Mobius Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 250 millions d'euros pour commencer à espérer battre google
melodius Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 La connerie des Français ne cessera jamais de m'épater. Dieu sait pourtant que la concurrence, notamment belge, est dure. Si on veut battre l'hexagone, il va falloir qu'on porte "Quaero" sur Minitel, je ne vois que ça.
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Je propose de porter Qaero sur la plateforme Bi-Bop aussi ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibop )
Sous-Commandant Marco Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Est-ce que Qaero sera disponible à bord des Concorde?
Messer Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Je vais de suite en acheter des actions. Peut être que comme pour Eurotunnel, mes petits-petits-petits enfants en verront quelques bénéfices.
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Est-ce que Qaero sera disponible à bord des Concorde? Non, par contre dans les avions renifleurs si.
Mobius Posté 28 avril 2006 Auteur Signaler Posté 28 avril 2006 le truc con étant que la techno d'Exalead à l'air pas mal, une fois coincé dans le tryptique: france telecom, le CNRS, Thomson (et Bull je crois), c'est sur que ca va aider pour faire de l'innovation
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 le truc con étant que la techno d'Exalead à l'air pas mal, une fois coincé dans le tryptique: france telecom, le CNRS, Thomson (et Bull je crois), c'est sur que ca va aider pour faire de l'innovation J'en ai parlé moultes et moultes fois de cette petite société.
Mobius Posté 28 avril 2006 Auteur Signaler Posté 28 avril 2006 J'en ai parlé moultes et moultes fois de cette petite société. je sais (et il avait interviewé le créateur dans l'atelier numérique, il y a quelques semaines )
Ronnie Hayek Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Est-ce que Qaero sera disponible à bord des Concorde? C'est le Bull internet.
Asthenik Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 le truc con étant que la techno d'Exalead à l'air pas mal, une fois coincé dans le tryptique: france telecom, le CNRS, Thomson (et Bull je crois), c'est sur que ca va aider pour faire de l'innovation J'en ai parlé moultes et moultes fois de cette petite société.À peu près n'importe qui dans le secteur connaît Exalead et son patron depuis pas mal de temps maintenant (Bourdoncle a, me semble-t-il, bossé chez Altavista en leur vendant un algo sur lequel il avait travaillé aux Mines, ils sont le prestataire search d'Aol France, proposent des solutions de recherche pour les entreprises, etc.), mais ce qui m'étonne personnellement, c'est leur incapacité de développer leur site en terme d'audience tout en ayant une technologie intéressante et en profitant de l'effet "patriotisme économique"… Les chiffres ne sont pas vraiment un secret, mais l'audience de leur portail est vraiment basse sur le secteur et ce, malgré le buzz dont ils ont profité en février et qui ne s'est très peu transformé en audience fidélisée… Bref, Exalead existe depuis maintenant 6 ans et a montré son incapacité à développer son traffic et à lever des fonds suffisants pour exister sur leur marché. Dans ce contexte, je ne pense pas que de leur point de vue, se faire subventionner pour parvenir à faire ce qu'ils ont démontré être incapable de faire par des moyens loyaux, soit une idée complètement loufoque…
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 À peu près n'importe qui dans le secteur connaît Exalead et son patron depuis pas mal de temps maintenant (Bourdoncle a, me semble-t-il, bossé chez Altavista en leur vendant un algo sur lequel il avait travaillé aux Mines, ils sont le prestataire search d'Aol France, proposent des solutions de recherche pour les entreprises, etc.), mais ce qui m'étonne personnellement, c'est leur incapacité de développer leur site en terme d'audience tout en ayant une technologie intéressante et en profitant de l'effet "patriotisme économique"… Les chiffres ne sont pas vraiment un secret, mais l'audience de leur portail est vraiment basse sur le secteur et ce, malgré le buzz dont ils ont profité en février et qui ne s'est très peu transformé en audience fidélisée… Bref, Exalead existe depuis maintenant 6 ans et a montré son incapacité à développer son traffic et à lever des fonds suffisants pour exister sur leur marché. Dans ce contexte, je ne pense pas que de leur point de vue, se faire subventionner pour parvenir à faire ce qu'ils ont démontré être incapable de faire par des moyens loyaux, soit une idée complètement loufoque… Hé, c'était pas pour frimer que je disais ça, je voulais juste dire en fait que c'était un cas typique d'énigme entrepreunariale pour moi (comme tu le soulignes). J'avais d'ailleurs comparé cette boite à Google, pile au moment où l'on parlait de contrer Google, et de faire un moteur de recherche européen. Il était alors quasiment évident que ce serait Exalead qui serait promu (à ma connaissance, le meilleur moteur européen) : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…541entry57541
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Non, mais Qaero est disponible sur toute la gamme Tulip.
