petit entrepreneur se suicide parce que le fisc ou l'URSS-AF l'ont saigné à blanc, on ne parle pas d'assassinat idéologique.

Deux poids, deux mesures, l'Etat est Grand et les inspecteurs du travail sont ses Prophètes…

Moi je ne tuerai jamais un fonctionnaire de l'Inquisition, ils ne méritent même pas que j'achète un fusil pour eux.

Posté
Bizarre, quand un commerçant ou un petit entrepreneur se suicide parce que le fisc ou l'URSS-AF l'ont saigné à blanc, on ne parle pas d'assassinat idéologique.

Deux poids, deux mesures, l'Etat est Grand et les inspecteurs du travail sont ses Prophètes…

Moi je ne tuerai jamais un fonctionnaire de l'Inquisition, ils ne méritent même pas que j'achète un fusil pour eux.

hum hum… des exemples ?

Posté
hum hum… des exemples ?

Exemples de quoi, de fonctionnaires de l'Inquisition ? Il y en a des centaines de milliers.

De suicidés fiscaux ? On n'en parle pas mais ça existe. La grande époque c'était les années 50, ça a été une cause de la montée en puissance de Poujade ("Poujadolf").

Invité jabial
Posté

On ne peut pas faire de tuer un tabou absolu, sans quoi on entre dans l'anomie. Il ne faut pas oublier un principe essentiel de Droit naturel : le principe de non-agression. Le droit de l'agresseur est toujours inférieur à celui de sa victime. Ca ne signifie pas que celle-ci a tous les droits, mais il est clair que pour moi un homme qui entre de nuit dans une propriété n'est pas un "assassiné" s'il se fait abattre par le propriétaire.

On n'a pas le droit de tuer un voleur, mais on a le droit de se défendre contre un agresseur qui représente a priori un danger et contre lequel on n'a pas d'autre moyen de défense que la balle de fusil. S'il meurt, c'est dommage, ce n'est pas le but recherché - mais ce n'est en aucun cas un meurtre.

Dire le contraire permet d'en arriver à l'absurdité suprême : ainsi, si on n'a en aucun cas le droit de prendre des risques avec la vie d'un voleur, qu'en est-il d'un violeur? D'un "simple" tortionnaire? Un esclavagiste qui fait très attention à préserver votre vie (qui représente de l'argent pour lui) ? Que faire si on a mis sa vie entière à créer quelque chose qui part en fumée en un instant parce que le voleur court plus vite que soi, est plus fort?

Pour moi, il n'y a pas le moindre doute. Lorsqu'on viole la propriété d'autrui, on est responsable de tous les conséquences.

Invité Pentium
Posté
On ne peut pas faire de tuer un tabou absolu, sans quoi on entre dans l'anomie. Il ne faut pas oublier un principe essentiel de Droit naturel : le principe de non-agression. Le droit de l'agresseur est toujours inférieur à celui de sa victime. Ca ne signifie pas que celle-ci a tous les droits, mais il est clair que pour moi un homme qui entre de nuit dans une propriété n'est pas un "assassiné" s'il se fait abattre par le propriétaire.

On n'a pas le droit de tuer un voleur, mais on a le droit de se défendre contre un agresseur qui représente a priori un danger et contre lequel on n'a pas d'autre moyen de défense que la balle de fusil. S'il meurt, c'est dommage, ce n'est pas le but recherché - mais ce n'est en aucun cas un meurtre.

Dire le contraire permet d'en arriver à l'absurdité suprême : ainsi, si on n'a en aucun cas le droit de prendre des risques avec la vie d'un voleur, qu'en est-il d'un violeur? D'un "simple" tortionnaire? Un esclavagiste qui fait très attention à préserver votre vie (qui représente de l'argent pour lui) ? Que faire si on a mis sa vie entière à créer quelque chose qui part en fumée en un instant parce que le voleur court plus vite que soi, est plus fort?

Pour moi, il n'y a pas le moindre doute. Lorsqu'on viole la propriété d'autrui, on est responsable de tous les conséquences.

La notion de proportionnalité entre l'agression et la sanction, c'est trop compliqué ?

Et toutes les violations du droit de propriété ne peuvent être mises sur le même plan.

Posté

Je partage l'avis de Fabrice et de Pentium. Par ailleurs, j'en ai par dessus la tête de voir des gens qui seraient incapables de se battre dans une bagarre standard défendre froidement le droit de tuer en fonction de leurs préférences idéologiques. Les mecs, si vous voulez passer pour des avatars frenchie du KKK, continuez seulement !

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Exemples de quoi, de fonctionnaires de l'Inquisition ? Il y en a des centaines de milliers.

