Chitah Posté 9 mai 2006 Signaler Posté 9 mai 2006 Je ne sais même pas si ce livre est bon ou intéressant, mais la chronique que j'ai lu dans Les Echos de ce jour m'a scotché, les extraits sont saissisants je trouve, ils m'ont en tout cas beaucoup touché. Le « J'accuse » d'un fils d'immigrésAlors que l'immigration ne quitte plus le débat politique, Ahmed Djouder publie un premier livre d'une force inouïe dans laquelle il dresse les carences de l'« intégration ». Stock, 157 pages, 15 euros. C'est un fils d'immigrés qui parle : « Nos parents ne joueront jamais au tennis, au badminton, au golf. Ils n'iront jamais au ski. Ils ne mangeront jamais dans un restaurant gastronomique. Ils n'achèteront jamais un bureau Louis-Philippe, une bergère Louis-XV, des assiettes Guy Degrenne, des verres Baccarat, ni même un store Habitat. Ils n'assisteront jamais à un concert de musique classique. Ils ne possèderont jamais de leur vie un appartement ou une jolie propriété quelque part en France où finir leurs jours tranquillement. Non, ils ont préféré investir dans des maisons au bled, en ciment, au prix de plusieurs décennies de sacrifices, qui ressemblent vaguement à des cubes et qu'ils appellent des villas. » C'est la première page du livre. On croyait tout connaître des problèmes de l'intégration avant les émeutes de l'hiver dernier dans les banlieues, et on s'est finalement rendu compte que, non, on ne les connaissait pas bien. On croyait en savoir plus après les innombrables heures de débats qui se sont déroulées ensuite. Et puis les semaines se sont écoulées, et on est passé à autre chose. Est alors publié « Désintégration », premier livre d'un inconnu, français et fils d'immigrés algériens, dont les mots, des premiers aux derniers, sont cinglants. Ahmed Djouder commence par décrire la réalité de l'enfance et de l'adolescence des fils d'immigrés, les traditions, l'organisation familiale, les relations entre les parents, la situation des soeurs… « Nos soeurs sont faibles. Nous les empêchons de sortir après une certaine heure. Nous leur flanquons des raclées lorsqu'elles n'obéissent pas. Notre peur, la pire, c'est celle du déshonneur. Qu'elles salissent la famille, qu'elles souillent notre nom. » Puis, plus loin : « Nous n'avons rien compris à l'amour. Nous en avons une image dangereuse. La répression sexuelle en est responsable. Nous n'avons pas compris que le sexe n'a pas d'importance. Qu'il ne représente rien. Nous en avons fait une montagne, de cette histoire de sexe. Il prend beaucoup trop de place. Le jour où il réintègrera sa juste place, nous nous apaiserons. » L'intégration semble difficile, voire impossible, lorsque l'on conserve des traditions, des habitudes aussi éloignées que celle du pays d'adoption. Mais réagir ainsi, c'est n'être que spectateur, ou alors demander à l'« autre » de faire 100 % du chemin. Après tout, c'est logique puisque c'est lui qui est venu là. « Vous comprenez que puisque vous ne les avez pas aimés, nos parents se sont arc-boutés sur leurs traditions. » Plus loin : « Si vous les aviez mieux aimés, ils auraient prêté une oreille plus attentive à vos magazines, à vos émissions radio, à Dolto, ils auraient mieux écrit, ils auraient mieux lu, ils auraient mieux compris que dans la vie tout est vaste, complexe, multimodal ; ils seraient sortis, un peu, d'une vision ethnocentrique. Cela aurait suffi à réduire les dégâts. » « Nous faire remarquer » Ahmed Djouder connaît la force du verbe, et « Désintégration » ressemble souvent à « J'accuse ». « Vous n'avez pas compris que vous êtes responsables. Vous n'avez pas compris qu'en voyant la souffrance de nos parents, nous nous sommes retournés contre vous et que, malheureusement, nous