Aller au contenu

Œuvres Audiovisuelles Libérales Ou à Lecture Libérale


La Fougère

Messages recommandés

Posté
J'aimerais bien participer moi aussi… Comment on fait?

Avec plaisir. Tu peux demander à Fabrice de t'ouvrir un compte wiki.

Double question à Dardanus : pour votre liste, que pensez-vous de North by Northwest d'Hitchcock et du trop négligé I comme Icare de Verneuil ?

Posté

Diable, Easy Rider n'est pas repris dans la liste? Hérésie! Je rédigerais bien volontiers une notice, si on me dit où/comment l'écrire…

Posté
Très beau travail, Dardanus ! :icon_up:

En effet, je suis admiratif ! Et ça me donne envie de voir Ninotchka (mais est-ce possible ? j'en sais rien).

Posté
En effet, je suis admiratif ! Et ça me donne envie de voir Ninotchka (mais est-ce possible ? j'en sais rien).

Fut une époque (milieu/fin des années 80) où ce classique de Lubitsch passait de temps en temps au cinéma de minuit de FR3 ainsi que sur le ciné-club d'Antenne 2.

En revanche, je n'ai jamais vu le remake par Rouben Mamoulian (1957), avec Fred Astaire et Cyd Charisse :icon_up: .

Posté

Il faut surveiller Arte, ils aiment bien Lubitsch.

Sinon le DVD est disponible pour pas (trop) cher sur Cdiscount.

Posté

Au retour d'une longue après-midi inégalement active (0 élève de 13 h à 15 h ; 3 de 16 à 17 h ; 8 de 17 à 18 h) mais qui m'a éloigné de mon forum bien-aimé, je me vois confronté à des réclamations et demandes diverses.

Je répondrais :

1. Je ne suis pas, hélas, une encyclopédie vivante (même si ma culture cinématographique est assez étendue) et moins encore une encyclopédie humaine ( :blink: ).

2. La liste qui figure dans mon message précédent reprend les notices que j'ai rédigé de films figurant dans la liste du Wikilibéral et de films que j'ai ajouté les estimant à leur place. Cette liste de films est donc nécessairement ouverte et susceptible de s'enrichir encore. :ninja:

3. J'ai du voir I comme Icare une fois et je l'avoue le cinéma français des 35 dernières années n'est pas ce que je connais le mieux (faute d'intérêt de ma part pour une grande partie de cette production :icon_up: ). Verneuil est un solide artisan qui a fait de bons films.

4. Quite à me faire honnir de beaucoup, je dirais que je ne suis ni un fan d'Hitchckock (mais j'adore certains de ces films :doigt: ) ni un fan de Cary Grant (même si je le supporte dans quelques chef-d'oeuvres :warez: ).

5. La belle de Moscou est une aimable (et très secondaire) comédie musicale qui vaut surtout par ses deux interprètes principaux (mais il faut supporter l'insupportable Peter Lorre :warez: )

6. J'essaie de trouver un angle d'analyse qui mette en lumière le libéralisme des films choisis. Certains films que j'adore ne figure pas dans la liste et n'y figureront sans doute pas faute de cet aspect.

Posté
En revanche, je n'ai jamais vu le remake par Rouben Mamoulian (1957), avec Fred Astaire et Cyd Charisse :icon_up: .

Je vous le conseille vivement.

L'histoire n'est en rien trahie par la transposition en comédie musicale. Fred Astaire est… impérial comme d'habitude, Cyd Charisse est non seulement bouleversante de beauté mais a signé là une interprétation impeccable de son personnage. Si mes souvenirs sont bons, la musique est de Cole Porter. A souligner aussi la présence de Peter Lorre totalement hilarant dans le rôle d'un des "Kommissar" envoyés par le parti.

Posté
Je vous le conseille vivement.

L'histoire n'est en rien trahie par la transposition en comédie musicale. Fred Astaire est… impérial comme d'habitude, Cyd Charisse est non seulement bouleversante de beauté mais a signé là une interprétation impeccable de son personnage. Si mes souvenirs sont bons, la musique est de Cole Porter. A souligner aussi la présence de Peter Lorre totalement hilarant dans le rôle d'un des "Kommissar" envoyés par le parti.

