FRANCK Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Certains sont si attachés au libéralisme qu’ils en finissent même par ne plus pouvoir s’en passer au quotidien. C’est pourquoi ils préfèreront avant tout dénoncer au quotidien le conservatisme ambiant chez les autres que dans leur propre maison. Certains sont si attachés à des préférences, à la seule préférence de l’économie, qu’ils prétendent en effet être plus objectifs que d’autres. Certains sont si attachés au libéralisme, qu’ils préféreront avant tout se soucier du devenir matériel des moins nécessiteux que de leur propre carences à l’égard des autres, ceux qui n’ont pas aussi brillamment réussi qu’eux. Certains sont si attachés au libéralisme, qu’ils préféreront avant tout ne s’entourer que des premiers en matière d’économie, leur évitant ainsi de fréquenter n’importe qui dans leurs belles réceptions, de gens au parcours parfait en matière d’économie ou de commerce bien évidemment. Certains sont si attachés à discourir de la liberté économique, qu’ils en finissent même par ne plus soutenir et se soucier de la peine des plus malheureux. Mais il est vrai qu’en matière d’économie la condition humaine ne vaut plus grand chose aujourd’hui. Recherchant toujours à se vanter de leur si grande réussite économique et respectable société. Pour eux, être arrivé est synonyme de réussite, de vanité, de gloire, de production, d’acculumations, commercer, marchander, et recherchant principalement à faire une plus value dans leurs rapports aux autres… Telle est leur vaine réussite humaine ! Pour les marchands de la terre, il faut toujours marchander, accumuler des richesses, toujours plus de richesses, ajouter des possessions aux possessions pour se sentir bien, mieux que les autres. Car ce n’est jamais suffisant. L’opulence, l’étalage de ses richesses, au risque même de causer plus de tort moral à d’autres cultures. De ces sociétés si riches en apparence, mais en réalité si peu différentes, le plaisir, un luxe encombrant et sans art, et toujours autant de difficulté à vivre modestement, et une vie sociale et professionnelle bien peu remarquable à voir, dénuée de beauté et de noblesse, l’éducation, la morale, le progrès, la politique, les lois, et le gouvernement changés peu à peu en commerce et en profession, les jouissances devenues une affaire, tel est le commercialisme d'aujourd'hui. Certains sont si attachés au libéralisme et à son commerce oh combien remarquable des êtres ou des armes aujourd’hui par les plus inconscients d’entre-eux, qu’ils ne se rendent même plus compte dans quoi est en train de glisser le monde dans leur seul souci de faire de l’argent et du commerce, c’est-à-dire dans ce que les Ames redoutent le plus. Certains sont si influencés par le souci de faire de l’économie, à vouloir toujours aller plus vite, à faire du profit à court terme qu’ils préféreront avant tout s’entourer du plus bête ou du plus parfait à voir dans leur société, ou encore du plus formaté dans son cv. Voilà donc leur homme idéal, qu’ils mettent en avant et non en arrière. Quelle belle éducation ! Et dire qu’ils en éprouvent aucune gène et aucune honte morale derrière leur marque. Certains sont si obsédés par la seule croissance économique qu’ils en finissent par manquer de voir leur propre déficit intérieur, c’est pourquoi ils passeront toujours en priorité le seul bien-être matériel. Et s’étonnent et seront toujours surpris de voir autant de monde choisir la sécurité matérielle de la fonction publique. Et tellement influencés par les idées de commerce des grands auteurs libéraux, qu’ils en finissent peu à peu par glisser dans le rejet conditionnel de l’homme et par mordre et insulter la dernière chose donnée gratuitement encore aujourd’hui à l’homme. Certains sont si attachés au libéralisme, à leur vaine réussite dans cette société qu’ils vous diront avant tout que c’est la liberté qu’il manque au monde aujourd’hui et non autre chose, qu’ils vous en réclameront toujours un peu plus pour se sentir bien, pour se sentir plus libres, et de surcroit prétenderont toujours mieux libérer les autres. Certains sont si attachés à faire des affaires, à la liberté économique qu’ils en finissent par ne plus voir la peine et le désarroi qu’ils causent dans d’autres cultures, par ne plus voir les dégats collatéraux pour la viabilité du monde. Tout va bien nous disent-ils, continuons donc à glorifier la seule et vaine réussite matérielle des hommes. Et au regard de tout le courrier insultant qui m'avait été hélas renvoyé un jour par les soit-disants plus brillants d'entres-vous à la suite d'une simple petite réflexion de ma part, vous comprendrez peut-être pourquoi je ne vous suis plus aujourd'hui. Alors LIBRE à vous de prendre en réflexion ou pas cet écrit, mais rira bien qui rira le dernier, vous les grands commerciaux et marchands de la terre vous m’avez l’air en effet tellement attachés à toutes ces choses…
labbekak Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 L'intérêt d'une telle contribution ?Soliloquer, comme d'habitude !
