Chitah Posté 26 juillet 2005 Signaler Posté 26 juillet 2005 Quelqu'un suit les élections? Je vais essayer de poster quelques trucs dans les jours qui viennent. Apparemment, une coalition d'extreme gauche étant créditée de 12% des votes on pourrait assister à une alliance SPD-CDU pour avoir une majorité absolue!
Etienne Posté 26 juillet 2005 Signaler Posté 26 juillet 2005 Apparemment, une coalition d'extreme gauche étant créditée de 12% des votes on pourrait assister à une alliance SPD-CDU pour avoir une majorité absolue! <{POST_SNAPBACK}> Effectivement, encore que la CDU/CSU ait le FDP (parti libéral allemand) pour faire l'appoint, si jamais ce dernier parvient à passer la barre des 5% des suffrages (pour avoir des sièges au Budestag). Quant à la coalition d'extréme-gauche, elle est en passe de devenir la 3éme force politique d'Allemagne (devant les Verts, donc), en regroupant le PDS (ex-communiste), et des dissidents du SPD (comme Oskar Lafontaine, ancien ministre des finances de Schroder).
Etienne Posté 26 juillet 2005 Signaler Posté 26 juillet 2005 J'ai cet article du FT à vous proposer (désolé, il est payant sur le site web, alors je ne peux que faire des photos) :
von Hayek Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Quelqu'un suit les élections? Je vais essayer de poster quelques trucs dans les jours qui viennent.Apparemment, une coalition d'extreme gauche étant créditée de 12% des votes on pourrait assister à une alliance SPD-CDU pour avoir une majorité absolue! <{POST_SNAPBACK}> Il me semble que tu as fait une erreur en effet une alliance entre la droite conservatrice allemande et le SPD (socialiste) de Schröder est plus qu'improbable.Ou alors il s'agissait d'un Labsus tu voulais parler du CSU.Il y a en effet une alliance entre le CDU et le CSU autour de Angela Merkel pour ses élections législatives qui totaliseraient 45% des intentions de votes selon un sondage du Deutsche Zeitung.Leurs grand rivale le SPD receuillerait toujours selon le meme sondage environ 26% des intentions de votes.La coalition d'extreme gauche devrait en effet devenir la troisième force notamment grace aux succès qu'elle rencontre dans les anciens Länder de RDA les écologistes de Joschka Fischer habituelle alliés de la SPD dépasserait également les 10 % enfin le parti libéral allemand FDP qui est un allié de la CDU/CSU oscille pour le moment oscille pour le moment autour des 8% selon les sondages.Il s'agit que de sondage donc il y a toujours une petite incertitude et une petite méfiance a avoir cependant j'espère avoir réussi a t'éclairer sur la situation politique allemande.
Chitah Posté 27 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 27 juillet 2005 Oui, j'ai dû écrire une connerie, je ne connais pas du tout la politique de notre voisin d'outre-rhin, à part Helmut Kohl et les gens connus comme ça, je suis plutôt très ignorant!
von Hayek Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Oui, j'ai dû écrire une connerie, je ne connais pas du tout la politique de notre voisin d'outre-rhin, à part Helmut Kohl et les gens connus comme ça, je suis plutôt très ignorant! <{POST_SNAPBACK}> Mais il ni a pas de problème on ne peut pas etre omniscient meme si ça pourrait etre bien en tout cas je suis ravis d'avoir pu t'aider sur un sujet que je connais assez bien vu que j'habite tout pret de la frontière allemande
Etienne Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Il me semble que tu as fait une erreur en effet une alliance entre la droite conservatrice allemande et le SPD (socialiste) de Schröder est plus qu'improbable.Ou alors il s'agissait d'un Labsus tu voulais parler du CSU. <{POST_SNAPBACK}> Non, ce n'est pas un lapsus de la part de Chitah, si on lit l'article du FT que j'ai scanné, il est bien dit qu'éventuellement l'alliance CDU/CSU - FDP pourrait ne pas obtenir la majorité absolu au Budestag, ce qui fait que… la CDU/CSU se verait forcé de faire une coalition gouvernementale avec le SPD.