De suicidés fiscaux ? On n'en parle pas mais ça existe. La grande époque c'était les années 50, ça a été une cause de la montée en puissance de Poujade ("Poujadolf").

Le mouvement poujadiste est né dans ma région. Pour avoir bien connu des membres de l'ex Cid-UNATI, je doute fort qu'il y ait eu le moindre suicidé, ni même d'ailleurs un seul qui ait tenté cela.

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Je partage l'avis de Fabrice et de Pentium. Par ailleurs, j'en ai par dessus la tête de voir des gens qui seraient incapables de se battre dans une bagarre standard défendre froidement le droit de tuer en fonction de leurs préférences idéologiques. Les mecs, si vous voulez passer pour des avatars frenchie du KKK, continuez seulement !

Ronnie, tant les arguments ad personam que les tentatives d'amalgame et de terrorisme intellectuel ne sont pas très pertinents dans le cadre d'une discussion rationnelle.

Je ne connais pas Jabial, mais quand bien même il ne serait pas capable de se battre, je ne vois pas ce que cela a à voir avec sa position. Prenons l'exemple d'une personne qui a une peur panique des seringues, est-ce que cela infirme ses positions dans le cadre d'un débat sur la légalisation des drogues ?

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je pense que Ronnie parlait en général, sans évoquer le cas de telle ou telle personne prise individuellement.

Posté
je pense que Ronnie parlait en général, sans évoquer le cas de telle ou telle personne prise individuellement.

En effet. Je constate simplement - pour faire une corrélation comme tu les aimes :icon_up: - une fascination plutôt malsaine pour la violence chez des individus peu gâtés par Dame Nature en matière de biceps… Une sorte de phénomène compensatoire regrettable.

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Je ne m'en sors pas avec ce nouveau système de quotes. Je voulais prendre un extrait de Boubou disant que le meurtre était tabou. Vu qu'il semblait dire que le meurtre l'était quelles que soient les circonstances, je lui expliquais qu'à mon sens ce n'était pas le cas.

Comme dit par un autre forumeur, il ne s'agissait pas d'un cas de légitime défense, reconnu par le Droit français et légitime.

Au fait, pensez vous dans la même lignée qu'il faut recontextualiser les crimes infâmes de Cesare Battisti, qui en tant que crimes 'politiques', méritent réexamen. Le préfet Bonnet en corse, aussi.

C'est pourtant simple de reconnaître que l'on a dit une connerie, que l'on a poussé le bouchon un peu loin, que l'on a tenu des propos regrettables ou déplacés.

Ce serait tellement plus simple …

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En effet. Je constate simplement - pour faire une corrélation comme tu les aimes  :doigt: - une fascination plutôt malsaine pour la violence chez des individus peu gâtés par Dame Nature en matière de biceps… Une sorte de phénomène compensatoire regrettable.

Tu dois te dire que personne n'est parfait. :icon_up:

Posté
Comme dit par un autre forumeur, il ne s'agissait pas d'un cas de légitime défense, reconnu par le Droit français et légitime.

Au fait, pensez vous dans la même lignée qu'il faut recontextualiser les crimes infâmes de Cesare Battisti, qui en tant que crimes 'politiques', méritent réexamen. Le préfet Bonnet en corse, aussi.

C'est pourtant simple de reconnaître que l'on a dit une connerie, que l'on a poussé le bouchon un peu loin, que l'on a tenu des propos regrettables ou déplacés.

On ne peut considérer un acte, quel qu'il soit, sans tenir compte également des circonstances qui l'accompagnent. Bien que le paysan n'avait pas le droit de tuer les inspecteurs en question, je peux comprendre son geste. Et comprendre, ce n'est pas excuser.

Posté

Je me permets de préciser un élément important dans mon post: je ne prise guère que l'on motive un geste aussi grave et irréversible que le meurtre par des considérations politiques. Si les libéraux se mettent à jouer ce petit jeu qui plaît tant aux équarisseurs communistes, fascistes et autres, il y a réellement du souci à se faire. Considérer que certains meurtres sont moins mauvais que d'autres m'apparaît comme un déni du sens commun.

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Bizarre, quand un commerçant ou un petit entrepreneur se suicide parce que le fisc ou l'URSS-AF l'ont saigné à blanc, on ne parle pas d'assassinat idéologique.

Deux poids, deux mesures, l'Etat est Grand et les inspecteurs du travail sont ses Prophètes…

Et bien moi je n'hésite pas à le dire: Les contrôles fiscaux abusifs de sales petits kapos encartés du Trésor public qui se font un entrepreneur pour faire du chiffre sont des graines de Eichmann. Ils ont du sang au bout du stylo et sous leurs tampons 'fisc français' :icon_up: !!

