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« Yezzi…Fock »

Une initiative très intéressante a été lancée le 3 Octobre 2005 sur Internet.

www.yezzi.org est un site web qui nous permet d’organiser une manifestation virtuelle contre le régime autocratique tunisien, uniquement à travers des photos. “Yezzi…Fock” qui veut seulement dire “Ca suffit” est le message que les initiateurs veulent faire entendre au monde.

Peut-il y avoir manifestation plus paisible et plus pacifique que celle-ci?

Si elle est largement inspirée du mouvement Egyptien “Kifaya”, elle diffère quant à la manière d’agir puisque le peuple Tunisien est connu pour être particulièrement pacifique. Les participants à cette initiative envahissent le monde différemment par un message pacifique en dehors de tout leadership politique, en appelant au changement démocratique seulement à travers un outil numérique.

La Tunisie n’est-elle pas l’hôte du Sommet Mondial pour la Société de l’Information ? En effet, nous avons tous bien saisi le message qui montre combien Internet peut être puissant, pacifique et démocratique comme outil de communication.

Non seulement les manifestants sur www.yezzi.org sont uniquement virtuels mais la plupart d’entre eux sont restés anonymes en masquant leur visages à cause de la brutalité du régime envers toute voix dissidente.

Beaucoup penseront qu’un tel comportement relève de l’immaturité politique ou d’un manque de volonté réelle de combattre l’autocratie. D’autres penseront qu’une telle démarche ne peut tout simplement pas être crédible.

Bien sûr qu’une telle initiative ne pourra pas démanteler une autocratie comme nous l’avons déjà vu en Egypte avec de vrais manifestants, mais je crois ferme que “Yezzi…Fock” est quand même une initiative très intéressante parce qu’elle porte un message très puissant et très symbolique.

C’est un premier pas dans le bon chemin car c’est un cri authentique et sincère sorti du cœur de simples citoyens qui essayent de dire à leurs compatriotes combien ils ont besoin d’aller de l’avant vers la liberté et vers une vraie démocratie. Nous voulons que le monde sache que nous existons et que nous avons besoin d’être soutenus et entendus. Nous voulons que le régime comprenne qu’il ne pourra pas continuer à nous faire peur ou à ignorer notre volonté indéfiniment.

A travers l’anonymat beaucoup ont contourné la répression du régime et leurs propres craintes et ont pu de cette manière assumer leur liberté d’expression et leur liberté de participer dans l’arène politique sans avoir à attendre un leader politique quelconque qui guiderait leurs actions.

Malgré que la plupart des manifestants soient anonymes, le régime a quand même censuré le site web le jour même de son lancement. Si cela prouve une chose, c’est bien que le régime est bien plus effrayé que l'actuelle centaine de manifestants.

Finalement qui est donc plus puissant? Est-ce des citoyens anonymes mais libres qui expriment leur droit d’être mécontents ou est-ce un régime effrayé alors qu’il est sensé être fort de sa légitimité ?

En réalité ce n’est que lorsqu’un régime est totalement dépourvu de légitimité démocratique qu’il a horriblement besoin d’être autoritaire et violent. Mais lorsqu’un peuple veut vraiment sa liberté et sa démocratie, tôt ou tard il finit par les avoir.

Chers lecteurs, vous êtes invités à nous soutenir dans cette initiative car la liberté d’expression et la démocratie ne sont plus désormais des causes locales mais bien des causes universelles pour lesquelles tout un chacun peut s’engager quelles que soient sa nationalité ou son appartenance religieuse.

Tout être humain mérite la dignité. Tout être humain mérite la liberté et la démocratie. C’est le seul et unique moyen d’éviter le terrorisme et la violence que celle-ci soit légalement justifiée ou pas.

Participez avec nous en envoyant votre photo ne serait-ce qu'anonymement avec seulement votre prénom ou un surnom à manif@yezzi.org[/b]]manif@yezzi.org

Merci pour votre attention et merci d’avance pour votre participation.

