h16 Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 Je ne sais pas quel taux moyen on peut considérer mais prenons 2%. Ce serait encore chouette. Les OAT actuelles sont à 4.5% en moyenne. Et 45 Mds, c'est encore trop juste. Si on devait simplement éviter un enfoncement, il faudrait (si ma mémoire est bonne) un prélèvement supplémentaire d'environ 4500 EUR par foyer fiscal français là tout de suite. Après, ce serait une affaire de temps (on sortirai la tête de l'eau). Evidemment, une baisse de la notation de AAA vers AA fait bondir (youpi) les taux autours de 6.5 à 7%. Je vous invite, d'ailleurs, à regarder les notations S&P des collectivités locales qui sont, étonnemment, moins bonnes que l'état (Paris a, il me semble, AA/Watch Neg/A-1 de mémoire là aussi, pardon pour les éventuelles coquilles). Je pense que le mois de mai 2006 va être un peu chaud.
h16 Posté 29 novembre 2005 Signaler Posté 29 novembre 2005 mais la CNAV et les régimes complémentaires vont recevoir une soulte de 700 millions d'euros, évidemment payée par l'État . Petit encart dans La Tribune de ce jour : Danièle Karniewicz, pdt Caisse Vieillesse de la RATP : "… la soulte qui doit être versée à la CNAV au titre de compensation pour financer le maintien des avantages spéciaux se chiffre à environ 700 millions d'euros. Or la RATP ne peut pas payer, c'est l'Etat qui va le faire, donc les impôts. Mais comme l'état a aussi quelques soucis financiers, il y a un problème. Le gouvernement propose d'étaler le versement de la soulte sur 20 ou 25 ans." Ce qui pose un problème, puisque sans cette soulte, la caisse ne peut pas payer les retraites des agents. Le passage au régime général du régime hyperfavorable de la RATP risque bien de ne pas se passer sans pb, et pas exactement au 1er janvier comme prévu. Bien sûr, tout pessisme à cette heure de la journée ou à ce moment de l'année serait évidemment prématuré. Tout va bien. Un simple petit problème de plomberie.
DiabloSwing Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Je m'étonne de ne pas avoir encore vu sur le net une analyse socialiste de la situation. Juste quelques désinformations à propos de la gestion argentine de la dette publique, tout en rejetant la faute sur le FMI ou la politique libérale, mais sans voir pourquoi ils en sont arrivés là (les politiques péronistes et leurs suivantes ayant eu à mon sens beaucoup plus de nuisances que la soit-disante politique libérale ne pouvait rétablir en si peu d'années une situation si catastrophique). De toute façon : 1 Comment vouloir assumer encore plus de dépenses (plus de moyens scandent les fonctionnaires ?), et donc creuser encore plus la dette ? Irresponsabilité. 2 Comment assumer ces dépenses en cours, tout en augmentant les recettes fiscales par la taxation, au risque de provoquer un exode fiscal massif ? 3 A-t-on déjà vu la gauche prôner une politique de rationalisation des dépenses, une meilleure gestion des deniers publics ? 4 Pourquoi les socialistes si prompts à détester la société de consommation…tiennent-ils un discours économique keynesien (il faut soutenir la consommation des ménages) ? Et surtout pourquoi ne veulent-ils pas appliquer ce discours à l'Etat, qui pourrait ainsi arrêter de consommer l'argent des autres en pure perte ? Je confirme donc qu'à part l'argument utopique et détaché de la réalité (oui le socialisme dans mes rêves c'est ceci ou cela), les socialistes sont bêtes, la preuve c'est bien qu'ils tiennent un discours qui s'il parait innofensif en soi aboutirait à une aggravation de cette dette. Et donc d'accélerer le processus de mise en faillite. En fait je pense comme beaucoup que les réformes auraient du être prise avant 2000, depuis le point de non-retour a été dépassé, tout les corporatismes et sous-mafias liés à l'Etat n'accepteront jamais une baisse de budget… S'il vous plait, dites que j'ai tort, et que mêmes les socialistes peuvent devenir de bons gestionnaires à défaut de libéraux…