William White Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Les américains ont eu l'audace de créer un nouveau mot, google. Les français en ressortent un ancien, quaero. Faut-il y voir un signe, je ne sais pas.
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Les américains ont eu l'audace de créer un nouveau mot, google. Les français en ressortent un ancien, quaero. Faut-il y voir un signe, je ne sais pas. Un jour de 1938, le mathématicien américain Edward Kasner se demanda quel nom donner au nombre formé du chiffre 1 suivi de 100 zéros. Edward se tourna alors vers son neveu (9 ans) en visite à la maison et lui posa la question. Celui-ci répondit un mot de gamin : « un gogol ».C'est ce mot que Kasner reporta fidèlement dans son traité « Mathematics and the imagination », dont s'inspirèrent en 1998 Larry Page et Sergey Brin, quand ils créèrent Google. Ce nombre permet de symboliser le nombre incroyable de pages web recensées par Google.
Fredo Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Quel est l'intérêt de contrer Google ? Ou, plutôt, en quoi la présence de Google oblige-t-elle à vouloir à tout prix* développer un moteur de recherche euro ? PS: en tout cas l'idée d'une agence de l'innovation ou "l'état comme fer de lance créatif" me fait beaucoup rire. Si l'on veut de la recherche et des entreprises innovantes, ne serait-ce pas mieux de leur donner plus de libertés ? Plus un système possède de degrés de libertés, plus il est adaptatif/créatif. D'où l'un des deux axiomes de la Cybernétique II (Heinz von Foerster) : "Toujours veiller à augmenter l'éventail des choix".
Chitah Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 On me souffle dans l'oreillette que Jacques Chirac va tenter de lancer la voiture du futur en formant un consortium franco-russe entre Talbot et Traban.
Asthenik Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 Hé, c'était pas pour frimer que je disais ça, je voulais juste dire en fait que c'était un cas typique d'énigme entrepreunariale pour moi (comme tu le soulignes). J'avais d'ailleurs comparé cette boite à Google, pile au moment où l'on parlait de contrer Google, et de faire un moteur de recherche européen. Il était alors quasiment évident que ce serait Exalead qui serait promu (à ma connaissance, le meilleur moteur européen) : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…541entry57541 Ne t'inquiète pas, il n'y avait pas d'aggressivité dans mon message Son but était d'ailleurs le même que le tien et je voulais en fait surtout répondre à Mobius. Je me souviens très bien du fil auquel tu fais référence… Par contre, je ne sais pas si Exalead est victime de la déficiente chaîne de financement des start-ups : je crois savoir que c'est surtout l'amorçage du capital qui pose problème en France et Exalead a pu quand même lever de l'argent dès ses débuts. Si les autres tours de table n'ont ensuite pas permis à cette boîte de grandir, il me semble que c'est avant tout parce que son produit, sa stratègie, etc. étaient assez peu visionnaires (trop techno et pas assez media à mon humble avis)…
pankkake Posté 28 avril 2006 Signaler Posté 28 avril 2006 J'ai essayé Exalead, et mouais. Rien de très novateur, même s'ils ont tout intégré ; et puis c'est pas très pratique à utiliser, je préfère de loin l'approche simpliste de Google (qui est à mon avis aussi la base du succès de Yahoo!). Google n'a pas eu besoin de millions de dollars pour avoir du succès, voir http://en.wikipedia.org/wiki/Google
wapiti Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 J'ai un peu suivi Exalead à ses début (un pote a fait un stage chez eux), et comme vous dites, le problème, c'est clairement que ce sont trop des techos (Bourdoncle : X-Mines + ENS), les gars qui privilégient la beauté de leurs algos à la réussite commerciale ça ne marche pas souvent. En France on pense toujours qu'avec une tripotée de chercheurs brillants et d'ingénieurs sortant des meilleurs écoles, on crée une boîte. Le problème est que ces gars là n'ont pas une mentalité d'entrepreneurs, pendant presque 10 ans, on leur a laissé entendre qu'ils étaient les hommes les plus intelligents de la planète, c'est pas le genre de trucs qui "donne faim".
