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Berlusconi Et Prodi


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ca ne va pas tenir bien longtemps…

Je crois que je vais regretter le trio Bossi, Fini et Berlusconi. Quand je vois les propositions de la gauche… Libérale dans un sens peut-être, mais pas en éco.

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ca ne va pas tenir bien longtemps…

Je crois que je vais regretter le trio Bossi, Fini et Berlusconi. Quand je vois les propositions de la gauche… Libérale dans un sens peut-être, mais pas en éco.

Berlu avait bien des défauts, mais il au moins le mérite d'être l'un des derniers véritables hommes de droite d'une Europe en voie de gauchisation avancée. J'entends par là qu'il ne s'amusait pas à sortir de grosses conneries socialisantes sur l'égalité des chances, la justice sociale ou le principe de précaution comme notre Chichi national ou l'autre andouille de David Cameron. De même, il n'essayait pas de se la jouer "cool" sur les questions de moeurs ou de flatter les intellos. Ah ça, il va manquer quelque part le Silvio.

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De même, il n'essayait pas de se la jouer "cool" sur les questions de moeurs ou de flatter les intellos.

ben non, il préferait flatter le gros macho au marcel taché de sauce samouraï et à la forte odeur de sueur en lui vendant une poudre à lessiver qui devait laver plus que mieux mais qui ne faisait que maculer de merde infâme les plus fins tissus. Il n'y a pas que les méchant gauchistes d'intellos qui étaient contre lui, pas mal de patron pas nécessairement cocos s'était clairement prononcé contre lui, et ça c'est pas un détail. la gauche italienne me laisse totalement indiffèrent, mais la défaite de Berlusconi est une VRAI bonne nouvelle. J'irais bien m'envoyer une grappa, moi.

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mais la défaite de Berlusconi est une VRAI bonne nouvelle. J'irais bien m'envoyer une grappa, moi.

De ce que j'ai vu, lu et entendu de la campagne de Berlusconi, le sortant était assez minable (populiste, attaques basses, …).

La cible idéale des médias de gauche.

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Il n'y a pas que les méchant gauchistes d'intellos qui étaient contre lui, pas mal de patron pas nécessairement cocos s'était clairement prononcé contre lui, et ça c'est pas un détail. la gauche italienne me laisse totalement indiffèrent, mais la défaite de Berlusconi est une VRAI bonne nouvelle.

Les patrons italiens lui reprochaient visiblement de ne pas avoir fait les réformes qu'il avait promis.

Prodi risque d'avoir du mal à faire ces dites réformes vu l'articulation de sa coalition, quand bien même il les souhaiterais.

Il se pourrait par ailleurs que Berlusconi soit plus en vacances qu'en retraite…

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ben non, il préferait flatter le gros macho au marcel taché de sauce samouraï et à la forte odeur de sueur en lui vendant une poudre à lessiver qui devait laver plus que mieux mais qui ne faisait que maculer de merde infâme les plus fins tissus. Il n'y a pas que les méchant gauchistes d'intellos qui étaient contre lui, pas mal de patron pas nécessairement cocos s'était clairement prononcé contre lui, et ça c'est pas un détail. la gauche italienne me laisse totalement indiffèrent, mais la défaite de Berlusconi est une VRAI bonne nouvelle. J'irais bien m'envoyer une grappa, moi.

Pendant que tu y est , commande pour moi, merci..

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A 15h, à la fermeture des bureaux de vote, les premiers sondages étaient clairs et nets : avec entre 51 et 55% des voix, la coalition de gauche de L'Union dominait largement le bloc de droite de La maison des libertés, avec seulement 45 à 49% des suffrages.

Les différents instituts promettaient donc à ce moment la majorité absolue à Romano Prodi à la Chambre des députés et au Sénat, représentant des régions -les deux institutions du Parlement ont le même pouvoir.

Prudence

Petit à petit, les résultats se sont affinés et l'écart s'est resserré : peu avant 20h, l'institut Nexus donnait pour la première fois la victoire à Silvio Berlusconi au Sénat, avec 158 sièges sur 315, soit la majorité absolue, contre 152 à Romano Prodi.

Quelques minutes plus tard, la Chambre des députés basculait également à droite, la Maison des libertés (CdL) obtenant 49,9% des suffrages contre 49,6% à L'Union -la coalition arrivant en tête emportant automatiquement 340 des 630 mandats.

Ces résultats sont néanmoins à prendre avec très grande prudence puisque tous les bulletins n'ont pas encore été dépouilés.