Merci du conseil ! D'après mes sources, les chansons sont signées Cole Porter, en effet.

Posté

Il y a douze chansons de Cole Porter dans le film. L'intérêt du film est plus musical que politique (et à recommander pour les admirateurs de Fred Astaire et Cyd Charisse)

J'ai ajouté La Belle de Moscou dans les liens externes de la notice sur Ninotchka.

Posté

J'ai cru comprendre que vous étiez un amateur averti des oeuvres de Walsh. Pour ma part j'avoue vouer un culte fanatique à trois de ses films:

- The roaring twenties

- The strawberry blonde

- Gentleman Jim

Etant également un grand amateur de James Cagney, je ne peux faire l'impasse sur le génial "Yankee Doodle Dandy" de Michael Curtiz.

Posté
J'ai cru comprendre que vous étiez un amateur averti des oeuvres de Walsh. Pour ma part j'avoue vouer un culte fanatique à trois de ses films:

- The roaring twenties

- The strawberry blonde

- Gentleman Jim

Pas mal. Encore mieux toutefois en y ajoutant le monumental Pursued (et Band of Angels cité plus haut)

Posté
J'ai cru comprendre que vous étiez un amateur averti des oeuvres de Walsh. Pour ma part j'avoue vouer un culte fanatique à trois de ses films:

- The roaring twenties

- The strawberry blonde

- Gentleman Jim

Etant également un grand amateur de James Cagney, je ne peux faire l'impasse sur le génial "Yankee Doodle Dandy" de Michael Curtiz.

Gentleman Jim est le film qui ferait aimer la boxe à ceux qui s'en contrefichent (et j'en parle en connaissance de cause). Les films Walsh-Flynn sont particulièrement enthousiasmants : They died with their boots on (peut-être le meilleur rôle de Flynn et son dernier film avec Havilland avec une scène d'adieux très émouvante) et Objective Burma (beaucoup imité, jamais égalé).

Je suis aussi un fan de Cagney et Mitchum (cher Taranne), donc…

Le dernier film de Walsh fut un western, Distant Trumpet, à l'interprétation un peu inégale (disons…), mais où le vieux maître se révélait encore très vert avec une étonnante scène de bataille.

Posté

Le regard que l'on porte sur un film est nécessairement subjectif.

Certes une hiérarchie existe : Ivan le Terrible est un chef d'oeuvre et Mon curé chez les nudistes un navet.

Ceci dit, on peut bailler devant un chef d'oeuvre et rire aux éclats devant un navet (cela m'est arrivé mais pas avec les deux titres susmentionnés).

D'autre part un jugement varie dans le temps : vous êtes déçu à revoir tel film qui a mal vieilli ; vous êtes agréablement surpris à revoir tel film qui ne vous avait pas emballé ; vous êtes heureux de constater que tel film conserve tout son charme et tout son éclat après tant d'années.

La passion que l'on éprouve pour un film peut tenir à des motifs sentimentaux (le sujet qui vous touche intimement, le fait d'avoir vu ce film avec telle personne) à la passion (en tout bien tout honneur) que l'on éprouve pour tel(le) ou tel(le) comédien(ne), ou au faible pour tel réalisateur (profession très masculine à quelques honorables exceptions près).

Aussi ne faut-il pas accorder à mes remarques et jugements sommaires qui figurent dans les messages précédents plus que cela : un regard très subjectif à un moment bien précis.

Le travail dans wikilibéral est bien sûr nécessairement différent : on n'écrit pas nécessairement sur ces films préférés et on oeuvre dans une certaine perspective plus pédagogique.

Bon, sur ces intenses (et peu originales) réflexions, je vais continuer mon travail et je donnerais un complément à ma première liste dans quelques jours.

Posté

Les 7 films de Raoul Walsh avec Errol Flynn sont presque autant de chefs-d'oeuvre chacun dans leur genre : western (They Died, Silver River), film de guerre (Burma) ou d'espionnage (Uncertain Glory, dont l'action se déroule en France occupée). Personnellement, je trouve Gentleman Jim plus mineur, mais Flynn est tellement "buoyant" que j'admire quand même énormément l'oeuvre qui me rappelle Jack London. Il faut avoir vu l'entrée de Flynn dans They Died, jeune cadet de West Point plein d'allant, paradant dans un uniforme d'opérette non réglementaire, un sourire aux lèvres : l'insolence insouciante de la jeunesse et l'élégance virile de la maturité !

