Etienne Posté 1 janvier 2006 Signaler Posté 1 janvier 2006 Mais pour que la lecture soit profitable, mieux vaut commencer par ceci : Justement, j'en parlais il n'y a pas très longtemps : http://www.liberaux.org/index.php?s=&showt…ndpost&p=123981. Autant j'ai trouvé ça extrémement intéressant dans les premières pages, autant je trouve que Girard tombe quelque peu dans la répétition et délaye son propos par la suite. Enfin, du coup, je me suis arreté dans ma lecture… D'après Fustel, la genèse de la cité antique et de l'Etat (dans les sociétés indo-européennes : Rome, Grêce, Inde) n'aurait rien à voir avec la fable libertarienne de la mafia qui s'impose par la violence. Au commencement étaient des clans rassemblés autour d'un culte familial. Ceux-ci se seraient rassemblés en tribus, qui auraient elles-même formé des cités, l'union se faisant toujours à partir de l'adoption d'un culte commun. L'Etat se serait donc constitué sur une base volontaire, le politique n'étant pas distinct de la sphère religieuse. Tiens, tiens : j'ai écrit il y a quelques mois, ceci, qui se rapproche assez de ce type de génése. (En tout cas, si Thomas est souvent d'accord avec Wapiti, je fais de même avec Kimon )
younglib Posté 2 janvier 2006 Signaler Posté 2 janvier 2006 Dans son livre "les personnes et les choses" (la suite de "l'invention de l'état") Simonnot parle longuement du droit romain et revient sur l'ouvrage "la cité antique" de fustel de Coulange (de 1864) pour mieux lui opposé l'ouvrage "l'esprit du droit romain dans les diverses phases de son développement" de Rudolf Von Jhering (de 1854).
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