h16 Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Et les genes ?!J'ai 4 frères, un est obèse, le petit dernier. (18 ans d'écart). Ca me rend malade de savoir qu'au collège on l'appelle "la baleine", qd j'étais plus jeune, ça me rendait malade de faire les courses avec ma mère, elle trouvait pas les grandes tailles, et je flottais dans un 36. Nous avons toujours mangé les memes choses, des plats cuisinés maison, et c'est pdt mon adolescence que ma mère avait les revenus les plus faibles.. Mon frère a pris 3 kg en une semaine à son entrée au collège, ma mère prend un kilo juste en regardant un éclair au chocolat. Bref : il arrive bien souvent que l'obésité soit le résultat de plusieurs facteurs : alimentation, hérédité, quantité de nourriture etc.. Mais dire "les parents sont responsables" c'est rare, mais je suis pas d'accord. Pour ma part, je parlais de l'obésité non pathologique (non génétique et non hormonale), i.e. l'obésité issue de comportements aberrants et qui pourrait être évitée par responsabilisation des parents. Je ne pense pas que les facteurs génétiques expliquent l'augmentation d'obèses dans la population. Par contre, ce sont bien des comportements inadaptés qui provoquent cette augmentation. Enfin, une obésite liée initialement au comportement devient rapidement hormonale. Sur le simple plan physiologique, un humain ne peut pas grossir si la quantité de nourriture qu'il ingère est inférieure ou égale à la quantité d'énergie qu'il brûle dans une journée. Nous sommes alors tous profondemment inégaux, et certains, dans la nature, sont prodigieusement avantagés pour brûler les graisses rapidement ou pour les stocker. Si l'on prend le cas des amérindiens (ou des inuits, par exemple), l'occidentalisation de leur mode de vie (régimes gras, surcaloriques, et sédentarisation) ont fait passer des populations qui ne comptaient aucun obèse (je dis bien aucun) à une population où l'obésité est devenue la norme. En pratique, leurs gènes avaient été sélectionnées pour aider un stockage très efficace des graisses car pendant des millénaires, ces humains ont été confrontés à des environnement rudes. On retrouve aussi le cas des nordiques habitués aux grands froids et qui ont donc des besoins caloriques différents des habitants naturels des pays chauds… Au final, on constate surtout que l'obésité, à sa source, est liée certes à des problèmes génétiques ou hormonaux, mais toujours à des problèmes d'inadaptation du régime alimentaire à la quantité d'énergie dépensée. Maintenant, jamais il n'a été écrit que ce serait facile, dans nos sociétés où la nourriture est disponible en abondance, où règne le sucré et le gras, etc… pour ceux qui ont plus de facilité à stocker qu'à brûler (c'est même extraordinairement compliqué). Enfin, la froide énonciation des faits ne change rien à l'aspect humain : le problème de l'obésité est particulièrement sensible compte tenu de l'image que les médias nous inculquent de la norme ("femme ou homme, même combat, la rondeur ne passera pas"). Je ne voudrai pas passer ici pour quelqu'un de totalement détaché de l'affectif qui entoure ces questions…
ricotrutt Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Et les genes ?!J'ai 4 frères, un est obèse, le petit dernier. (18 ans d'écart). Ca me rend malade de savoir qu'au collège on l'appelle "la baleine", qd j'étais plus jeune, ça me rendait malade de faire les courses avec ma mère, elle trouvait pas les grandes tailles, et je flottais dans un 36. Nous avons toujours mangé les memes choses, des plats cuisinés maison, et c'est pdt mon adolescence que ma mère avait les revenus les plus faibles.. Mon frère a pris 3 kg en une semaine à son entrée au collège, ma mère prend un kilo juste en regardant un éclair au chocolat. Bref : il arrive bien souvent que l'obésité soit le résultat de plusieurs facteurs : alimentation, hérédité, quantité de nourriture etc.. Mais dire "les parents sont responsables" c'est rare, mais je suis pas d'accord. <{POST_SNAPBACK}> Non attends ne mélangeons pas tout nous parlions d'une observation générale de l'augmentation de l'obésité, je ne pense pas qu'il y ait de plus en plus de maladie génétiques qui certe existent, mais sont des cas totalement différents. Il est évident que je parlais là uniquement des cas d'obésités dûs à un régime alimentaire et à un mode de vie inadaptés
