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La Fin Du Pétrole, C'est Pour Très Bientôt


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Posté

Les diverses révolutions technologiques ne remplacent pas nécessairement complètement les précédentes technologies, il me semble.

Ce serait plutôt une question de proportions, non ?

La marine à voile existe encore, pour le loisir, mais encore pour la pêche, le commerce etc., dans beaucoup de pays. Idem pour les usines à charbon, les machines à vapeur, diesel, etc.

Posté
pour l'agriculture il faut aussi prendre en compte que les meilleures terres cultivées par nos ancètres ce trouvaient aux abords des villes, les moyens de transports de l'époque ne pouvant permettrent de produire loin du lieu de consommation. Ces terres sont aujourd'hui recouvertes de béton et de goudron

Ah, c'était le bon vieux temps quand le brave paysan tirait quelques quintaux à l'hectare de ses terres pourtant si riches et voyait ses enfants mourir de faim les mauvaises années !

Sur le goudron, apparu quelques temps après, circulent des ambulances.

Et dans le béton, vivent en bonne santé des individus jusqu'à plus de 80 ans grâce, étrangement, au décuplement des rendements agricoles.

Si vous y tenez tant au bon vieux temps, que n'y restez-vous au lieu de déplorer les progrès de votre époque sur des forums de discussion électroniques ?

Posté
Il n'en a pas toujours été ainsi. L'exemple le plus connu est celui de l'Ile de Pâques, où les habitants ont rasé toute la forêt, épuisé les ressources qui étaient à leur disposition et ont fini probablement par s'entretuer ou par tous mourir de faim avant d'avoir su trouver un nouvel eldorado.

Aujourd'hui l'Homme moderne a exploré toute la planète, dans presque tous les recoins. Nous n'avons plus de nouveaux territoires à découvrir, ou si peu. Et nous connaissons tous les éléments chimiques existant à l'état naturel sur la planète. Il suffit d'une étincelle pour déclencher la combustion d'un litre de pétrole ou d'essence, et dégager ainsi l'énergie accumulée pendant des millions d'années passés sous terre à des pressions et des températures énormes. C'est une énergie facile à extraire, à transporter et à mettre en oeuvre, et nous ne lui connaissons aucun remplaçant digne de ce nom.

Donc la planète terre = l'île de Pâques vous semble une analogie correcte ?

Donc l'esprit de l'homme = il sait tout vous paraît une hypothèse défendable ?

Pourquoi n'allez-vous donc pas réciter vos jérémiades dans tout le reste du cyberespace ? Je commence à craindre pour la vulnérabilité des libéraux, pourtant prémunis contre le fanatisme (on l'espère) si des illuminés persévèrent à vouloir les convertir à leurs croyances apocalyptiques.

Posté
Aujourd'hui l'Homme moderne a exploré toute la planète, dans presque tous les recoins. Nous n'avons plus de nouveaux territoires à découvrir, ou si peu. Et nous connaissons tous les éléments chimiques existant à l'état naturel sur la planète.

Bon. Ca, c'est une ânerie typiquement anthropocentrique (je ne vous traîte pas d'âne, je dis que ce que vous dites est idiot, notez bien).

a/ les fonds des océans ne sont pas explorés. Ca représente plus de 60% de la surface. Pour moi, cela fait encore beaucoup à découvrir. Je ne dis pas qu'on y trouvera du pétrole à gros bouillon, mais en tout cas, il y a certainement des choses à y trouver.

b/ sur les 40% restant, je trouve un peu fort de café de dire que nous connaissons "presque tous les recoins", alors qu'on découvre tous les jours :

- de nouvelles plantes (par brassées)

- de nouvelles espèces animales

Enfin, le tableau périodique des éléments présente plus d'éléments qu'il ne s'en trouve à la surface de la planète. Cela ne veut pas dire pour autant qu'on exploite tous ces éléments à leur juste valeur, ni même qu'on les exploite tout court… L'argument est un peu court.