ronan Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 En 2004, le compte retraite de la RATP s'élevait à 731 millions d'euros :281 millions payés par l'employeur (sic) 95 millions d'euros par les agents, soit 13 % du total 450 millions par l'État Avec le nouveau système : l'employeur : 223 millions les agents devront payer 148 millions Mais ces augmentations pour les employés seront compensés par des hausses de salaires équivalentes financées par l'État . Ah ! ah ! ah ! Les caisses de retraite complémentaires verseront 180 millions mais la CNAV et les régimes complémentaires vont recevoir une soulte de 700 millions d'euros, évidemment payée par l'État . Ainsi donc, avant les retraites étaient payées par le contribuable, alors que désormais elles seront payées par l'État. Nuance… On comprend l'opposition vigoureuse de la CGT : cette réforme banalise l'entreprise ! merci de toutes ces informations. je serais extrêmement curieux de connaître le détail du calcul de la soulte (la compensation liquidative versée en une fois au régime général qui reprend à sa charge le versement des pensions retraites par une entreprise publique disposant jusue là d'un régime spécial éminemment plus favorable pour ses retraités : tx de cotisation + faible, durée de cotisation + faible et durée de versement de la pension plus étendue etc ) car elle me paraît ridicule - à vue de nez - en comparaison de la contribution globale annuelle de l'Etat au régime spécial qui disparaît. (traduire : en un ou deux ans maximum, on apure les comptes ) L'économie publique française permet d'inventer de nouveaux concepts : voici désormais le coùt de banalisation du régime retraite (toujours strictement positif). Mais comme l'état a aussi quelques soucis financiers, il y a un problème. Le gouvernement propose d'étaler le versement de la soulte sur 20 ou 25 ans. Sans vergogne : rien ne les arrête ! Et le paritarisme de la CNAV supposé défendre les intérêts des cotisants solidaires du régime général, il avale la couleuvre sans piper mot !? N'importe quoi.
Laurentv Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Apparement, l'UDF commence à se bouger. Sans doute par opportunisme politique en vue de 2007. Le dossier de L'Expension est assez incroyable ! Il semblerait que personne, ni à droite ni à gauche, ne se soit inquiété un jour de cette dette colossalle. Depuis 1979, tout se passe comme si chacun s'efforçait de reproduire en silence les erreurs du passé. Ce silence est louche… cette dette n'est pas uniquement le fruit des retraites et des dépenses publiques. Quand on se tait à propos d'une "erreur", c'est qu'on a intéret à ce qu'elle se produise… Le peu de réactions à ce sujet, tous partis confondus, montre à quel point beaucoup souhaitent poursuivre dans cette voix, même après 2007. Or la bon sens veux qu'une dette soit rarement profitable à partir d'un certain %. Les explications de mon banquier m'ont convaincu récement ! 33% d'emprunt est le maximum autorisé en France pour un ménage… Ces 33% ne sont pas issus du hasard, mais d'un calcul savant, basé sur l'expérience. Comment expliquer qu'un pays développé, bardé de scientifiques, de chercheurs, d'économistes, de sociologues, bref un pays doué de raison puisse se laisser aller à une telle dérive ??? Est-ce que finalement, tout le monde, ou presque, n'y a pas trouvé un intéret un jour ? Chaque famille en France a un ou pluseurs membres fonctionnaires (profs, sécu, etc) ou profitant d'une autre façon du système (médecins, handicapés, hospitalisés à grands frais, etc). C'est un maillage très étroit et très étalé. Un peu comme l'était le parti Baas en Irak au temps de S. Hussein. Son pouvoir a pu se maintenir car une multitude de personnes en profitait, au détriment des autres. A partir de quel pourcentage de "profiteurs" un système en échec peut-il perdurer ? Il doit y avoir des études à ce sujet. La révolution est donc compromise… De plus la zone euros semble garantir une certaine stabilité à notre monnaie. Comment tout celà va finir ??? Par un effacement de la dette, comme certains pays d'Afrique ? D'ailleurs, si l'Afrique a bénéficié de cette mesure au cours d'un G8, quel était son niveau d'endètement ? Qu'est-ce qui a justifié cet effacement ? Des intérets de personnes encore une fois ? Cette situation est totalement surréaliste… nous en sommes à 33 333 euros de dette par personne !