Lilith Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 De toutes façons même en cas d obésité génétique les parents doivent être encore plus vigilants… Non je ne dis pas de les rendre responsable mais s ils ont un enfant qui a une prédisposition a l obésité et bien ils doivent faire encore plus attention… Alors non ils ne peuvent pas changer les gènes de leur enfant mais le maintenir le plus longtemps possible dans des limites acceptables et lui inculquer des règles de vie… Quant au fait que l obésité est liée au niveau socio économique cela n a rien d un fait nouveau je ne vois vraiment pas l intérêt de l article… Par contre la hausse délirante du prix des fruits et légumes ça oui par contre c est nouveau, et la l agriculture subventionnée montre ses limites on a privilégie la quantité et on arrive a une surproduction alors que les prix sont très élevés pour le consommateur…
William White Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Suite à des recherches personnelles dans le domaine médical, je suis tomber sur cela: L’obésité est un facteur essentiel de l’apparition du diabète de type 2. Elle est en constante augmentation. Sa fréquence augmente dans les pays industrialisés (FRANCE ; USA…..). Cette situation s’explique par l’amélioration du niveau de vie qui facilite une alimentation plus riche. La déstructuration des rythmes et horaires des repas participe aussi à cette prise de poids, le grignotage s’adressant volontiers à des produits gras et/ou sucrés, les activités devant la télé ou l’ordinateur s’accompagnant de prises alimentaires. Rien ne prouve que les pauvres sont les premiers concernés. J'aurais plutôt tendance à penser qu'il s'agit avant tout d'une question d'éducation et de culture de vie, excepté les cas médicaux bien sûr. Un exemple par exemple! Les médecins me corrigeront si je dis une bétise, mais j'avais entendu qu'il ne faut pas forcer un enfant à finir son assiette, parce qu'un enfant généralement ne pense pas au gaspillage ou à d'autres formes de politesse. Quand il ne veut plus finir, c'est parce que son estomac lui dit "stop, j'suis rempli". Forcer un enfant, c'est l'obliger à manger plus que son corps n'en a besoin.
h16 Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Un exemple par exemple! Les médecins me corrigeront si je dis une bétise, mais j'avais entendu qu'il ne faut pas forcer un enfant à finir son assiette, parce qu'un enfant généralement ne pense pas au gaspillage ou à d'autres formes de politesse. Quand il ne veut plus finir, c'est parce que son estomac lui dit "stop, j'suis rempli". Forcer un enfant, c'est l'obliger à manger plus que son corps n'en a besoin. … des fois oui. Et des fois, c'est parce qu'il veut aller jouer, et qu'il voudrait bien redemander plus tard. Dans ce cas, il convient effectivement de passer le contrat suivant : "tu veux sortir de table, ok, mais après tu ne mangeras que ce soir. Pas de dessert dans une heure". Moyennant quoi, le gamin comprend rapidement les conséquences de ses choix (et vous ne le nourrissez plus de force )
calypso Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Les étatistes à tout crin refusent de mettre directement en cause le laxisme de beaucoup de parents … C'est plus commode d'accuser l'industrie agro alimentaire et la pub, et de réclamer des lois et encore des lois pour taxer et interdire. L'envie quasi compulsive de bonbecs, , ce n'est pas nouveau. Sur le chemin de l'école à 10 ans j'avais mes petites habitudes…Au moins 4 épiceries ou boulangeries qui vendaient tête de nègre, malabars , coco boers et autres "Mistral gagnants" ( je suis, grosso modo de la génération de Renaud) Mais les parents veillaient…On se limitait, on n'avait pas beaucoup d'argent de poche et de plus la façon dont nous le dépensions était étroitement surveillée! A la maison au goûter, pas question de se servir soi-même! Pas de viennoiseries, du pain ou des choco BN bien "calants"…et des fruits. Les barres chocolatées: une gourmandise exceptionnelle! Et ma mère les coupait en 2! Elle les trouvait trop grosses et n'avait pas tort Quand on faisait tourner la boite de chocolats ou le paquet de bonbons: 1 seul par personne! L'éducation catho contribuait à la réussite de cette éducation diététique qui ne portait pas son nom. Gourmandise: oui, permis…à condition de modérer et de savoir apprécier le privilège de pouvoir y succomber ( pendant ce temps là … les petits Biafrais meurent de faim.. Au delà cà devenait un péché. Une fois j'avais craqué et dépensé tout mon argent d'un coup en bonbons: du coup, la culpabilité m'a empêchée d'en profiter pleinement. Cà ne passait plus, je les trouvais écoeurant. Ne rigolez pas, çà marchait! Et il n'y a pas que dans ce domaine que l'éducation catho portait ses fruits…Tout ce qui touche à la politesse au respect d'autrui, à la tolérance était imprégné de morale catho( ou autre religion ,ce doit être idem) Le drame, c'est la disparition assez brutale de la pratique religieuse, rien n'a été mis à la place et on se tourne vers l'Etat.