Mais tout ceci nous éloigne du pétrole…

Posté
Donc la planète terre = l'île de Pâques vous semble une analogie correcte ?

Donc l'esprit de l'homme = il sait tout vous paraît une hypothèse défendable ?

Pourquoi n'allez-vous donc pas réciter vos jérémiades dans tout le reste du cyberespace ? Je commence à craindre pour la vulnérabilité des libéraux, pourtant prémunis contre le fanatisme (on l'espère) si des illuminés persévèrent à vouloir les convertir à leurs croyances apocalyptiques.

Vous avez oublié "communistes" après "illuminés", dans votre caricature.

:icon_up:

Posté

Je commence aussi à craindre pour la vulnérabilité des libéraux, pourtant prémunis contre le fanatisme (on l'espère) si des illuminés communistes persévèrent à vouloir les convertir à leurs croyances apocalyptiques.

--

Voilà qui est fait :icon_up::doigt:

Invité Haber-Bosch
Posté
Haber-Bosch, pouvez-vous répondre à ma question ?

Ce que je signalais est, je crois, différent de la remarque de Dilbert : Il peut tout à fait y avoir diminution de la consommation de "technologie" sans crise économique.

Exemple : supposons que j'ai beaucoup d'argent à investir, et que j'ai de bonnes raison de croire que le pétrole va manquer sous peu sans qu'on puisse trouver d'alternative qui maintienne une production d'énergie équivalente. Est-ce que je vais investir dans l'automobile ou dans l'import de moutons de Nouvelle-Zélande ?

Non, je vais plutôt investir dans les bycliclettes ou dans l'élevage de moutons à coté de chez moi. De toutes façons, je ne peux rien faire de pire que de ne pas investir (à moins bien sûr que j'ai décidé que je préférais profiter des quelques années fastes pour vivre en nabab, mais je doute que beaucoup de gens tiennent ce raisonnement là).

Le graphe ci-dessous (insee) montre que les crises pétrolières ne sont pas nécessaires mais sont néanmoins suffisantes pour provoquer un recul de l'investissement en France. Par ailleurs dans un contexte d'énergie chère, l'ensemble des matières premières se renchérissant également, il y a un risque d'inflation et donc de diminution de la valeur réelle des capacités d'investissement disponibles.

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Invité Haber-Bosch
Posté
Les diverses révolutions technologiques ne remplacent pas nécessairement complètement les précédentes technologies, il me semble.

Ce serait plutôt une question de proportions, non ?

La marine à voile existe encore, pour le loisir, mais encore pour la pêche, le commerce etc., dans beaucoup de pays. Idem pour les usines à charbon, les machines à vapeur, diesel, etc.

Je ne vois rien à redire à ça. Le diable se cache dans les détails, et c'est justement pour des questions de proportions que le problème pétrolier est si important. S'il paraît aisé de le disqualifier qualitativement (beaucoup d'alternatives différentes existent), aucune combinaison d'alternatives ne peut pallier quantitativement de manière significative au déficit énergétique lié à la déplétion pétrolière.

édité pour ortho

Posté
Je commence aussi à craindre pour la vulnérabilité des libéraux, pourtant prémunis contre le fanatisme (on l'espère) si des illuminés communistes persévèrent à vouloir les convertir à leurs croyances apocalyptiques.

--

Voilà qui est fait  :icon_up:  :doigt:

C'est mieux.

Maintenant il faudra aller expliquer ça à la croûte terrestre si elle s'obstine à ne pas contenir plus de pétrole, et surtout bien lui faire comprendre que son comportement est intolérable et néfaste à la tranquillité des libéraux. Peut-être serez-vous entendu, qui sait.

J'avais écrit un post où je ramenais les dimensions de la Terre à chaque être humain, je trouvais ce petit calcul instructif mais je crois que personne n'a réagi. Finalement, quand on divise tout par 6,5 milliards il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent.

Posté
Le graphe ci-dessous (insee) montre que les crises pétrolières ne sont pas nécessaires mais sont néanmoins suffisantes pour provoquer un recul de l'investissement en France. Par ailleurs dans un contexte d'énergie chère, l'ensemble des matières premières se renchérissant également, il y a un risque d'inflation et donc de diminution de la valeur réelle des capacités d'investissement disponibles.

