LaFéeC Posté 5 octobre 2005 Signaler Posté 5 octobre 2005 Je ne résiste pas à la tentation de copier l'édito ici, il est génial : Citation Spéléologie, escalade, baignade, bowling, patinoire, grillade au bord de la rivière, activités audiovisuelles… Toutes ces activités, et bien d'autres encore, apparemment attractives, sont régulièrement proposées par l'Agantic pour les jeunes de 11 à 17 ans. Malgré des tarifs souvent symboliques, elles sont tout aussi régulièrement annulées pour faute de participants ! (ptet que tout simplement qu'elles n'attirent pas !!)Quoi qu'on en dise, en matière de loisirs, le jeune adolescent ne recherche pas la consommation facile. Il ne suffit pas de lui proposer un catalogue d'activités branchées. Et c'est tant mieux ! branchées, branchées, des grillades, la baignade, le ciné.. c'est planplan qd memeAlors que faire ? Pour adhérer durablement à une activité, pour s'impliquer dans un projet, l'ado va rechercher avant tout, des bases relationnelles solides avec l'animateur. Impossible d'obtenir l'implication d'un jeune, si une confiance minimale n'est pas établie. Comment tisser une relation de confiance avec les ados ? Deux facteurs semblent primordiaux : d'une part, la continuité dans nos équipes d'animation afin qu'un animateur habile soit repéré de manière durable par la jeunesse locale. Ce qui implique des moyens pour embaucher un véritable professionnel, avec un contrat valable… Actuellement tout le monde semble préoccupé par les questions soulevées par la jeunesse, mais aucun organisme ne verse le moindre euro pour le financement durable d'un poste d'animateur jeunesse. L'Agantic, à coup de CES, de CEC, d'emplois jeunes et de temps partiels.. a vu défiler 3 animateurs plus ou moins formés, en 18 mois. j'ai pour ma part logé le directeur d'il y a 2 ans, payé 2000 € nets par mois et qui est resté moins d'un an, celui là meme qui m'avait sorti que qd j'aidais un SDF je le faisais pour me faire du bien, alors que lui ct son travail.. D'autre part, l'existence d'un local réservé aux jeunes, dans lequel ils viendraient de manière libre, pour y trouver de la musique, des ordinateurs, des BD, une table de ping-pong, un baby-foot.. et surtout un animateur disponible pour l'indispensable dialogue, permettrait progressivement de tisser cette relation de confiance et d'envisager ensemble des projets dans lesquels les jeunes, enfin, s'impliqueront. L'Agantic dispose d'une salle très polyvalente, où rien ne peut-être spécifiquement aménagé pour les ados. Sans soutien, sans moyen, sans une politique jeunesse, claire et volontariste, partagée à l'échelle du territoire, sans moyens ? financés par la mairie, aidé par le fonds social européen et la DDASS de l'hérault…l'Agantic n'est aps en mesure de remplir une des principales missions qui lui a été confiée : sa mission de prévention et de socialisation auprès des adolescents. Ne sommes nous pas tous co-responsables de ceux qui animeront la société de demain ? Le bureau de l'Agantic Les parties en gras sont celles du bulletin, les parties soulignées le sont par mes soins avec mes commentaires..
h16 Posté 5 octobre 2005 Signaler Posté 5 octobre 2005 Me vient une question : il y a 30 ans, ces structures n'existaient pas. Les jeunes étaient donc plus asociaux, en toute bonne logique, non ?
Sous-Commandant Marco Posté 5 octobre 2005 Signaler Posté 5 octobre 2005 Toutes ces structures associatives semi-étatisées servent d'appât pour la pêche à l'argent public, nécessaire à la pérennisation des emplois de tous les parasites éducateurs, animateurs, organisateurs et autres gauchistes cultureux, qui seraient condamnés à un vrai travail par le marché si l'Etat n'était pas aussi "généreux".
melodius Posté 5 octobre 2005 Signaler Posté 5 octobre 2005 C'est en lisant ce genre de prose puante que je comprends le rôle social du peleton d'exécution.
LaFéeC Posté 5 octobre 2005 Auteur Signaler Posté 5 octobre 2005 Sous-Commandant Marco a dit : Toutes ces structures associatives semi-étatisées servent d'appât pour la pêche à l'argent public, nécessaire à la pérennisation des emplois de tous les parasites éducateurs, animateurs, organisateurs et autres gauchistes cultureux, qui seraient condamnés à un vrai travail par le marché si l'Etat n'était pas aussi "généreux". <{POST_SNAPBACK}> Emplois CES CEC emplois jeunes qu'eux memes qualifient de précaires.. Ils fabriquent les pauvres dont il faudra s'occuper.. le socialisme par excellence..
