Freeman Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 J'ai souvent entendu dire, à la radio ou autre, que selon des experts l'homosexualité était dûe principalement à une forte prédominance de la mère dans l'éducation des enfants. Je ne pense pas honnêtement que cela soit un argument suffisant, mais j'y ait réfléchi sur la question. Je suis d'autant mieux placé pour en parler puisque ma famille a exactement fonctionné comme l'ont décrit ces experts : ma mère exercait une domination réelle et large sur toutes les décisions, imposait ses choix et malheur à mon pauvre père si celui-ci les refusait… Concernant mon éducation, au lieu d'avoir eu des rapports équilbrés entre ce que pouvait m'enseigner mon père et ma mère, la balance pencha fortement du côté de ma mère qui voulait faire tout le boulot à sa place et l'avait écarté de manière symbolique. Ainsi se déroula toute mon enfance et mon adolescence. Cela a effectivement eut des conséquences sur ma personnalité et mon état d'esprit ( qu'on le veuille ou non ) et je dois reconnaître avoir ( ne me chassez pas ! ) des tendances homosexuelles ( ça dépend avec qui ). Seulement, là où ces experts se plantent, c'est qu'il ne suffit pas d'avoir une mère " envahissante " pour finir homosexuel. Je ne suis pas moi-même homosexuel. Cela peut renforcer, cela peut jouer dans une certaine mesure, mais cela ne suffit pas. Vous en pensez quoi, vous ?
Taranne Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Que tu as vraiment du temps à perdre. Dommage que ce soit le nôtre.
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Moi j'en pense que c'est des conneries. Mon père est sicilien et je t'assure qu'il est loin d'être dominé par ma mère !!! Et puis l'homosexualité n'est ni une maladie, ni un trouble psychologique. Est ce que les psychologues ont également fait des études pour tenter d'expliquer pourquoi un homme lambda préfère le jaune au mauve ou les endives au jambon plutôt que le boudin compote ?
Freeman Posté 5 mai 2006 Auteur Signaler Posté 5 mai 2006 Un père sicilien ? Oh là… Taranne, tu seras à Paris le 14 ?
h16 Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Freeman a dit : Vous en pensez quoi, vous ? Que les experts qui prétendent que l'éducation peut intervenir de façon aussi importante dans un comportement aussi profond que la préférence sexuels sont des imbéciles et qu'ils sont experts comme moi pape. Il y a des douzaines d'études médicales qui tendent à prouver que a/ le cerveau est câblé mâle ou femelle b/ le corps est génétiquement mâle ou femelle c/ le câblage du cerveau peut être fortement altéré par des changements hormonaux intervenus pendant la grossesse de la mère (importance du stress, de substances stupéfiantes, etc…). Ces points me semblent des pistes beaucoup plus sérieuses que les poils sur les jambes de la mère ou les envies de bas résille du père… Attossion : je n'ai pas dit que les mères des homosexuels étaient des toxicos stressées ! Freeman a dit : Taranne, tu seras à Paris le 14 ? Tu lances un sujet, et ensuite, tu arrive à te le torpiller toi-même en posant des questions sans aucun lien. Très fort. Après l'auto-torpillage, le coulage du thread au post #1, il te reste le Partage En Sucette au niveau du titre, et tu aura fait la totale. Enfin, il me semble.
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Citation Attossion : je n'ai pas dit que les mères des homosexuels étaient des toxicos stressées ! Ouf ! parceque la mienne, à part avec les abricots, elle n'a fait aucun excés. Elle ne boit pas, ne fume pas, ne s'est jamais droguée, …
Taranne Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 h16 a dit : Il y a des douzaines d'études médicales qui tendent à prouver que a/ le cerveau est câblé mâle ou femelle b/ le corps est génétiquement mâle ou femelle c/ le câblage du cerveau peut être fortement altéré par des changements hormonaux intervenus pendant la grossesse de la mère (importance du stress, de substances stupéfiantes, etc…). Et on peut les trouver où, ces études médicales? Just curious. De toute manière, que l'homosexualité soit le produit d'une configuration génético-neuronale ou d'une mère trop possessive n'a aucune importance du moment que les intéressés s'en trouvent bien. Il y a en ce qui me concerne du moins des problèmes beaucoup plus importants à résoudre.