N'importe quoi. La renationalisation de l'économie par les socialos en 82, la spirale des taux d'intérêts allemands après 90 ont eu plus d'impact sur ces agrégats que le prix du pétrole qui vous obnubile au point de proférer des sottises inimaginables.

Restez-en au discours eschatologique, épargnez-nous vos élucubrations économiques.

Posté
Le graphe ci-dessous (insee) montre que les crises pétrolières ne sont pas nécessaires mais sont néanmoins suffisantes pour provoquer un recul de l'investissement en France. Par ailleurs dans un contexte d'énergie chère, l'ensemble des matières premières se renchérissant également, il y a un risque d'inflation et donc de diminution de la valeur réelle des capacités d'investissement disponibles.

Les crises pétrolières passée sont totalement différentes de la disparition définitive du pétrole : on a toutes les raisons de croire qu'elle seront temporaire, dans ce cas, il est tout à fait raisonnable de reporter ses investissements à des jours meilleurs. Ce ne serait pas le cas s'il n'y avait plus de pétrole !

(cette erreur est d'ailleur une bonne illustration du fait que les statistiques seules ne permettent de tirer aucune loi générale).

Posté
Sur le goudron, apparu quelques temps après, circulent des ambulances.

Et dans le béton, vivent en bonne santé des individus jusqu'à plus de 80 ans grâce, étrangement, au décuplement des rendements agricoles.

et tout cela c'est réalisé grâce au pétrole. Les rendements agricoles sont ce qu'ils sont grâce aux hydrocarbures, et non aux qualités de la terre.

historiquement les hommes se sont installés sur les terres les plus fertiles aujourd'hui recouvertes de béton. Ils nous restent donc des terres de moindre qualité dont la production est dépendante des hydrocarbures.

historiquement l'agriculture était productrice nette d'énergie, en transformant de l'énergie solaire en énergie métaboliser par l'homme. En gros les hommes et les bêtes dépensaient moins d'énergie à travailler la terre que ce que donnaient les cultures, aujourd'hui c'est tout l'inverse, l'agriculture est consommatrice d'énergie, ce qui est nouveau dans l'histoire de l'homme. Notre alimentation dépend de source d'énergie autre que le soleil.

Ce point ne vous paraît peut être pas important pour moi il l'est dans la mesure où cette production agricole est dépendante d'une source d'énergie qui va décliner. Je sais que pour vous la déplétion est un concept de malthusien, mais je voudrais avoir vos explications sur les chiffres que j'ai postés au sujet de la production et de la consommation de pétrole des USA, UK, Indonésie. Merci d'avance

Ah, c'était le bon vieux temps quand le brave paysan tirait quelques quintaux à l'hectare de ses terres pourtant si riches et voyait ses enfants mourir de faim les mauvaises années !

Si vous y tenez tant au bon vieux temps, que n'y restez-vous au lieu de déplorer les progrès de votre époque sur des forums de discussion électroniques ?

Pouvez me citer le post ou j'ai eu de tels propos.

Des cultures comme celle de Masanobu Fukuoka dite agriculture naturelle tirent bien plus que qq quintaux à l’hectare.

Et les rendements décroissants de l’agriculture moderne?

J'avais écrit un post où je ramenais les dimensions de la Terre à chaque être humain, je trouvais ce petit calcul instructif mais je crois que personne n'a réagi. Finalement, quand on divise tout par 6,5 milliards il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent.

Ce calcul était très intéressant et montre bien les limites. Je pense que Ronan pourrait réagir, car c'est lui qui avait posté sur le poids de la terre et sur le poids par habitant à comparer à notre poids personnel. Raisonnement que je qualifie d'ânerie comme dirait H16 (mais je ne vous prend pas pour un âne)

Posté
et tout cela c'est réalisé grâce au pétrole. Les rendements agricoles sont ce qu'ils sont grâce aux hydrocarbures, et non aux qualités de la terre.

historiquement les hommes se sont installés sur les terres les plus fertiles aujourd'hui recouvertes de béton. Ils nous restent donc des terres de moindre qualité dont la production est dépendante des hydrocarbures.