Coldstar Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Je me souviens d'un temps où les contributions de Franck étaient moins ennuyeuses (et compte non tenu de leur "degré de libéralisme").
VeloDeus Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Je me souviens d'un temps où les contributions de Franck étaient moins ennuyeuses (et compte non tenu de leur "degré de libéralisme"). Je ne sais pas, je n'ai jamais pu m'astreindre à lire plus de deux lignes de sa prose.
h16 Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 … mais rira bien qui rira le dernier, vous les grands commerciaux et marchands de la terre vous m'avez l'air en effet tellement attachés à toutes ces choses…
Ash Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Il y a peut-être du vrai. Pourquoi ne pas développer chaque petit paragraphe ?
h16 Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Il y a peut-être du vrai.Pourquoi ne pas développer chaque petit paragraphe ? Oui, bonne idée : il suffit de planter chaque petit paragraphe dans un pot, de mettre un peu d'eau, et hop, il se développe tout seul, comme les lentilles sur du coton de mon enfance. (et j'étais en train de me dire que ça allait partir sauvagement en Taverne, quand … pouf, Taverne )
Ronnie Hayek Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 (et j'étais en train de me dire que ça allait partir sauvagement en Taverne, quand … pouf, Taverne )
Dilbert Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 "Que sert en effet au libéral de gagner le monde, s'il vient à perdre son âme ?" (Evangile selon St Franck, 12, 50) "Vous avez fait de mon forum une caverne de collectivistes brigands !" (St Franck aux marchands du Temple) "Quantité des quantités, et tout est quantité !" (Qohelet, l'Hérésiarque matérialiste)
DiabloSwing Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Il fut un temps ou sa prose faisait des petits et se reproduisait à des heures dissuadantes et à une vitesse assez farfelue (comme les…hamsters ?)…
WALDGANGER Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 étant nouveau sur le forum peut être que je commets une faute de gout en répondant à un troll, dans ce cas vous voudrez bien m'en excuser. Il me semble que l'une des erreurs (parmis de nombreuses autres dont celle tendant à réduire le libéralisme à sa seule composante économique) est de considérer que le libéralisme vise à l'accroissement des richesses matérielles. Cette obsession de la production, du travail et de la productivité est plutôt caractéristique du marxisme que du libéralisme. Personnellement j'entends vivre ma vie en travaillant le moins possible tout en subvennant à mes besoins. Le libéralisme permet à chacun de mener la vie qu'il souhaite, que celle ci soit faite de méditation ou de consommation.
pankkake Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Il me semble que l'une des erreurs (parmis de nombreuses autres dont celle tendant à réduire le libéralisme à sa seule composante économique) est de considérer que le libéralisme vise à l'accroissement des richesses matérielles. Cette obsession de la production, du travail et de la productivité est plutôt caractéristique du marxisme que du libéralisme. Personnellement j'entends vivre ma vie en travaillant le moins possible tout en subvennant à mes besoins. Le libéralisme permet à chacun de mener la vie qu'il souhaite, que celle ci soit faite de méditation ou de consommation. C'est une vérité qui mérite d'être rappellée, et c'est très bien dit en tout cas.
Invité (=S=) Posté 4 mai 2006 Signaler Posté 4 mai 2006 Pour ma part, j'ai lu le premier §, le dernier, et deviné tout le reste; je crois que Dilbert a bien résumé. Amen et paix à ton âme libre, Franck.
