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Les Positions De Guy Miliére


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j'ai trouvé ça sur un forum mais je n'en garanti pas l'authenticité mais ça lui ressemble.

Comme des questions sur les positions de Guy Miliére reviennent de temps en temps, ça me semblait interessant.

REPONSE GLOBALE DE GUY MILLIERE (GUY MILLIERE)

Mon temps étant précieux, je ne participe de manière générale à aucun forum. Vu le niveau de violence, de bassesse et parfois d’abjection de certains internautes à mon égard, je ferai ici une exception à cette règle, et je donnerai une réponse globale.

1. J’ai été dans ma jeunesse anarchiste de gauche (comme dit le poème, on n’est pas sérieux quand on a dix sept ans). Je me suis éloigné de ces positions très vite lors de la fin de la guerre du Vietnam. Il me semblait évident que la chute de Saïgon allait entraîner la tragédie des boat people. Ma compagne de l’époque était vietnamienne et plusieurs membres de sa famille ne sont jamais revenus de ce qu’il faut bien appeler des camps de concentration. J’ai beaucoup lu depuis. J’ai beaucoup voyagé sur les cinq continents. Je suis devenu libéral parce que je pense que la notion de droits naturels des êtres humains est le seul garde-fou contre la barbarie, parce que la liberté individuelle m’est apparue ne pouvoir être séparée de la liberté d’entreprendre : partout où on a supprimé la seconde, la première s’est aussi asphyxiée. J’ai découvert les Etats-Unis à la fin des années soixante-dix, j’y ai beaucoup séjourné, j’ai beaucoup lu encore. J’aime les Etats-Unis parce que j’adhère à leurs idéaux fondateurs tels que définis par Hamilton et Jefferson, qui font partie, avec John Locke, Leo Strauss et Friedrich Hayek, de mes grandes références intellectuelles

2. Je suis habitué à ce que l’extrême-gauche et l’extrême-droite me calomnient en tant que libéral. Et cela m’importe peu. Le qualificatif « fasciste » est utilisé comme un gri-gri invalidant par les extrémistes depuis des années. Et j’ai découvert de nombreuses fois qu’ils l’utilisent pour qualifier les défenseurs de la liberté individuelle. Reagan a été traité de fasciste en son temps. Bush l’est aujourd’hui. Israël est qualifié quelquefois d’ état fasciste ». Je n’ai jamais vu les gens qui parlent ainsi de fascisme à tort et à travers dénoncer comme fascistes des gens comme Saddam Hussein, Bachar El Assad ou Oussama Ben Laden. Cela me semble intéressant.

3. Je n’ai dans ma vie travaillé qu’avec fort peu d’hommes politiques : en France, Alain Madelin seulement. Et j’ai toujours de l’estime ou de l’amitié pour Alain Madelin. En Afrique, Pascal Lissouba, qui fut président du Congo-Brazzaville. Aux Etats-Unis j’ai connu Ronald Reagan et je lui conserve mon estime et mon admiration. J’ai traduit et annoté ses Ecrits personnels. C’était un grand homme et ce fut un grand libérateur : les peuples d’Europe Centrale savent qu’ils lui doivent la chute de l’empire soviétique, et ils ont le sens de la gratitude. J’ai connu dans l’entourage de Reagan des gens qui ont peuplé les think tanks américains pendant les années 90. C’est en ce contexte que s’est forgée la doctrine néo-conservatrice, et je suis moi-même devenu néo-conservateur. Ce qui ne contredit pas, mais complète mon libéralisme.

Le néo-conservatisme repose sur l’idée qu’un nouveau totalitarisme menace la planète : l’islamisme radical. Ce totalitarisme fonctionne en réseau, dispose de bases arrières dans certains pays et a pour arme essentielle, le terrorisme devenu hyperterrorisme. Comme tout totalitarisme, ce totalitarisme doit être combattu et vaincu aux fins que la démocratie, la décence et les droits de l’homme ne soient pas menacés sur la planète et puissent au contraire s’épandre. Les principes néo-conservateurs sont ceux d’un idéalisme actif et d’une politique étrangère basée sur des principes éthiques. Je n’ai que mépris pour ceux qui réduisent ces principes à deux ou trois formules lapidaires pour tracts de cafétéria.

