antietat Posté 7 juillet 2005 Signaler Posté 7 juillet 2005 "Il faut reconnaître à Chirac quelque chose. Il n'a vraiment pas de convictions. Il ne croit en rien. Il ne croit qu'en lui-même " Eric Zemmour. Si l’actuel locataire de l’Elysée fait pâle figure a côté de celle du commandeur ce n’est dû qu’à la seule puissance du mythe qui auréole ce dernier. Car, à y regarder de plus près, on retrouve chez les deux le même abyssal vide intérieur, la même absence de véritable conviction et la même propension a tout sacrifier a leurs intérêts politiques. Je suis prêt toutefois à concéder une différence de pointure entre les deux. De Gaulle avait l’ambition de jouer un rôle historique, Chirac lui, plus modestement, n’a pour ambition que de se faire réélire. Et comme tout le monde connaît bien Chirac voici quelques éléments biographiques qui permettront de se faire une opinion sur de Gaule, précieux et unique ciboire de la légitimité française pendant les années 40-45 (c’est lui qui le dit). Lors de son séjour à Saint Cyr un de ses condisciples note que « il marchait très droit, raide, grave, en se rengorgeant, comme s’il transportait sa propre statue ». Il sortira de l’école en 1912, plutôt bien classé, 13éme sur 211. Il sera alors affecté au 33éme régiment d’infanterie commandé par un certain Philippe Pétain. Arrive la guerre ou il est blessé deux fois au genou et à la main avant d’être affecté à Verdun. Le 1er Mars 1916 au soir il arrive à Douaumont. En prenant son poste il fait remarquer aux deux officiers qu’il relève et qui viennent de résister pendant une semaine aux assauts (ils ont repoussés quatre attaques) et aux bombardements d’artillerie (diurnes et nocturnes) que « la position n’est pas réglementaire ! » « On attend de vous voir à l’œuvre » lui répondront les deux hommes. Ils ne tarderont pas a être fixés. Le lendemain midi, De Gaulle est réglementairement fait prisonnier par les allemands. Ensuite, dans l’entre deux guerres, Pétain le prend sous sa protection et va jusqu’à faire relever ses notes qu’il juge insuffisantes à l’école de guerre. En retour celui ci met sa plume au service du maréchal mais ne supporte pas de voir celui ci corriger ses écrits. Ce qui occasionne leur brouille après une longue amitié (si l’amiral Philippe de Gaulle se prénomme Philippe c’est en hommage à Pétain). Après un début de pratique militaire peu concluant, comme on vient de le voir, il se tourne vers la théorie. En 1934 paraît « Vers l’armée de métier » qui vaut à son auteur, encore maintenant, une réputation flatteuse de théoricien visionnaire de l’emploi des blindés. Or, dans l’édition originale, les problèmes logistiques sont négligés, l’articulation char avion aussi, de même que les liaisons radio. Mais l’ouvrage que l’on connaît est la réédition de 1944 qui, a la lumière des évènements comporte évidemment beaucoup moins de lacunes. En 1940, retour sur le terrain à la tête de la quatrième DCR. Le 17 Mai, à Montcornet, près de Laon, notre homme tombe sur les arrières de la 2éme panzer. Sur les 162 chars engagés il va en perdre 101 sans même ralentir la division allemande. Cet épisode est habituellement présenté comme une action d’éclat. Il est, nous dit on, arrivé à 2-3 kilomètres du QG de Gudérian. Je regrette pour lui qu’il n’y soit pas parvenu, il aurait pu se faire dédicacer, en français, le véritable manuel d’emploi des blindés de l’époque : « Achtung panzer ! » Mais il y a pire ! Du 28 au 30 Mai va se dérouler la bataille d’Abbeville. De Gaulle voit sa division reconstituée. Il a maintenant 187 chars, 6 bataillons d’infanterie, et 3 divisions légères motorisées, au total environ 20 000 hommes sous ses ordres. En face de lui il a en tout et pour tout 1 régiment d’infanterie bavarois renforcé il est vrai par 8 canons de 88. Les Allemands n’ont aucun appuis aérien, tous les avions étant au dessus de Dunkerque. L’attaque, menée en contradiction avec tout ce qu’il a écrit sur le sujet, est un fiasco sanglant. Elle est d’ailleurs suspendue non par de Gaulle lui même mais par le chef de la Xéme armée le général Altmayer. Dans la légende dorée de De Gaulle, ce qui précède est formulé comme suit : « Charles de Gaulle n’avait pas seulement été le premier théoricien