Neila Charchour Hachicha

Promotrice du Parti Libéral Mediterranéen

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Pas du tout, c'est juste votre naïveté vis-à-vis des gouvernements américain et français qui nous émeut.  :icon_up:

Bienvenue sur le forum en tout cas!

En dictature: Vaut mieux parraitre naîf que futé :doigt:

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Concernant la relation internet-progrès de la liberté, je suis convaincu que ce nouvel outil constitue une étape au moins aussi importante pour la marche vers la liberté que l'invention de l'imprimerie. En effet, l'information passe plus aisément qu'à travers les relais médiatiques classiques, trop souvent à la botte des différents pouvoirs politiques (en Occident comme dans votre pays). La centralisation de l'information est en passe d'être de l'histoire ancienne.

C'est pourquoi si de telles initiatives comme les vôtres se multiplient, les despotes à la Ben Ali seront considérablement affaiblis et perdront le reste de soutien dont ils bénéficient.

Posté

Oui, je le crois aussi à condition que la toile reste libre.

Dans un pays comme le mien c'est loin d'être sûr. Les Pays Arabes feront de tout pour réguler le plus possible et ils ont les moyens financiers de le faire.

Par ailleurs beaucoup plus de gens qu'on ne le pense, et de part le monde, ne souhaitent pas du tout voir le monde MUSULMAN se démocratiser.

Autrement dit, demain mon site qui est aujourd'hui hébérgé aux USA pourrait devenir un site illégal et je ne serais plus seulement une opposante modérée et pacifique, mais carrément une hors la loi.

L'article ci-dessous traite du sujet. Soyons vigilants!

Pas d'avenir pour l'Internet sans la société civile

Le Temps, no. 2377

Eclairages, vendredi 7 octobre 2005

La préparation du Sommet mondial sur la société de l'information, qui va se tenir à Tunis en novembre, a donné lieu à une querelle sur la Toile.

Guillaume Chenevière, Président du Conseil mondial de la radio-télévision, directeur de la fondation Médias et Société

Le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) devient passionnant. A Genève, première phase, en 2003, on a défini le champ d'action d'un sommet qui, contrairement aux apparences, a plus à voir avec la liberté d'expression et les droits de l'homme qu'avec la seule technologie (d'où les questions que l'on peut et doit se poser sur la situation tunisienne). A Tunis, deuxième phase, du 16 au 18 novembre prochains, des décisions seront prises sur la gestion future de l'Internet (sont en cause la liberté et l'universalité de la Toile), et sur un mécanisme de suivi associant la société civile (en cause la possibilité d'une gouvernance mondiale). La troisième conférence préparatoire du Sommet (PrepCom3, en dialecte onusien) vient de s'achever à Genève en plein désaccord. Pourtant, l'Union internationale des télécommunications (UIT) salue une «percée décisive» sur la gouvernance de l'Internet. Que cela signifie-t-il?

L'avant-dernier jour de PrepCom 3, après dix jours de discussions ardues, l'Union européenne, qui défendait le statu quo donnant aux USA un contrôle de facto sur l'administration de l'Internet, s'est subitement convertie à un mécanisme multilatéral réclamé par les pays du Sud.

La délégation américaine a réagi au quart de tour et la presse internationale s'est fait l'écho d'un «clash transatlantique» sur ce dossier à première vue assez technique (administration des noms de domaines, répertoire unique des serveurs de base, lutte contre le spam, etc.), mais qui engage l'avenir de nos sociétés, de plus en plus lié à celui de l'information.

Pour comprendre l'enjeu du débat, rien de tel que l'Internet, à la fois objet et support de la discussion. Sur la plate-forme plenary@wsis-cs.org, les membres de la société civile internationale échangent informations et points de vue. Ceux qui sont sur place rendent compte des discussions; ceux qui sont à des milliers de kilomètres enrichissent le débat de commentaires et de conseils. Plusieurs centaines de contributions se succèdent au fil des jours. La multiplicité des regards, la somme des expertises additionnées ou opposées permet à l'observateur de suivre les négociations en temps réel avec une richesse d'informations exceptionnelle. S'y révèle le rôle inédit que joue la société civile dans un débat dont les gouvernements sont les seuls acteurs officiels.