4. Je n’ai jamais eu le moindre lien avec le Front National. Je ne supporte pas, par contre, l’instrumentalisation qu’une certaine gauche extrême fait du Front National. Si Le Pen est un nazi, comme l’a dit Raymond Aron en son temps : il faut le jeter en prison et interdire son parti. Si ce n’est pas le cas, il faut dire qu’on est en désaccord avec lui, et argumenter plutôt qu’insulter. L’insulte n’est jamais une réponse.

Si je trouve des éléments libéraux dans une partie du programme économique de Le Pen, je le dis. Si je trouve chez lui du racisme ou de la xénophobie, je le dis aussi. Cela m’amuse d’être insulté en termes exactement semblables par la presse d’extrême-droite (Minute) et par des gens de gauche sur ce forum.

5. Je suis un homme libre. Je ne suis inféodé à personne. Je ne puis me reconnaître dans les projets économiques de la gauche française car ils me semblent porteurs de restrictions à la liberté d’entreprendre qui, toujours et partout, se traduisent par moins de croissance, davantage de chômage, davantage de pauvreté. Je me reconnais encore moins, bien sûr, dans les idées de l’extrême-gauche qui sont des utopies dangereuses. Pol Pot a fait des études à Nanterre avant de faire des travaux pratiques au Cambodge. Les idées ont des conséquences. L’économie, m’ont appris mes maitres a pour but d’étudier les possibilités de maximiser l’utilisation de ce qui est rare. Rien n’est plus rare et précieux que la vie humaine. Je ne puis me reconnaître dans les idées économiques de la gauche, mais je puis me reconnaître en un Bernard Kouchner lorsqu’il parle de droit d’ingérence ou même dans un Henri Emmanueli lorsqu’il s’inquiète des attitudes néo-coloniales de la France en Côte d’Ivoire. Je n’ai qu’un seul pays : la liberté. Je peux critiquer la politique étrangère de mon pays et m’indigner des compromissions de dirigeants français avec un dictateur ignoble tel que Saddam Hussein.

Tous ceux qui maîtrisent la langue anglaise savent que les motifs d’opposition de la France au changement de régime en Irak sont infiniment moins nobles que ceux évoqués dans les envolées lyriques de Dominique de Villepin. L’indifférence du gouvernement français aux souffrances des Irakiens m’a indigné, je l’ai dit et écrit. L’attitude du gouvernement français par rapport au gouvernement ivoirien m’indigne, et je le dis.

6. A dix sept ans, j’ai adhéré comme tout le monde ou presque, à la « cause palestinienne », et puis j’ai voyagé. En Israël. En Syrie. Au Liban. En Jordanie. En Cisjordanie. J’ai beraucoup lu et beaucoup étudié là encore. La guerre militaire et idéologique menée contre Israël depuis la naissance de cet Etat aux lendemains de la shoah me semble profondément injuste, malhonnête et immorale. Je pense que les Palestiniens sont non les victimes d’Israël, qui ne demande qu’à vivre en paix, mais celles de dirigeants corrompus et totalitaires qui affament et fanatisent les populations dont ils ont la charge, avec la complicité de « pro-palestiniens »occidentaux qui représentent à mes yeux le summum de l’anti-humanisme contemporain. De tous temps, des hommes et des femmes ont été victimes de tentations totalitaires. Autrefois, ce fut en faveur de Staline ou de Hitler, aujourd’hui c’est en faveur de Saddam, dArafat ou de Ben Laden. Les hommes libres nen finiront jamais de combattre le totalitarisme. La bête immonde ne meurt jamais. Le fait que dix minutes de temps de parole dans l’excellente émission de Daniel Schneidermann suscite autant de violence verbale et de calomnie ordurière à mon égard m’en apporte une preuve supplémentaire.

Les premiers à avoir caricaturé vilement leurs adversaires et prétendu incarner l’intérêt général dans les temps modernes furent ceux qui, au sein de la Révolution Française, ont enclenché la Terreur et mis en marche la guillotine.