Dilbert Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 N'oubliez pas que la dette des uns est l'épargne des autres. Effacer la dette revient à rééditer le coup des emprunts russes, et à voler ceux qui ont acheté de la dette. Le résultat en est que plus personne ne vous fait confiance et que l'emprunt devient impossible. C'est alors la pauvreté qui s'abat sur le pays - les fonctionnaires ne sont plus payés, il n'y a plus de service "public" (on passe du service minimum actuel au service zéro), les épargnants s'enfuient à toutes jambes (les plus avisés ayant déjà mis leurs sous en sécurité hors de portée du Tyran étatique, comme moi). Comment en est-on arrivé là ? C'est tout bonnement le déterminisme d'un Etat, qui au lieu d'être au service des gens (il y en a encore qui croient ça !) est à son service à lui, ou plutôt de la clique fonctionnariale et syndicale qui est au pouvoir. A la racaille d'en bas correspond la racaille d'en haut. Don Corleone a beau faire propre sur lui et être compatissant envers les siens, il n'en reste pas moins un mafioso.
Dardanus Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 ?S'il vous plait, dites que j'ai tort, et que mêmes les socialistes peuvent devenir de bons gestionnaires à défaut de libéraux… Comme le récent compromis au sein du PS vise à ancrer le parti plus à gauche et vu le satisfecit octroyé aux socialistes par le PCF, on peut craindre le pire.
Laurentv Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dilbert, si je suis ton raisonnement, les nombreux petits contribueraient à maintenir en place les chefs du haut ? En gros, si tout le monde ou presque (nous avons tous un proche fonctionnaire) en profite, il n'y a pas de raison que ça change ? D'ailleurs, je trouve toujours étonnant que même avec 2 000 millards de dette, la France tienne debout (pas de revolte, pas de famine, pas de guerre)… Est-ce qu'il existe un état sans dette ? Si oui, s'en porte-t-il mieux ? le niveau de vie de ses habitants est-il plus élevé qu'ici ?
Dardanus Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dilbert, si je suis ton raisonnement, les nombreux petits contribueraient à maintenir en place les chefs du haut ?En gros, si tout le monde ou presque (nous avons tous un proche fonctionnaire) en profite, il n'y a pas de raison que ça change ? D'ailleurs, je trouve toujours étonnant que même avec 2 000 millards de dette, la France tienne debout (pas de revolte, pas de famine, pas de guerre)… Est-ce qu'il existe un état sans dette ? Si oui, s'en porte-t-il mieux ? le niveau de vie de ses habitants est-il plus élevé qu'ici ? Ce message est, disons, ridicule. Donc, le niveau de vie dépend de l'endettement : endettons encore plus pour élever le niveau de vie général ? Pourquoi des révoltes et des famines tant que l'on continue à vivre à crédit. Mais arrive un moment où les prêteurs éventuels s'inquiètent et deviennent méfiants. C'est ce qui s'est passé d'ailleurs en 1788. Tout cela ne peut durer indéfiniment. Vous approuvez les systèmes spéciaux de retraite qui sont financés par l'ensemble des contribuables pour permettre à certaines catégories de personnes de partir en retraite à 50 ans. Libre à vous. Le problème n'est pas de n'avoir pas de dette mais de dépasser un certain niveau raisonnable. Or, ici, comme disait le sapeur Camenbert, lorsque les bornes sont franchis, il n'y a plus de limite.
Laurentv Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dardanus, je pose des questions, c'est tout. Je ne cautionne pas du le système actuel ! Etre déjà à 2 000 millards de dette, sans conséquence apparente, je trouve ça étrange, c'est tout. Qui sont d'ailleurs les préteurs éventuels ? Quand bougeront-ils et comment feront-ils pour réclamer leur dû ? Quand donc est-ce que ça va bouger et changer, si autant de dettes sont sans consequence ???
Sous-Commandant Marco Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dardanus, je pose des questions, c'est tout. Je ne cautionne pas du le système actuel !Etre déjà à 2 000 millards de dette, sans conséquence apparente, je trouve ça étrange, c'est tout. […] On pourrait détailler tous les tenants et les aboutissants de la notion de dette, des taux d'intérêt, de l'investissement, cela prendrait des pages. Un cours basique de macro-économie t'informera. Il n'est à mon avis pas possible d'estimer une date probable où le dos du chameau va se casser, d'autant plus qu'une bonne partie de cette dette n'est pas matérialisée. Les engagements pour les retraites des fonctionnaires ne sont "écrits" nulle part, pourtant il faudra bien les payer un jour. Les prêteurs étant souvent étrangers (40% de la dette est détenue par des étrangers, je crois bien), ont-ils conscience de la réalité de la situation? L'annonce de la commission Pebereau peut être considérée comme une "catastrophe" dans ce processus très régulier que la dette a suivi depuis 1975. Ce qui est sûr, c'est que l'état a mangé son pain blanc et que la politique qui en a résulté n'a guère résolu les problèmes. Des nuages noirs commencent à s'accumuler dans le ciel français. Bien malin celui qui peut prévoir quand l'orage va éclater.