C'est que la gouvernance de l'Internet est un sujet diablement complexe; où l'expertise des hommes de terrain est bien utile aux diplomates qui essayent d'y voir clair. Avec un jeu complexe d'allers-retours, malgré des exclusions exigées par certaines délégations officielles au nom du règlement, la société civile a pu se faire entendre au PrepCom3. Commentaires sur le Net: «Il n'y a jamais eu un partenariat multi-acteurs plus réussi que celui qui a créé et nourri l'Internet». Ou encore: «Les gouvernements ne sont tout simplement pas dans le coup pour ce qui est de l'infrastructure de l'Internet.»

Une société privée à but non lucratif, ICANN (Internet Corporation of Assigned Names and Numbers), est aujourd'hui l'organe global de régulation de l'Internet. Etablie en Californie, elle a été fondée en 1998 sur mandat du Département du commerce des Etats-Unis. Le contrat qui lie ICANN au gouvernement américain arrive bientôt à échéance et l'on s'attendait à ce que l'organisation acquière son autonomie. Or, il y a trois mois, le gouvernement américain a annoncé qu'en raison du danger d'insécurité, il entend conserver ses prérogatives, faisant remarquer que les différents gouvernements peuvent, s'ils le veulent, contrôler leurs noms de domaines nationaux.

Cette position n'a pas fait scandale. Parmi les gouvernements du Nord et parmi les utilisateurs du Net, beaucoup sont d'avis qu'il n'y a pas lieu de changer un modèle qui marche. Mais les pays du Sud et plusieurs ONG ne sont pas d'accord: ICANN surreprésente les intérêts commerciaux au détriment des intérêts publics et ses modes de décision ne sont pas transparents.

Dans la foulée du sommet de Genève, l'ONU avait constitué un groupe de travail sur la gouvernance de l'Internet, qui a rendu ses conclusions cet été: pas de solution unique; mais quatre scénarios, dont le point commun est la nécessité d'un organe multilatéral (gouvernements, industrie, société civile) pour veiller sur l'évolution future de l'Internet. A le recherche d'un consensus, PrepCom3 s'est bloqué sur deux positions inconciliables: le statu quo ou un contrôle intergouvernemental. Comme les USA ne devraient pas être seuls à avoir leur mot à dire, la seconde formule séduit la majorité. Mais le danger est que, par ce biais, des pays non-démocratiques puissent exercer leur influence sur un système crucial pour la liberté d'expression.

Ils sont effet nombreux, les pays qui entendent contrôler la manière dont leurs concitoyens de servent de la Toile, à commencer par la Tunisie elle-même. Et les firmes occidentales n'ont aucune vergogne à mettre à leur disposition des instruments de filtrage de plus en plus perfectionnés. Aujourd'hui, les préoccupations sécuritaires sont telles qu'on est fondé à voir partout, y compris aux USA, des menaces potentielles sur la liberté de l'Internet.

Et il faut penser à l'avenir. La migration en cours du protocole ipv4 à ipv6 permet de développer à l'infini les capacités du Net. Chaque individu, chaque objet, chaque pièce détachée pourra se voir doter d'une adresse internet. L'aviation américaine parle aujourd'hui de combiner cela avec des fréquences d'identification radio et de développer un système d'opérations pilotées par le Net, qui lui donnerait «une supériorité de décision, une vitesse et une précision plus grandes dans toutes les dimensions - air, terre, espace.» On peut imaginer ce que de telles perspectives inspirent à des régimes dont la liberté d'expression des citoyens n'est pas la préoccupation principale.

Lorsque le Britannique Martin Boyle, au nom de l'Union européenne, s'est rallié à une structure intergouvernementale de contrôle de l'Internet, il a pris acte du fait que la majorité des participants au Sommet n'est pas satisfaite du statu quo. A la société civile qui lui demandait pourquoi ne pas privilégier une privatisation complète d'ICANN ou d'un organe équivalent, il a répondu: «Croyez-vous sérieusement qu'il est possible de gérer l'Internet sans que les gouvernements s'en mêlent?»