Desperate Journey est un bon thriller, sous-estimé àmha. Ronald Reagan, crédible et efficacement dirigé, reprend du service aux côtés de son leader après leur association réussie dans La Piste de Santa Fé de Curtiz. Northern Pursuit est le plus mineur de tous, film d'espionnage un peu simpliste et film de montagne aux trucages (transparences) très datés. Il devait, je suppose, servir d'avertissement à la population canadienne pour rester vigilante à la menace d'une 5ème colonne nazie dans le Saskatchewan (…). Jacques Lourcelles ne le mentionne même pas dans son anthologie de référence, complément indispensable du Tavernier-Coursodon:

Uncertain Glory, très anti-manichéen est beaucoup plus intéressant. Une vision de la résistance peu orthodoxe, du moins avant Lacombe Lucien ou Un héros Très Discret réalisés 30 ou 50 ans plus tard…

Burma est sans doute l'un des meilleurs films de guerre jamais réalisés. Immanquable. Dans la même veine, paradoxalement, je recommande La ligne Rouge de Terrence Mallick (1999) infiniment préférable à ses premiers opus àmha surestimés.

Silver River est un grand western individualiste dans la lignée de Bright Leaf (1950) de Curtiz avec Gary Cooper, baron du tabac, voire de Johnny Guitar (1954) de Nicholas Ray ou Forty Guns (1957) de Samuel Fuller. Le spectateur garde l'impression qu'une vie entière sépare l'aventurier prématurément vieilli de Silver River du cadet intrépide de "They Died", alors que sept années seulement séparent les deux tournages, et autant de bamboche chez Flynn.

# Silver River (1948)

# Objective, Burma! (1945)

# Uncertain Glory (1944)

# Northern Pursuit (1943)

# Gentleman Jim (1942)

# Desperate Journey (1942)

# They Died with Their Boots On (1941)

Superbe site sur Flynn, agrémenté de notices intéressantes sur les films et de photos superbes : http://www.errolflynn.net/

PS: Raoul Walsh filmait des personnages mythiques et nullement historiques (Custer…). Complètement étranger au "Political Correctedness". :icon_up:

Posté
Pour satisfaire les dures exigences de La Fougère je donne ici les liens des douze notices de films que j'ai réalisé :

:icon_up:

Dure exigence d’un lecteur parmi d’autres… ni plus ni moins je vous rassure… J’espère n’avoir inhibé personne d’ailleurs.

En effet, je suis admiratif ! Et ça me donne envie de voir Ninotchka (mais est-ce possible ? j'en sais rien).

A voir absolument : la bande annonce qui doit se trouver sur le DVD. On y insiste sur le fait que Greta Garbo rit ! Un film vraiment très drôle. Avec en prime Bela Lugosi.

Avez-vous vu quelques films d’Eisenstein ?

Diable, Easy Rider n'est pas repris dans la liste? Hérésie! Je rédigerais bien volontiers une notice, si on me dit où/comment l'écrire…

En réalité j’ai une liste de films sous le coude que j’ai l’intention de poster au compte goute si personne ne le fait. J’ai créé ce fil avant tout pour le lire…

Easy Rider fait clairement partie des films que j’avais l’intention de défendre. Merci de l’avoir fait, j’attends vos développements. :warez:

# They Died with Their Boots On (1941)

Superbe site sur Flynn, agrémenté de notices intéressantes sur les films et de photos superbes : http://www.errolflynn.net/

PS: Raoul Walsh filmait des personnages mythiques et nullement historiques (Custer…). Complètement étranger au "Political Correctedness". :doigt:

En effet… They Died with Their Boots On… c’est un peu l’anti Little Big Man… C’est tellement politiquement incorrect que je me demande si cela sortira un jour en DVD… Un très bon film cependant…

J’aime beaucoup la scène ou Flynn/Custer croque à pleine dent un oignon devant une jeune femme aimante… qui aura rapidement la larme à l’œil, mais pas par l’émotion…

Plus généralement, je dois avouer être impressionné par la culture cinématographique de nombres d’intervenants.

