flavien Posté 21 novembre 2005 Signaler Posté 21 novembre 2005 En nombre d'effectifs par ministère, c'est l'Education nationale qui arrive en tête (1.250.605), suivie par la Défense (440.329), l'Intérieur et l'Aménagement du territoire (185.984), et l'Economie et les Finances (173.959). S'agissant des dépenses de personnel, elles s'établiront à 118.208 milliards d'euros en 2006, contre 114.762 milliards en loi de finances pour 2005, dont 37,9 milliards pour les seuls crédits destinés aux pensions civiles et militaires. Les dépenses de personnel représentent 42,8% des dépenses nettes du budget général de l'Etat. Cà vient d'être voté à l'assemblée
Messer Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Rien de nouveau sous le soleil… On s'enfonce encore un peu plus.
Copeau Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 A noter que personne ne connaît précisément le nombre d'agents de la fonction publique d'Etat (environ 2,6 millions, à quelques centaines de milliers près). Sur un total de 5,7 millions d'agents, si on ajoute la FPT (fonction publique territoriale) et la FPH (fonction publique hospitalière). L'emploi public ne se confond pas avec le statut de fonctionnaire, qui concerne 3,9 millions de personnes. A titre de comparaison européenne :
h16 Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Fabrice a dit : A noter que personne ne connaît précisément le nombre d'agents de la fonction publique d'Etat (environ 2,6 millions, à quelques centaines de milliers près). Sur un total de 5,7 millions d'agents, si on ajoute la FPT (fonction publique territoriale) et la FPH (fonction publique hospitalière). L'emploi public ne se confond pas avec le statut de fonctionnaire, qui concerne 3,9 millions de personnes. A titre de comparaison européenne : C'est d'ailleurs foOormidable de précision - on tourne autour de 10 % d'incertitude - : imaginons un court instant ce que serait une entreprise privée, mettons GE, IBM ou Microsoft qui connaîtrait le nombre de ses employés à 10% près…
Dardanus Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 h16 a dit : C'est d'ailleurs foOormidable de précision - on tourne autour de 10 % d'incertitude - : imaginons un court instant ce que serait une entreprise privée, mettons GE, IBM ou Microsoft qui connaîtrait le nombre de ses employés à 10% près… C'est cela la Grandeur de l'État. Il est tellement grand qu'il n'aperçoit plus, de toute sa hauteur, exactement le nombre de ses serviteurs.
Ventura Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Qui plus est, moins de crédits de fonctionnements (traitements et salaires), ce serait plus de crédits pour l'investissement, et le désendettement, aussi. Dommage.
Messer Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 Le désendettement, on est pas près d'y arriver.. Si on arrivait à équilibrer les comptes ce serait déjà génial.. Alors maintenant dégager même 10Ma d'€ d'excédents..
flavien Posté 22 novembre 2005 Auteur Signaler Posté 22 novembre 2005 flavien a dit : S'agissant des dépenses de personnel, elles s'établiront à 118.208 milliards d'euros en 2006, contre 114.762 milliards en loi de finances pour 2005, dont 37,9 milliards pour les seuls crédits destinés aux pensions civiles et militaires. Les dépenses de personnel représentent 42,8% des dépenses nettes du budget général de l'Etat.Cà vient d'être voté à l'assemblée Moi je ne savais pas avec précision que les dépenses seront de 118 milliards d'€ pour les salaires et les pensions. 43% du budget de l'état c'est pire que tout. On s'enfonce.
antietat Posté 22 novembre 2005 Signaler Posté 22 novembre 2005 flavien a dit : Moi je ne savais pas avec précision que les dépenses seront de 118 milliards d'€ pour les salaires et les pensions. 43% du budget de l'état c'est pire que tout. On s'enfonce. Comme les pensions vont bientôt exploser je ne serais pas étonné de voir les 43% se transformer assez rapidement en 60%. Simple impression je n'ai pas d'éléments pour me livrer à un calcul.
Nicolas Luxivor Posté 23 novembre 2005 Signaler Posté 23 novembre 2005 L'éducation nationale est bien le problème… Combien d'activistes sont payés par nos impôts… Sous prétexte d'éduquer. Je me suis précisément posé la question quand j'ai lu ce message de Jer (un intervenant dans un autre fil) http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…ndpost&p=119913 Si les autres tendances politique dans les universités ont des organisations bien structurés, c'est avec quel argent ?