On est tenté de lui répondre: «Il faut à tout le moins que les gouvernements y associent la société civile.»

Sans la participation de spécialistes, les seules délégations officielles auront fort à faire pour prendre des décisions dont ils mesurent les conséquences. Peu de gouvernements ont une position claire et informée sur la gouvernance de l'Internet et ses implications. Commentaire sur le Net: «La seule façon d'arriver à un résultat légitime et durable consiste à associer au processus de décision les hommes et les institutions déjà impliqués dans l'évolution, l'utilisation et la gestion de l'Internet.» Impossible de prédire ce qui se passera d'ici Tunis et à Tunis même, mais les enjeux sont clairs:

- Dans un débat qui avait commencé par une confrontation Chine-USA (sur la participation refusée de l'ONG Human Rights in China) et qui semblait se poursuivre par une confrontation pays du Nord - pays du Sud, le revirement de l'UE lui donne un rôle décisif. A elle de trouver le chemin d'un compromis acceptable à la fois par les Etats-Unis et par des pays comme la Chine, l'Iran, ou encore l'Arabie saoudite. Une question: la gouvernance de l'Internet sera-t-elle un prétexte pour isoler diplomatiquement les Etats-Unis ou veut-on vraiment une solution meilleure et plus transparente pour la gestion de l'Internet?

- Remplacer ICANN ou le compléter par un organe multilatéral à définir (au moins huit propositions sont sur la table) est extrêmement délicat, car il ne faut par ouvrir la porte à ce qui pourrait mettre fin au rêve de partage universel du savoir et de l'information par la Toile.

- La société civile est incontournable. Elle ne cesse de s'interroger sur elle-même, sur sa définition, sur sa non-représentativité, sur le fait qu'elle ne peut refuser en son sein des organisations non-gouvernementales qui sont en réalité gouvernementales («Devons-nous continuer à donner la parole à ceux qui se refusent à défendre les droits de l'homme en Tunisie, en Chine et ailleurs?»), mais elle doit sa force à la transparence de ses débats internes, à l'indépendance d'esprit qui s'y manifeste, à la compétence des individus engagés et passionnés qui en sont le moteur. C'est par eux que la situation peut se débloquer. La réussite ou l'échec du Sommet de Tunis dépend du degré de participation qui sera consenti à la société civile. Une solution satisfaisante pour la gouvernance future de l'Internet donnerait des raisons de croire à la possibilité, un jour, d'une gouvernance globale…

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Beaucoup penseront qu’un tel comportement relève de l’immaturité politique ou d’un manque de volonté réelle de combattre l’autocratie. D’autres penseront qu’une telle démarche ne peut tout simplement pas être crédible.

Bien sûr qu’une telle initiative ne pourra pas démanteler une autocratie comme nous l’avons déjà vu en Egypte avec de vrais manifestants, mais je crois ferme que “Yezzi…Fock” est quand même une initiative très intéressante parce qu’elle porte un message très puissant et très symbolique.

Je pense que le principal intérêt d'une telle "cyber manifestation" est de permettre une participation très internationale et donc de montrer que le problème en question est connu et suscite des réactions de plus en plus de gens sur toute la planète.

Dans le cas de la Tunisie, j'imagine qu'une manifestation "traditionnelle" est facilement contrôlable et censurable par le gouvernement afin que l'information ne sorte pas des frontières.

Mais si vous arrivez à faire soutenir votre initiative de "cyber manifestation" par des ONG internationale et que des milliers de personnes à travers le monde participent, ça aura peut-être plus d'influance sur le gouvernement.

A titre d'exemple, une "cyber-marche" organisé par Greenpeace il y a quelques mois et ne rassemblant "que" 50 000 personne avait fait plier le gouvernement Koréen. Il a probablement eu peur de salir son image à l'international.