Posté
A voir absolument : la bande annonce qui doit se trouver sur le DVD. On y insiste sur le fait que Greta Garbo rit ! Un film vraiment très drôle. Avec en prime Bela Lugosi.

"Greta Garbo laughs" était d'ailleurs le principal argument publicitaire à la sortie du film. Quant à Lugosi, il joue un commissaire politique bolchevique, qui apparaît peu de temps. Anecdote : cet acteur grandiloquent avait participé à l'expérience des soviets hongrois sous la férule de Bela Kun…

Posté
"Greta Garbo laughs" était d'ailleurs le principal argument publicitaire à la sortie du film. Quant à Lugosi, il joue un commissaire politique bolchevique, qui apparaît peu de temps. Anecdote : cet acteur grandiloquent avait participé à l'expérience des soviets hongrois sous la férule de Bela Kun…

Ah comme vous êtes sévère :icon_up: … Grandiloquent peut être mais cultissime avant tout.

Ceux qui ne connaissent pas comprendront mieux en regardant un film comme Ed Wood de Tim Burton

Ecrit par Yozz [au sujet d’Easy Rider (Edit)] :

But in my view, it is primarily a libertarian film.

Le texte complet sur le lien déjà posté par Yozz :

http://yozzman.livejournal.com/10786.html

PS : Peut être que personne ne verra de réel inconvénient (moi pas en tout cas) à ce que vous participiez à ce fil en anglais si vous êtes plus à l’aise dans cette langue…

Posté

TOTALEMENT HORS SUJET

:icon_up:

:doigt:

Après votre post, j'ai été sur lire "tous les messages" de Yozz… Il semblerait que j'ai encore dit une bêtise… mais ça partait d'un bon sentiment… :warez:

Edit: je précise que la cause est le manque de temps. Je ne faisais que passer et suis déjà resté trop longtemps. A plus.

Posté
:icon_up:

En effet… They Died with Their Boots On… c’est un peu l’anti Little Big Man… C’est tellement politiquement incorrect que je me demande si cela sortira un jour en DVD… Un très bon film cependant…

J’aime beaucoup la scène ou Flynn/Custer croque à pleine dent un oignon devant une jeune femme aimante… qui aura rapidement la larme à l’œil, mais pas par l’émotion…

Plus généralement, je dois avouer être impressionné par la culture cinématographique de nombres d’intervenants.

They Died figure dans le coffret Errol Flynn qui était surtout au moment des fêtes de fin d'année : la copie est superbe, bien supérieure à celle que j'avais vu lors de la dernière diffusion de ce film sur Paris Première il ya quelques années. C'est Olivia de Havilland qui pleure d'émotion sous l'effet des oignons. They Died est un des films favoris de Patrick Brion qui l'a diffusé au moins trois fois dans le cadre du Cinéma de Minuit et l'a placé en couverture de son beau livre sur le western.

J'ai d'ailleurs bien envie de faire une notice sur ce film (au message très ambigu).

Je dois dire que j'aime beaucoup aussi Little Big Man avec la délirante interprétation du Custer de Richard Mulligan.

Posté
"Greta Garbo laughs" était d'ailleurs le principal argument publicitaire à la sortie du film. Quant à Lugosi, il joue un commissaire politique bolchevique, qui apparaît peu de temps. Anecdote : cet acteur grandiloquent avait participé à l'expérience des soviets hongrois sous la férule de Bela Kun…

Elle rit également dans le magistral "Two faced woman" de George Cukor avec encore une fois le toujours classieux Melvyn Douglas éternellement sous le charme. Elle rit et elle danse également un mambo on ne peut plus parodique.

Posté
Elle rit également dans le magistral "Two faced woman" de George Cukor avec encore une fois le toujours classieux Melvyn Douglas éternellement sous le charme. Elle rit et elle danse également un mambo on ne peut plus parodique.

Mais le scénario n'était peut-être pas à la hauteur.

J'aime Garbo, j'aime Douglas et j'apprécie généralement Cukor mais là j'avoue que j'avions été grandement déçu.