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Je peux comprendre aussi le geste de l'agriculteur, de même que je peux comprendre le geste de Cantat (qui lui n'avait pas l'intention de tuer), et je pourrais - j'espère - leur pardoner si j'étais lié aux victimes.

Mais les jugements moraux à deux vitesses fortement corrélés aux camps des meurtriers et des victimes me débectent passablement.

Posté
On ne peut considérer un acte, quel qu'il soit, sans tenir compte également des circonstances qui l'accompagnent. Bien que le paysan n'avait pas le droit de tuer les inspecteurs en question, je peux comprendre son geste. Et comprendre, ce n'est pas excuser.

La théorie de la circonstance atténuante, qui ne doit pas être rejetée en bloc, est absolument hors de propos dans la cas présent. Ceci dit, le contexte idéologique actuel, au moins en France, a complètement dénaturé, falsifié, dénaturé cette approche du Droit qui avait pour but d'humaniser un peu le Droit à une époque où on envoyait au pénitencier pour 10 ans pour un fuit ou un pain volé à l'étalage. On est assez loin de cette époque, et invoquer la circonstance atténuante dans ce cas ou dans bien d'autres aujourd'hui relève du hold up sur le bon sens et toue idé que l'on peut se faire d'une société non seulement libérale, mais tout simplement vivable.

Un meurtre, un mort, non mais vous comprenez ce que ça veut dire ?

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je vois mal comment concilier le meurtre politique avec les principes du libéralisme, au premier rang desquels l'humanisme.

Posté
La théorie de la circonstance atténuante, qui ne doit pas être rejetée en bloc, est absolument hors de propos dans la cas présent. Ceci dit, le contexte idéologique actuel, au moins en France, a complètement dénaturé, falsifié, dénaturé cette approche du Droit qui avait pour but d'humaniser un peu le Droit à une époque où on envoyait au pénitencier pour 10 ans pour un fuit ou un pain volé à l'étalage. On est assez loin de cette époque, et invoquer la circonstance atténuante dans ce cas ou dans bien d'autres aujourd'hui relève du hold up sur le bon sens et toue idé que l'on peut se faire d'une société non seulement libérale, mais tout simplement vivable.

Un meurtre, un mort, non mais vous comprenez ce que ça veut dire ?

Je vous prierais de vous calmer un peu.

Posté
Je me permets de préciser un élément important dans mon post: je ne prise guère que l'on motive un geste aussi grave et irréversible que le meurtre par des considérations politiques. Si les libéraux se mettent à jouer ce petit jeu qui plaît tant aux équarisseurs communistes, fascistes et autres, il y a réellement du souci à se faire. Considérer que certains meurtres sont moins mauvais que d'autres m'apparaît comme un déni du sens commun.

Tu as raison. Le principe est et doit rester : si agression, réaction proportionnelle.

Posté
Tu as raison. Le principe est et doit rester : si agression, réaction proportionnelle.

Si un mec veut te tuer et que tu peux l'en empêcher sans risque sans le tuer, je ne vois pas pourquoi tu aurais le droit de le tuer.

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Je vous prierais de vous calmer un peu.

Je pense avoir dit ce que j'avais à dire, et je dis tout cela sans forme d'énèrvement, à l'exception de l'émotion que peut susciter la lecture de certaines réactions sur ce fil.

Bonne chance, Dieu nous garde.

!

Posté
Je me permets de préciser un élément important dans mon post: je ne prise guère que l'on motive un geste aussi grave et irréversible que le meurtre par des considérations politiques. Si les libéraux se mettent à jouer ce petit jeu qui plaît tant aux équarisseurs communistes, fascistes et autres, il y a réellement du souci à se faire. Considérer que certains meurtres sont moins mauvais que d'autres m'apparaît comme un déni du sens commun.

De mieux en mieux, défendre sa propriété est une considération politique. :icon_up:

Personne n'a dit qu'il fallait tuer un voleur ici, vous vous enervez tout seul.

Posté
De mieux en mieux, défendre sa propriété est une considération politique.  :icon_up:

Personne n'a dit qu'il fallait tuer un voleur ici, vous vous enervez tout seul.

Tu me vouvoies à présent ? Dire que ces inspecteurs du travail ont été exécutés (comme on exécute un criminel condamné à mort) - même si le mot est barré, on devine que c'était bien le fond de la pensée de l'auteur - ou prétendre qu'un voleur n'est - par principe - pas victime d'un meurtre, comme le serait un innocent, s'il est tué par sa victime, cela me semble quand même relever de la politisation, non ? Mettons qu'Arsène Lupin rentre chez un quidam pour lui dérober un superbe bijou. J'estime que le propriétaire de ce bien serait coupable de meurtre s'il tuait le cambrioleur qui n'a pas intenté à sa vie.

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