:icon_up:

Ca fait penser au duel G.W. Bush / Al Gore

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Qu'est-ce que je vous disais ? Ca va finir comme Bush.

Le site du Corriere della Sera vient de mettre à jour les estimation actuelles: la droite de justesse devant la gauche au parlement, le contraire au sénat. On joue au yoyo ce soir…

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ben non, il préferait flatter le gros macho au marcel taché de sauce samouraï et à la forte odeur de sueur en lui vendant une poudre à lessiver qui devait laver plus que mieux mais qui ne faisait que maculer de merde infâme les plus fins tissus. Il n'y a pas que les méchant gauchistes d'intellos qui étaient contre lui, pas mal de patron pas nécessairement cocos s'était clairement prononcé contre lui, et ça c'est pas un détail. la gauche italienne me laisse totalement indiffèrent, mais la défaite de Berlusconi est une VRAI bonne nouvelle. J'irais bien m'envoyer une grappa, moi.

Le second degré a visiblement du mal à passer sur ce forum par moments…

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Désolé, je n'avais pas remarqué que tu avais changé de tendance…

J'élargis mon horizon.

:icon_up:

Ca fait penser au duel G.W. Bush / Al Gore

Oui, avec un soupçon de 2004 pour l'aspect "personnel" du scrutin (on vote pour ou contre le sortant plutôt que sa politique) L'Italie semble durablement coupée en deux, on souhaite bonne chance au futur président du Conseil quel qu'il soit.

Posté

Et ça devient encore plus marrant: la gauche perd du terrain mais reste en tête au sénat, tandis qu'au parlement, les deux groupes se tiennent à 0,1%.

A noter que L'ulivo obtient 10% de suffrages de plus que Forza Italia. Silvio peut dire merci à Fini.

Posté
Le site du Corriere della Sera vient de mettre à jour les estimation actuelles: la droite de justesse devant la gauche au parlement, le contraire au sénat. On joue au yoyo ce soir…

:doigt: Moi je lis exactement le contraire sur lci.fr: droite au Sénat et gauche au Parlement :icon_up:

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Si ça continue on va bientôt avoir une révolution orange à l'italienne, encore que Romano Prodi en défenseur charismatique de la démocratie bafouée… Euh… Comment dire…

Posté
:doigt: Moi je lis exactement le contraire sur lci.fr: Droite au Sénat et gauche au parlement :icon_up:

la différence vient sans doute du fait que l'update de LCI date et que le Corriere della Sera suit légèrement plus près, non? :warez:

Posté
:doigt: Moi je lis exactement le contraire sur lci.fr: droite au Sénat et gauche au Parlement :icon_up:

Je présume que les joyeux participants de ce fil appellent parlement la chambre des députés ?

Le parlement c'est l'ensemble des deux chambres : camera et senato, pour causer italien.

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lundi 10 avril 2006, 22h03

Italie: droite et gauche au coude à coude

ROME (AP) - L'incertitude se poursuivait lundi soir en Italie alors que le dépouillement des élections législatives était en cours. Après que les sondages à la sortie des urnes eurent donné la victoire à la gauche, les projections effectuées à partir du dépouillement lui-même semblaient donner un résultat inverse, favorable à la droite, quelques heures plus tard.

Les projections de l'institut de sondage Nexus pour la RAI effectuées sur 63% des bulletins dépouillés concernant la Chambre des députés donnaient la majorité à la coalition de Silvio Berlusconi avec 50% des voix contre 49,5% en faveur de la coalition de Romano Prodi.

En sièges, Nexus accordait 340 sièges à la Maison des libertés de Berlusconi contre 277 à L'Union de Prodi.

Au Sénat, les projections effectuées sur 97% de l'échantillon défini par Nexus accordaient la majorité en voix à la gauche (50,2% contre 48,8%). Toutefois, la droite l'emporterait tout de même en sièges (158 sièges pour la coalition Berlusconi contre 151 pour la coalition Prodi), la majorité nationale étant l'addition des majorités régionales quel que soit le pourcentage en voix au niveau du pays.

Toutefois, la marge d'erreur - comprise entre un et trois pour cent - ainsi que le vote des expatriés qui élisent six sénateurs, ne permettaient pas de savoir à ce stade qui aurait la majorité à la chambre haute.

L'hypothèse de deux majorités contradictoires au Sénat et à la Chambre ne pouvait ainsi pas être écarté, ce qui rendrait le pays ingouvernable. Le Sénat et la Chambre des députés ayant en effet un pouvoir égal, il est nécessaire pour pouvoir gouverner d'avoir la majorité dans les deux assemblées. Les dirigeants de gauche comme de droite des deux coalitions ont déjà expliqué qu'en cas de majorités opposées, de nouvelles élections législatives seraient inévitables.