Freeman Posté 5 mai 2006 Auteur Signaler Posté 5 mai 2006 Je sais, je suis fortiche pour me couler moi-même h16, mais j'ai aussi des tendances masochistes
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Taranne a dit : Et on peut les trouver où, ces études médicales? Just curious.De toute manière, que l'homosexualité soit le produit d'une configuration génético-neuronale ou d'une mère trop possessive n'a aucune importance du moment que les intéressés s'en trouvent bien. Il y a en ce qui me concerne du moins des problèmes beaucoup plus importants à résoudre. +1 (même si j'adore en parler)
Chitah Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Après tout, qu'il existe un sujet sur les préférences sexuelles n'est pas choquant vu qu'il existe un sujet sur ce forum sur les préférences musicales, cinématographiques, etc…
Freeman Posté 5 mai 2006 Auteur Signaler Posté 5 mai 2006 D'autant plus que c'est un sujet intéressant… Et je le sais d'autant plus que c'est moi qui l'ait posté ! ^^ ( remember Giscard )
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Chitah a dit : Après tout, qu'il existe un sujet sur les préférences sexuelles n'est pas choquant vu qu'il existe un sujet sur ce forum sur les préférences musicales, cinématographiques, etc… il devrait y avoir un sujet sur les meilleurs film de culs. Mais je ne lance pas le fil parce que je ne connais absolument rien sur les film qui sont suceptible d'interressé 82% des forumeurs Et puisque parmi les 8% de froumeur gay (si j'en crois les statistique officielles et si elles se reflètent dans la même proprotion ici) je suis le seul à avoir fait mon coming out, du moins sur le forum. Un fil sur le porno gay restrait donc sans réponses. Mais sur le porno hétéro je connais deux membres, dont je tairais le nom, qui en connaissent un sacré rayon !
Chitah Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 librekom a dit : Mais sur le porno hétéro je connais deux membres, dont je tairais le nom, qui en connaissent un sacré rayon ! On va dire que l'un d'entre eux est l'un des trois plus gros posteurs de ce forum. (mais ce n'est pas moi!) PS : ça existe le coming-out hétéro, clamer sur tous les toits qu'on est hétéro? Non parce que si c'est le cas, j'aimerai bien le faire, moi. Et j'aimerai aussi dire que j'aime bien les femmes vêtues de dentelle, si possible colorée (pas noire, quoi).
Ronnie Hayek Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 librekom a dit : Mais sur le porno hétéro je connais deux membres, dont je tairais le nom, qui en connaissent un sacré rayon ! D'autres confondent Laure Adler et Laure Sinclair !
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Chitah a dit : On va dire que l'un d'entre eux est l'un des trois plus gros posteurs de ce forum. (mais ce n'est pas moi!) PS : ça existe le coming-out hétéro, clamer sur tous les toits qu'on est hétéro? Non parce que si c'est le cas, j'aimerai bien le faire, moi. Et j'aimerai aussi dire que j'aime bien les femmes vêtues de dentelle, si possible colorée (pas noire, quoi). ah oui et tu peux même organiser une hétéro pride où tu pourait montrer ton cul et inviter des acteur porno pour baiser sur les chars. Peut être que ça aiderait les individus moyens à comprendre que les autruches qu'on croise à la gay pride ne sont pas du tout représentatives de la communauté gay.
Chitah Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 librekom a dit : ah oui et tu peux même organiser une hétéro pride où tu pourait montrer ton cul et inviter des acteur porno pour baiser sur les chars. En voilà une idée qu'elle est bonne !
Ronnie Hayek Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 librekom a dit : ah oui et tu peux même organiser une hétéro pride où tu pourait montrer ton cul et inviter des acteur porno pour baiser sur les chars. Tu confonds avec Schnappi.
h16 Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Taranne a dit : Et on peut les trouver où, ces études médicales? Just curious. Il va falloir que je cherche un peu, mais j'ai souvenir d'avoir lu ceci à plusieurs reprises dans différentes revues scientifiques et dans différents livres (je sais c'est vague, mais je vais vérifier avant de dire des bêtises). L'une d'entre elles mentionnait ainsi qu'un pic d'homosexualité avait été observé chez les londonniens nés pendant la seconde guerre mondiale et dont les mères avaient dû subir le stress important des bombardements…
Librekom Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Chitah a dit : En voilà une idée qu'elle est bonne ! c'est ma manière à moi de te dire que je trouve la gaypride grotesque. Même si je ne nie qu'elle a parfois (mais très rarement hein !) pu aider les gays à se faire accepter, en general elle a plutôt effrayé le peuple et stygamtisé les homos.