Legion Posté 5 octobre 2005 Signaler Posté 5 octobre 2005 melodius a dit : C'est en lisant ce genre de prose puante que je comprends le rôle social du peleton d'exécution. <{POST_SNAPBACK}> J'adore quand tu dis ce genre de choses
DiabloSwing Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Vous n'avez pas de coeur, égoïstes libéraux !
José Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Kai Hansen a dit : Vous n'avez pas de coeur, égoïstes libéraux ! Tous les jours, je remercie Wotan d'avoir mis une pierre à la place de mon coeur.
Messer Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Kai Hansen a dit : Vous n'avez pas de coeur, égoïstes libéraux ! <{POST_SNAPBACK}> Jl'ai vendu à un socialo dans son besoin de bonne conscience.
José Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 melodius a dit : C'est en lisant ce genre de prose puante que je comprends le rôle social du peleton d'exécution. Tiens… voilà encore un peu de lecture rafraîchissante : http://www.fiff.be/servlet/Repository/la_D…ur.PDF?IDR=1221
h16 Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Ase a dit : Tiens… voilà encore un peu de lecture rafraîchissante :http://www.fiff.be/servlet/Repository/la_D…ur.PDF?IDR=1221 Rafraîchissant, effectivement : Declaration Des Cultureux a dit : - La nature spécifique des biens et services culturels qui ne peuvent être considérés uniquement au regard de leur valeur commerciale… FooooooOooormidable. Malheureusement, ce genre de prose est tellement facile à trouver.
Sous-Commandant Marco Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 h16 a dit : […]Malheureusement, ce genre de prose est tellement facile à trouver. <{POST_SNAPBACK}> C'est la version culturelle du détournement de bateau à la SNCM ou bien du lobbying à subventions pour l'industrie.
h16 Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Sous-Commandant Marco a dit : C'est la version culturelle du détournement de bateau à la SNCM ou bien du lobbying à subventions pour l'industrie. Pas encore tout à fait. Les arrêts des festivals avec messages à caractères déformatifs et le tapage médiatique de 2003 sur les intermitteux s'en rapprochent plus. Mais l'idée y est effectivement.
LaFéeC Posté 6 octobre 2005 Auteur Signaler Posté 6 octobre 2005 ce qui est dingue c que ces structures se plaignent d'etre "delaissées" alors qu'elles beneficient pour la majorité de locaux mis à dispo par les communes, des subventions des communes et des com de communes, de l'aide des DDASS, de l'europe etc etc..
pankkake Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Ils ne s'arrêteront que quand ils seront fonctionnaires.
h16 Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 LaFéeC a dit : ce qui est dingue c que ces structures se plaignent d'etre "delaissées" alors qu'elles beneficient pour la majorité de locaux mis à dispo par les communes, des subventions des communes et des com de communes, de l'aide des DDASS, de l'europe etc etc.. C'est une technique qui marche partout car en France, il vaut largement mieux faire pitié qu'envie (au contraire du dicton populaire). Toujours commencer par se plaindre, réclamer et pleurnicher. Prendre ce qu'on nous donne, et recommencer. L'analogie avec le comportement moyen d'un enfant mal élevé n'est pas fortuite.
Sous-Commandant Marco Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Pankkake a dit : Ils ne s'arrêteront que quand ils seront fonctionnaires. <{POST_SNAPBACK}> Tu plaisantes? Tu les as pas entendus, les fonctionnaires, mardi dernier? Voici un extrait authentique d'un reportage diffusé ce jour-là: Question: "Est-ce que vous risquez de perdre votre emploi?" Réponse: "Non, je suis fonctionnaire, mais je suis solidaire quand même!" EDIT: à moins que tu n'aies sous-entendu qu'ils s'arrêteront de travailler? Dans ce cas, je suis d'accord.
Sous-Commandant Marco Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Pankkake a dit : En fait je parlais des intermitents. <{POST_SNAPBACK}> Oh, les intermittents, ils travaillent, puis ils s'arrêtent, puis ils reprennent….
LaFéeC Posté 8 octobre 2005 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2005 Je me souviens d'un collègue du lycée. Il est devenu emploi jeune, travaillait 27 h semaine pour le smic temps plein, et trouvait le moyen de faire grève pour une augmentation.. Alors que qd il avait été embauché il était ravi de ses conditions de travail et du salaire !! On était tous verts quand on l'entendait.
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