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Négationnisme Communiste


ronan

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Le site de l'historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur d'histoire contemporaine à Paris-VII, conteste et dénie à l'INED (et à Harvard…) le droit d'affirmer le quasi génocide anti-ukrainien du pouvoir stalinien qui a finalement coûté environ 6M de victimes à cette infortunée nation :

Voici ce qu'elle écrit sur son site consacré au contre-révisionnisme philo-communiste sur la famine ukrainienne :

L’URSS a connu en 1932-1933 une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement,

pas une famine et en tout cas pas une famine à « six millions de morts », chiffre (scandaleux sur le plan

méthodologique en particulier) lancé ces dernières années par le démographe Alain Blum, question examinée

plus loin (sur le traitement universitaire récent de la question en France, mise au point dans la 3e partie du

présent dossier).

source : http://www.historiographie.info/menu.html "Dossier Ukraine" (le reste du site, le CV ou les liens valent le détour :icon_up: )

Cf. un papier de l'INED datant de juin 2005 : France-Ukraine, des jumeaux démographiques que l'histoire à séparé, INED, Populations et Sociétés n°413, juin 2005

DES15805.jpg

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Source : http://www.ined.fr/publications/pop_et_soc/pes413/413.pdf

Quand on voit des Stals payés sur l'argent des impôts se servir du statut académique pour diffuser la propagande bolchevique sans en être inquiétés et le scandale autour des révisionnistes pro-nazis de Lyon III, n'y a -t-il pas deux poids deux mesures pour l'intelligentsia parisienne et le mandarinat de l'Education Nationale ?

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Quand on voit des Stals payés sur l'argent des impôts se servir du statut académique pour diffuser la propagande bolchevique sans en être inquiétés et le scandale autour des révisionnistes pro-nazis de Lyon III, n'y a -t-il pas deux poids deux mesures pour l'intelligentsia parisienne et le mandarinat de l'Education Nationale ?

J'ai d'ailleurs lu dans Marianne que l'une des formes de révisionnisme en histoire était de faire le parallèle entre communisme et nazisme.

Sinon, je vous recommande la lecture des noms des premiers signataires de sa pétition…

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J'ai d'ailleurs lu dans Marianne que l'une des formes de révisionnisme en histoire était de faire le parallèle entre communisme et nazisme.

Sinon, je vous recommande la lecture des noms des premiers signataires de sa pétition…

Bon réflexe, elle satisfaira tout le monde ici présent :

PREMIERS SIGNATAIRES

Georges Hage, doyen de l’Assemblée nationale, député du Nord ; Georges Gastaud, agrégé de philosophie ; Jean-Pierre Hemmen, fils de fusillé communiste de la Résistance ; Pierre Pranchère, ancien député de Corrèze, ancien parlementaire européen, résistant FTP ; Léon Landini, président de l’Amicale Carmagnole-Liberté des anciens FTP de la Main-d’Oeuvre Immigrée, Officier de la Légion d’honneur ; Karine Van Wynendaele, agrégée d’histoire ; Benoît Foucambert, professeur d’histoire ; Marc-Olivier Gavois, professeur d’histoire ; Simone Nicolo-Vachon, résistante ; Désiré Marle, prêtre-ouvrier, militant antifasciste et internationaliste ; Vincent Flament, professeur de lettres, militant antifasciste et internationaliste ; Daniel Antonini, secrétaire international du Pôle de Renaissance Communiste en France ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie ; Max Andréoli, agrégé de l’Université, docteur ès lettres ; Michel Collon, écrivain, journaliste, Bruxelles ; Maurice Cukierman, professeur d’histoire ; Jean Bricmont, professeur de physique, université catholique de Louvain, Belgique ; Anne Morelli, Professeure d’histoire contemporaine à l'université libre de Bruxelles ; Jean Pestieau, Professeur à l'université catholique de Louvain ; Anne Colombo, juriste; Esnard Colombo, chargé de clientèle; Alexis Lacroix, professeur de physique, responsable du réseau JRCF; Laure Lacroix, archiviste-documentaliste; Olivier Rubens, P.R.C.F Sarthe; Maria McGavigan, Directrice de l'Université marxiste, Bruxelles; Herwig Lerouge, éditeur de la revue Études Marxistes, Bruxelles; Pol de Vos, chercheur à l’Institut de médecine tropicale, Anvers, Belgique ; Baudouin Deckers, Secrétaire général du Parti du Travail de Belgique ; Lacour Maurice, chef de détachement FTPF, 236e compagnie, Haute-Corrèze ; Fossard Jeannette, syndicaliste, Tulle ; Fossard René, commandant du 2e bataillon FTPF, Tulle ; Loche Jean, maire honoraire de Sainte-Fortunade, ancien résistant FTPF ; Combe Jean-Pierre, ingénieur de l’école polytechnique ; Combe Christiane, fille de résistant FTPF

C'est vraiment navrant pour Jean Bricmont, égaré dans une triste cause. sinon, j'apprends qu'il y aurait une "Université Marxiste" à Bxl distincte de l'ULB ? :icon_up:

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Bon réflexe, elle satisfaira tout le monde ici présent :

C'est vraiment navrant pour Jean Bricmont, égaré dans une triste cause. sinon, j'apprends qu'il y aurait une "Université Marxiste" à Bxl distincte de l'ULB ? :icon_up:

Rien d'étonnant: Bricmont est un communiste revendiqué. Il d'ailleurs figuré sur une liste coco aux élections communales de 2000, si je me rappelle bien.