Pour la Tunisie, les enjeux sont (j'imagine) plus lourd que ceux de la chasse baleignaire en Corée du sud ! D'où la nécessité de vous allier avec de grandes organisations pour espérer optenir plus de participation.

Il faudrait aussi ajouter une cyber-pétition. Beaucoup de gens ne seront pas très chaud pour envoyer une photo (manque de moyen ou de temps). Mais il est beaucoup plus facile de remplir un formulaire avec ses coordonnées et de valider une lettre près-écrite qui est automatiquement envoyée par mail aux personnes concernées.

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Bonjour à tous,

Je suis l'un des trois coordinateurs du groupe de travail Yezzi.org qui a été crée à l'occasion du SMSI pour lancer certaines initiatives et actions, dont la campagne " La liberté d'expression en deuil !" et la manifestation "Ben Ali, Fock !", "Ben Ali, Yezzi !" pour dénoncer le régime liberticide du général Ben Ali et pointer sur les contradiction flagrantes entres les principes du SMSI, un sommet faut-il le rappeller onusien, et un régime totalitaire basé sur la désinformation, la censure et la propagande.

D'ailleurs, j'ai lancé il y a 3 jours maintenant un appel par mail à mes ami(e)s libéraux afin de soutenir activement cette initiative autour de la liberté d'expression, la base et l'essence même du libéralisme. Même, si je ne dirais pas ce qu'à dit NCH, "Aidez nous à nous libérer", pour la simple raison que c'est à nous tunisiens de se libérer du joug de la dictature et de trouver les moyens de notre libération. Toutefois, j'appelle mes ami(e)s libéraux à soutenir la campagne "la liberté d'expression en deuil !" et la manifestation citoyenne sur le net "Ben Ali, Fock !", "Ben Ali, Yezzi !". Comme le préconise notre père à tous Hayek, le libéralisme doit être aussi militant que les autres idéologies. Un militantisme libéral doit se manifester là où les idéaux libéraux sont à défendre, et la liberté d'expression est l'essence même du libéralisme. Dans l'histoire libérale, la liberté d'expression était le premier combat libéral à travers la liberté d'imprimer et l'excellent plaidoyer de John Milton.

Je vous laisse mon mail mourad.dridi@gmail.com ainsi que le lien qui pointe vers mon blog personnel http://anti-conformismes.blogspot.com/. J'espère que nous pouvons compter sur votre soutien et je souhaite être contacté par nos ami(e)s afin de pouvoir discuter des différentes formes ou possibilités de soutiens.

D'ores et déjà vous pouvez apporter votre soutien à cette manifestation en envoyant par exemple le logo du libéraux.org avec la mention "libéraux.org soutient cette initiative citoyenne", insérer un lien sur vote site pointant vers le site yezzi que vous pouviez accompagné avec un petit texte qu'on pourrait vous fournir, etc..

J'espère mes ami(e)s libéraux de libéraux.org, liberté chérie, les cercles des étudiants libéraux, etc… vont soutenir activement cette initiative et cette campagne.

Merci à vous

Posté
Je vous laisse mon mail mourad.dridi@gmail.com ainsi que le lien qui pointe vers mon blog personnel http://anti-conformismes.blogspot.com/. J'espère que nous pouvons compter sur votre soutien et je souhaite être contacté par nos ami(e)s afin de pouvoir discuter des différentes formes ou possibilités de soutiens.

D'ores et déjà vous pouvez apporter votre soutien à cette manifestation en envoyant par exemple le logo du libéraux.org avec la mention "libéraux.org soutient cette initiative citoyenne", insérer un lien sur vote site pointant vers le site yezzi que vous pouviez accompagné avec un petit texte qu'on pourrait vous fournir, etc..

Je vais m'en occuper incessamment sous peu pour mon blog. Bravo en tout cas.