Non tout celà ne s'est pas réalisé que grace au prétrole, les progrès de la sélection des variétés y sont pour beaucoup.

Quand aux terres fertiles qui se trouveraient en majorité recouvertes de béton, j'aimerais bien pour une fois quelques chiffres pour appuyer cette thèse. Les terres agricoles de l'Aisne sont les plus chères de France, plus que les terres d'Île de France, sur lesquelles les agriculteurs sont pourtant en concurrence avec les promoteurs immobilier. Ceci tendrait à montrer qu'elles sont plus productives que les terres d'Île-de-France, et ces terres sont loin d'être recouvertes de béton !

Posté
Ce calcul était très intéressant et montre bien les limites. Je pense que Ronan pourrait réagir, car c'est lui qui avait posté sur le poids de la terre et sur le poids par habitant à comparer à notre poids personnel. Raisonnement que je qualifie d'ânerie comme dirait H16 (mais je ne vous prend pas pour un âne)

Sans indiscrétion, quelle est la surface moyenne par personne du logement que vous occupez actuellement ? (à titre de curiosité : 25m2 pour ma modeste personne).

Invité Haber-Bosch
Posté
Bon. Ca, c'est une ânerie typiquement anthropocentrique (je ne vous traîte pas d'âne, je dis que ce que vous dites est idiot, notez bien).

a/ les fonds des océans ne sont pas explorés. Ca représente plus de 60% de la surface. Pour moi, cela fait encore beaucoup à découvrir. Je ne dis pas qu'on y trouvera du pétrole à gros bouillon, mais en tout cas, il y a certainement des choses à y trouver.

b/ sur les 40% restant, je trouve un peu fort de café de dire que nous connaissons "presque tous les recoins", alors qu'on découvre tous les jours :

- de nouvelles plantes (par brassées)

- de nouvelles espèces animales

Enfin, le tableau périodique des éléments présente plus d'éléments qu'il ne s'en trouve à la surface de la planète. Cela ne veut pas dire pour autant qu'on exploite tous ces éléments à leur juste valeur, ni même qu'on les exploite tout court… L'argument est un peu court.

Mais tout ceci nous éloigne du pétrole…

Anerie anthropocentrique si vous voulez. En volume, les nouvelles plantes, nouveaux animaux et nouveaux territoires qu'il nous reste à découvrir sont négligeables. Et toutes les plantes ont besoin de lumière ou de chaleur pour croître, ce qui permet ensuite aux herbivores de s'en nourrir, etc… Ce ne sont donc pas des sources d'énergie comparables au pétrole (ou même au guano récolté à la fin du 19ème, qui s'était accumulé au large du Chili et du Pérou pendant des siècles, et qui avait alors boosté les rendements agricoles européens avant d'être épuisé en quelques décennies) car elles dépendent d'un apport constant d'énergie extérieure, et ne pourront jamais fournir plus d'énergie en un an que ce qu'elles ont reçu elles-mêmes sur la même période.

Posté
…ou même au guano récolté à la fin du 19ème, qui s'était accumulé au large du Chili et du Pérou pendant des siècles, et qui avait alors boosté les rendements agricoles européens avant d'être épuisé en quelques décennies…

Faux. Le guano a simplement été remplacé par des engrais chimiques, plus rentables. L'arrêt de l'exploitation du guano est dû à un manque de rentabilité non pas à sa disparition.

Posté
Sans indiscrétion, quelle est la surface moyenne par personne du logement que vous occupez actuellement ? (à titre de curiosité : 25m2 pour ma modeste personne).

Pour moi c'est à peu près équivalent.

Mais je ne vois pas le rapport, mon logement ne fonctionne pas en autarcie complète.