von Hayek Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Non, ce n'est pas un lapsus de la part de Chitah, si on lit l'article du FT que j'ai scanné, il est bien dit qu'éventuellement l'alliance CDU/CSU - FDP pourrait ne pas obtenir la majorité absolu au Budestag, ce qui fait que… la CDU/CSU se verait forcé de faire une coalition gouvernementale avec le SPD. <{POST_SNAPBACK}> dans ce cas là je te remercie de m'avoir éclairer sur ce point! .Bon si on en crois les sondages ça ne sera pas le cas maintenant les sondages restent les sondages
Etienne Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Bon si on en crois les sondades ça ne sera pas le cas maintenant les sondages restent les sondages <{POST_SNAPBACK}> [Peter Lösche, politics professor at Göttingen university] says these eastern votes "could be decisive in depriving Ms Merkel of her preferred coalition option after the election" - a link-up with the liberal Free Democrats. It would be more difficult for this coalition - seen by economists as the most likely to implement far-reaching economics reforms - to gain a majority if, as expected, parliamentary seats have to be shared among five parties rather than four, as at present
Freeman Posté 5 août 2005 Signaler Posté 5 août 2005 Je me demande ce que fera Merkel. Je suis très curieux. Vous vous devez attendre deux ans que ça bouge.
P-A. Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 A priori, aucun des 2 grands partis (SPD et CDU) n'a vraiment gagné (pas de majorité absolue) ! S'oriente-on vers une grande coalition gauche-droite ? Quelles sont vos réactions ? Désolé pour les fautes d'accent dans le titre
Ronnie Hayek Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 J'ai combiné ton post avec le fil concernant ces élections.
Etienne Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 Le scénario du FT s'est confirmé. On s'oriente probablement vers une coalition SPD-CDU/CSU mais réellement à contre-coeur, ce qui transparait nettement dans les propos de Merkel/Stoiber/Schoder/Fischer. A moins qu'il y ait une coalition SPD-Verts-FDP (libéraux), qui a déjà eu lieu de par le passé (SPD-FDP). Bref, de la cuisine en perspective. En dernier recours, et en cas de blocage dans la désignation du chancelier au Bundestag, le president (Horst Kohler, CDU) nomme un chancelier, même minoritaire (qui sera Merkel, in that case).
von Hayek Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 Ce n'est vraiment pas le scénario idéal. Les réformes du marchés du travail risquent d'être contrecarrer dans ce cas. A noter tout de même la beaux score du FDP (parti libéral) environ 10,5% des suffrages exprimés
younglib Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 Quelqu'un sait-il si le parti libéral allemand (le FDP) est à peu près semblable idéologiquement à ce qu'était "Démocratie Libérale" en France ? (si tenté que "Démocratie Libérale" ait jamais eu une idéologie claire)
walter-rebuttand Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 C'est un parti réellement libéral (selon les critères courants de la politique continentale)
William White Posté 18 septembre 2005 Signaler Posté 18 septembre 2005 Quant à la coalition d'extréme-gauche, elle est en passe de devenir la 3éme force politique d'Allemagne (devant les Verts, donc), en regroupant le PDS (ex-communiste), et des dissidents du SPD (comme Oskar Lafontaine, ancien ministre des finances de Schroder). <{POST_SNAPBACK}> D'après les résultats, on peut dire que les libéraux du FDP deviennent la troisième force politique, un des meilleurs résultats dans l'histoire, alors qu'on le disait sombrer dans l'oubli. C'est un parti réellement libéral (selon les critères courants de la politique continentale) Oui, et la preuve: totalement en désaccord sur les questions économiques avec le SPD, et la gauche en général, mais plutôt en phase sur les sujets de société et les moeurs.
younglib Posté 19 septembre 2005 Signaler Posté 19 septembre 2005 Premières réactions françaises : "L'élan de la droite allemande a été en partie contenu ou endigué", a constaté l'ancien ministre socialiste français, Jack Lang. "Je pense que les Allemands ont répondu d'une façon qui ne permet certainement pas de mettre en oeuvre un modèle totalement libéral", a également constaté la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie (droite, UMP). Un modèle totalement libéral ? Mais pourtant personne ne l'a jamais proposé dans ces élections.
William White Posté 19 septembre 2005 Signaler Posté 19 septembre 2005 "Je pense que les Allemands ont répondu d'une façon qui ne permet certainement pas de mettre en oeuvre un modèle totalement libéral", a également constaté la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie (droite, UMP).Un modèle totalement libéral ? Mais pourtant personne ne l'a jamais proposé dans ces élections. <{POST_SNAPBACK}> Je remarque que c'est surtout l'interprétation classique et foireuse: les allemands forment une seule et même personne, qui a donné, c'est ce qu'il faut retenir, une seule et même réponse.