de l’armée motorisée, il avait lui même, sur le terrain à Laon et Abbeville écrit la seule page glorieuse d’une époque honteuse » François mauriac, De Gaulle, 1964. De Gaulle part alors en Angleterre où, étrangement, aucun de ses anciens compagnons d’armes ne l’a suivi. Politiquement il n’est rien et Pétain est tout. Pour être légitime il doit donc grimer l’armistice en capitulation et accuser Pétain d’avoir livré la France à l’ennemi pieds et poings liés. C’est plus que de la faiblesse, c’est une infâmie. En Angleterre il est donc désormais la France. A ses yeux du moins. Je n’exagère pas il le dit lui même en 1946 : « J’ai recréé la France à partir de rien, à partir de cet homme seul dans une ville étrangère… »(ce sont des propos similaires qui feront douter plus tard Roosevelt de sa santé mentale). Ce démiurge va donc entrainer Churchill dans un plan de reconquête de Dakar, occupée par de faux français. La royal navy se présente avec 1 porte avion, 2 cuirassés, 2 croiseurs et une dizaine de destroyers. Elle va couler 2 sous marins et un contre torpilleur français mais va se retirer vers freetown au bout de 3 jours car il ne lui reste plus qu’un bâtiment intact. Elle a perdu 19 avions sur 51, 2 cuirassés et 2 croiseurs sont sérieusement endommagés ils resteront immobilisés de 6 mois a 1 an. Roosevelt, en 1942, invoquera cette défaite due en partie, selon lui, aux indiscrétions de De gaulle, pour ne pas l’associer au secret du débarquement en normandie. Plus tard en Syrie De Gaule enverra, sans aucune nécessité, des français libre combattre les (faux) français de vichy. A partir de l’invasion de l’Afrique du nord par les alliés et l’invasion de la zone sud par les allemands, Charlie se voit contraint de jouer serré. La France libre ne représente pas grand chose. Il s’entend plutôt mal que bien avec les anglo saxons, il n’a aucune chance de se faire apprécier des vichystes (qui sont loin d’être tous des collabos comme on essaye de nous le faire croire aujourd’hui) et en tant que maurassien il n’a aucune affinité avec les communistes. C’est là qu’on voit que l’animal est quand même doué pour la politique car il va réussir à s’imposer à tout ce monde là. Après sa visite de Bayeux, les Anglo saxons vont se rendre à l’évidence, l’énergumène à l’air populaire. Sans se douter des avanies que celui ci leur réserve en Allemagne et en Italie.(la place me manque pour les relater ici). Pour les vichistes, il a de la chance, le seul dont il n’aurait jamais pu venir à bout, Pétain, décide de rester en métropole. Darland va être assassiné, il refusera la grâce de Pucheu et Giraud sera rendu inoffensif, par des moyens politiques, après avoir reçu quand même un coup de pistolet dans la machoire. Tout cela de la part de qui ? Mystère ? Il nous reste l’adage policier : « à qui profite le crime ? » Toujours est il que De Gaule va réussir à s’imposer à Alger. Les communistes de leur côté, sont occupés à préparer fiévreusement la révolution. Ils ignorent que Staline a sifflé la fin de la partie avant même que celle ci ne commence. C’est d’ailleurs pour cela qu’on ressortira de la naphtaline, le moment venu, le camarade déserteur Thorez, pour leur faire avaler la pilule. (« ne le fusillez pas tout de suite » aurait dit Staline à De Gaule en parlant de lui). En attendant se déclenche en France une véritable guerre civile à partir de la mi 44 sous prétexte d’épuration. Si les communistes en profitent pour éliminer physiquement certains de leurs adversaires politiques, ce climat va permettre aussi à De Gaulle de tirer les marrons du feux, les seuls vrais résistants ne pouvant être, à quelques exceptions qu’il n’est pas possible d’escamoter, que des gaullistes. Et c’est ainsi que notre homme condamné à mort 4 ans auparavant va parvenir au sommet de l’Etat. Le 22 novembre 1945, le jour de l’entrée en détention de Pétain, de Gaulle fait entrer de son côté 5 communistes au gouvernement dont le fameux Maurice Thorez. Il voit la fin de sa longue quête et se remémore la phrase de Mandel : « il n’est pas nécessaire de recourir aux formes juridiques de la dictature pour exercer, en fait, un pouvoir absolu » Hélas ! Il devra attendre encore jusqu’en 1958 pour atteindre enfin ce but.