Posté
Faux. Le guano a simplement été remplacé par des engrais chimiques, plus rentables. L'arrêt de l'exploitation du guano est dû à un manque de rentabilité non pas à sa disparition.

A propos : y'a-t-il un exemple de cas (pré)historique où l'humanité (ou une partie autonome de celle-ci) a été confrontée à la pénurie physique d'une ressource à la fois non-renouvelable et très largement utilisée ?

Parce qu'avant d'assurer que jusqu'ici on a toujours réussi à faire face, il faudrait peut-être vérifier que le cas s'est déjà présenté, non ?

Posté
Sans indiscrétion, quelle est la surface moyenne par personne du logement que vous occupez actuellement ? (à titre de curiosité : 25m2 pour ma modeste personne).

Si vous arrivez à vivre avec 25 m2 pour votre alimentation, vos ressource en eau, vos ressources en énergie, autrement dit qu'aucun flux de matière n'entre dans votre appartement alors BRAVO :icon_up::doigt:

Cette réponse est vraiment très intéressante et montre bien les limites de votre raisonnement

Votre alimentation, les vêtements que vous portez, l'ordinateur sur lequel vous tapez, l'eau que vous buvez, l'énergie qui chauffe votre logement, proviennent-ils de votre appartement…bien sur que non, vous dépendez donc d’autre surface.

Quand aux terres fertiles qui se trouveraient en majorité recouvertes de béton, j'aimerais bien pour une fois quelques chiffres pour appuyer cette thèse. Les terres agricoles de l'Aisne sont les plus chères de France, plus que les terres d'Île de France, sur lesquelles les agriculteurs sont pourtant en concurrence avec les promoteurs immobilier. Ceci tendrait à montrer qu'elles sont plus productives que les terres d'Île-de-France, et ces terres sont loin d'être recouvertes de béton !

Je n'ai pas de chiffre, mais une expérience personnelle. Le ville moyenne dans laquelle je suis né, c'est développée sur des surfaces agricoles. Ces surfaces agricoles étaient plus fertiles que celle qui se trouvaient à 10-15km de la ville. Ceci provient des paroles de paysans de ma famille et d'autres, qui possédaient ces terres. Ceci n'est qu'un témoignage. Mais il semble logique, qu'historiquement, les villes s'implantaient près des terres fertiles. Quand votre seul moyen de transport est l'âne, vous n’allez pas construire votre maison à 50 km des terres fertiles. Je ne dis pas que toutes les meilleures terres sont recouverte de béton, je dis simplement que les terres agricole englouties par les villes étaient souvent de très bonnes terres.

Je repose ma question à Ronan.

Comment expliquez vous l'évolution de la consommation et de la production de pétrole dans les trois pays cité (USA,UK, Indonésie). Je l'explique par les limites physiques et la théorie de la déplétion. J'attend avec impatience vos explications qui doivent être très différentes car selon vous la déplétion est une théorie non observée.

A noter aussi (mais cela a déjà été dit), que pour les USA , et l'UK les techniques de pointes ont été mise en place tant pour l'exploration que pour la production.

Posté
En volume, les nouvelles plantes, nouveaux animaux et nouveaux territoires qu'il nous reste à découvrir sont négligeables.

:icon_up:

Je crois que vous ne saisissez pas bien l'étroitesse de l'humanité sur Terre. Votre assertion est d'ailleurs à rapprocher des écolos qui dénoncent la disparition de centaines / de milliers d'espèces par jour détruites par les vilains hommes (kapitalistes, probablement).

Ca concourt d'ailleurs largement au sentiment général d'immodestie qu'on peut avoir en lisant la prose des gens qui s'imaginent que nos petites personnes ont un impact plus que millénaire sur la Terre.

et ne pourront jamais fournir plus d'énergie en un an que ce qu'elles ont reçu    elles-mêmes sur la même période.

Argument étrange.