Ash Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 librekom a dit : c'est ma manière à moi de te dire que je trouve la gaypride grotesque.Même si je ne nie qu'elle a parfois (mais très rarement hein !) pu aider les gays à se faire accepter, en general elle a plutôt effrayé le peuple et stygamtisé les homos. Citation LA GAYPRIDE - SatirePuisque encore une fois tout un peuple empafé Se répand dans la rue, à geindre et s’esclaffer ; Puisque le bâtiment de nouveau batifole En bandant en dessous de roses banderoles, Le minet à son bras, bite à l’air, plume au cul, Rêvant à chaque instant de le faire cocu, Et l’œil se baladant sur ce qui gesticule, Là-bas, un peu plus loin, dans l’espoir qu’on l’enc… ; Puisque le travelo (avec ses bas filés), Sa mère et ses enfants s’en vont tous défiler, En criant vers les cieux, sans aucune vergogne, Qu’en leurs roses et choux ponde aussi la cigogne ; Puisque, surtout, ces gens prétendent en mon nom Crier tous leurs slogans de savantes guenons ; Je vous donne à relire une ancienne satire Que d’un de mes tiroirs à l’instant je retire. Je vous y rapportais une conversation Que m’avait faite un jour une courte passion. Par amitié pour elle, on la laisse anonyme. Je suis loin d’espérer des bravos unanimes : Untel, mon grand ami, me dit, comme à chaque an : « Olivier, ma chérie, il faut choisir ton camp ! Il est de ton devoir d’aller à la gayprade, De te faire enfin voir à la fière parade. – Comment pourrais-je, allons ? Je ne sais pas danser ! – Nul besoin de savoir : il n’y faut qu’avancer, Pour qu’avance le monde et notre propre cause. – Propre, dis-tu ? Pourtant, ça ne sent pas la rose. Un jour (c’était la nuit), je m’en fus en un lieu, Un de ceux qu’aiment tant ceux de notre milieu… Il y faisait si noir que l’on n’y voyait goutte. Mais on sentait partout des parfums qui dégoûtent, Alliage moite et chaud de corporelle humeur, De vice et de secret, d’haleines de fumeur… Le sol était collant d’un mélange de foutres, Et des mal élevés me faisaient voir leurs poutres ! Peut-on bien être fier de vivre en cancrelat ? – Mais je ne parlais pas de cette chose-là. Cet endroit que tu dis, c’est notre antique geôle, Où d’à peine un regard, un clin d’œil, on s’enjôle… C’est la nuit, c’est la honte où l’on était réduit. Mais les temps ont changé. Notre peuple aujourd’hui Veut être libéré de sa longue infortune. – Il quitte le cachot pour la cage commune, Il sort, après longtemps, de clandestinité, Et s’enferme aussitôt dans la conformité D’une fade existence et d’un monde homogène ! La prison qu’on choisit a les pires des chaînes : On en est le gardien ! – C’est une prison d’or ! – Où l’on prend le métro, où l’on travaille et dort. – Où l’on sera modèle, où l’on fera l’exemple : Déjà, nos cheveux courts sur l’oreille et la temple… – Me font passer pour bête avec mes cheveux longs ! Et quiconque n’a pas le corps d’un Apollon A serrer fièrement dans de coûteuses frusques, N’est plus qu’un importun dont la présence offusque ! – Mais tu ne connais donc que des gays malappris ? D’autres qu’eux t’apprendraient l’ouverture d’esprit, L’absence de tabou, l’espoir, la tolérance, Le bonheur de jouir, surtout l’indifférence : Tout ce que peut offrir notre communauté, Et que découvre en nous l’entière société. Il est donc bien normal qu’on exige, en échange, De ne plus être pris pour des êtres étranges, Et que nos nouveaux us aux vieux soient mélangés. – A tous ces beaux projets, je me sens étranger. Je ne veux, comme vous, briller puis disparaître, Filer comme une étoile à travers la fenêtre Pendant que je suis jeune, et puis derrière un mur Vivre communément tout un morne âge mûr. Je ne me sens chez moi ni dans votre village, Ni dans tout le pays, aux plus sobres usages. – Ne dis donc pas cela ! Tu es toi-même gay ? – Oh ! Je ne passe pas pour quelqu’un de bien gai ! – Tu aimes les garçons ? – Seulement ceux que j’aime. J’en déteste bien plus ! Tout caillou n’est pas gemme. – Tu fus, dans ta jeunesse, arrosé de gros mots, Comme tant, chaque jour, de nos frères homos ? – Je ne me sens pas frère à cause d’une insulte. Dans vos bouges fumeux, où règne le tumulte, Je me vois plus souvent insulter du regard Que tous ces jeunes coqs me jettent sans égards. – Mais ne rêves-tu pas qu’un oiseau de ton âge, Un garçon comme moi, te demande en mariage ? – Tu le fais chaque jour ; chaque fois je dis non. – Quoi ? Tu n’aimerais pas t’alléger de ton nom, Pour celui, plus gracieux, d’un autre que toi-même, Par exemple, de moi, qui te