Romano Prodi, rapidement donné vainqueur et qui avait prévu de s'exprimer tôt dans la soirée, n'avait toujours pas pris la parole Piazza Santissimi Apostoli (place des Saints Apôtres) à Rome à 22h. Les bureaux de vote avaient fermé à 15h lundi, au deuxième jour du scrutin. Son adversaire ne s'était pas exprimé non plus.

Pendant la campagne électorale, les sondages avaient laissé prévoir un scrutin serré, même si la gauche était donnée favorite. Une grande proportion d'indécis rendait toutefois délicat tout pronostic.

Le bilan économique de Silvio Berlusconi, richissime homme d'affaires de 69 ans, a en effet manifestement déçu, alors qu'il avait promis de diriger l'Italie comme il le faisait avec ses propres entreprises. Il aura tout du moins réussi à rester au pouvoir durant toute la législature, ce qui n'était jamais arrivé depuis la restauration de la République après la guerre, alors même que sa coalition était minée par la désunion.

Mais ce magnat des médias, de la publicité et de l'édition, propriétaire du club de football du Milan-AC et d'intérêts dans les assurances, aura souvent choqué par des déclarations à l'emporte-pièce, frisant le populisme. Il est douteux que le fait d'avoir traité de "couillons" les électeurs de gauche quelques jours avant le scrutin ait beaucoup fait remonter sa cote de popularité.

A gauche, si Romano Prodi, 66 ans, surnommé "le professeur" et ancien président de la Commission européenne, a fait une campagne moins haute en couleurs, plus conforme à une personnalité parfois qualifiée de terne, il est à la tête d'une coalition qui risque d'être tout aussi, sinon plus, difficile à gérer que celle de la droite. "L'Unione" va en effet du centre à la gauche communiste. AP

Solution possible: une grande coalition à l'allemande?

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Je présume que les joyeux participants de ce fil appellent parlement la chambre des députés ?

Le parlement c'est l'ensemble des deux chambres : camera et senato, pour causer italien.

Oui, alors je rectifie: Il faut parler de la Chambre et du Sénat…

Mais ça a encore changé, nouvel update: la coalition de Berlusconi emporte désormais la Chambre ET le Sénat… enfin, pour quelques minutes encore :icon_up:

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D'ici à ce que Prodi demande à faire recompter les bulletins…

Vous pariez combien qu'en cas de victoire berlusconienne les médias ne seront pas longs à envisager l'hypothèse de fraudes électorales?

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En France on a au moins cet avantage: des scores très nets et sans appel: 82 % . ^^

C'est pourquoi le monde entier nous envie.

Sur le site de la Repubblica

In italiano è meglio ancora :

Sondaggi, pazza altalena

Il grande flop degli exit poll

Catastrofe per la politica "virtuale". Unione dall'euforia alla paura.

E per la Cdl l'attesa timorosa diventa una impensata speranza di vittoria

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C'est la panique dans nos médias! :warez:

Vu sur wanadoo.fr à l'instant ( 23h40): "l'info en continu" annonce Berlu en tête , on clique sur le lien et on tombe la-dessus, qui n'a pas été mis à jour :doigt:

Les Italiens ont désavoué Berlusconi et accordé leur confiance à Prodi

Voir la photo

Les Italiens ont désavoué Silvio Berlusconi au cours des élections législatives et accordé leur confiance à son adversaire, l'austère "professore" Romano Prodi, appelé à diriger le pays qu'il s'est engagé à sortir de la récession sans créer de nouveaux impôts.

Les premiers sondages sortie des urnes publiés lundi après-midi dès la fermeture des bureaux à l'issue de deux journées de scrutin donnent une belle victoire à l'Unione, l'alliance des partis de gauche conduite par Romano Prodi, majoritaire dans les deux chambres avec une fourchette de 50 à 54% des suffrages exprimés, contre 45 à 49% pour la Maison des Libertés, la coalition de droite dirigée par Silvio Berlusconi.

Ces premiers sondages sortie des urnes ont "une marge d'erreur de +/- 2%", a expliqué à l'AFP Serafino Ruperto, porte-parole de l'institut Nexus.

Excellent! Il ne faut pas vendre la peau de l'ours etc…

Pas que je sois fan de Berlu, mais c'est comme pour Bush, voir la bien-pensance en déconfiture, cà me réjouis :icon_up:

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