Bastiat Posté 3 avril 2006 Signaler Posté 3 avril 2006 Je pari sur Berlusconi tant qu'il ne garde dans les médias français qu'un faible retard ? Ces derniers ayant un biais d'analyse probable en faveur de PRODI. flut je voulais faire un sondage
Ash Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Comme pour Bush, tous les médias fr contre lui, donc il va gagner. Et en fait ça marche aussi avec Sarkozy
Invité petro Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Le choix des italiens c'est sa: - corporatisme - socialisme Pour qui voter? Je ne sais pas, mais si j'etais en Italie je prendre un ticket alle-simple vers Hong Kong…
h16 Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Comme pour Bush, tous les médias fr contre lui, donc il va gagner.Et en fait ça marche aussi avec Sarkozy Les média français ne sont pas contre Sarko, enfin, pas aussi ouvertement que contre Bush. Et un an, c'est 365 bonnes raisons de se prendre les pieds dans le tapis.
Ash Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 C'est vrai, ils font son jeu de bien belles manières. En sont-ils conscients ? Personnellement si je devais voter, je voterai Berlusconi. Car si je suis certain d'en retirer un quelconque plaisir, c'est bien celui de faire chier la gauche, comprenez 80% des médias et autres bien-pensants de mon pays. Limite bandant. Quand on s'attend plus à grand chose d'autre.
Freeman Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Quand on voit le type en question, Berlu est un danger pour la démocratie, c'est un pourri !
Jean-Jacques Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Quand on voit le type en question, Berlu est un danger pour la démocratie, c'est un pourri ! Il faut bien reconnaitre que Beber n'est pas Blanche Neige!
Général Stugy Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Il faut bien reconnaitre que Beber n'est pas Blanche Neige! Ce n'est pas grave, les Italiens ne sont pas non plus les 7 nains Allez, un exemple 1937. Un Iatlien se présente à la mairie pour demander un changement de nom. -Comment vous appelez-vous ?,lui demande le fonctionnaire fasciste. - Bénito Merda. - Je vous comprend, lui répond le fonctionnaie hilare. Et comment voudriez-vous vous appeler ? - Giuseppe Merda.
Taranne Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Quand on voit le type en question, Berlu est un danger pour la démocratie, c'est un pourri ! Pourri certainement. Danger pour la démocratie, par contre… Faudrait voir à ne pas réutiliser avec Berlusconi la rhétorique qui a foiré avec son cousin américain.
Etienne Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Le choix des italiens c'est sa:- corporatisme - socialisme Pour qui voter? Je ne sais pas, mais si j'etais en Italie je prendre un ticket alle-simple vers Hong Kong… Effectivement : la peste ou le choléra, le choléra ou la peste. Et les fascistes en passant (l'AN).
Freeman Posté 5 avril 2006 Signaler Posté 5 avril 2006 Si j'étais à leur place, je ferais dodo, du golf, je sauterais une fille, mais je n'irais pas voter.
Steve Austin Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Comme pour Bush, tous les médias fr contre lui, donc il va gagner. En Italie ls ont même trouvé le moyen de refaire le coup du film de propagande qui sort 1 mois avant le scrutin. Après Moore et Moretti, je me demande quel est le courageux cinéaste français qui va se lancer dans la production d'un "courageux mais nécéssaire" film de dénonciation de l'ultra-libéral Sarkozy???
Etienne Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Après Moore et Moretti, je me demande quel est le courageux cinéaste français qui va se lancer dans la production d'un "courageux mais nécéssaire" film de dénonciation de l'ultra-libéral Sarkozy??? Enfin, Berlusconi, ce n'est pas tout à fait un politicien "libéral" et ce n'est pas parce que les "gauchistes" ne l'aiment pas qu'on doit le soutenir. Heureusement que The Economist a un peu plus d'impartialité que certains ici…
Freeman Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Berlusconi, libéral ? Franchement, vous êtes marteaux !
Taranne Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Après Moore et Moretti, je me demande quel est le courageux cinéaste français qui va se lancer dans la production d'un "courageux mais nécéssaire" film de dénonciation de l'ultra-libéral Sarkozy??? Pour ce qui est de Moretti, je le croyais plus intelligent (en même temps que plus talentueux) que Moore et qu'il éviterait donc le piège du Farenheit 9/11 sauce carbonara. Alors que plus d'un tiers des électeurs ne sait toujours pas pour qui voter, et que leurs voix feront la différence dimanche, ce n'est pas très malin de donner à Berlu le rôle de la victime.