sers et qui t’aime ? – Allons ! Tu le sais bien, je te l’ai dit hier ! – N’as-tu pas honte, enfin, de n’être pas plus fier De cette tendre amour qu’en mon cœur tu fais naître ? Ne veux-tu pas du droit de faire reconnaître A tout le monde entier la sublime douceur De vivre entre les bras d’une belle âme sœur ? – Je trouve bien plus douce une amour anonyme. Je ne dis ma passion qu’à l’objet ou la rime. Les noms des amoureux ne sont qu’aux deux amants. Ceux qui s’aiment dans l’ombre aiment plus ardemment. Mais regarde-moi donc ? On dirait que tu pleures… – De la poudre à mon œil… Mais il est bientôt l’heure ! Hâtons-nous fièrement d’aller revendiquer Le droit de nous marier, le droit, après niquer, De porter un enfant dans notre propre ventre, D’être bi, d’être trans, ou de balancer entre. Mais dépêchons-nous bien, ou nous serons trop tard Au rendez-vous fixé pour le commun départ. – Je ne veux pas me rendre à cette marche fière ! – Et pour que moi non plus, qu’es-tu prêt à me faire ? – Je puis m’offrir à toi si nous n’y allons pas. Tu connais, je crois bien, tous mes secrets appas. Car je sais que souvent, quand tu rentres bredouille, Le sexe tout pendant, d’une de tes vadrouilles, Et que tu viens chez moi chercher du réconfort ; Quand j’ouvre une bouteille et que nous buvons fort, Jusqu’à ce que la nuit devienne matinée, Au point que je t’entends d’une voix avinée Demander si tu peux demeurer sous mon toit, ‘‘Afin, précises-tu, de dormir avec toi En tout bien, tout honneur, sans te toucher le membre’’ ; Je le sais bien, te dis-je, une fois dans ma chambre, Que tu lèves le drap couvrant ma nudité, Me croyant endormi, et qu’un œil excité Me caresse partout, rêvant d’être une bouche… Si nous restons ici, je t’invite en ma couche Et permets à tes mains ce que me font tes yeux ! Mais ton joli regard me semble moins joyeux… Tu pleures à présent ! Que sont ces chaudes larmes Qui coulent sur ta lèvre et m’emplissent d’alarmes ? Je commence à voir clair… Quand tu me prends la main Et demandes qu’ensemble on fasse un long chemin, Tu ne te moques pas ? Ta demande est sincère ? – Je t’aime d’un amour qui me tord les viscères ! Tout mon cœur est criblé des flèches de l’Archer. – Et tu me le cachais en me faisant marcher ! – J’espérais te le taire en le disant pour rire… – Allons ! Mon tendre ami, retrouve ton sourire. L’amour avait encore une flèche au carquois : Je ne me moquais pas en m’offrant tout à toi. Sache enfin que pour toi mon amour est le même. Viens me prendre en tes bras et montrer que tu m’aimes. Mais promets-moi d’abord de ne plus me prier De t’aimer en public en allant me marier ! Ensemble n’habitons qu’en nos corps et nos âmes ; Laissons le commun toit aux maris et aux femmes. Les ardentes amours ne souffrent de témoins. L’on ne voit s’épouser que ceux qui s’aiment moins. Afin qu’aussitôt né notre amour ne se meure, Soyons chacun pour l’autre une vive demeure Que ne fonde et n’élève aucun de ces serments Par lesquels, au grand jour, on s’abuse et se ment. C’est d’eau fraîche et d’air pur que l’amour se façonne. Ne laissons regarder notre flamme à personne Qu’au soleil qui voit tout et par qui tout reluit, Et qu’à sa pâle sœur quand se couche icelui. Plutôt que d’exhiber en la marche hypocrite Notre nouvel amour qui ne veut pas des rites, Acceptes-tu donc bien de demeurer chez moi, Le temps de la parade, à m’offrir tes émois ? » Que croyez-vous qu’il fit ? Il accepta le pacte. Sitôt dit, sitôt fait, nous passâmes à l’acte ! Après quoi mon ami, m’ayant beaucoup aimé, Se retrouva bientôt beaucoup moins affamé : S’étant bien contenté, il n’eut plus tant l’envie De passer avec moi le reste de sa vie… Mais vous verrez qu’un jour, ce sera mon devoir D’épouser ce garçon, et puis de concevoir ! http://oliviermb.hautetfort.com/archive/20…e_-_satire.html
Fredo Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Je suis d'accord avec h16, les 3 hypothèses a, b et c étant bien plus sérieurses que ces conneries psychanalytiques. Et j'ai aussi lu les mêmes choses, si jamais je retrouve des références. De mémoire ça aurait à voir avec les taux d'hormones sécrétées durant la grossesse au moment de la différenciation sexuelle dans l'embryogénèse. A supposer que cette explication soit suffisante, elle devrait discréditer (entre autres raisons, bien sûr) les homophobes qui considèrent que les gays font le "mauvais" choix. Sinon, Freeman, si une mère était si autoritaire et/ou possessive, j'imagine plutôt le gamin devenir "auto-sexuel" frustré.