Dilbert Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dardanus, je pose des questions, c'est tout. Je ne cautionne pas du le système actuel !Etre déjà à 2 000 millards de dette, sans conséquence apparente, je trouve ça étrange, c'est tout. Qui sont d'ailleurs les préteurs éventuels ? Quand bougeront-ils et comment feront-ils pour réclamer leur dû ? Quand donc est-ce que ça va bouger et changer, si autant de dettes sont sans consequence ??? Les prêteurs c'est vous et moi, c'est la veuve de Carpentras, ce sont aussi les fonds de pension de l'anti-France… Quand vous placez votre épargne en obligations françaises, vous achetez de la dette. On peut toujours s'endetter au-delà du raisonnable, il suffit de trouver des gogos prêts à payer. Vous avez entendu parler de la fraude du type "cavalerie" ? On emprunte beaucoup, et pour rembourser on contracte de nouveaux emprunts… On peut aller loin comme ça, jusqu'à ce qu'un jour l'arbre se rende compte qu'il ne peut monter jusqu'au ciel…
Laurentv Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Voici la reponse audio d'un homme politique En tout cas, il est temps que l'orage éclate, d'une façon ou d'une autre. Quant à savoir si les personnes responsables seront un jour mises en cause… C'est d'ailleurs un GROS point faible de notre démocratie. De telles dérives n'auraient pas été possibles si des comptes (comme doit en faire n'importe qu'elle entreprise privée) avaient été rendus aux citoyens… C'est normalement le role de la Cours des comptes… mais j'en doute. (merci Dilbert et SCMarco pour vos reponses éclairantes )
antietat Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Dardanus, je pose des questions, c'est tout. Je ne cautionne pas du le système actuel !Etre déjà à 2 000 millards de dette, sans conséquence apparente, je trouve ça étrange, c'est tout. Qui sont d'ailleurs les préteurs éventuels ? Quand bougeront-ils et comment feront-ils pour réclamer leur dû ? Quand donc est-ce que ça va bouger et changer, si autant de dettes sont sans consequence ??? Si tu n'as que 10 000 euros et que tu doives en rembourser 2000 par mois pendant 10 ans, tu n'auras pas de "conséquences apparentes" pendant 5 mois. Elles apparaitront après. Les prêteurs sont ceux qui souscrivent des OAT. Quant ils sont aussi contribuables leur situation est du plus haut comique car leurs impôts servent à payer les intérêts qu'ils reçoivent. Cela va changer avec les départs massifs en retraite. L'état à dit a ses employés : "vous aller toucher tant jusqu'à la fin de vos jours et cela sera ajusté au coût de la vie, je me fais fort d'extorquer l'argent aux contribuables, j'y suis parvenu jusqu'à maintenant, il n'y a pas de raison que cela ne dure pas." Et bien si justement ! Pour des raisons démographiques beaucoup plus de retraités pour beaucoup moins de cotisants. Or, les prélèvements sont déjà très élevés les 2/3 des revenus de ceux qui payent l'impôt sur le revenu atterrissent de diverses manières dans les caisses socialos publiques. Impossible donc de les augmenter pour couvrir les nouvelles charges. La sécu elle aussi sera en déficit (encore plus que maintenant) pour les mêmes raisons démographiques. Comme il faut quand même que ceux qui travaillent puissent subvenir à leur besoins, il n'y a plus de marges de manoeuvre pour augmenter substantiellement les impôts et les cotisations sociales. Une échappatoire existait dans le temps, il y avait la planche à billet. L'excuse était toute trouvée : "c'est pas nous c'est l'économie capitaliste qui déconne. Faut donc vous accommoder de 20% d'inflation annuelle, c'est dur mais on n'y peut rien". Mais cette possibilité n'existe plus. Pourquoi en est on arrivé là ? Mais parce qu'il n'y a aucune unité dans l'état. Bercy émet ses petites OAT, les collectivités locales augmentent leur prélèvements à leurs niveaux. Le syndicats des entreprises publiques font de la surenchère dans leur coin auxquels les "gouvernants" cédent pour "acheter la paix sociales" sur le dos du contribuable. Mais comme celui ci ne peut plus payer ils n'ont donc plus les moyens de la financer et la fuite en avant se termine. Depuis plus de 20 ands que je les vois jouer au con je suis très content de les voir arriver au pied du mur.