DiabloSwing Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Je crois qu'il voulait d'abord poster sur www.jeunescadres-et-mocassinsaglands.com, et la matrice l'a amené à poster ici. On lui pardonne. A bientôt Franck le sage !
Salatomatonion Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Je pensais que FRANCK voulait démarrer un jeu amusant où l'on remplacerait "libéralisme" par un autre mot. Certains sont si attachés au tabac qu’ils en finissent même par ne plus pouvoir s’en passer au quotidien. Et bla bla bla…
L'affreux Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Certains sont si attachés à discourir de la liberté économique, qu’ils en finissent même par ne plus soutenir et se soucier de la peine des plus malheureux. Mais il est vrai qu’en matière d’économie la condition humaine ne vaut plus grand chose aujourd’hui. C'est pas beau de rester bloqué autant de temps. Mais je retiendrai celle-là. Bien revenue, Franck
melodius Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Je salue le retour de l'ADM du libéralisme, l'anti-troll absolu, j'ai nommé FRANCK. Salut à toi FRANCK, et bienvenue. Laisse braire le troupeau, c'est ce qu'il fait le mieux.
Kimon Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Toujours, dans les heures sombres, l'esprit de FRANCK finit par renaître.
melodius Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 FRANCK, pourquoi ce soudain accès de mauvaise humeur ? Je te croyais bien au-dessus de tout cela.
FRANCK Posté 5 mai 2006 Auteur Signaler Posté 5 mai 2006 Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils ne trouvent plus aucun intéret à lire une contribution radicalement différente de la leur. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils trouveront toujours ennuyeux à lire un autre point vue que le leur. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils se trouveront toujours plus philosophes à lire que d'autres, quelle modestie ! Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils en finissent même par croire que seuls les libéraux sont des gens de bonne compagnie. Certains sont si attachés à la seule éthique du libéralisme, qu'ils en finissent même par écarter d'autres éthiques possibles. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils l'élèvent jusqu'à ne plus oser prononcer la moindre critique dans leur vocabulaire. Certains sont si libéraux qu'ils en finissent même par ne plus aimer qu'eux-mêmes, et non l'autre, l'homme qui ne comprend pas très bien l'économie. quelle tolérance ! Certains sont si attachés au libéralisme qu'on en finiraient même pour les prendre comme des gens de biens. Certains se sentent si riches dans leur libéralisme, qu'ils en finissent même par ne plus voir ce qui est en eux. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils en finissent même par ne plus rien proposer de mieux à l'homme. Certains sont si libéraux qu'ils s'imaginent à tort qu'un jour le genre humain continuera à vivre et à penser toujours de la même manière qu'eux. Certains sont si attachés à faire de la publicité du libéralisme, qu'ils en finissent même par perdre leur temps et leur liberté. Certains sont si attachés à mettre leur doctrine en avant, qu'ils en finissent hélas, par tout surbordonner à la leur, même l'objectivité. Certains sont si attachés à réclamer la liberté pour demain qu'ils en finissent, hélas par vivre au quotidien dans des prisons mentales. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils en finissent par se soucier davantage du devenir du libéralisme que de leur psyché. Certains sont si attachés à des philosophies qu'ils se montrent toujours incapables de rendre la psyché du genre humain plus libre. Certains sont si attachés au libéralisme qu'ils ne peuvent même pas concevoir qu'un jour le genre humain puisse se passer d'eux. Certains sont si peu attachés au libéralisme qu'on pourrait même les cataloguer à tort pour des gens du socialisme.
Ronnie Hayek Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Certains sont si attachés au libéralisme qu'on en finiraient même pour les prendre comme des gens de biens. Certains sont si pressés de poster des messages venimeux qu'ils en oublient de se relire.
Dilbert Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 En fait je suis d'accord avec Franck, mais ce qu'il dit est terriblement banal…
DiabloSwing Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Le seul truc que je me demande c'est s'il a rencontré dans la vraie vie des libéraux tels qu'il les décrit. S'il ne fait que déduire de ce qu'il lit ici il est à mon avis à côté de la plaque.
h16 Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Certains… C'est quoi cette maladie du retour à la ligne compulsif qui rend les post suuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuper longs ?
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.