Invité Arn0 Posté 5 mai 2006 Signaler Posté 5 mai 2006 Fredo a dit : A supposer que cette explication soit suffisante, elle devrait discréditer (entre autres raisons, bien sûr) les homophobes qui considèrent que les gays font le "mauvais" choix.Ou au contraire faire des homosexuels des gens déréglés totalement irrécupérables. Faut se méfier de se genre d’argument à double tranchant. La question de la légitimité de l’homosexualité, aussi bien du point de vue de la justice que de celui de la moralité, ne peut pas reposer sur ces explications biologique ou social.De la même façon si l’on apprenait que les meurtriers le sont à cause de leurs gènes ou de problèmes hormonaux cela ne justifierait pas que l’on tolère le meurtre (tout juste que la réponse à y apporter devrait être adapté).
Cédric Posté 6 mai 2006 Signaler Posté 6 mai 2006 Il y a un article là-dessus dans "Cerveau et Psycho". Il y est soutenu qu'il y aurait une part de détermination génétique, qui s'exprimerait plus ou moins fortement en fonction des histoires personnelles et des contextes sociaux. Ce n'est pas un caractère qui pourrait strictement s'exprimer ou non, mais la préférence sexuelle est graduelle, il y a un "continuum des préférences sexuelles". Pour la question du choix, cela implique slon l'auteur qu'il y a une part de choix, et une part de "nature". On "accepte" d'autant plus facilement d'être homosexuel que la pression sociale est faible. Il y aurait un choix, dans la mesure où beaucoup de gens ne sont ni totalement homosexuels, ni totalement hétérosexuels, et que ces préférences peuvent évoluer.
Freeman Posté 6 mai 2006 Auteur Signaler Posté 6 mai 2006 Citation Sinon, Freeman, si une mère était si autoritaire et/ou possessive, j'imagine plutôt le gamin devenir "auto-sexuel" frustré. Ben me concernant, nan Citation c'est ma manière à moi de te dire que je trouve la gaypride grotesque.Même si je ne nie qu'elle a parfois (mais très rarement hein !) pu aider les gays à se faire accepter, en general elle a plutôt effrayé le peuple et stygamtisé les homos. C'est le moins qu'on puisse dire… I will survive c'était autre chose !