labbekak Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Depuis plus de 20 ands que je les vois jouer au con je suis très content de les voir arriver au pied du mur. Je ne me réjouirais pas trop vite, il leur restera toujours des solutions à la Lenine …
antietat Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Je ne me réjouirais pas trop vite, il leur restera toujours des solutions à la Lenine … Ce n'est pas une solution et de toute façon je m'en fous.
h16 Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Tiens, pour ajouter à la joie, au bonheur et à la tartine de Nutella : Le Fonds de réserve des retraites tombe en déshérence.A une semaine de l'achèvement de la cession des autoroutes le gouvernement hésite à verser une partie du produit des privatisations au FRR. Créé en 99, il n'a pas été abondé par l'état depuis 2002. … Pratiquement inconnu du grand public, le FRR existe pourtant bel et bien, grâce au versement de 40% de la soulte d'EDF soit 3 Mds d'EUR, il devrait capitaliser à la fin de cette année env. 25Mds, ce qui en fait le seul véritable fonds de pension français. … Ce fonds n'a jamais été abondé par les gouvernements en dehors des 1.6 Mds d'euros versés en 2002 suite à la privatisation des ASF. Rien n'est prévu pour 2005. Les dirigeants du FRR espèrent encore que le gouvernement lui versera 1 ou 2 mds cette année, mais les difficultés à obtenir un arbitrage de Matignon en disent long sur l'absence de ligne politique sur l'utilité de cet instrument. … Conséquence, le FRR manque cruellement de visibilité. … Le gouvernement veut-il encore permettre au FRR de devenir un élément de sécurisation de notre 1er étage de retraites (16 millions de salariés du privés) ou veut-il discrètement le laisser tomber en déshérence tablant sur l'oubli du public pour mettre la main sur cette cagnote ? … Accrochez vous au pinceau, …
Messer Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 C'est normalement le role de la Cours des comptes… mais j'en doute. Ben la Cour des COmptes épingle souvent mais… sans conséquence.
antietat Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Le Fonds de réserve des retraites tombe en déshérence.A une semaine de l'achèvement de la cession des autoroutes le gouvernement hésite à verser une partie du produit des privatisations au FRR. Créé en 99, il n'a pas été abondé par l'état depuis 2002. … Pratiquement inconnu du grand public, le FRR existe pourtant bel et bien, grâce au versement de 40% de la soulte d'EDF soit 3 Mds d'EUR, il devrait capitaliser à la fin de cette année env. 25Mds, ce qui en fait le seul véritable fonds de pension français. … Ce fonds n'a jamais été abondé par les gouvernements en dehors des 1.6 Mds d'euros versés en 2002 suite à la privatisation des ASF. Rien n'est prévu pour 2005. Les dirigeants du FRR espèrent encore que le gouvernement lui versera 1 ou 2 mds cette année, mais les difficultés à obtenir un arbitrage de Matignon en disent long sur l'absence de ligne politique sur l'utilité de cet instrument. … Conséquence, le FRR manque cruellement de visibilité. … Le gouvernement veut-il encore permettre au FRR de devenir un élément de sécurisation de notre 1er étage de retraites (16 millions de salariés du privés) ou veut-il discrètement le laisser tomber en déshérence tablant sur l'oubli du public pour mettre la main sur cette cagnote ? Comment peut on supposer une seconde que des gens, qui vous annoncent systématiquement chaque année que les dépenses vont être supérieures aux recettes, vont être en mesure de constituer un fond de garantie de quoi que ce soit ?
Invité jabial Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Personnellement je pense que l'impôt sur le revenu des uns permettra de continuer à financer un minimum de retraite pour les autres, ce qui revient plus ou moins à voler les prévoyants et les actifs pour acheter la paix politique au prétexte de permettre aux inactifs imprévoyants de survivre.
labbekak Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Ce n'est pas une solution et de toute façon je m'en fous. Si tu t'en fous …
h16 Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 Comment peut on supposer une seconde que des gens, qui vous annoncent systématiquement chaque année que les dépenses vont être supérieures aux recettes, vont être en mesure de constituer un fond de garantie de quoi que ce soit ? Qu'ils ne soient pas capables de constituer un fonds de garantie, cela va de soit. Que, en tentant l'opération, ils produisent un organisme (fonds de solidarité vieillesse) qui lui, créé des pertes (argh) - 3.7 Mds - , là, ça devient de l'orfèvrerie dans la connerie artisanale. Du grand art. Pour merder comme ça, il faut à la fois être collectiviste ET énarque, pas de doute.