C'est vrai de toutes les formes d'énergies, ça. Je ne connais aucun moyen de conversion d'une énergie (ou d'un stockage d'énergie) en un autre dont le rendement soit >= 1…

Posté
:icon_up:

Je crois que vous ne saisissez pas bien l'étroitesse de l'humanité sur Terre. Votre assertion est d'ailleurs à rapprocher des écolos qui dénoncent la disparition de centaines / de milliers d'espèces par jour détruites par les vilains hommes (kapitalistes, probablement).

Pouvez-vous me citer les périodes pendant lesquelles le taux de disparition des espèces a été comparable à ce qu'il est aujourd'hui ?

Compte tenu de votre remarque, je suppose que vous avez des chiffres sur tout cela.

Posté

Je n'aime pas allumer le mode Flame, c'est discourtois et cela ne convainc personne. In short, continuez de pérorer vos âneries sans moi. Déménagez à l'île de Pâques à la rame, dégoudronnez ses routes et buvez l'essence des réservoirs qui s'y trouveraient si cela vous chante : bref, atteignez vous-même votre propre déplétion oléo-piquée et n'ennuyez pas les autres avec elle.

Bonne fin de journée quand même

PS.: Rapportez la surface de votre logement à la surface moyenne par habitant qui avait été calculée. La proportion vous donnera, peut-être, une idée de l' insignifiance des théories farfelues que vous cherchez à propager.

Posté
PS.: Rapportez la surface de votre logement à la surface moyenne par habitant qui avait été calculée. La proportion vous donnera, peut-être, une idée de l' insignifiance des théories farfelues que vous cherchez à propager.

Donc vous ne sortez jamais de votre logement et celui-ci est parfaitement autonome sur le plan des biens et de l'énergie qui y sont utilisés.

Dont acte.

On voit là toute la portée de votre raisonnement.

Invité Haber-Bosch
Posté
PS.: Rapportez la surface de votre logement à la surface moyenne par habitant qui avait été calculée. La proportion vous donnera, peut-être, une idée de l' insignifiance des théories farfelues que vous cherchez à propager.

Deux mots : immeubles, étages

Ce n'est pas parce qu'on peut physiquement empiler 50 personnes sur une surface au sol de 200m² tout au long de l'année dans un immeuble de banlieue que ces personnes n'ont pas besoin de plus de 200m² pour se nourrir tout au long de l'année. Ce qui compte c'est la surface agricole rapportée au nombre de personnes, pas la surface des appartements…

Posté
Ca concourt d'ailleurs largement au sentiment général d'immodestie qu'on peut avoir en lisant la prose des gens qui s'imaginent que nos petites personnes ont un impact plus que millénaire sur la Terre.

Avez-vous la moindre idée de la quantité de pétrole consommée par personne au cours d'une vie ?

un indice : ça ne tient pas dans un logement de 25 m2.

Posté
Pouvez-vous me citer les périodes pendant lesquelles le taux de disparition des espèces a été comparable à ce qu'il est aujourd'hui ?

Quel intérêt exactement ? En plus, où parle-je de comparaison entre jadis et maintenant pour ces disparitions ?

En plus, réfléchissez 2 secondes : si ces chiffres existent, ils tendent à prouver que plein d'espèces inconnues sont en train de disparaître ; ce qui veut dire que leur nombre n'est pas négligeable et que l'homme doit donc découvrir encore plein de choses. Ceci invalide donc la thése d'Haber-Bosch. Mauvais point entre vous.

Si en revanche ces chiffres ne le montrent pas, ou si ces espèces inconnues ne sont pas en si grand nombre, alors l'impact de l'homme est lui-même négligeable. Ce qui tend à casser la thèse que l'homme est aussi important qu'on veut nous le faire croire.

Maintenant, si vous prenez la peine de chercher sur les sites écolos traditionnels, on devrait pouvoir trouver facilement ces assertions catastrophistes (à tort ou à raison, je ne rentre pas dans ce débat).

Enfin, quel rapport direct avec le pétrole ? Vous sombrez dans l'hypercriticité, ou vous tentez de noyer le poisson ?