Copeau Posté 23 novembre 2005 Signaler Posté 23 novembre 2005 Il faut bien savoir ce qu'on entend par "dette publique". L'acception issue de Maastricht, c'est l'ensemble des engagements financiers bruts des administrations publiques, à l'exception des crédits commerciaux et des décalages comptables (ce qui est normal). Il s'agit donc d'une dette brute, ce qui signifie que les avoirs financiers des administrations publiques (dépôts monétaires du Trésor auprès de la Banque de France, pensions, participations de l'Etat, placements en valeurs mobilières des caisses de retraite) ne viennent pas en déduction de celle-ci. Elle est mesurée en valeur nominale et non en valeur de marché. La dette ne subit donc pas l'impact des cours des obligations sur les marchés financiers, mais continue de refléter le montant nominal des flux financiers tels que prévus par les caractéristiques de chaque émission. La valeur réelle de la dette est donc bien supérieure à l'affichage, en cas de hausse des taux par exemple - ce qui n'est bien évidemment pas le cas en ce moment. Enfin, cette dette publique est consolidée, c'est-à-dire qu'elle exclut les dettes contractées entre administrations publiques, par exemple entre l'Etat et la sécu, ou entre l'Etat et les collectivités locales. Seulement voilà, cette définition comprend de nombreuses limites : de nombreux engagements des administrations publiques sont exclus de la comptabilisation des dettes publiques. Il en va ainsi (hormis je l'ai dit les crédits commerciaux et les décalages comptables), des engagements implicites, tels ceux constitués dans le cadre des régimes de retraite, ou encore ceux résultant des garanties de toutes natures apportées par l'Etat aux entreprises publiques. La dette des entreprises du secteur public dépassait 130 Mds d'€ en 2000 (chiffres les plus récents dont je dispose), soit environ 9% du PIB. Cette dette n'est pas prise en compte dans la dette publique, pourtant l'exemple de la crise du Crédit lyonnais démontre que l'Etat peut être le garant en dernier ressort des engagements pris par les entreprises publiques. surtout, la dette publique n'inclut pas les engagements auxquels la France aura à faire face pour répondre au vieillissement de sa population. Selon la Cour des comptes, les engagements hors-bilan de l'Etat au titre des retraites des fonctionnaires sont compris entre 595 et 685 Mds d'€, soit l'équivalent de 40% du PIB (vous avez bien lu, oui oui). [*]La dette est "brute", on l'a dit, si bien qu'on ignore ses contreparties ; parfois, c'est vrai, les actifs financiers de l'administration peuvent engendrer des revenus, même si c'est assez marginal. Voir notamment ici
flavien Posté 23 novembre 2005 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2005 Fabrice a dit : La valeur réelle de la dette est donc bien supérieure à l'affichage, en cas de hausse des taux par exemple - ce qui n'est bien évidemment pas le cas en ce moment. En fait la BCE va remonter ses taux directeurs dès la semaine prochaine. C'est un vrai désastre ces dépenses publiques qui ne cessent d'augmenter d'année en année. Combien de temps allons-nous pouvoir tenir avant la cessation de paiement ?
Chitah Posté 23 novembre 2005 Signaler Posté 23 novembre 2005 Excellente mise au point de Fabrice. Et en termes de ratio, l'Etat en est où? Pour ce qui concerne les entreprises, des ratios d'endettement existent, par exemple le "gearing", ratio dettes sur fonds propres de la boite.
antietat Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Chitah a dit : Excellente mise au point de Fabrice.Et en termes de ratio, l'Etat en est où? Pour ce qui concerne les entreprises, des ratios d'endettement existent, par exemple le "gearing", ratio dettes sur fonds propres de la boite. Si on reprend les chiffres de Fabrice l'endettement des entreprises publiques c'est 9% du PIB et les engagements 40%, soit 49% du PIB qui se monte en 2004 à 1213 milliards d'euros et des poussières. Soit : 594 milliards d'euros. (ce qui est d'ailleurs beaucoup moins que ce que j'avais lu par ailleurs.) Les recettes 2004 de l'état c'est 6,39 milliards d'euros. Pour les fonds propres reste à savoir ce qu'on peut tirer d'EDF et de la SNCF et des participations publiques dans d'autres entreprises mais aussi de l'arc de triomphe, du chateau de versailles etc… Si tu as des commentaires sur le "gearing" de ce machin là, ne te prives pas.
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