José Posté 7 juillet 2005 Signaler Posté 7 juillet 2005 Délicieux crime de lèse-majesté. Mais aurais-tu des sources à nous proposer ?
Nicolas Luxivor Posté 7 juillet 2005 Signaler Posté 7 juillet 2005 Délicieux crime de lèse-majesté. Mais aurais-tu des sources à nous proposer ? <{POST_SNAPBACK}> Max Gallo sans la présentation héroïque des évènements…
antietat Posté 7 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 7 juillet 2005 Délicieux crime de lèse-majesté. Mais aurais-tu des sources à nous proposer ? <{POST_SNAPBACK}> Il y a : "la capture" de Yves Amiot sur De Gaulle à Douaumont "De Gaulle sous le casque" de Henry de Wailly pour Abbeville. "La grandeur et le néant" de Dominique Venner pour de gaulle en Général. Pour les coups d'encensoir la littérature est innombrable.
Etienne Posté 7 juillet 2005 Signaler Posté 7 juillet 2005 "La grandeur et le néant" de Dominique Venner. <{POST_SNAPBACK}> Une reprise de Sartre, visiblement
antietat Posté 7 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 7 juillet 2005 Une reprise de Sartre, visiblement <{POST_SNAPBACK}> Peut être, bien que Sartre ne soit pas la tasse de thé de l'auteur (un ancien de l'OAS) qui ne porte pas CDG dans son coeur, mais le ton du bouquin est assez modéré.
melodius Posté 8 juillet 2005 Signaler Posté 8 juillet 2005 Il est vrai qu'être un ancien de l'OAS est une caution, une garantie d'objectivité et de sérieux, surtout s'agissant de De Gaulle.
José Posté 8 juillet 2005 Signaler Posté 8 juillet 2005 Il est vrai qu'être un ancien de l'OAS est une caution, une garantie d'objectivité et de sérieux, surtout s'agissant de De Gaulle. Ca c'est le niveau zéro de la critique historique.
melodius Posté 8 juillet 2005 Signaler Posté 8 juillet 2005 Oh écoute, le sujet ne me passionne pas assez pour me lancer dans de grandes démonstrations, mais lorsque ce qu'écrit anti-état à ce sujet n'est pas tout simplement faux, c'est tellement trituré que c'est tout comme.
antietat Posté 8 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 8 juillet 2005 Il est vrai qu'être un ancien de l'OAS est une caution, une garantie d'objectivité et de sérieux, surtout s'agissant de De Gaulle. <{POST_SNAPBACK}> Dans le même ordre d'idée ce ne pouvait pas être les russes qui avaient massacré les officiers polonais à Katyn puisque c'était les nazis qui le disaient. De Gaulle avait besoin de la France comme un cavalier à besoin d'une monture pour briller dans un concours hippique. A chaque fois d'ailleurs qu'il a eu à choisir entre la clémence pour service rendu à la France et le châtiment pour ne s'être pas rallié à de Gaulle, il a toujours opté pour le second terme de l'alternative. La formule de Louis XII : "le roi de France ne venge pas les injures du duc D'orléans" Pas gaullien du tout ça ! Un exemple : Sans le général Weygand la fameuse 2éme DB (france libre) dont on nous rebat les oreilles à tout propos n'aurait jamais existé. Après avoir demandé à Vichy de s'en séparer, il est jugé tellement dangereux que les allemands vont le mettre au secret 30 mois en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Libéré par les américains (qui savent à quoi s'en tenir à son sujet) il est reçu avec tous les honneurs à leur QG. Et bien de Gaulle va le faire incarcérer sous l'inculpation de trahison et d'indignité nationale. Il restera encore un an en prison avant d'être acquitté naturellement. Car de Gaulle sait très bien qu'on ne peut rien lui reprocher, il se venge tout simplement parce qu'en son temps Weygand avait soutenu le représentant de Roosevelt en afrique du nord aux dépends de de Gaulle.
antietat Posté 9 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 9 juillet 2005 Les chiens aboient…… LA CARAVANE PASSE <{POST_SNAPBACK}> La caravane publicitaire gaulliste va d'ailleurs repasser bientôt, lors du défilé du 14 juillet, ne la loupe pas elle a besoin de" gens comme toi.
christo Posté 13 juillet 2005 Signaler Posté 13 juillet 2005 La caravane publicitaire gaulliste va d'ailleurs repasser bientôt, lors du défilé du 14 juillet, ne la loupe pas elle a besoin de" gens comme toi. <{POST_SNAPBACK}> pas de soucis, je serai au rendez vous !