José Posté 19 septembre 2005 Signaler Posté 19 septembre 2005 Je remarque que c'est surtout l'interprétation classique et foireuse: les allemands forment une seule et même personne… Interprétation foireuse qui a son origine dans la croyance en la "volonté du peuple".
pierreyves Posté 19 septembre 2005 Signaler Posté 19 septembre 2005 Non, ce n'est pas un lapsus de la part de Chitah, si on lit l'article du FT que j'ai scanné, il est bien dit qu'éventuellement l'alliance CDU/CSU - FDP pourrait ne pas obtenir la majorité absolue au Budestag, ce qui fait que… la CDU/CSU se verait forcé de faire une coalition gouvernementale avec le SPD. <{POST_SNAPBACK}> L'Allemagne est entrée dans un état incertain … dans ces conditions, les socialistes sont clairement avantagés … et Schröder le sait : Merkel demande une grande coalition et lui demande la place de Merkel (et accessoirement sa tête). La question à se poser maintenant me semble être : "que disent les institutions et la coutume allemandes ?" Dans tous les cas, la Liberté me semble avoir pris un coup. Sur ce , l'édito de The Economist, vénérable : A surprise that leaves Germany in limbo Sep 19th 2005 From The Economist Global Agenda The German election has ended in deadlock, with Gerhard Schröder's party snatching nearly as many votes as Angela Merkel's CDU/CSU, which had been expected to win comfortably. The result is bad news for Europe's largest economy, and for the continent as a whole VOTERS in Germany have spoken, but no one can yet say who will govern the country. The result of the election held on Sunday September 18th is a deadlock not seen since the end of the second world war: the governing coalition of Social Democrats (SPD) and Greens has lost its majority, but the opposition Christian Democrats (CDU) and Free Democrats (FDP) surprisingly failed to win a majority of their own. A grand coalition of the CDU and the SPD now seems the likeliest outcome, but whether the SPD’s Gerhard Schröder, hitherto chancellor, or CDU leader Angela Merkel would head it remains open. Negotiations to form a new government will take weeks, if not months. And the outcome could yet be decided in a district of Dresden, where voting had to be postponed for two weeks after the sudden death of a parliamentary candidate. Whatever the complexion of the next government, this hung vote looks like being a setback for the reform process in Germany, and thus for Europe too. When the results of the first exit polls circulated on Sunday afternoon, even long-time political observers couldn’t believe what they were seeing. Despite losing their majority, the SPD and the Greens both did better than expected, with 34.3% and 8.1% respectively, according to the provisional final tally. More surprisingly, the CDU and its Bavarian sister party, the Christian Social Union (CSU) together came in well below 40%, not well above it as predicted by every pre-election poll: they took a combined 35.2% of votes, a mere percentage point more than the SPD. The only good news for the opposition was the result for the liberal, pro-reform FDP, which came in just shy of 10%. The Left Party, a recently formed amalgam of eastern Germany’s former communists and leftists from the west, got 8.7%. If one drills deeper, the results are even worse for the CDU and Ms Merkel. In many of the states in which the SPD had lost elections in recent years because of Mr Schröder’s economic reforms, the party has again pulled ahead of the CDU, notably in North Rhine-Westphalia (with 40% compared with 34.4% for the CDU). It was the SPD’s crushing defeat there in May that led Mr Schröder to seek early national elections. What went wrong for Ms Merkel? For a start, she ran a lacklustre campaign and made many unforced errors. Her biggest by far was recruiting Paul Kirchhof, a judge-turned-professor who favours radical tax reform, as her prospective finance minister, because it gave Mr Schröder an easy target. In the last two weeks of the campaign he and his party launched withering attacks on the “professor from Heidelberg” and the CDU’s “radically unsocial” reforms. Such language appears to have resonated with many Germans, who still love social consensus and dread too much change. But the disappointing result also suggests that Ms Merkel may not have been the right candidate for the CDU, because she is so atypical of a party with deep catholic, social and western elements. The remarried, protestant woman from eastern Germany favouring radical economic reform seems to have frightened away many who would otherwise have voted for her party. She may also