7.J’écris des livres, en français et en anglais. J’écris des articles. Je donne des interviews. Alors que je suis intervenu sur toutes les radios françaises ces derniers temps, je suis étonné qu’on ne semble m’avoir entendu que sur Radio Courtoisie. Je n’ai pas été réinvité depuis longtemps sur Radio Courtoisie, mais si j’y suis ré-invité j’y retournerai comme je retournerai sur Beur FM, sur Radio J, sur RMC, sur France Info, sur LCI, sur TF1, etc Je ne pratique pas la discrimination médiatique et s’il existait en France une radio nazie et qu’on m’y donne la parole pour dénoncer le nazisme, j’y prendrais la parole. Ce n’est pas le médium qui compte, mais ce qu’on y dit. Plus le public d’un médium me semblerait avoir des idées rances, plus je penserais important d’y intervenir aux fins que ce public entende autre chose et réfléchisse davantage.

Je donne des textes à des revues ou à des sites français, anglais, américains, israéliens, et même voici peu camerounais. J’ai donné il y a quelques jours un entretien à la chaîne de télévision arabe Al Hurra. J’ai écrit, sur la montée du nouvel antisémitisme et de l’islam militant en France des textes où j’ai critiqué aussi la politique étrangère de la France.

J’assume ces textes entièrement, sinon un mot qui a été changé par un webmaster : le mot burqa. J’avais écrit tchador, et le mot a été remplacé. Sinon mon combat contre l’antisémitisme est le même que celui de la Licra, du Crif ou de l’association France-Israël, en laquelle je suis membre du comité directeur. Mon combat contre la montée de l’islam militant est le même que celui de mes amis Rachid Kaci, Morad El Hattab et Kebir Jbil. Mon combat contre les violences faites aux jeunes femmes dans les banlieues est le même que celui de l’association Ni putes ni soumises, qui existe précisément parce que les situations que j’ai décrites sur Frontpage magazine, ou dans la Salisbury Review en Grande-Bretagne, existent. C’est en raison de ces combats que j’ai été attaqué par une organisation qui fut très honorable, mais qui a cessé de l’être pour dériver vers l’islamo-gauchisme et un léger parfum d’antisémitisme : le Mrap. Avoir certains ennemis me semble un honneur. Inutile de traquer les sites où je publie, ils sont tous en lien sur mon site : guymilliere.net. Ils incluent outre les médias déjà cités par moi ou par des gens du forum, le Figaro, le Spectacle du monde, le Washington Times, le Jerusalem Post ,Israël Magazine, l’agence de presse israélienne Mena.

Je conseillerais pour finir ceux qui participent au forum à consacrer davantage de temps à la lecture, à la méditation et à la quête du scrupule intellectuel. C’est le scrupule intellectuel qui a permis l’éclosion en la civilisation occidentale de ce qu’elle a de plus noble. C’est la réduction du débat intellectuel à l’invective, à l’insulte, à la diffamation et à la bêtise au front de taureau qui a conduit à l’émergence en la civilisation occidentale de ce qu’elle a eu de plus répugnant et de plus ignoble : Hitler, Staline, Pol Pot.

Je n’écrirai rien de plus Que ceux qui veulent se cultiver se cultivent, et lisent par exemple le Second Traité de gouvernement de John Locke, La constitution de la liberté de Friedrich Hayek, les oeuvres complètes de Thomas Jefferson, Droit naturel et histoire de Leo Strauss, et je pourrai envisager une conversation sensée avec eux. Que ceux qui veulent aboyer aboient. Chacun fait ce qu’il veut de son temps et de sa vie. Je pratique la liberté individuelle et la liberté de parole et je les respecte. Ce que je n’admet pas, c’est le terrorisme verbal, l’intimidation, la volonté de censurer et la volonté de nuire: tout ce que je trouve en somme dans les longs torrents de haine déversés contre moi aux fins évidentes que je ne puisse plus ni parler ni écrire. L’Union Soviétique a disparu, les mentalités soviétiformes restent.

Je remercie, bien sûr, Daniel Schneidermann et son équipe, ainsi que ceux qui ont pris ma défense, quitte pour certaines femmes, à subir un traitement sexiste de la part d’internautes masculins.