Posté

Faisons bonne usage de l'argent public:

Pourquoi ne pas envoyer ces imbéciles rencontrer directement les survivants de ces famines, afin qu'ils puissent leur exposer plus clairement la façon dont ils ont compté les morts?

Comment peut-on revenir là-dessus et surtout se lancer dans une désinformation macabre juste pour tenter de sauver une idéologie…

le génocide ukrainien est une honte absolue, laisser mourrir volontairement de faim un peuple entier est un des procédés les plus inhumains qui ait jamais été inventé, seul la mémoire des morts devraient subsiter à ce vomi idéologique.

Posté

Harvest of sorrow est également disponible en français, réuni avec la traduction de The Great Terror en "Bouquins":

Merci de cette référence !

Posté

Zut, j'avais pas vu ce fil et c'est pourquoi j'ai posté ceci dans le mauvais forum. Un modo peut fusionner?

voici le post en question :

L'historienne officielle du PCF et de la CGT (on voit mal qui la prend au sérieux en dehors des cercles cocos, bien que l'auteure de l'article la qualifie d'"internationalement reconnue") est dans le colimateur des défenseurs de l'identité ukrainienne.

Le «Congrès mondial ukrainien» accuse l'historienne Annie Lacroix-Riz de «révisionnisme»

Lettre adressée par Yvonne Bollmann au Président de la République Jacques Chirac, le 20 mars 2006

Yvonne Bollmann prend ici la défense de l'historienne Annie Lacroix-Riz, dont les travaux sont attaqués par le « Congrès mondial ukrainien » et des associations de la « diaspora ukrainienne » en France, qui auraient réussi à obtenir une audience d'un collaborateur de la Présidence de la République pour lui demander de désavouer publiquement les travaux de l'historienne.

Le 23 février 2006, Monsieur Askold S. Lozynskyj, président du Congrès mondial ukrainien, a adressé au Président de la République une lettre relative à ce qu'il appelle « l'affaire Lacroix-Riz ». Il y accuse Madame Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris VII, de « révisionnisme historique » dans ses travaux sur l'Ukraine. En y écrivant que « les propos de Madame Lacroix-Riz sont empreints d'une hostilité contre une ethnie », Monsieur Lozynskyj lui prête de surcroît sa propre conception de la nationalité.

Monsieur Lozynskyj définit en effet le Congrès mondial ukrainien, basé aux Etats-Unis, et qui a un statut officiel d'observateur aux Nations Unies, comme « organisation représentative de citoyens et de résidents d'origine ethnique ukrainienne ». Il parle également de « communauté franco-ukrainienne ». Cela montre qu'il ne partage pas la conception française de la nationalité, qui ne fait pas référence à une communauté ethnique préexistante, et qui ne reconnaît qu'une seule catégorie de citoyens, conformément aux principes d'indivisibilité de la République, d'égalité de tous devant la loi sans distinction d'origine, de race et de religion, et d'unité du peuple français énoncés dans la Constitution du 4 octobre 1958. Monsieur Lozynskyj s'en prend donc non seulement à Madame Lacroix-Riz, mais à la France elle-même, dans ce qui fait la spécificité de son histoire et de sa culture politique.

A l'heure actuelle, ce déni de réalité quant à l'essence de la nationalité française n'est pas un phénomène isolé. Il se manifeste par exemple dans l'intervention « pour les droits des minorités en France » de l'Association pour les peuples menacés (Göttingen), qui a demandé en avril 2004 à la Commission des Droits de l'homme des Nations Unies de « la soutenir afin de faire adopter » dans notre pays, entre autres mesures, l' « annulation de l'article 2 de la Constitution ». Il se manifeste également dans le rapport du 15 février 2006 de Monsieur Alvaro Gil-Robles sur le respect effectif des Droits de l'homme en France, où notre pays est invité à signer et ratifier la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, et à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, alors même qu'il ne s'y trouve pas de « minorités nationales ». Monsieur Lozynskyj participe à sa manière au travail de sape d'inspiration ethniste ainsi mené de toutes parts contre la France.