Dardanus Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Pour ce qui est de Moretti, je le croyais plus intelligent (en même temps que plus talentueux) que Moore et qu'il éviterait donc le piège du Farenheit 9/11 sauce carbonara. Alors que plus d'un tiers des électeurs ne sait toujours pas pour qui voter, et que leurs voix feront la différence dimanche, ce n'est pas très malin de donner à Berlu le rôle de la victime. C'est un cinéaste trop talentueux pour être intelligent.
Steve Austin Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Enfin, Berlusconi, ce n'est pas tout à fait un politicien "libéral" et ce n'est pas parce que les "gauchistes" ne l'aiment pas qu'on doit le soutenir. Heureusement que The Economist a un peu plus d'impartialité que certains ici… Je n'ai pas dit que Berlu était libéral… et pas dit non plus que je le soutenais. Je soutenais l'idée que les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets : la stigmatisation crée le malaise chez l'élècteur… autre que français.
Taranne Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Je soutenais l'idée que les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets : la stigmatisation crée le malaise chez l'élècteur… autre que français. Même français. Il suffit de voir la progression du vote Le Pen depuis une vingtaine d'années.
Coldstar Posté 8 avril 2006 Signaler Posté 8 avril 2006 De l'oeil distrait dont je suis tout cela, je m'étonne surtout de la largeur des coalitions électorales en Italie. Les politiques italiens doivent se faire entre eux des marchandages pas croyables pour que ça tienne debout le temps d'une campagne électorale.
Joanes K-Parijs Posté 8 avril 2006 Signaler Posté 8 avril 2006 Je croyais que prodi était un libéral comparé au PS français ;-) Si ça pouvais les pousser à évoluer…
Taranne Posté 8 avril 2006 Signaler Posté 8 avril 2006 Je croyais que prodi était un libéral comparé au PS français ;-) Ben, tu sais, moins libéral que le PS français on ne voit guère que LO, la LCR ou Hugo Chavez…
William White Posté 8 avril 2006 Signaler Posté 8 avril 2006 Toutes les gauches au pouvoir dans les restes développés du monde sont qualifiées de "favorables au libéralisme économique".
Invité Arn0 Posté 9 avril 2006 Signaler Posté 9 avril 2006 Une rose arbitre du duel droite-gauche Les quelques centaines de milliers de voix qui pourraient faire la différence en faveur du centre-gauche de Romano Prodi seront vraisemblablement celles des électeurs de la «Rosa in Pugno» (la Rose au Poing), la petite formation laïque de Marco Pannella et Emma Bonino, les leaders du défunt et très libertaire Parti radical, qui furent dans les années 70 les promoteurs des référendums sur le divorce et l'avortement.En un de ses très rares moments d'autocritique Silvio Berlusconi avait admis publiquement que «si incroyablement il devait perdre, la faute en serait seulement à eux». Libéraux dans l'âme et grands pourfendeurs des excès des juges, les radicaux étaient il y a cinq ans aux cotés de la Maison des libertés. Cette fois, ils sont avec l'Unione de Romano Prodi. «Berlusconi a peur parce qu'il sait que nous allons recueillir les suffrages de tous ceux qu'il a déçus avec ses promesses non tenues sur la modernisation de l'économie ou sur les droits civils», assure Emma Bonino au quotidien «Repubblica».