have scared voters away from the CSU, which fields candidates only in the predominantly Catholic state of Bavaria. The party dropped below 50% there—a decline of more than ten percentage points from the last elections in 2002. Some predict that, whatever form of coalition ends up running Germany, Ms Merkel won’t be the Christian Democrats' leader for long. Yet despite the failure of either big party to win a majority, both camps are claiming victory. The SPD/Green coalition had lost the election, an amazingly unfazed Ms Merkel announced early in the evening, adding that “we now have the responsibility for forming a government.” For his part, Mr Schröder, awash in standing ovations, said that “those who wanted change in the chancellery have failed grandiosely. I feel I have a mandate to ensure that in the next four years there will be a stable government in our country under my leadership.” Such clashing interpretations of what has happened won’t make forming a grand coalition easier—particularly since the CDU and SPD have won, with 225 and 222 respectively, about the same number of seats in parliament. Things could get closer still if the CDU loses the vote in the Dresden district on October 2nd, and there is a slim, albeit unlikely, chance that the SPD could even come out ahead. At any rate, a visibly thrilled Mr Schröder said on national television that the SPD will not enter into negotiations on a grand coalition if the CDU doesn’t allow him to remain chancellor. Rumour has it that he wants to stay in the job for another two years and then hand over the reins to a CDU leader, be it Ms Merkel or somebody else. Some say that Mr Schröder may even gamble on getting re-elected in the parliamentary vote for chancellor with the help of the Left Party (although he has, like all the other parties, ruled out forming a coalition with them). Pundits are also speculating about other possible coalitions. One is a combination called the “traffic light coalition”, which would include the SPD (party colour: red), the Greens and the FDP (yellow). Yet Guido Westerwelle, the boss of the FDP, said ahead of the election that the only possible partner for his party would be the CDU. This is why some have started thinking aloud about a government made up of the CDU, the FDP and the Greens (dubbed the “Jamaica coalition” because the parties’ colours are black, yellow and green). Joschka Fischer, Germany’s foreign minister and the unofficial boss of the Greens, appears to be seriously considering this rather unnatural alliance. “If a grand coalition doesn’t happen, we all have to do our duty,” he said in a television debate. No appetite for reforms? Whatever the outcome of the coalition-building, two main conclusions can already be drawn from this election. First, Germany’s two big “people’s parties” continue to lose ground: the smaller parties taken together now have roughly as many votes as either the CDU or SPD. More importantly, Germans appear to be balking at more far-reaching reforms, particularly in regions where the unemployment rate is well above the 11.6% national average. The country’s electoral map is now as divided as that of the United States: the south, which is economically still quite strong, is black (the CDU’s colour), while the less encouraging north and east are red (the SPD’s). Perhaps the best solution for Germany is not to try to cobble together a ruling coalition, which would have a hard time implementing any meaningful reforms or even surviving for long, but to allow voters to gather their thoughts and vote again. For if Germany remains stuck in protracted political paralysis, it would be bad news not just for Europe’s biggest economy, but for the entire continent.
florenttournai Posté 20 septembre 2005 Signaler Posté 20 septembre 2005 Personnellement, je trouve les résultats plutôt positifs pour le libéralisme et pour l'europe. Ca pourrait être beaucoup mieu mais c'est bien moins pire à mes yeux que si la CDU ou le SPD avait eu une majorité. D'après des "estimations" que j'ai vu aux infos hier, le SPD a 33%, la CDU 37%, les libéraux 10,5% et les verts 8%. Le partie plus à gauche que le SPD (dont j'ai oublié le nom) n'a quasiment aucune chance de faire partie d'une cohalition avec le SPD puisqu'il n'a eu que 8%. Et il est boudé par tous les autres partis. Il y aurait donc 3 possibilité : SPD + CDU, ou libéraux + vert + (SPD ou CDU). Les libéraux refusent une cohalition avec le SPD, à moins que ces derniers soit près à faire de nombreuses "concession" libérales. Mais le SPD préferre apparement la CDU. Il reste donc deux grandes possibilités : - SPD + CDU. Ca serait mauvaix pour l'économie allemande. Mais à mon avis, moins pire que le SPD seul ou CDU seul, d'un point de vue libéral. - ou CDU + libéraux + vert, ça serait une très bonne chose libéralement et économiquement parlant, aussi bien pour l'allemagne que pour l'europe, à condition que les libéraux obtiennent suffisament de concessions du CDU lors des négociations. A mon avis, le pire aurait été d'avoir un parti anti-libéral seul aux commandes…