Le slogan publicitaire du film était Garbo danse !

Posté
Mais le scénario n'était peut-être pas à la hauteur.

J'aime Garbo, j'aime Douglas et j'apprécie généralement Cukor mais là j'avoue que j'avions été grandement déçu.

Le slogan publicitaire du film était Garbo danse !

C'est que les studios ont été obligés de modifier sérieusement le scénario pour pouvoir le projeter. En effet, la National Legion of Decency avait jugé qu'il présentait une vision immorale du mariage, que de nombreuses scènes étaient impudiquement suggestives. Cukor se vit donc obligé de retourner certaines scènes et surtout de modifier la fin du film qui était nettement plus acide.

Sinon, dans un autre registre, je suis raide dingue de ce film:

quietman801560.jpg

Posté
Après votre post, j'ai été sur lire "tous les messages" de Yozz… Il semblerait que j'ai encore dit une bêtise… mais ça partait d'un bon sentiment… :doigt:

Assurément, et la gentillesse de la proposition m'a fait chaud au coeur… Soit dit au passage, ça m'a fait plutôt plaisir que mon blog qui maltraite la langue de Shakespeare puisse me faire passer pour un anglophone! :icon_up: Mais il se trouve que je suis belge francophone.

Pour Easy Rider (n'hésitez pas à modifier le plus possible, je ne suis pas un génie de la critique cinéma):

Cultissime road movie des années soixante finissantes, ce film nous emmène sur la route avec Peter Fonda et Dennis Hopper dans le rôle de deux motards marginaux qui parcourent les Etats-Unis en toute liberté. Vivant comme ils l'entendent, sans se soucier du qu'en dira-t-on, les personnages sont déjà des symboles - peut-être éculés aujourd'hui, mais forts à l'époque de la sortie du film - de liberté. Mais le libertarianisme du film ne s'arrête pas là, puisque de dénonciation de réglementations insensées en critique au vitriol de la peur croissante de la liberté qui monte dans le "land of the free", l'intégralité de l'oeuvre s'échine à faire passer des thèses libérales. Le tout sans fausse naïveté, puisque la difficulté d'être libre est également abordée, qu'il s'agisse de la difficulté d'user de sa liberté, ou de la difficulté qu'il y a à faire abstraction des pressions sociales liberticides. A noter aussi une des meilleures prestatations du pourtant fantastique Jack Nicholson.

http://www.imdb.com/title/tt0064276/

Posté
Assurément, et la gentillesse de la proposition m'a fait chaud au coeur… Soit dit au passage, ça m'a fait plutôt plaisir que mon blog qui maltraite la langue de Shakespeare puisse me faire passer pour un anglophone! :doigt: Mais il se trouve que je suis belge francophone.

Pour Easy Rider (n'hésitez pas à modifier le plus possible, je ne suis pas un génie de la critique cinéma):

Cultissime road movie des années soixante finissantes, ce film nous emmène sur la route avec Peter Fonda et Dennis Hopper dans le rôle de deux motards marginaux qui parcourent les Etats-Unis en toute liberté. Vivant comme ils l'entendent, sans se soucier du qu'en dira-t-on, les personnages sont déjà des symboles - peut-être éculés aujourd'hui, mais forts à l'époque de la sortie du film - de liberté. Mais le libertarianisme du film ne s'arrête pas là, puisque de dénonciation de réglementations insensées en critique au vitriol de la peur croissante de la liberté qui monte dans le "land of the free", l'intégralité de l'oeuvre s'échine à faire passer des thèses libérales. Le tout sans fausse naïveté, puisque la difficulté d'être libre est également abordée, qu'il s'agisse de la difficulté d'user de sa liberté, ou de la difficulté qu'il y a à faire abstraction des pressions sociales liberticides. A noter aussi une des meilleures prestatations du pourtant fantastique Jack Nicholson.

http://www.imdb.com/title/tt0064276/

J'aime bien le passage où ils se font tabasser. :icon_up:

Posté
J'aime bien le passage où ils se font tabasser. :icon_up:

Tsss…. Voyons voyons, et le principe de non-agression hein? :doigt:

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...