GUY MILLIERE

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Merci pour l'info !

Pour commencer, vous remarquerez que GM a eu besoin de faire un grand nombre d'erreurs de position une par une pour progresser (comme en atteste ses changements de prise de position assez radicaux entre le début de sa vie et la période actuelle). Bien entendu, chacun trouve sa propre voie vers le libéralisme, et cette façon très expérimentale de déterminer ce qui est juste de ce qui ne l'est pas ne pose pas de problème, sauf si on oublie qu'on s'est très souvent trompé et qu'on oublie de (se) le rappeler.

Ce passage est le plus intéressant.

J’ai connu dans l’entourage de Reagan des gens qui ont peuplé les think tanks américains pendant les années 90. C’est en ce contexte que s’est forgée la doctrine néo-conservatrice, et je suis moi-même devenu néo-conservateur. Ce qui ne contredit pas, mais complète mon libéralisme.

Le néo-conservatisme repose sur l’idée qu’un nouveau totalitarisme menace la planète : l’islamisme radical. Ce totalitarisme fonctionne en réseau, dispose de bases arrières dans certains pays et a pour arme essentielle, le terrorisme devenu hyperterrorisme. Comme tout totalitarisme, ce totalitarisme doit être combattu et vaincu aux fins que la démocratie, la décence et les droits de l’homme ne soient pas menacés sur la planète et puissent au contraire s’épandre. Les principes néo-conservateurs sont ceux d’un idéalisme actif et d’une politique étrangère basée sur des principes éthiques. Je n’ai que mépris pour ceux qui réduisent ces principes à deux ou trois formules lapidaires pour tracts de cafétéria.

Historiquement, un certain nombre d'anti-communistes sont devenus néo-cons anti-islam. GM semble vouloir dire que seuls les néo-cons sont capables de sauver la planète de l'islamisme radical. Déclaration apparement sans fondement : la plupart des courants de pensée et en particuliers les libéraux reconnaissent le danger ; le désaccord n'existe que sur les modalités d'action.

Il faut alors revenir à Reagan, qui est l'exemple à suivre des néo-cons, parce qu'il aurait réussi à faire chuter l'URSS. A mon avis, la lecture doit être différente : Reagan a fait usage mieux que d'autre des lames de la Liberté, mais il n'a jamais tenté de tranformer le Moyen-Orient via suivant un plan aussi détaillé que rapidement obsolète. Si l'URSS a chuté, c'est avant tout parce que la stratégie de la guerre froide (isolement et parade systématique et proportionnée des attaques avérées) a réussi. Cette stratégie est en accord à mon avis avec le libéralisme (c'est d'ailleurs ce que montre son succès).

Reagan revendiquait en effet une politique étrangère fondée sur la morale (et non pas "des principes éthiques" me semble t'il). Je suis d'accord avec lui (pour des raisons techniques inutiles ici). Le problème est alors de savoir sur quoi on fonde cette morale, parce qu'à mon avis, la morale étant aussi subjective que toute autre connaissance/pensée, les individus agissent - en majorité - complètement en accord avec leur morale propre.

On peut prendre comme fondement de la morale le critère de "non-coercition" de Hayek. Selon ce critère les néo-cons n'agissent pas de façon morale car pour contrer l'attaque d'un petit nombre (Al Quaïda et aux islamistes reconnus par eux), ils attaquent globalement tout le moyen-orient (puisqu'ils ont des plans globaux)… à moins que le combat réel soit contre l'islam.

J'aimerais donc savoir quels sont les principes éthiques à la base de la réflexion des néo-cons pour pouvoir en dire plus (pas moyen de trouver cette information de façon synthétique).

Il me reste toujours cette impression que si GM a bien lu, il est toujours fortement influencé par des réactions d'ordre sentimental face à l'actualité.

Ce qui ne contredit pas, mais complète mon libéralisme.