von Hayek Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 L'Allemagne est entrée dans un état incertain … dans ces conditions, les socialistes sont clairement avantagés … et Schröder le sait : Merkel demande une grande coalition et lui demande la place de Merkel (et accessoirement sa tête).La question à se poser maintenant me semble être : "que disent les institutions et la coutume allemandes ?" Dans tous les cas, la Liberté me semble avoir pris un coup. Sur ce , l'édito de The Economist, vénérable : A surprise that leaves Germany in limbo Sep 19th 2005 From The Economist Global Agenda The German election has ended in deadlock, with Gerhard Schröder's party snatching nearly as many votes as Angela Merkel's CDU/CSU, which had been expected to win comfortably. The result is bad news for Europe's largest economy, and for the continent as a whole VOTERS in Germany have spoken, but no one can yet say who will govern the country. The result of the election held on Sunday September 18th is a deadlock not seen since the end of the second world war: the governing coalition of Social Democrats (SPD) and Greens has lost its majority, but the opposition Christian Democrats (CDU) and Free Democrats (FDP) surprisingly failed to win a majority of their own. A grand coalition of the CDU and the SPD now seems the likeliest outcome, but whether the SPD’s Gerhard Schröder, hitherto chancellor, or CDU leader Angela Merkel would head it remains open. Negotiations to form a new government will take weeks, if not months. And the outcome could yet be decided in a district of Dresden, where voting had to be postponed for two weeks after the sudden death of a parliamentary candidate. Whatever the complexion of the next government, this hung vote looks like being a setback for the reform process in Germany, and thus for Europe too. When the results of the first exit polls circulated on Sunday afternoon, even long-time political observers couldn’t believe what they were seeing. Despite losing their majority, the SPD and the Greens both did better than expected, with 34.3% and 8.1% respectively, according to the provisional final tally. More surprisingly, the CDU and its Bavarian sister party, the Christian Social Union (CSU) together came in well below 40%, not well above it as predicted by every pre-election poll: they took a combined 35.2% of votes, a mere percentage point more than the SPD. The only good news for the opposition was the result for the liberal, pro-reform FDP, which came in just shy of 10%. The Left Party, a recently formed amalgam of eastern Germany’s former communists and leftists from the west, got 8.7%. If one drills deeper, the results are even worse for the CDU and Ms Merkel. In many of the states in which the SPD had lost elections in recent years because of Mr Schröder’s economic reforms, the party has again pulled ahead of the CDU, notably in North Rhine-Westphalia (with 40% compared with 34.4% for the CDU). It was the SPD’s crushing defeat there in May that led Mr Schröder to seek early national elections. What went wrong for Ms Merkel? For a start, she ran a lacklustre campaign and made many unforced errors. Her biggest by far was recruiting Paul Kirchhof, a judge-turned-professor who favours radical tax reform, as her prospective finance minister, because it gave Mr Schröder an easy target. In the last two weeks of the campaign he and his party launched withering attacks on the “professor from Heidelberg” and the CDU’s “radically unsocial” reforms. Such language appears to have resonated with many Germans, who still love social consensus and dread too much change. But the disappointing result also suggests that Ms Merkel may not have been the right candidate for the CDU, because she is so atypical of a party with deep catholic, social and western elements. The remarried, protestant woman from eastern Germany favouring radical economic reform seems to have frightened away many who would otherwise have voted for her party. She may also have scared voters away from the CSU, which fields candidates only in the predominantly Catholic state of Bavaria. The