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Merci Ronnie Hayek pour l'accueil, si je n'ai jamais participé sur les forums libéraux essentiellement pas manque de temps, j'ai souvent lu ce qui s'écrivait dessus. Pour l'avatar j'ai choisi la photo avec laquelle j'ai participée à la manifestation citoyenne sur le net Yezzi.

Merci Eti-N de votre soutien, merci Guillaume pour la photo. Merci à tous les libéraux qui soutiendront cette campagne et cette initiative.

Merci à vous.

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J'espère que vous allez réussir à chasse ces ( censuré ) qui vous gouvernent une fois pour toutes, même si je sais à l'avance que ce sera difficile. Il faut y croire cependant.

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Même, si je ne dirais pas ce qu'à dit NCH, "Aidez nous à nous libérer", pour la simple raison que c'est à nous tunisiens de se libérer du joug de la dictature et de trouver les moyens de notre libération. Toutefois, j'appelle mes ami(e)s libéraux à soutenir la campagne "la liberté d'expression en deuil !" et la manifestation citoyenne sur le net "Ben Ali, Fock !", "Ben Ali, Yezzi !".

Même si tu ne dis pas comme NCH "aidez-nous"…. tu dis comme NCH "soutenez nous" :icon_up:

Bon courage Mourad, y a pas grand grand monde que ça touche ici.

Pour venir en vacance au soleil en Tunisie, il leur faut précisément la sécurité d'un Ben Ali.

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Bon courage Mourad, y a pas grand grand monde que ça touche ici.

Pour venir en vacance au soleil en Tunisie, il leur faut précisément la sécurité d'un Ben Ali.

C'est un petit peu borderline comme argument, avec tout mon respect néanmoins…

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N CH a raison, Eti N.

Les Français s'indignent davantage du moindre recul de liberté aux USA sous Bush (Patriot Act etc), que du sort des Tunisiens sous Ben Ali.

Pourtant il y a beaucoup de Tunisiens qui voudraient autant de libertés qu'en laisse Bush, même ceux qui n'aiment pas Bush.

Entre les intérêts financiers liés à Ben Ali, et la sécurité dans le pays qu'on préfère à la liberté pour y passer ses vacances tranquillement, il n'y a pas grand monde en France pour se mobiliser.

(NB: je crois ne pas me tromper en disant que "ici" signifiait "en France", et non "sur Liberaux.org" :icon_up: )

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(NB: je crois ne pas me tromper en disant que "ici" signifiait "en France", et non "sur Liberaux.org" :icon_up: )

Au temps pour moi, je ne l'avais pas pris dans ce sens-ci. Si "ici" signifie "en France", je suis évidemment d'accord. Malheureusement d'ailleurs.

Posté

En fait NCH, ce que j'ai exactement demandé aux ami(e)s libéraux c'est de soutenir activement la campagne "la liberté d'expression en deuil !" et la manifestation citoyenne sur le net ""Ben Ali, Fock !", "Ben Ali, Yezzi !". Ce qui est à mon avis différent de leur demander de nous d'aider à nous libérer de la joug de la dictature. C'est juste une petite parenthèse. Merci pour tes encouragements et je te remercie de faire ton possible pour relayer aux maximum cette campagne et cette manifestation, puisqu'elles sont la campagne et la manifestation de tous les tunisiens.

Pour ce qui est de nos amis libéraux, je pense qu'ils vont soutenir cette initiative, Guillaume a écrit qu'il va envoyer une photo et Eti-N va évoquer cette initiative sur son blog. Et ce n'est que le début.

Bien à vous.

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Désolée d'être sceptique, mais j'avoue que je le suis.

Je croyais que l'élan de solidarité serait bien plus grand et bien plus spontané. Et je parle bien de Libéraux Org puisque j'avais imaginé qu'en tant que Libéraux ils auraient été les premiers à montrer bien plus d'enthousiasme.

Ce n'est pas grave, car comme le dit si bien Mourad, c'est bien à nous d'obtenir notre liberté par nous même. Mais c'est toujours bon de savoir qui est "vraiment" solidaire de la liberté des autres et qui se contente seulement de le prétendre.