Tucroy Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 C'est du gaspillage que de répondre à antietat mais je préfère la Croix de Lorraine à la Francisque. Le négationisme fleurit décidément sur le pire des fumiers et il est affligeant que des passions aveugles puissent encore, après tant d'années, exhaler une telle odeur. Quelles que soient les circonstances, quels que soient les aléas d'une période sans doute la plus trouble de notre histoire, quel qu'ait été le caractère (et il en fallait) de l'homme et de ses protagonistes, La France doit au moins une chose au Général de Gaulle, c'est d'avoir compté au nombre des vainqueurs du nazisme, sans être tombé sous la coupe aussi bien de Moscou que de Washington, et d'avoir libéré le pays de boulets que sans lui nous traînerions encore (même s'il est vrai que nous en traînons d'autres, dont nous ne lui sommes certainement pas redevables). Et elle ne peut que se féliciter de ne pas lui devoir la poignée de main de Montoire, la rafle du Veld'hiv, la milice, etc, etc… autant de taches d'un déshonneur que ni lui ni ses partisans n'ont hélas pu totalement effacer et qui pèsera encore longtemps sur notre destin national
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 …La France doit au moins une chose au Général de Gaulle, c'est d'avoir compté au nombre des vainqueurs du nazisme… Tout comme le Luxembourg, isn't it ?
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Le négationisme fleurit décidément sur le pire des fumiers et il est affligeant que des passions aveugles puissent encore, après tant d'années, exhaler une telle odeur. Évite d'user du terme négationnisme à tort et à travers, c'est d'un ridicule achevé. Surtout concernant l'histrion gaullien.
melodius Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Tout comme le Luxembourg, isn't it ? <{POST_SNAPBACK}> Je ne vois réellement pas pourquoi tu fais de l'ironie, c'est parfaitement exact, dans un cas comme dans l'autre d'ailleurs. Le nombre n'est pas une catégorie morale. Je signale cependant à nos amis français que leurs soldats héroïques, dont notamment ceux qui se sont battus au Mont Cassin, comportaient un nombre très important de Maghrébins.
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Je ne vois réellement pas pourquoi tu fais de l'ironie, c'est parfaitement exact, dans un cas comme dans l'autre d'ailleurs. Désolé pour l'ego de nos amis français, mais cessons de nous payer de mots : les vainqueurs des nazis furent les Russes et les Anglo-saxons. Point barre.
melodius Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Il n'empêche qu'il y a bon nombre de gens d'autres nationalités qui ont participé à l'effort de guerre (on en parlait encore hier…) et qu'on ne peut ainsi les balayer du revers de la main.
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Il n'empêche qu'il y a bon nombre de gens d'autres nationalités qui ont participé à l'effort de guerre (on en parlait encore hier…) et qu'on ne peut ainsi les balayer du revers de la main. Effectivement , le Brésil est aussi un "vainqueur" du nazisme. Et, d'ailleurs, autrement plus crédible que cette France où les Parisiens acclamèrent Pétain par centaines de milliers un mois avant le débarquement de Normandie.
Lapin kulta Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Effectivement , le Brésil est aussi un "vainqueur" du nazisme. Et, d'ailleurs, autrement plus crédible que cette France où les Parisiens acclamèrent Pétain par centaines de milliers un mois avant le débarquement de Normandie. <{POST_SNAPBACK}> Hummm je pense qu'il est facile, à notre époque, de juger des actes des gens qui y étaient….mais force est de constater que la France et majorité des français étaient des collaborateurs actifs!
melodius Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 La majorité des Français, et la majorité des Européens occupés tout court, ont surtout songé à survivre et ils avaient bien raison. Je suis déçu qu'on retombe dans ce genre de raisonnements collectivistes qui gomment l'héroïsme de nombre de personnes de toutes nationalités. De Gaulle avait au moins la qualité d'avoir des couilles au cul; ses "concurrents" en étaient eux, à cette époque, à se demander quelle botte allemande lécher. Je m'étonne que pareille évidence échappe à mon caballero préféré.