pierreyves Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 J'ai un peu suivi Exalead à ses début (un pote a fait un stage chez eux), et comme vous dites, le problème, c'est clairement que ce sont trop des techos (Bourdoncle : X-Mines + ENS), les gars qui privilégient la beauté de leurs algos à la réussite commerciale ça ne marche pas souvent. En France on pense toujours qu'avec une tripotée de chercheurs brillants et d'ingénieurs sortant des meilleurs écoles, on crée une boîte. Le problème est que ces gars là n'ont pas une mentalité d'entrepreneurs, pendant presque 10 ans, on leur a laissé entendre qu'ils étaient les hommes les plus intelligents de la planète, c'est pas le genre de trucs qui "donne faim". + + + malheureusement.
Chitah Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 Le problème est que ces gars là n'ont pas une mentalité d'entrepreneurs, pendant presque 10 ans, on leur a laissé entendre qu'ils étaient les hommes les plus intelligents de la planète, c'est pas le genre de trucs qui "donne faim". Exact, alors que des personnages équivalents, sortant de Stanford (SUN Microsystems veut dire "Stanford University Network") ou de Berkeley (Cisco, Google) montent, eux, des entreprises florissantes.
Etienne Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 Exact, alors que des personnages équivalents, sortant de Stanford (SUN Microsystems veut dire "Stanford University Network") ou de Berkeley (Cisco, Google) montent, eux, des entreprises florissantes. Néanmoins, je me souviens d'un article incendiaire de The Economist d'il y a quelques semaines incendiant le patron-fondateur de Sun pour sa stratégie se réduisant - d'après eux - à du verbiage. Voilà l'article en question : http://www.economist.com/business/displayS…tory_id=6768230. Face valueStill changing the subject Sun's chairman and chief executive thinks slogans are a substitute for strategy SCOTT McNEALY, the boss of Sun Microsystems, a struggling maker of enterprise computers, was on stage again the other day. The occasion was entitled “The Economics of Sharing: A Participation Age panel discussion”, and was meant to be a display of “thought leadership”. Sun had invited a professor, a consultant, a venture capitalist, a pioneer of micro-lending in poor countries, as well as your correspondent, who moderated the debate. The first question went to Mr McNealy, who argued that Sun, which “could have become the next Microsoft” at various points in its 24-year life, had instead always chosen to remain true to its belief in sharing, which all forward-looking companies should now adopt. The other speakers then proceeded to agree that, yes, participation is good and sharing is good—in lots of industries and lots of places. “Participation” is certainly all the rage—consider the role of blogging and podcasting in the media industry, for example, or the effect of open-source software on the technology industry. But it is not clear that Sun has anything special to contribute. The Sun-sponsored panel on the “Participation Age” and associated slogans looks “like another attempt to change the subject,” mused one of the panellists afterwards. The subject that needs changing, from Mr McNealy's point of view, is this: during the dotcom boom of the late 1990s, Sun was the preferred maker of the powerful server and network computers that “new-economy” companies bought in bulk with the money that venture capitalists were throwing at them. Mr McNealy thus became an emblem of the internet boom. He captured the Zeitgeist with two great slogans, proclaiming that “the network is the computer” and boasting that Sun (as the supplier of the machines that ran the internet) was “the dot in dotcom”. Then the boom turned to bust, and suddenly hardly anybody wanted to buy computers—least of all those made by Sun. That was because Sun had been stubbornly ignoring an industry trend toward low-cost, standardised hardware and software that customers could buy piecemeal and patch together. Sun's rivals—such as Hewlett-Packard, IBM, Dell, Intel and Microsoft—had embraced this trend and happily made whatever pieces they were good at. But Mr McNealy, who was one of four co-founders of the company in 1982 and became chief executive at the age of 29, insisted on