Ardent défenseur de l' « ethnie ukrainienne », Monsieur Lozynskyj en mène à l'occasion moins large avec l' « ethnie juive », comme le montre sa lettre du 18 juillet 2002 au New York Times. Là, évoquant « l'occupation soviétique de l'Ukraine occidentale », il accuse « des communistes locaux, principalement d'ethnie juive », d'avoir massacré des prisonniers ukrainiens en juin 1941. Il y désigne également « un juif, Lazar Kaganovitch » comme principal responsable de l'assassinat « d'environ 7 millions d'hommes, femmes et enfants ukrainiens » en 1932-33, « au moyen d'une famine génocidaire ». Par cette attaque en règle contre « les juifs », Monsieur Lozynskyj renoue avec les campagnes de l'entre-deux-guerres sur les « judéo-bolcheviques ».

Le 27 février 2006, Monsieur Laurent Bili, conseiller technique à la Présidence de la République, a reçu une délégation composée de représentants de trois associations ukrainiennes basées en France, qui accusent eux aussi Madame Lacroix-Riz de « démarche révisionniste ». L'un d'entre eux s'est référé à la lettre de Monsieur Lozynskyj au Président de la République, et au Congrès mondial ukrainien « fédérant l'ensemble de la diaspora sur tous les continents ». Un autre, qui adopte le même langage ethniste que Monsieur Lozynskyj, a parlé au nom de « 75 000 Français d'origine ukrainienne ».

D'après le compte rendu de cette audience fait par les représentants des trois associations, Monsieur Bili a déclaré que « les citoyens français de souche ukrainienne ont droit au respect au même titre que les autres composantes, visibles ou non visibles, de la société française ». S'il a bien tenu ces propos, il a préféré faire sienne la conception ethniste exprimée par ses interlocuteurs, plutôt que d'affirmer le caractère un et indivisible du peuple français. Une telle complaisance, au cœur de l'Elysée, envers les ennemis de nos principes républicains, est des plus funestes, à l'heure où diverses « communautés » tentent d'imposer leurs intérêts particuliers.

Le harcèlement dont est victime une historienne française internationalement reconnue s'inscrit dans une entreprise de destruction plus vaste, dont la cible est la France elle-même. Il faut que Madame Lacroix-Riz puisse poursuivre ses travaux librement, dans un pays qui restera celui de la liberté.

Courrier adressé au Président de la République française par Askold Lozynskyj, président du Congrès mondial ukrainien, 23 février 2006 :

Le 23 février 2006

L'Honorable Jacques Chirac

Président de la République française

Monsieur le Président,

À titre d'organisation représentative constituée de citoyens et de résidents d'origine ethnique ukrainienne répartis dans plus de trente pays, nous vous écrivons au sujet d'un enjeu d'importance. L'affaire en question nous a été signalée par des représentants de la communauté franco-ukrainienne et implique une employée d'un établissement d'enseignement régi par l'État.

Madame le professeur Lacroix-Riz de l'Université Paris 7 a écrit que la famine/génocide qui s'est abattue sur l'Ukraine en 1932-33 est une invention concertée de l'Allemagne, de la Pologne et du Vatican. En outre, elle a qualifié l'Église catholique ukrainienne de fasciste et de nazie. La communauté franco-ukrainienne a écrit des lettres à l'attention de Madame le professeur Lacroix Riz, du recteur de l'Université et du ministre de l'Éducation nationale. Toutes ces lettres sont demeurées sans réponse.

Bien que nous respections la liberté universitaire ainsi que la liberté d'expression, nous sommes profondément préoccupés par ce révisionnisme historique avoisinant le sectarisme. Comme l'a reconnu le monde entier, la famine qui a décimé l'Ukraine en 1932-33 était un génocide cruel perpétré par le régime soviétique de Josef Staline. Cette tragédie a mené à la mort quelques sept millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Le discours de Madame Lacroix Riz constitue un affront non seulement à la mémoire de ces victimes innocentes mais également à la mémoire des victimes d'autres génocides. De plus, l'insulte faite à l'Église catholique ukrainienne démontre que les propos de Madame Lacroix Riz sont empreints d'une hostilité contre une ethnie.

Compte tenu que la réputation de l'éducation et du savoir français est en jeu, tout comme la compassion du peuple de France envers la souffrance d'autrui, nous vous demandons de vous impliquer personnellement dans cette affaire. Nous ne visons pas le congédiement de Madame Lacroix Riz ni même sa condamnation. Nous demandons toutefois que le Président français émette une déclaration qui désavoue le sectarisme personnel de l'un de ses employés.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos sentiments distingués.

(Signé) Askold S. Lozynskyj

Président du Congrès Mondial Ukrainien

c.c. : Représentation permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies

Représentation permanente de l'Ukraine auprès de l'Organisation des Nations Unies

Ambassade de France au Canada

Ambassade de France aux Etats-Unis

http://communautarisme.net/Le-Congres-mondial-ukrainien-accuse-l-historienne-Annie-Lacroix-Riz-de-revisionnisme-_a731.html?PHPSESSID=aa8351bd272fa3e28b76b2c4556218ed

On notera que Mme Bollmann, comme Polly Toynbee, ruine son propos en répondant à côté. Là où il aurait fallu se contenter de défendre la liberté de la recherche, on part sur des considérations vaseuses sur la conception française de la nation et autres conneries.

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