h16 Posté 6 mai 2006 Signaler Posté 6 mai 2006 Arn0 a dit : Ou au contraire faire des homosexuels des gens déréglés totalement irrécupérables. Faut se méfier de se genre d’argument à double tranchant. La question de la légitimité de l’homosexualité, aussi bien du point de vue de la justice que de celui de la moralité, ne peut pas reposer sur ces explications biologique ou social.De la même façon si l’on apprenait que les meurtriers le sont à cause de leurs gènes ou de problèmes hormonaux cela ne justifierait pas que l’on tolère le meurtre (tout juste que la réponse à y apporter devrait être adapté). Vous mélangez tout (meutre et comportement sexuel entre adultes consentants). Si la cause de l'homosexualité est hormonale, elle exclut de fait la responsabilité des parents (ou en partie) ; c'est de cela qu'on parle - enfin, il me semble -. Je ne vois pas en quoi cela en fait des êtres "déréglés totalement irrécupérables". Et récupérables pour quoi , d'ailleurs ? Je ne vois pas non plus du tout ce que vient faire la notion de justice ou de moralité… Qu'untel enfile untel ou unetelle, un animal ou un tuyau de PVC, franchement, ça ne regarde que lui et les adultes consentants de la partie…
Invité Arn0 Posté 6 mai 2006 Signaler Posté 6 mai 2006 h16 a dit : Vous mélangez tout (meutre et comportement sexuel entre adultes consentants). Si la cause de l'homosexualité est hormonale, elle exclut de fait la responsabilité des parents (ou en partie) ; c'est de cela qu'on parle - enfin, il me semble -. Je ne vois pas en quoi cela en fait des êtres "déréglés totalement irrécupérables". Et récupérables pour quoi , d'ailleurs ? Je ne vois pas non plus du tout ce que vient faire la notion de justice ou de moralité… Qu'untel enfile untel ou unetelle, un animal ou un tuyau de PVC, franchement, ça ne regarde que lui et les adultes consentants de la partie… Non. On se sert de l'argument hormonal comme servant d'argument anti-homophobie (cf Fredo). Mais si l'homosexualité est immorale le fait que ce soit hormonal ni change rien. Ce n’est pas sur ce point là qu’il faut argumenter. D’ailleurs c’est une raisonement équivalent qui a conduit la cour suprême américaine à interdire la législation anti-acte homosexuel. Comme ce n’est pas un comportement que l’on peut choisir il ne doit pas être interdit, ce qui est stupide puisque on pourrait tout aussi bien en dire autant des pédophiles*. Ce n’est pas parce qu’un argument va dans le bon sens qu'il est recevable. *juste un exemple pas du tout une assimilation
h16 Posté 6 mai 2006 Signaler Posté 6 mai 2006 Arn0 a dit : Non. On se sert de l'argument hormonal comme servant d'argument anti-homophobie (cf Fredo). Mais si l'homosexualité est immorale le fait que ce soit hormonal ni change rien. Ce n’est pas sur ce point là qu’il faut argumenter. D’ailleurs c’est une raisonement équivalent qui a conduit la cour suprême américaine à interdire la législation anti-acte homosexuel. Comme ce n’est pas un comportement que l’on peut choisir il ne doit pas être interdit, ce qui est stupide puisque on pourrait tout aussi bien en dire autant des pédophiles*. C’est n’est pas parce qu’un argument va dans le bon sens qu'il est recevable. *juste un exemple pas du tout une assimilation Vous parlez de morale, mais Fredo a parlé de choix (faire le mauvais). Il n'a jamais évoqué la morale. Les homophobes sont de toutes natures, et ne se placent pas seulement sur le plan de la morale (que la plupart savent pertinemment être subjective). Sans méchanceté, je ne comprends rien à votre argumentation.
Invité Arn0 Posté 6 mai 2006 Signaler Posté 6 mai 2006 h16 a dit : Sans méchanceté, je ne comprends rien à votre argumentation. Je ne vois pas ce qu'il a de dur à comprendre. L'argument "l'homosexualité n'est pas un choix" peut-être aussi utilisé par les homophobes genre "l'homosexualité n'est pas un choix c'est une maladie". Ce n'est pas un argument contre quelque homophobe que ce soit. Et je ne dis pas que ce n’est pas un argument principal, je dis que ce n’est pas du tout un argument recevable. Quand quelqu'un dit "voler est un mauvais choix", c'est pas en lui disant que les voleurs sont hormonalement programmé pour qu'on le convaincra que le vol doit être tolérer. De la même manière quand un homophobe dit que c'est un mauvais choix il veut dire que c'est une mauvaise chose à faire, quelque soit les raisons qui pousse à le faire.Et puis de toute façons tout nos choix sont influencées par nos gènes ou notre environnement (familial, social…). C'est pas pour autant qu'on ne peut pas dire que certain sont mauvais. Je ne vois pas ce que ça change au problème.
Librekom Posté 7 mai 2006 Signaler Posté 7 mai 2006 Si l'homosexualité doit être libre, ce n'est pas parce que c'est un choix (en effet, il ne suffit pas qu'un comportement soit un choix pour qu'il soit légitime). Ce n'est pas non plus par ce que ce n'est pas un choix (comme la pédophile par exemple, si l'homosexualité n'est pas un choix, la pédophilie non plus, il s'agirait donc d'une préférence sexuelle, et ça ne suffit pas à la légitimer !) Si le comportement homosexuel est légitime c'est simplement parce qu’il s'agit d'un acte libre entre deux personnes consentantes qui n'implique aucune tierce partie. Il n' y a aucune conséquence sur la vie d’autrui.
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