wapiti Posté 20 décembre 2005 Signaler Posté 20 décembre 2005 En fait, dans un meurtre il y a les circonstances. Si le tueur se met à tuer des gens qu'il ne connait pas de près ou de loin en manifestant un grand sentiment de satisfaction, il y a peut de chance qu'un emprisonnement soit efficace. Dès lors, soit on le tue avant qu'il ne viole (encore) les droits des autres soit on accepte qu'il tue à nouveau en le gardant en vie. Vous supposez que l'emprisonnement a pour but de "guérir" le criminel. Ce n'est pas le cas.
Nicolas Luxivor Posté 20 décembre 2005 Signaler Posté 20 décembre 2005 Vous supposez que l'emprisonnement a pour but de "guérir" le criminel. Ce n'est pas le cas. Si une prise de conscience est considéré comme une guérison alors oui. L'emprisonnement dans le cas d'un homicide involontaire a clairement pour but de faire prendre conscience au condamné la gravité de son acte. Non ? Vous y voyez autre chose ?
wapiti Posté 20 décembre 2005 Signaler Posté 20 décembre 2005 Non, désolé, pour moi la justice n'a pas pour rôle d'éduquer les criminels (je laisse ce genre d'idées aux vieux réacs et aux gauchistes bien pensants). Une peine de prison devrait avoir pour but d'empêcher les criminels de nuire, ou de les forcer à rembourser ce qu'ils doivent aux victimes.
Nicolas Luxivor Posté 20 décembre 2005 Signaler Posté 20 décembre 2005 Non, désolé, pour moi la justice n'a pas pour rôle d'éduquer les criminels (je laisse ce genre d'idées aux vieux réacs et aux gauchistes bien pensants). Une peine de prison devrait avoir pour but d'empêcher les criminels de nuire, ou de les forcer à rembourser ce qu'ils doivent aux victimes. La justice n'éduque pas. Elle juge d'une situation. Une prise de conscience n'est pas une éducation à proprement parlé. Non ? On ne peut pas enseigner une prise de conscience ? On peut la suciter, la catalyser mais rien de plus… Je comprends votre phrase : "Une peine de prison devrait avoir pour but d'empêcher les criminels de nuire" d'une façon ambigüe. Ou sont les droits naturels du condamné dans cette phrase ? Si on ne repecte pas les droits naturels du condamné, comment se prétendre être juste ? (Ne prenez pas ça sur un ton accusateur de ma part, ce n'est pas du tout le cas !) Le condamné doit prendre conscience de son acte et accepter la conséquence de son acte. Il ne doit pas être s'implement "l'esclave" de la juridiction qui l'a condamné. Je ne sais pas si je suis clair mais j'essaye de l'être. Merci de comprendre qu'il puisse être dificile d'exprimer certaines notions.
wapiti Posté 20 décembre 2005 Signaler Posté 20 décembre 2005 Je comprends votre phrase : "Une peine de prison devrait avoir pour but d'empêcher les criminels de nuire" d'une façon ambigüe. Ou sont les droits naturels du condamné dans cette phrase ? Un condamné à une peine de prison a précisément perdu une partie de ses droits (la liberté de circuler dans le cas d'un emprisonnement) parce qu'il a fait la preuve qu'il n'était pas capable d'en jouir sans enfreindre ceux des autres. Le condamné doit prendre conscience de son acte et accepter la conséquence de son acte. Il ne doit pas être s'implement "l'esclave" de la juridiction qui l'a condamné. C'est parfaitement charitable de votre part de vous soucier de la bonne santé mentale des condamnés, et je partage votre avis, cependant ce n'est pas à la justice de garantir ça. La justice doit prononcer son verdict sans se soucier de savoir si oui ou non le condamné va le trouver agréable. Il ne tient qu'à lui par la suite de vivre ça comme un "esclavage" ou comme une privation de liberté nécessaire qu'il a lui même provoquée par ses actes.
Nicolas Luxivor Posté 21 décembre 2005 Signaler Posté 21 décembre 2005 Un condamné à une peine de prison a précisément perdu une partie de ses droits (la liberté de circuler dans le cas d'un emprisonnement) parce qu'il a fait la preuve qu'il n'était pas capable d'en jouir sans enfreindre ceux des autres. …. C'est parfaitement charitable de votre part de vous soucier de la bonne santé mentale des condamnés, et je partage votre avis, cependant ce n'est pas à la justice de garantir ça. La justice doit prononcer son verdict sans se soucier de savoir si oui ou non le condamné va le trouver agréable. Il ne tient qu'à lui par la suite de vivre ça comme un "esclavage" ou comme une privation de liberté nécessaire qu'il a lui même provoquée par ses actes. Je ne vois pas la peine comme une privation de droit. Au contraire. Je m'explique : - Mon acte a des conséquences. - Les conséquences de mon acte ont provoqué un préjudice - Je suis responsable de mes actes donc j'accepte les conséquences mêmes imprévues de mes actes. Mais dans la limite de mes droits naturels. Comme tout homme. - Je paye un prix juste. Mais mes droits ne sont pas violés. "Juste" ne veut pas dire "agréable" et exécutée dans l'allégresse. Je pense qu'une peine doit être prononcée avec en tête le respect des droits de chacun. C'est pour moi la raison d'être d'une justice. La violation des droits n'est pas viable d'un coté comme de l'autre. Rien ne répare une violation de droit. Du côté du condamné comme celui de la victime. La peine de mort n'est que la dernière option : une constatation de l'irresponsabilité définitive du condamné. Cela nous amène au débat : un homme issresponsable est il libre ? Pour moi la réponse est non. Même si il a la possibilité de circuler ou cela lui chante.
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