party dropped below 50% there—a decline of more than ten percentage points from the last elections in 2002. Some predict that, whatever form of coalition ends up running Germany, Ms Merkel won’t be the Christian Democrats' leader for long. Yet despite the failure of either big party to win a majority, both camps are claiming victory. The SPD/Green coalition had lost the election, an amazingly unfazed Ms Merkel announced early in the evening, adding that “we now have the responsibility for forming a government.” For his part, Mr Schröder, awash in standing ovations, said that “those who wanted change in the chancellery have failed grandiosely. I feel I have a mandate to ensure that in the next four years there will be a stable government in our country under my leadership.” Such clashing interpretations of what has happened won’t make forming a grand coalition easier—particularly since the CDU and SPD have won, with 225 and 222 respectively, about the same number of seats in parliament. Things could get closer still if the CDU loses the vote in the Dresden district on October 2nd, and there is a slim, albeit unlikely, chance that the SPD could even come out ahead. At any rate, a visibly thrilled Mr Schröder said on national television that the SPD will not enter into negotiations on a grand coalition if the CDU doesn’t allow him to remain chancellor. Rumour has it that he wants to stay in the job for another two years and then hand over the reins to a CDU leader, be it Ms Merkel or somebody else. Some say that Mr Schröder may even gamble on getting re-elected in the parliamentary vote for chancellor with the help of the Left Party (although he has, like all the other parties, ruled out forming a coalition with them). Pundits are also speculating about other possible coalitions. One is a combination called the “traffic light coalition”, which would include the SPD (party colour: red), the Greens and the FDP (yellow). Yet Guido Westerwelle, the boss of the FDP, said ahead of the election that the only possible partner for his party would be the CDU. This is why some have started thinking aloud about a government made up of the CDU, the FDP and the Greens (dubbed the “Jamaica coalition” because the parties’ colours are black, yellow and green). Joschka Fischer, Germany’s foreign minister and the unofficial boss of the Greens, appears to be seriously considering this rather unnatural alliance. “If a grand coalition doesn’t happen, we all have to do our duty,” he said in a television debate. No appetite for reforms? Whatever the outcome of the coalition-building, two main conclusions can already be drawn from this election. First, Germany’s two big “people’s parties” continue to lose ground: the smaller parties taken together now have roughly as many votes as either the CDU or SPD. More importantly, Germans appear to be balking at more far-reaching reforms, particularly in regions where the unemployment rate is well above the 11.6% national average. The country’s electoral map is now as divided as that of the United States: the south, which is economically still quite strong, is black (the CDU’s colour), while the less encouraging north and east are red (the SPD’s). Perhaps the best solution for Germany is not to try to cobble together a ruling coalition, which would have a hard time implementing any meaningful reforms or even surviving for long, but to allow voters to gather their thoughts and vote again. For if Germany remains stuck in protracted political paralysis, it would be bad news not just for Europe’s biggest economy, but for the entire continent. <{POST_SNAPBACK}> La situation est en effet tres complexe et l'Allemagne est actuellement dans l'incapacité de former un gouvernement. En effet aucune coalition n'atteint la majorité absolu qui est fixé à 48.5 % des sièges du bundestag. Or toutes les tentatives de coalition permettant d'atteindre ce seuil on pour le moment échoué. Or pour désigner un chancelier, atteindre ce seuil ,lors du vote d'investiture, est indispensable. L'article 63 de la constitution précise que si le bundestag est incapable d'investir à chancelier,après plusieurs propositions différentes (imaginons ici apres avoir essayer Merkel et Schröder), le président fédéral peut procéder à la dissolution. ils faudraient donc le cas écheant renouveller les élections, en espérant qu'une coalition parviennent désormais à la majorité absolue. Celà peut cependant éviter à condition qu'une coalition ce forme dans les jours à venir. Mais étant donné que les partis campent sur leurs positions celà parait compromis.