Bastiat Posté 9 avril 2006 Auteur Signaler Posté 9 avril 2006 Toutes les gauches au pouvoir dans les restes développés du monde sont qualifiées de "favorables au libéralisme économique". NON désolé l'UMP ne l'est pas
Ash Posté 9 avril 2006 Signaler Posté 9 avril 2006 C'est même la distinction principal des socialistes de droite
Taranne Posté 9 avril 2006 Signaler Posté 9 avril 2006 Libéraux dans l'âme Vraiment? Le peu que je connais de Mme Bonino ne colle pas vraiment à cette définition, mais bon…
Taranne Posté 9 avril 2006 Signaler Posté 9 avril 2006 The Sunday Times April 09, 2006 The Incredible Silvio fights for one last election miracle John Follain, Rome AS loudspeakers blared out the anthem of his Forza Italia (“Go Italy”) party, Silvio Berlusconi stood ramrod straight on a feel-good, light blue stage, his characteristic grin stamped on his permatanned face. Following the words on a giant screen — the syllables lighting up one after the other, karaoke-style — the party faithful chanted “we all have a fire in our heart, which beats strongly for you” and waved white flags stamped with the prime minister’s name. Then the Italian national anthem began playing, and a busty blonde in a shiny low-cut dress handed Berlusconi, 69, a bouquet. “Silvio, Silvio, Silvio” came the shouts from the stadium. The razzmatazz at the final party rally in Rome ahead of the general election, which begins today, was typical of the flamboyant but tacky campaign style of the media tycoon who has already won his place in the record books as the first Italian prime minister since the second world war to serve a full five-year term. Berlusconi, who trailed Romano Prodi, his lacklustre centre-left rival, by as much as 20% at the beginning of the year has, by all accounts, fought such a successful campaign that victory — and a further five years in power — was this weekend still within his grasp. “Berlusconi is a rarity in Italian politics, someone who gives his all and fights a match until the very last second,” said Sergio Romano, a former ambassador and an influential commentator. But unofficial polling this weekend suggested his centre-right House of Liberties coalition was still a few percentage points behind Prodi, although up to 15% of voters were still thought to be undecided. For all the glitzy stage management and Berlusconi’s mask of irrepressible exuberance, many in the 6,000-seat hall in Rome realised they could be witnessing the end of an era. That same characteristic exuberance was on display when the prime minister came across a group of schoolchildren as he entered Palazzo Chigi, his opulent official residence. Inviting them in for a tour, he confided he felt stressed because he rose at 6.30am and his staff were still bringing him work at 1am, told them he wore high heels to make himself look taller and admitted that he had undergone a facelift to make him look like a 50-year-old. Then he dropped a characteristic clanger. “In any case, all women over 23 in showbusiness do it,” he said in a reference to breast enlargement, using his hands to mime lifting his breasts before the surprised children. Such blunders are typical of the former vacuum cleaner salesman and cruise ship crooner. During the campaign, he compared himself variously to Jesus Christ, Napoleon and Churchill and was reported to have promised to practise sexual abstinence until election day — although later insisted he had been misquoted. He also angered the Dutch by comparing their policies on euthanasia to those in Nazi Germany and upset Beijing by claiming communists in Mao’s China boiled babies to use as fertiliser; the Italian Communist party is part of Prodi’s heterogenous coalition and thus fair game for his barbs. Then came his description of those planning to vote for Prodi’s coalition as coglioni, literally “testicles”, but more colloquially rendered into English as “dickheads”. Prodi’s supporters took to the streets with judiciously positioned balloons. Berlusconi, who built up a business empire spanning television, advertising, publishing and the AC Milan football team, entered politics in 1994 promising to run “Italy Inc” with the efficiency of a company chairman. His outbursts — although apparently spontaneous — also seem part of a calculated strategy of portraying himself as a man of the people. “The dominant theme of this campaign has been Berlusconi himself,” said John Harper, professor of European studies at the Johns Hopkins University in Bologna, said. “The issue is whether he is fit to govern or should be sacked, whether he is the miracle man or a threat to democracy.” Berlusconi’s record in office is not an easy one to defend, however. He has failed to deliver fully many of his 2001 campaign promises for job creation, sweeping tax cuts, liberalisation of the economy and ambitious infrastructure projects. The Italian economy did not grow at all last year, while the budget deficit has jumped to more than 4% of GDP. Even the stability of Berlusconi’s administration is largely illusory: he has been obliged to replace 13 ministers who have resigned in the five years. Berlusconi has nevertheless striven to box Prodi, former Italian prime minister and European commission president, into a corner. He exploited divisions in the left on plans to reintroduce inheritance tax, and wrong-footed his rival by promising to abolish the council tax on first homes. During the past few days, however, Berlusconi appeared to be running scared. He called for United Nations observers to ensure his enemies did not cheat at the ballot box and proclaimed himself the victim of a