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Hummm je pense qu'il est facile, à notre époque, de juger des actes des gens qui y étaient… Je ne veux pas juger les acteurs de cette époque troublée, mais je ne peux que me fendre la pipe à l'évocation de la légende dorée du gaullisme.
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 De Gaulle avait au moins la qualité d'avoir des couilles au cul; ses "concurrents" en étaient eux, à cette époque, à se demander quelle botte allemande lécher. Certes, étant sport, je reconnais la performance de de Gaulle. Mon propos ne visait que la délirante prétention "France = vainqueur du nazisme" et la ridicule identification "de Gaulle = la France".
Lapin kulta Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 La majorité des Français, et la majorité des Européens occupés tout court, ont surtout songé à survivre et ils avaient bien raison.Je suis déçu qu'on retombe dans ce genre de raisonnements collectivistes qui gomment l'héroïsme de nombre de personnes de toutes nationalités. De Gaulle avait au moins la qualité d'avoir des couilles au cul; ses "concurrents" en étaient eux, à cette époque, à se demander quelle botte allemande lécher. Je m'étonne que pareille évidence échappe à mon caballero préféré. <{POST_SNAPBACK}> Certains gouvernements ont refusé la collaboration. Je pense notamment à la Finland qui a refusée de livrer des juifs aux nazis même si elle a participée à la conquête de la Russie avec l'armée allemande….! Quant à De Gaulle je pense que c'était un grand homme.
José Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Quand à De Gaulle je pense que c'était un grand homme. Oh oui… deux mètres, au moins…
Lapin kulta Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Oh oui… deux mètres, au moins… <{POST_SNAPBACK}>
melodius Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 De Gaulle était en effet un grand homme. Il arrive aux hommes de se tromper, il n'a pas échappé à la règle, mais cela n'ôte rien à sa grandeur.
antietat Posté 14 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 14 juillet 2005 Désolé pour l'ego de nos amis français, mais cessons de nous payer de mots : les vainqueurs des nazis furent les Russes et les Anglo-saxons. Point barre. <{POST_SNAPBACK}> Si je te comprends bien les Russes qui ont perdu 1 500 000 hommes entre septembre 1944 et mai 1945 ont plus fait pour la victoire contre le nazisme que les 74 000 tués français (57 000 pour les troupes régulières et 17 000 pour la résistance) ? De même au plan matériel : En matière aérienne tu prétends que les 1300 squadrons américains et anglais ont joué un rôle plus important que les 33 groupes aériens français ? (groupe et squadron c'est la même chose une vingtaine d'appareils). En matière terrestre tu soutiens que les 8 divisions françaises (dont 3 blindées) ont joué un rôle moindre que les 500 divisions de l'armée rouge ou les 90 divisions américaines ? La marine française qui représente 6% en 44 de l'armada anglo saxonne serait peu de chose en comparaison avec celle ci ? Enfin et surtout, tu as l'air de sous entendre que les forces française a elles seules n'auraient pas pu venir à bout des 265 grandes unités de la wehrmacht. Alors là tu passes les bornes !!! Attention Ase ! Tu files un mauvais coton négationniste c'est moi qui te le dis, et Tucroy qui s'y connaît, c'est évident, va te le confirmer.
Tucroy Posté 14 juillet 2005 Signaler Posté 14 juillet 2005 Merci d'avoir donné à ma place une idée de ce qu'ont pu être les forces et ces victimes qui ont eu au moins le mérite de représenter la France dans un combat dont trop de français étaient justement absents. Les morts quant à eux se sont ajoutés aux 200 000 de la drôle de guerre, qui ne sont ainsi pas morts pour rien. Les uns et les autres, sans avoir été à eux seuls les vainqueurs du nazisme (ce que je n'ai jamais prétendu) ont compté parmi eux et pu témoigner ainsi (derrière le premier d'entre eux) que tous les français n'étaient pas collabos, ou passifs dans le meilleur des cas. Les baveux peuvent continuer de baver, ils ne changeront rien au fait que la signature de la France figure au bas de l'acte de reddition de l'allemagne nazie. Et ceci grâce à de Gaulle.
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