von Hayek Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 L'Allemagne est entrée dans un état incertain … dans ces conditions, les socialistes sont clairement avantagés … et Schröder le sait : Merkel demande une grande coalition et lui demande la place de Merkel (et accessoirement sa tête).La question à se poser maintenant me semble être : "que disent les institutions et la coutume allemandes ?" Dans tous les cas, la Liberté me semble avoir pris un coup. Sur ce , l'édito de The Economist, vénérable : A surprise that leaves Germany in limbo Sep 19th 2005 From The Economist Global Agenda The German election has ended in deadlock, with Gerhard Schröder's party snatching nearly as many votes as Angela Merkel's CDU/CSU, which had been expected to win comfortably. The result is bad news for Europe's largest economy, and for the continent as a whole VOTERS in Germany have spoken, but no one can yet say who will govern the country. The result of the election held on Sunday September 18th is a deadlock not seen since the end of the second world war: the governing coalition of Social Democrats (SPD) and Greens has lost its majority, but the opposition Christian Democrats (CDU) and Free Democrats (FDP) surprisingly failed to win a majority of their own. A grand coalition of the CDU and the SPD now seems the likeliest outcome, but whether the SPD’s Gerhard Schröder, hitherto chancellor, or CDU leader Angela Merkel would head it remains open. Negotiations to form a new government will take weeks, if not months. And the outcome could yet be decided in a district of Dresden, where voting had to be postponed for two weeks after the sudden death of a parliamentary candidate. Whatever the complexion of the next government, this hung vote looks like being a setback for the reform process in Germany, and thus for Europe too. When the results of the first exit polls circulated on Sunday afternoon, even long-time political observers couldn’t believe what they were seeing. Despite losing their majority, the SPD and the Greens both did better than expected, with 34.3% and 8.1% respectively, according to the provisional final tally. More surprisingly, the CDU and its Bavarian sister party, the Christian Social Union (CSU) together came in well below 40%, not well above it as predicted by every pre-election poll: they took a combined 35.2% of votes, a mere percentage point more than the SPD. The only good news for the opposition was the result for the liberal, pro-reform FDP, which came in just shy of 10%. The Left Party, a recently formed amalgam of eastern Germany’s former communists and leftists from the west, got 8.7%. If one drills deeper, the results are even worse for the CDU and Ms Merkel. In many of the states in which the SPD had lost elections in recent years because of Mr Schröder’s economic reforms, the party has again pulled ahead of the CDU, notably in North Rhine-Westphalia (with 40% compared with 34.4% for the CDU). It was the SPD’s crushing defeat there in May that led Mr Schröder to seek early national elections. What went wrong for Ms Merkel? For a start, she ran a lacklustre campaign and made many unforced errors. Her biggest by far was recruiting Paul Kirchhof, a judge-turned-professor who favours radical tax reform, as her prospective finance minister, because it gave Mr Schröder an easy target. In the last two weeks of the campaign he and his party launched withering attacks on the “professor from Heidelberg” and the CDU’s “radically unsocial” reforms. Such language appears to have resonated with many Germans, who still love social consensus and dread too much change. But the disappointing result also suggests that Ms Merkel may not have been the right candidate for the CDU, because she is so atypical of a party with deep catholic, social and western elements. The remarried, protestant woman from eastern Germany favouring radical economic reform seems to have frightened away many who would otherwise have voted for her party. She may also have scared voters away from the CSU, which fields candidates only in the predominantly Catholic state of Bavaria. The party dropped below 50% there—a decline of more than ten percentage points from the last elections in 2002. Some predict that, whatever form of coalition ends up running Germany, Ms Merkel won’t be the Christian Democrats' leader for long. Yet despite the failure of either big party to win a majority, both camps are claiming victory. The SPD/Green coalition had lost the election, an amazingly unfazed Ms Merkel announced early in the evening, adding that “we now have the responsibility for forming a government.” For his part, Mr Schröder, awash in standing ovations, said that “those who wanted change in the chancellery have failed grandiosely. I feel I have a mandate to ensure that in the next four years there will be a stable government in our country under my leadership.” Such clashing interpretations of what has happened won’t make forming a grand coalition easier—particularly since the CDU and SPD have won, with 225 and 222 respectively, about the same number of seats in parliament. Things could get closer still if the CDU loses the vote in the Dresden district on October 2nd, and there is a slim, albeit unlikely, chance that the SPD could even come out ahead. At any rate, a visibly thrilled Mr Schröder said on national television that the SPD will not enter into negotiations on a grand coalition if the CDU doesn’t allow him to remain chancellor. Rumour has it that he wants to stay in the job for another two years and then hand over the reins to a CDU leader, be it Ms Merkel or somebody else. Some say that Mr Schröder may even gamble on getting re-elected in the