Comment "complèter" le libéralisme ? Quel domaine de la connaissance ou de l'action n'est pas couvert par la pensée libérale ? S'il ressent le besoin de compléter son libéralisme par autrechose, de deux choses l'une:

1\ soit il s'agit de deux domaines orthogonaux de la connaissance/de l'action, et dans ce cas il doit prouver cette orthogonalité

2\ soit il ne s'agit pas de deux domaines orthogonaux et ces deux sources théoriques (le libéralisme et le néo-conservatisme) sont contradictoires (ou identiques, mais il semble écarter cette possibilité), qu'il le sache ou non.

Bref, je pense qu'une fois encore GM se trompe.

Je sais que les questions de politique étrangère sont plus débattues que d'autres, et je ne promets pas avoir les idées claires sur ce sujet. L'irruption des néo-cons, dans un domaine où le libéralisme est moins convaincu de ses vérités, est peut-être d'ailleurs la preuve qu'il existe un manque de réflexion ou de crédibilité sur ces sujets de notre part.

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GM commet déjà une KOLLOSSAL et très révélatrice erreur historique: le néo-conservatisme ne repose pas du tout sur l'idée que l'islamisme menace le monde. Il est né de l'antistalinisme trotskyste et s'est progressivement transformé en un antisoviétisme mâtiné de nationalisme américain, et ce bien avant que l'islamisme apparaisse au radar politique occidental. C'est en réalité l'incarnation moderne d'une utopie vieille comme l'humanité, l'Empire. L'islamisme vient oppurtunément remplacer le danger soviétique disparu, et si les néo-cons en exagèrent systématiquement l'importance, c'est parce que sans repoussoir, ils n'existent pas.

Peut-être que GM s'en apercevra sur son lit de mort. Après tout, il n'en est pas à sa première illumination. Quant à moi, qui ai toujours été "de droite", ce parcours alimente ma méfiance déjà fort développée envers tout "libéral" issu de la gauche et de l'extrème-gauche…

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GM commet déjà une KOLLOSAL et très révélatrice erreur historique: le néo-conservatisme ne repose pas du tout sur l'idée que l'islamisme menace le monde. Il est né de l'antistalinisme trotskyste et s'est progressivement transformé en un antisoviétisme mâtiné de nationalisme américain, et ce bien avant que l'islamisme apparaisse au radar politique occidental. C'est en réalité l'incarnation moderne d'une utopie vieille comme l'humanité, l'Empire. L'islamisme vient oppurtunément remplacer le danger soviétique disparu, et si les néo-cons en exagèrent systématiquement l'importance, c'est parce que sans repoussoir, ils n'existent pas.

Nous sommes d'accord. Tu montres par la synthèse ce que je révélais pas l'analyse des incohérences de ses propos.

Je suis d'avis que ce qui est vrai dans ce que dit GM est ce qu'il reconnaît libéral, et ce qui est bidon est le reste.

L'avantage des néo-cons sur des sujets brulants d'actualité est qu'ils sont du côté de ce qu'on voit. Les Libéraux voient aussi le reste et jugent que toute coercition va entraîner perte de valeur pour le peuple en question. Reste que si les néo-cons dominent dans l'action, c'est parce que les libéraux brillent malheureusement par l'inaction.

Peut-être que GM s'en apercevra sur son lit de mort. Après tout, il n'en est pas à sa première illumination. Quant à moi, qui ai toujours été "de droite", ce parcours alimente ma méfiance déjà fort développée envers tout "libéral" issu de la gauche et de l'extrème-gauche…

J'ai souvent remarqué chez les libéraux issus de la gauche une tendance à reconnaître l'erreur a posteriori ; cela est révélateur d'une certaine psychologie (et par là de façon de vivre), mais ne fait pas d'eux des "moins libéraux" que les libéraux "de droite" qui souffrent de difficultés à reconnaître qu'ils se sont trompés sur leurs principes. Ni pragmatisme abusif, ni sectarisme excessif disait Rothbard.

Pour revenir à GM, sa psychologie semble le porter à l'erreur à court terme, qu'il reconnaîtra ensuite.

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Quant à moi, qui ai toujours été "de droite", ce parcours alimente ma méfiance déjà fort développée envers tout "libéral" issu de la gauche et de l'extrème-gauche…

Le libéralisme étant né à gauche :warez: , j'ai toujours nourri une méfiance à l'égard de ces ralliés suspects que sont les représentants de la Réaction :warez: et du Conservatisme :doigt: .