h16 Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Les étatistes à tout crin refusent de mettre directement en cause le laxisme de beaucoup de parents … C'est plus commode d'accuser l'industrie agro alimentaire et la pub, et de réclamer des lois et encore des lois pour taxer et interdire.L'envie quasi compulsive de bonbecs, , ce n'est pas nouveau. Sur le chemin de l'école à 10 ans j'avais mes petites habitudes…Au moins 4 épiceries ou boulangeries qui vendaient tête de nègre, malabars , coco boers et autres "Mistral gagnants" ( je suis, grosso modo de la génération de Renaud). Mais les parents veillaient…On se limitait, on n'avait pas beaucoup d'argent de poche et de plus la façon dont nous le dépensions était étroitement surveillée! A la maison au goûter, pas question de se servir soi-même! Pas de viennoiseries, du pain ou des choco BN bien "calants"…et des fruits. Les barres chocolatées: une gourmandise exceptionnelle! Et ma mère les coupait en 2! Elle les trouvait trop grosses et n'avait pas tort Quand on faisait tourner la boite de chocolats ou le paquet de bonbons: 1 seul par personne! L'éducation catho contribuait à la réussite de cette éducation diététique qui ne portait pas son nom. Gourmandise: oui, permis…à condition de modérer et de savoir apprécier le privilège de pouvoir y succomber ( pendant ce temps là … les petits Biafrais meurent de faim.. Au delà cà devenait un péché. Une fois j'avais craqué et dépensé tout mon argent d'un coup en bonbons: du coup, la culpabilité m'a empêchée d'en profiter pleinement. Cà ne passait plus, je les trouvais écoeurant. Je ne sais pas si l'éducation doit être catho pour être diététique, mais je me reconnais tout à fait dans votre discours (pour la part éducation). Et j'ai bien des fois entendu mon père me demander d'arrêter de mâcher des bonbons… Par contre, la religion, si elle peut être utile, n'est pas indispensable pour donner un cadre…
calypso Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Par contre, la religion, si elle peut être utile, n'est pas indispensable pour donner un cadre… Je suis bien d'accord , mais il faut faire l'effort de le mettre au point ce cadre. Non pratiquante, enfants n'allant pas au cathé, j'ai eu tendance à tout jeter tout le système "autoritaire "aux orties et je manquais un peu d'arguments quand mes enfants étaient petits. Je n'ai pas réussi longtemps à la empêcher de se servir dans le frigo et les placards. Heureusement ils ne pensaient pas qu'à bouffer et faisaient beaucoup de sports….Mais quand je voyais la vitesse à laquelle filaient " Sneakers" et Nutella…
VeloDeus Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 et on lui claque le beignet s'il écoute Lorie ou la Starac au lieu de faire ses devoirs, faut pas déconner, merde Quels devoirs ? A ce que je vois, les collégiens et lycéens n'ont plus qu'une quantité de travail personnel très limitée à fournir. Parmi les élèves que je récupère sortant du bac (qu'ils ont décroché pour la plupart avec mention), le temps de travail personnel quotidien en terminale scientifique était d'une grosse demi-heure. VeloDeus
Harald Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Il y a pourtant une solution: Le bulletin de santéParoles: Georges Brassens J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine, Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine, Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas, Qui se rit d'Esculape et le laisse baba. Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette Durant les moments creux dans certaines gazettes, Systématiquement, les nécrologues jou'nt, À me mettre au linceul sous des feuilles de chou. Or, lassé de servir de tête de massacre, Des contes à mourir debout qu'on me consacre, Moi qui me porte bien, qui respir' la santé, Je m'avance et je cri' toute la vérité. Toute la vérité, messieurs, je vous la livre Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres, C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon, Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms. Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses, C'est que je baise, que je baise, que je baise Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut', Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut ! Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre Et son comportement, mais ça ne veut point dire Que j'en ai' le talent, le géni', loin s'en faut ! Pas une seule encor' ne m'a crié " bravo ! " Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste Rose, un bon nombre de femmes de journalistes Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi A m'donner du bonheur une dernière fois. C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique ! Et, dans les positions les plus pornographiques, Je leur rends les honneurs à fesses rabattu's Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus. Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes Montrent leurs fesse' au peuple ainsi qu'à vos intimes, On peut souvent y lire, imprimés à l'envers, Les échos, les petits potins, les faits divers. Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes Du boudoir de ces dam's, des râles et des plaintes, Ne dites pas : "C'est tonton Georges qui expire ", Ce sont tout simplement les anges qui soupirent. Et si vous entendez crier comme en quatorze : "Debout ! Debout les morts ! " ne bombez pas le torse, C'est l'épouse exalté' d'un rédacteur en chef Qui m'incite à monter à l'assaut derechef. Certe', il m'arrive bien, revers de la médaille, De laisser quelquefois des plum's à la bataille… Hippocrate dit : " Oui, c'est des crêtes de coq", Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoqu's… " Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne, Car, s'ils causent du tort aux attributs virils, Ils mettent rarement l'existence en péril. Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines. La barque pour Cythère est mise en quarantaine. Mais je n'ai pas encor, non, non, non, trois fois non, Ce mal mystérieux dont on cache le nom. Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses, C'est que je baise, que je baise, que je baise Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut', Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !
Sous-Commandant Marco Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Il faut aussi tenir compte de plusieurs facteurs "politiques", qui encouragent l'obésité et les pratiques médicales à risque: -la sacro-sainte "égalité d'accès aux soins", qui fait qu'un obèse ou plus généralement toute personne ayant des problèmes de santé par son propre comportement, ne cotisera et paiera pas plus qu'une personne faisant attention, -le keynésianisme, c'est à dire l'incitation à la consommation immédiate et à l'hédonisme, qui sont présentés comme un moyen de "relancer l'économie" et de "lutter contre le chômage", -les subventions à l'agriculture, qui augmentent la production et font baisser les prix de la nourriture, -les subventions à la télévision, qui multiplient les programmes idiots et les occasions de ne rien faire.
h16 Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 -les subventions à l'agriculture, qui augmentent la production et font baisser les prix de la nourriture,-les subventions à la télévision, qui multiplient les programmes idiots et les occasions de ne rien faire. Je ne suis pas sûr que les prix baissent toujours grâce aux subventions. Et je ne suis pas sûr que non subventionnée, la télé soit plus classe…
Sous-Commandant Marco Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Je ne suis pas sûr que les prix baissent toujours grâce aux subventions. C'est un autre débat, mais il est certain que le fait que la moitié des agriculteurs dépendent des aides participe au productivisme. L'attitude normale d'un producteur agricole, comme de tout producteur, serait de maximiser son revenu, donc d'augmenter la qualité et les prix de ses produits, non pas de surproduire comme c'est le cas actuellement. Et je ne suis pas sûr que non subventionnée, la télé soit plus classe… <{POST_SNAPBACK}> Combien de parents abdiquent de leur responsabilité et laissent leurs enfants devant le service public en se disant "c'est le service public, ce n'est pas de la merde en boite comme TF1" ? C'est une question à moitié sérieuse.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.