Posté
Je n'aime pas allumer le mode Flame, c'est discourtois et cela ne convainc personne. In short, continuez de pérorer vos âneries sans moi. Déménagez à l'île de Pâques à la rame, dégoudronnez ses routes et buvez l'essence des réservoirs qui s'y trouveraient si cela vous chante : bref, atteignez vous-même votre propre déplétion oléo-piquée et n'ennuyez pas les autres avec elle.

Bonne fin de journée quand même

PS.: Rapportez la surface de votre logement à la surface moyenne par habitant qui avait été calculée. La proportion vous donnera, peut-être, une idée de l' insignifiance des théories farfelues que vous cherchez à propager.

Donc Ronan ne répond pas à ma question qui était pourtant simple mais si centrale. Reconnaissez vous le phénomène de déplétion? (cf chiffres de mes post précedents)

Si quelqu'un veut répondre à sa place…

Je ne vois pas trop l'interet de rapporter votre surface de logement à la surface moyenne par habitant…Votre logement ne vous donne ni à manger ni à boire, ni de matière première

Je pense que 2.3 ha est une surface que chacun peut se représenter. Ces 2.3 ha n'étant pas composés que de terres fertiles, ou de champ de pétrole….

Posté
Enfin, quel rapport direct avec le pétrole ? Vous sombrez dans l'hypercriticité, ou vous tentez de noyer le poisson ?

Qui a mis les espèces animales sur le tapis ?

:icon_up:

Posté
Avez-vous la moindre idée de la quantité de pétrole consommée par personne au cours d'une vie ? un indice : ça ne tient pas dans un logement de 25 m2.

Diable, quel rapport ? Ne mélangez pas les intervenants : je n'ai pas d'appart de 25 m2. Et je me fiche pas mal de savoir le volume de pétrole ou d'oxygène ou de dentifrice mentholé que j'ai bien pu utiliser dans ma vie.

Ce qui importe, c'est seulement

a/ le marché saura-t-il parer à l'éventualité pour le moment hypothétique d'une disparition du pétrole à court, moyen ou long terme ?

b/ le catastrophisme ambiant sera-t-il un prétexte pour plus d'état et de coercition ? Les tenants de la décroissance, de l'ermitage et des chèvres bondissant dans le larzac sauront-ils se passer de leur informatique suffisamment longtemps pour nous oublier ?

c/ qu'aurons nous ce midi au repas ? Poire ou fromage ?

Là réside les vraies questions.

Posté

Extrait du Trésor de la langue française :

PÉTROLEUR, -EUSE, subst.

I. Surtout au fém.

A. HIST. Personne qui, en 1871, lors de l'écrasement de la Commune de Paris par les Versaillais, employait ou était accusée d'employer du pétrole pour allumer des incendies. Les pétroleuses de la Commune. J'ai été réjoui, ce matin, par l'histoire de Mlle Papavoine, une pétroleuse, qui a subi au milieu des barricades les hommages de dix-huit citoyens, en un seul jour! Cela est raide (FLAUB., Corresp., 1871, p.279). Je suis donc venu de Bayreuth à Béziers, en brûlant Paris, comme un simple communard (à cause de quoi j'espère qu'on m'octroiera quelque jour une de ces trésoreries générales où se prélassent les anciens pétroleurs de 71) (COLETTE, Cl. s'en va, 1903, p.277).

B. P. ext. Celui, celle qui incendie au pétrole. Toute une foule violente s'acharnait contre la femme surtout, une de ces pétroleuses dont la peur hantait les imaginations hallucinées, qu'on accusait de rôder le soir (…) pour lancer des bidons de pétrole enflammé dans les caves (ZOLA, Débâcle, 1892, p.627).

C. Femme qui professe des idées politiques résolument progressistes et qui les défend avec ardeur, véhémence. Une pétroleuse qui vous égorgerait parlant à la troisième personne (ARNOUX, Chiffre, 1926, p.77). C'était une étrange créature. Ses mèches grises, échevelées, lui donnaient dans les meetings une allure de pétroleuse (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p.378).

(…)

source : http://atilf.atilf.fr/tlf.htm

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