Peut-on être un vrai libéral en étant à droite ? :icon_up:

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Quant à moi, qui ai toujours été "de droite", ce parcours alimente ma méfiance déjà fort développée envers tout "libéral" issu de la gauche et de l'extrème-gauche…

Ahem… :icon_up:

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Ahem… :icon_up:

Sache mon cher ami, qu'être "de droite" ça ne signifie pas nécessairement être nationaliste et tenté par l'autoritarisme, du moins hors de France.

J'ai souvent remarqué chez les libéraux issus de la gauche une tendance à reconnaître l'erreur a posteriori ; cela est révélateur d'une certaine psychologie (et par là de façon de vivre), mais ne fait pas d'eux des "moins libéraux" que les libéraux "de droite" qui souffrent de difficultés à reconnaître qu'ils se sont trompés sur leurs principes.

Je ne me suis jamais trompé sur les principes; j'ai parfois pu errer dans leur application, ce n'est pas tout à fait la même chose. Merci de ne pas imputer vos erreurs à tout le monde.

Quant aux libéraux venant de gauche, je ne généralise pas (j'en connais beaucoup qui sont très bien) mais je me suis trop frotté à de faux libéraux-vrais néocons pour ne pas être toujours un peu méfiant.

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Je ne me suis jamais trompé sur les principes; j'ai parfois pu errer dans leur application, ce n'est pas tout à fait la même chose. Merci de ne pas imputer vos erreurs à tout le monde.

Quant aux libéraux venant de gauche, je ne généralise pas (j'en connais beaucoup qui sont très bien) mais je me suis trop frotté à de faux libéraux-vrais néocons pour ne pas être toujours un peu méfiant.

euh, halte aux émotions: ma remarque était un amalgame aussi valable que toutes celles de genre, une généralisation. En tout cas je ne pensais à personne en particuliers en parlant des erreurs qui prennent leur source dans le pragmatisme ou le sectarisme. Si ces erreurs sont communément partagées c'est peut être signe qu'elles font appel à des fonctionnements naturels du cerveau.

Je ne me suis jamais trompé sur les principes; j'ai parfois pu errer dans leur application, ce n'est pas tout à fait la même chose.

Une chance pour vous si vous êtes infaillible, je ne le suis pas.

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Une chance pour vous si vous êtes infaillible, je ne le suis pas.

J'espère que tu t'aperçois de la chance que tu as de pouvoir bénéficier de mes enseignements ! :icon_up:

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Merci pour ce texte que je trouve très intéressant et conforte mon idée sur GM. Pour reprendre une formule de Bono à propos de Blair sur la guerre en Irak : "C'est quelqu'un de sincère mais aussi sincèrement dans l'erreur." Pas sur tout néanmoins, je crois d'ailleurs qu'on peut le "classer" de manière générale comme un libéral-conservateur, l'égarement bushiste en plus. Bon je dis ça, en même temps moi aussi je frôle certaines de ses positions sur le plan géopolitique.

Par contre à quoi fait-il référence ? On parle de Schneidermann, d'où ASI ? Il y a été ? Que s'est-il passé ?

Le libéralisme étant né à gauche :warez: , j'ai toujours nourri une méfiance à l'égard de ces ralliés suspects que sont les représentants de la Réaction :warez: et du Conservatisme :doigt: .

Peut-on être un vrai libéral en étant à droite ? :icon_up:

Non, je dirais plutôt que le libéralisme en France s'est placé à gauche en opposition à la majorité qui était elle de droite. Mais ça ne vient pas de la gauche, ni de la droite. Pour moi un vrai libéral ne peut se déclarer ni de l'un, ni de l'autre, les différences portent sur le degré d'actions que l'on autorise à un Etat.

La tendance gauche et droite de certains libéraux rentrent toujours, selon moi, dans ce cadre mais sur des angles divers. Les sociaux-libéraux et libéraux-conservateurs seront un peu plus "strict" pour un côté et moins pour l'autre. Ou alors je ne vois pas l'intérêt de se définir comme tel.