Chitah Posté 30 novembre 2005 Signaler Posté 30 novembre 2005 N'oubliez pas que la dette des uns est l'épargne des autres. Effacer la dette revient à rééditer le coup des emprunts russes, et à voler ceux qui ont acheté de la dette. Le résultat en est que plus personne ne vous fait confiance et que l'emprunt devient impossible. C'est alors la pauvreté qui s'abat sur le pays - les fonctionnaires ne sont plus payés, il n'y a plus de service "public" (on passe du service minimum actuel au service zéro), les épargnants s'enfuient à toutes jambes (les plus avisés ayant déjà mis leurs sous en sécurité hors de portée du Tyran étatique, comme moi).Comment en est-on arrivé là ? C'est tout bonnement le déterminisme d'un Etat, qui au lieu d'être au service des gens (il y en a encore qui croient ça !) est à son service à lui, ou plutôt de la clique fonctionnariale et syndicale qui est au pouvoir. A la racaille d'en bas correspond la racaille d'en haut. Don Corleone a beau faire propre sur lui et être compatissant envers les siens, il n'en reste pas moins un mafioso. A titre d'info, je peux dire que j'ai lu une fois que le plus gros détenteur de dette de l'Etat français est l'Afer, une sorte d'association d'épargnants qui a eu quelques embrouilles récemment), mais je ne peux en dire plus.
h16 Posté 1 décembre 2005 Signaler Posté 1 décembre 2005 A titre d'info, je peux dire que j'ai lu une fois que le plus gros détenteur de dette de l'Etat français est l'Afer, une sorte d'association d'épargnants qui a eu quelques embrouilles récemment), mais je ne peux en dire plus. On trouve plein de petits biscuits à ce sujet ici (agence France Trésor). Pour résumer : - 51 % sont détenus par des non-résidents français (l'étranger - banques, particuliers, fonds, … -) - 31 % assurances - 7% établissements de crédits - 10% en OPCVM - 3 % pour le reste
Invité jabial Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 Premièrement, j'en ai rien à foutre que l'Etat français ne puisse plus emprunter, plus payer de fonctionnaires, etc. Au contraire, ce serait une très bonne chose! Deuxièmement, payer la dette est criminel, parce que la payer implique nécessairement de racketter des gens qui ne sont pour rien dans son établissement. Justifier un crime par un autre crime, ca ne peut en aucun cas être qualifié de libéral. La dette des uns n'est pas l'épargne des autres. Moi, monsieur, j'épargne honnêtement.
Messer Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 Premièrement, j'en ai rien à foutre que l'Etat français ne puisse plus emprunter, plus payer de fonctionnaires, etc. Au contraire, ce serait une très bonne chose! Ouep, mais les répercussions seraient gravissimes et à long terme. Moi aussi si ca peut accélerer la dissolution de l'Etat moisi et pourri que l'on a actuellement j'applaudirai à 2mains. Mais je suis pas sur que ca serve notre cause ensuite. Y a des tas de socialos qui seront foutus de foutre ca sur le dos de la mondialisation et de l'ultra giga hyper libéralisme.Plus c'est gros plus ca marche.
Dilbert Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 Justifier un crime par un autre crime, ca ne peut en aucun cas être qualifié de libéral. La dette des uns n'est pas l'épargne des autres. Moi, monsieur, j'épargne honnêtement. Certes, mais je me contentais de décrire le fonctionnement économique du blanchiment de l'argent sale étatique…
Sous-Commandant Marco Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 Du point de vue libéral, les prêteurs ont une nette responsabilité, puisqu'ils espèrent profiter d'une extorsion de fonds. S'ils devaient récupérer leur capital et des intérêts, ils seraient clairement assimilables à des receleurs.
pankkake Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 Moi, monsieur, j'épargne honnêtement. D'ailleurs, quels seraient les placements à éviter ?
Sous-Commandant Marco Posté 2 décembre 2005 Signaler Posté 2 décembre 2005 D'ailleurs, quels seraient les placements à éviter ? Tout ce qui est en rapport avec l'Etat, par exemple les actions EDF, sont à proscrire. Je ne comprends d'ailleurs pas comment il est possible que tant de gogos se soient fait avoir, depuis le temps que je répète sur liberaux.org qu'EDF est en faillite…
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