a complete, proprietary Sun “solution” based around Sun's own processor chips (called Sparc) and operating-system software (called Solaris). It was an all-or-nothing proposition for customers. Many customers chose nothing. Partly as a result, Sun's revenues have been declining steadily. In 2001 Sun pulled in $18 billion in sales; that fell to $11 billion last year. The company has been making losses for the past four years, and is expected to lose money again this year and next. Sun, not Microsoft, has become the clear loser from the rise of Linux, the open-source operating system, which many customers are using to replace their old Sun systems. For a long time Mr McNealy was in denial. Anybody who asked would be treated to his analogy with cars (Mr McNealy comes from a car family in Detroit, and named his sons after car models). When buying a car, do you buy the carburettor, the tyres, the exhaust and all the other bits separately, then cobble them together? Of course not, the critic would concede; one buys a whole car. So Mr McNealy won his arguments—but lost his customers, who had come to the conclusion that computers were in fact nothing like cars. Gradually, Mr McNealy came around to the new way of doing things. Always a good sport, he mounted a stage in 2002, dressed as a penguin (the mascot of Linux) to announce that he would offer Linux on Sun servers. He struck a deal with AMD, a chipmaker that is the main rival to Intel, so that Sun could supply computers built around AMD's chips in addition to its own Sparc chips. Mr McNealy bought a company—which had been started by Andy Bechtolsheim, another of Sun's four founders—that made computers based on industry standards, the antithesis of Sun's approach. He bought a large data-storage company, too. So little time, so many stages To his chagrin, none of these moves won over his critics. So, more stages were mounted. Mr McNealy hugged and swapped hockey jerseys with Steve Ballmer, the boss of Microsoft, a firm he had always loved to hate. He got up on a stage with Eric Schmidt, who used to work for Sun, but is now chief executive of Google, a much sexier technology company that fascinates the press—but it turned out that the two men had nothing in particular to announce. Mr McNealy then made two gestures that he considers shockingly bold. Last year he made Sun's operating system, Solaris, open-source, so that—as with Linux—anybody can in theory use it free (though in practice, customers usually pay service fees for maintenance). Earlier this year Sun went one better and also made the design of its Sparc chip open-source—a rare example of open-source extending to hardware. Surely these two actions proved that Mr McNealy not only preaches the “economics of sharing” but practises it, too? Unfortunately, none of this visionary stuff seems to be helping Sun. All the changes Mr McNealy has made since 2002 have been attempts to convince customers that buying gadgets from Sun was no longer an all-or-nothing proposition. But too many customers have become used to listening to and doing business with Dell, HP and IBM instead. Rob Enderle, who runs an eponymous technology consultancy, says that Sun is “like a soccer team that suddenly shows up in the Super Bowl against an [American] football team.” Mr McNealy's slogans are usually right. The network really is becoming the computer. An age of participation may indeed be dawning. The trouble is that Sun, the company, may not be there to witness it.
h16 Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 Ce que j'ai pu noter, tout de même, aux US, c'est que la valeur d'un type ne se fait pas beaucoup (voire pas du tout) par le diplôme, mais surtout par le job qu'il exerce et le succès qu'il rencontre avec. En France, diplomosclérose oblige, le diplôme constitue l'alpha & l'oméga du placement, du salaire, de la progression de carrière et du statut social. Bilan, le Français reste étonné que certains plombiers finissent millionnaires…
Chitah Posté 30 avril 2006 Signaler Posté 30 avril 2006 Oui, c'est vrai que depuis 5-6 ans McNealy est un peu largué, mais bon, il a quand même une boite qui pèse quelques milliards, ce n'est pas non plus un looser fini!
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