Les autres qu'on placeraient donc au milieu (miyieu à la Bayou :blink: ) restent à part égales, seul le degré "d'élévation" (pour coller avec le losange libertarien) diffère. Et très logiquement un libéral de droite ou de gauche sera également concerné car il pourra se retrouver comme un classique, minarchiste ou un libertarien. Naturellement (et toujours pour coller au losange) plus ces derniers montent et moins il pourra être "libéral" de droite ou de gauche.

Bon c'est ma perception, si c'est trop fumiste ou incompréhensible, faites comme si vous n'avez rien lu :ninja:

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Merci pour ce texte que je trouve très intéressant et conforte mon idée sur GM. Pour reprendre une formule de Bono à propos de Blair sur la guerre en Irak : "C'est quelqu'un de sincère mais aussi sincèrement dans l'erreur." Pas sur tout néanmoins, je crois d'ailleurs qu'on peut le "classer" de manière générale comme un libéral-conservateur, l'égarement bushiste en plus. Bon je dis ça, en même temps moi aussi je frôle certaines de ses positions sur le plan géopolitique.

Par contre à quoi fait-il référence ? On parle de Schneidermann, d'où ASI ? Il y a été ? Que s'est-il passé ?

Non, je dirais plutôt que le libéralisme en France s'est placé à gauche en opposition à la majorité qui était elle de droite. Mais ça ne vient pas de la gauche, ni de la droite. Pour moi un vrai libéral ne peut se déclarer ni de l'un, ni de l'autre, les différences portent sur le degré d'actions que l'on autorise à un Etat.

La tendance gauche et droite de certains libéraux rentrent toujours, selon moi, dans ce cadre mais sur des angles divers. Les sociaux-libéraux et libéraux-conservateurs seront un peu plus "strict" pour un côté et moins pour l'autre. Ou alors je ne vois pas l'intérêt de se définir comme tel.

Les autres qu'on placeraient donc au milieu (miyieu à la Bayou :warez: ) restent à part égales, seul le degré "d'élévation" (pour coller avec le losange libertarien) diffère. Et très logiquement un libéral de droite ou de gauche sera également concerné car il pourra se retrouver comme un classique, minarchiste ou un libertarien. Naturellement (et toujours pour coller au losange) plus ces derniers montent et moins il pourra être "libéral" de droite ou de gauche.

Bon c'est ma perception, si c'est trop fumiste ou incompréhensible, faites comme si vous n'avez rien lu :doigt:

C'est pas mal pour une perception. Tu prends quoi :warez:, fais attention à l'overdose de MMHR (Menger Mises Hayek Rothbard) !?

A moins que les vapeurs ne soient un peu fortes :icon_up:

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Mon temps étant précieux, je ne participe de manière générale à aucun forum. Vu le niveau de violence, de bassesse et parfois d’abjection de certains internautes à mon égard, je ferai ici une exception à cette règle, et je donnerai une réponse globale.[…]
:icon_up:

Comme d'habitude, le pseudo-libéral Guy Millière (partisan de la liberté seulement quand ça l'arrange) se livre à une caricature sans vergogne de ses adversaires. Ceux-ci ne seraient que des partisans de Ben Laden et de Saddam Hussein, des valets à la solde du totalitarisme islamofasciste, des vipères lubriques au service des dictateurs corrompus de l'hydre socialisto-palestino-polpoto-nazie. C'est un peu facile, non?

Posté
L'islamisme vient oppurtunément remplacer le danger soviétique disparu, et si les néo-cons en exagèrent systématiquement l'importance, c'est parce que sans repoussoir, ils n'existent pas.

Entre les deux dangers, qui sait si GM n'a pas tenter de se faire passer pour un messie libéral écolo venu soutenir le développement durable à la mode et nous avertir de la menace de l'effet de serre ?

Posté

Ce texte de Guy Millière m'étonne, et à quelque détails près (importants pour certains, marginaux pour d'autres), je crois que ce texte est tout de même assez intéressant, et je suis heureux de voir qu'il est revenu de sa période "dénonciation de l'islamonazisme".