Chirac Président du pays des Droits de l'Homme, nous a bien balancé que le premier des droits de l'Homme, pour les Tunisiens en tout cas, c'est se contenter "de boire et de manger".

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Je croyais que l'élan de solidarité serait bien plus grand et bien plus spontané. Et je parle bien de Libéraux Org puisque j'avais imaginé qu'en tant que Libéraux ils auraient été les premiers à montrer bien plus d'enthousiasme.

J'avoue que je passe moins sur ce forum, mais je trouve l'attitude un tout petit peu déplacée. D'autant que tout le monde ne lit pas tous les fils, et que l'affluence de ce forum pour des utilisateurs réguliers n'est pas faramineuse, non plus. Donc, je suis assez amer, pour ma part. Et je n'ai pas envie de jouer à la mauvaise langue, mais ça me titille un peu tout de même.

Quant à Chirac, c'est un con fini, est-il encore besoin de le rappeller ici.

Posté
Ce n'est pas grave, car comme le dit si bien Mourad, c'est bien à nous d'obtenir notre liberté par nous même. Mais c'est toujours bon de savoir qui est "vraiment" solidaire de la liberté des autres et qui se contente seulement de le prétendre.

Chirac Président du pays des Droits de l'Homme, nous a bien balancé que le premier des droits de l'Homme, pour les Tunisiens en tout cas, c'est se contenter "de boire et de manger".

Que voulez-vous que nous fassions ? Excusez-moi, mais vous pensiez qu'en arrivant sur ce forum, "votre président chéri" allait miraculeusement être renversé par une horde d'anarcaps commandés par AK72 et Paul Wolfowitz ? Vous avez dû confondre avec gouverner.com. :icon_up:

De toute façon, comme l'a dit Mourad, c'est principalement à vos compatriotes de se libérer tout seuls. On a assez vu ces derniers temps les effets désastreux d'interventions militaires visant à changer des régimes déplaisants…

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En réalité ce n’est que lorsqu’un régime est totalement dépourvu de légitimité démocratique qu’il a horriblement besoin d’être autoritaire et violent. Mais lorsqu’un peuple veut vraiment sa liberté et sa démocratie, tôt ou tard il finit par les avoir.

Bonjour Neila, Mourad. Sur le sujet, j'ai lu début août un article intéressant de Courrier International sur Peter Ackerman. Ce bonhomme pense qu'un régime autoritaire ne tient dans la durée que parce qu'il est perçu par la population comme … légitime ! Cette thèse lui a permis d'élaborer un mode d'emploi sur comment faire tomber les dictateurs en douceur. Un film de lui a déjà joué un rôle clef en 2003 dans le renversement de régime en Georgie. En fait votre action est tout à fait dans cet état d'esprit. Je n'ai pas encore pris le temps de plus me renseigner sur ses travaux, mais il y aurait peut-être des idées à y prendre.

Sinon Neila sur votre écoeurement quand à la faible réaction du forum, Liberaux.org n'est pas le bon outil pour faire entendre une telle cause. Des associations des droits de l'Homme seraient plus adaptées, peut-être Amnesty International ? Par contre, si ces associations peuvent agir efficacement, elles ont en revanche une tonne de demandes à traiter. Ce qui est certain c'est qu'un commentaire comme quoi les intervenants de ce forum préfèreraient secrètement garder Ben Ali pour passer de bonnes vacances, c'est une insulte qui est largement en trop. Des problèmes de droits de l'Homme le monde en est rempli et ici votre problème n'est la priorité de personne, il faut apprendre à faire avec sinon vous braquerez tout le monde.

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Ce qui est certain c'est qu'un commentaire comme quoi les intervenants de ce forum préfèreraient secrètement garder Ben Ali pour passer de bonnes vacances, c'est une insulte qui est largement en trop.

D'autant que si j'avais envie de passer un jour des vacances en Tunisie, je préfèrerais que Ben Ali ne soit plus à la tête du pays. Ce serait nettement plus tranquille pour les habitants et les touristes.

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