plot by newspapers, banks and investigating magistrates leading corruption probes into his business past. Then, with three days before the polls opened, he produced letters and telexes that he claimed disproved the accusation that he bribed the lawyer David Mills, estranged husband of the culture secretary Tessa Jowell, to give false testimony in two trials against him. Late one night, Berlusconi revealed last week, he found solace calling erotic chatlines. His unorthodox survey found that six of the eight women on duty supported him, while the other two did not care about politics. It would be unthinkable for Prodi to indulge in such electioneering, but he, too, has been letting his hair down a little. On Tuesday afternoon at his campaign headquarters near the Trevi fountain, he turned to his spokesman Silvio Sircana and insisted he take him to an appointment on his motorbike. Prodi’s staff was stunned; this was not the bumbling, bicycle-loving economics professor they were used to. A grey helmet encasing his chubby features, Prodi set out on the back of Sircana’s powerful Guzzi Nevada 750, his hands demurely resting on the spokesman’s shoulders — prompting unkind comparisons to Gregory Peck and Audrey Hepburn in Roman Holiday. The motorbike made an illegal left turn onto a busy avenue before roaring off in the spring sunshine. The event seemed so out of character that it prompted lengthy articles in the Italian newspapers, with one recalling a remark his wife Flavia had once made: “You know, Romano likes to do dangerous things.” It was probably the riskiest manoeuvre Prodi has conducted in the campaign. Fortified by primaries in which 4m Italians turned out to back him as leader of the left, he has managed to keep sniping in his coalition to a minimum and mostly avoided rising to Berlusconi’s bait. “Prodi has always been in the lead, and he’s tried to give a calm, reassuring image to contrast with the more neurotic Berlusconi,” said Stefano Folli, a leading commentator. “But Prodi has paid a price for that. In a way he has refused to take part in the campaign, and Berlusconi forced him onto the defensive on taxes. Prodi was ahead, but he had his back to the wall.” Prodi has occasionally lost his reserve and betrayed the steely, prickly character that lies beneath the parish priest image: he compared Berlusconi’s reliance on statistics to a drunkard leaning on a lamppost “not for illumination, but to keep him standing up”, called a radio listener an idiot, and a Berlusconi ally a “political delinquent”. But although Prodi’s personality fails to fire the crowds, the widespread disillusionment with Berlusconi’s government is expected to carry the left through. “Berlusconi is a great campaigner and a gifted demagogue but too many people are disappointed with him. He has failed to deliver,” said Harper. “Berlusconi has changed in the past few days. His council tax move showed he thought he could still win,” Folli said. “But for me, his denunciations of a plot against him are dictated by desperation; it seems to me he’s realised the game is up.” The last opinion poll published before a blackout imposed on March 24 gave Prodi’s coalition 51.7% of the vote in the lower house of parliament, against 46.6% for Berlusconi’s. The left led 51.4% to 47.1% in the Senate. Although it is illegal to publish further polls, surveys commissioned by parties are believed to show Berlusconi has since closed the gap, but not by quite enough. Berlusconi nevertheless claimed victory at his last campaign rally, in Naples, likening his rivals to Stalin, Lenin, Mao and Pol Pot, and urged his audience to make “a choice of destiny”. Clearly unrepentant, he then lowered the tone somewhat, ending his speech with the words: “We will win because we are not coglioni!” As he spoke the words, blue and white balloons lifted a giant poster bearing his smiling features into the sky above the Royal Palace and out into the Bay of Naples. In Rome, Prodi’s final rally had a circus atmosphere with clowns and fire-eaters performing for the crowd. Portraying himself as a figure of unity, he pledged that his government would be “that of all Italians, even of those who choose not to vote for us”. If elected, Prodi intends to crack down on tax evasion and recognise civil unions between same-sex couples. He has pledged to speed up Italy’s creaking judicial system. Berlusconi will be deliberately targeted, too, with new rules on conflicts of interest for politicians in business. At the Rome rally, his husky voice close to breaking with the strain of a two-hour speech, Berlusconi made one more pledge to his audience: “Kohl, Thatcher, Reagan, Aznar — none of the great leaders managed to change their country in five years, they all needed 10 years! That’s what I need to take the country from the Middle Ages to modernity,” he shouted. His last words were virtually drowned out by a standing ovation of applause, chants of “Viva Silvio!” and flag- waving. http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-2125195,00.html
Freeman Posté 10 avril 2006 Signaler Posté 10 avril 2006 Ca va être un beau bordel, entre des EG et religieux au gouvernement de Prodi… Je donne pas cher !
Steve Austin Posté 10 avril 2006 Signaler Posté 10 avril 2006 Ca va être un beau bordel, entre des EG et religieux au gouvernement de Prodi… Je donne pas cher ! Les Italiens n'appellent pas ça le "bordel", ils appellent ça la politique. Tout simplement. Et quand je vois la situation française actuelle, je ne suis pas sûr d'être en mesure de leur faire la leçon.
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