Posté

Oui, voir son texte qui a fait scandale chez certains de Libertyvox.

Sous-Commandant Marco, je ne crois pas que c'est ce qu'il sous-entend mais plutôt que leur niveau de critique diffère de manière indécente selon que l'on se réfère à Bush ou à Saddam Hussein.

Posté
Ce texte de Guy Millière m'étonne, et à quelque détails près (importants pour certains, marginaux pour d'autres), je crois que ce texte est tout de même assez intéressant, et je suis heureux de voir qu'il est revenu de sa période "dénonciation de l'islamonazisme".

La bête immonde ne meurt jamais ou sa variante, le ventre de la Bête immonde est toujours fécond sont des formules toutes faites venues de l'extrême gauche.

En effet, le nazisme et le fascisme mis à toutes les sauces, c'est un peu fatigant.

Invité jabial
Posté

Mouais, enfin le totalitarisme est loin d'être mort.

Posté
Mouais, enfin le totalitarisme est loin d'être mort.

Qu'il puisse y avoir de nouvelles formes de totalitarisme est une chose.

La survie des increvables fascisme et nazisme (morts et enterrés, faut-il le rappeler depuis une bonne soixantaine d'années) en est une autre.

Les dangers du monde actuel n'ont rien à voir avec les périls du temps passé.

Posté
Mais le terrorisme islamiste, pour dangereux qu'il soit, n'est pas un totalitarisme. C'est du fanatisme.
Si totalitarisme il y a, on le trouve au pouvoir en Arabie Saoudite. Tiens, tiens, justement un régime ami des "amis" de GM.
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Si totalitarisme il y a, on le trouve au pouvoir en Arabie Saoudite. Tiens, tiens, justement un régime ami des "amis" de GM.

Simple coïncidence.

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Simple coïncidence.
Je ne pense pas. 15 des 19 terroristes du 11 septembre étaient saoudiens. Et pourtant, Bush et GM n'appellent qu'à des changements cosmétiques dans ce pays alors qu'ils sautent sur leur siège comme des cabris lorsqu'il s'agit de changements de régime en Iran (un pays bien plus démocratique et libéral que l'Arabie) et en Irak. Cela va au-delà de la coïncidence: tous ces gens-là reçoivent des sommes d'argent considérables de la part des Wahhabites, qui arrosent aussi les terroristes dans le monde entier. C'est pourquoi les termes "hypocrite" et "corrompu" ne me paraissent pas excessifs pour qualifier les néo-conservateurs auxquels GM se pique d'appartenir.
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Je ne pense pas. 15 des 19 terroristes du 11 septembre étaient saoudiens. Et pourtant, Bush et GM n'appellent qu'à des changements cosmétiques dans ce pays alors qu'ils sautent sur leur siège comme des cabris lorsqu'il s'agit de changements de régime en Iran (un pays bien plus démocratique et libéral que l'Arabie) et en Irak. Cela va au-delà de la coïncidence: tous ces gens-là reçoivent des sommes d'argent considérables de la part des Wahhabites, qui arrosent aussi les terroristes dans le monde entier. C'est pourquoi les termes "hypocrite" et "corrompu" ne me paraissent pas excessifs pour qualifier les néo-conservateurs auxquels GM se pique d'appartenir.

Diable. Si même SCM ne perçoit plus l'ironie d'un propos.

Posté
Diable. Si même SCM ne perçoit plus l'ironie d'un propos.
Sincèrement désolé… ce sujet me tient à coeur et je suis monté sur mes grands chevaux… cela ne se reproduira plus, ô grand maître de l'ironie stéphanoise…
Posté
Le qualificatif « fasciste » est utilisé comme un gri-gri invalidant par les extrémistes depuis des années. Et j’ai découvert de nombreuses fois qu’ils l’utilisent pour qualifier les défenseurs de la liberté individuelle

Il ne manque pas d'aplomb, le bougre ! Ce n'est pas lui qui parle des "islamofascistes" ou qui insinue que toute personne critiquant la politique d'Israël est antisémite, traitant ainsi les non-interventionnistes américains d'hommes d'extrême droite (en ouverture du Monde selon Bush) ?

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