parliamentary vote for chancellor with the help of the Left Party (although he has, like all the other parties, ruled out forming a coalition with them). Pundits are also speculating about other possible coalitions. One is a combination called the “traffic light coalition”, which would include the SPD (party colour: red), the Greens and the FDP (yellow). Yet Guido Westerwelle, the boss of the FDP, said ahead of the election that the only possible partner for his party would be the CDU. This is why some have started thinking aloud about a government made up of the CDU, the FDP and the Greens (dubbed the “Jamaica coalition” because the parties’ colours are black, yellow and green). Joschka Fischer, Germany’s foreign minister and the unofficial boss of the Greens, appears to be seriously considering this rather unnatural alliance. “If a grand coalition doesn’t happen, we all have to do our duty,” he said in a television debate. No appetite for reforms? Whatever the outcome of the coalition-building, two main conclusions can already be drawn from this election. First, Germany’s two big “people’s parties” continue to lose ground: the smaller parties taken together now have roughly as many votes as either the CDU or SPD. More importantly, Germans appear to be balking at more far-reaching reforms, particularly in regions where the unemployment rate is well above the 11.6% national average. The country’s electoral map is now as divided as that of the United States: the south, which is economically still quite strong, is black (the CDU’s colour), while the less encouraging north and east are red (the SPD’s). Perhaps the best solution for Germany is not to try to cobble together a ruling coalition, which would have a hard time implementing any meaningful reforms or even surviving for long, but to allow voters to gather their thoughts and vote again. For if Germany remains stuck in protracted political paralysis, it would be bad news not just for Europe’s biggest economy, but for the entire continent. <{POST_SNAPBACK}> La situation est en effet tres complexe et l'Allemagne est actuellement dans l'incapacité de former un gouvernement. En effet aucune coalition n'atteint la majorité absolu qui est fixé à 48.5 % des sièges du bundestag. Or toutes les tentatives de coalition permettant d'atteindre ce seuil on pour le moment échoué. Or pour désigner un chancelier, atteindre ce seuil ,lors du vote d'investiture, est indispensable. L'article 63 de la constitution précise que si le bundestag est incapable d'investir un chancelier,après plusieurs propositions différentes (imaginons ici apres avoir essayer Merkel et Schröder), le président fédéral peut procéder à la dissolution. ils faudraient donc le cas écheant renouveller les élections, en espérant qu'une coalition parviennent désormais à la majorité absolue. Celà peut cependant être éviter à condition qu'une coalition ce forme dans les jours à venir. Mais étant donné que les partis campent sur leurs positions celà parait compromis.
Freeman Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 Certains chez les Verts commencent à parler d'une coalition CDU FDP VERTS. D'ailleurs je rappelle qu'il fut un temps ( au moment où Shroder se cassait la gueule, avant sa réélection ) où les Verts étaient tentés d'aller avec les conservateurs et libéraux.
Freeman Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 Les libéraux n'iront pas dans une coalition SPD Verts. Mais une coalition CDU Verts SPD est envisageable. Sinon les Verts seraient absents du gouvernement.
Etienne Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 Or pour désigner un chancelier, atteindre ce seuil ,lors du vote d'investiture, est indispensable. L'article 63 de la constitution précise que si le bundestag est incapable d'investir un chancelier,après plusieurs propositions différentes (imaginons ici apres avoir essayer Merkel et Schröder), le président fédéral peut procéder à la dissolution. ils faudraient donc le cas écheant renouveller les élections, en espérant qu'une coalition parviennent désormais à la majorité absolue. <{POST_SNAPBACK}> Je répète que le président de la République (H.Kohler, CDU, choisi par Merkel) peut nommer un chancelier minoritaire au Parlement, si les différents tours de scrutin au Bundestag n'ont pas fait émerger de majorité. In that case, ça serait Merkel avec le FDP. Mais, je doute que cela soit très gouvernable.
pierreyves Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 Je répète que le président de la République (H.Kohler, CDU, choisi par Merkel) peut nommer un chancelier minoritaire au Parlement, si les différents tours de scrutin au Bundestag n'ont pas fait émerger de majorité. In that case, ça serait Merkel avec le FDP. Mais, je doute que cela soit très gouvernable. <{POST_SNAPBACK}> "je doute que cela soit très gouvernable" C'est bien mon avis.
florenttournai Posté 21 septembre 2005 Signaler Posté 21 septembre 2005 En effet aucune coalition n'atteint la majorité absolu qui est fixé à 48.5 % des sièges du bundestag. Or toutes les tentatives de coalition permettant d'atteindre ce seuil on pour le moment échoué. <{POST_SNAPBACK}> Tu en es sûr ? D'après les résultats que j'avais vu, CDU + libéraux + vert = 37 +10.5 + 8 = 55.5 % Et ça m'étonne que les différentes tentatives soient totalement échouée au bout de seulement 2 jours de tractations. Maintenant, il est clair qu'une telle cohalition à trois nécessiterai que Mme Merkel renonce au moins au nucléaire. Sinon, il ne reste plus que SPD + CDU (70%). Alors on peut espérer qu'un tel gouvernement n'aboutisse à pas grand chose et génère encore plus de voies pour les libéraux dans le futur…
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