avons rejeté vos principes, vos valeurs, vos traditions, votre peuple, votre culture. » La charge est de plus en plus violente : « Avez-vous constaté combien nous aimons nous faire remarquer ? Nous ne le faisons pas toujours exprès. C'est vrai, parfois, on abuse. On fait exprès, pour vous faire chier. Pour faire chier le monde. On crie. On fume du shit, de l'herbe ou on fume tout court dans les métros, au fond des bus. On fout la musique à fond. On s'en branle complètement de votre point de vue. » Et pourquoi ? Par manque d'attention, bien sûr. « Il n'y a pas de discours, il n'y a pas de revendication, car il n'y a pas de mots. Notre monde, c'est la désertion du langage. » Ahmed Djouder liste une à une les raisons qui ont conduit à mettre ces générations d'immigrés et leurs enfants dans un cul-de-sac. Souvent naît le malaise. Le même que lors de ce fameux France-Algérie de football au Stade de France, en novembre 2001, lorsque l'interprétation de « La Marseillaise » a été couverte par les sifflets et que le terrain a été envahi avant la fin du match. Des comportements insupportables sur le moment, mais qui témoignent de l'impasse dans laquelle nous ont conduits des années de « politiques de l'immigration ». Ainsi s'explique le rejet de l'auteur du fameux mot : intégration. « Ce mot est moche. Nous n'en voulons pas. On ne doit pas s'intégrer. On ne s'intègrera pas. On attendra que vous réagissiez », écrit-il en ajoutant : « La France a quelques problèmes de langage, elle se trompe de mots, et quand on ne s'entend pas sur les mots, on ne s'entend pas. » Que faut-il faire alors ? Changer de regard. « Vous allez finir par nous aimer. Comme un enfant qu'on n'a pas désiré mais qui est là. » La route est longue. RENAUD CZARNES
Punu Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Mouais. Comme d'hab', c'est la faute à la chochété et à l'homme blanc.
Chitah Posté 10 mai 2006 Auteur Signaler Posté 10 mai 2006 C'était la minute "commentaire générique de portée générale".
Punu Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Non, simplement cela m'étonne qu'un grand libéral comme toi se vautre avec tant d'allégresse dans un discours aussi déresponsabilisant. Car il s'agit uniquement de cela : "Vous comprenez que puisque vous ne les avez pas aimés, nos parents se sont arc-boutés sur leurs traditions." Pourquoi "nous" (les "de souche" dans l'esprit de l'auteur) aurions dû "vous" (tu vois comme le mec pousse à réagir en bloc ?) aimer ? Est-ce que, à part mes parents, quelqu'un aurait dû m'aimer juste parce que c'était moi ? "Vous n'avez pas compris que vous êtes responsables." Ca non, nous ne l'avons pas compris. Moi (mais est-ce bien légitime de parler de ma personne face à quelqu'un qui ne réfléchit qu'en termes de blocs vous><nous ?), moi qui croyais que les gens étaient responsables de leurs actes, voilà que ce monsieur me dit que ce n'est pas le cas. C'est "nous" qui sommes responsables des centaines de voitures brûlées, certainement pas les mecs qui y mettent le feu. "On s'en branle complètement de votre point de vue." Et pourquoi ? Par manque d'attention, bien sûr." Bien sûr ! Bien sûr… "Nous" sommes de grands enfants qui veulent être le centre du monde. Comment se fait-il que le monde entier ne fasse pas attention à "nous" ? "Nous" sommes tellement intéressants pourtant ! Eh bien non. "Vous" n'êtes pas plus intéressants que n'importe qui d'autre. You are not a beautiful and unique snowflake - Tyler Durden. L'attention ça se mérite, ce n'est pas un droit de l'homme. Personne ne fait instinctivement attention à moi, et cela ne me donne pas le droit de faire chier mon monde.
Chitah Posté 10 mai 2006 Auteur Signaler Posté 10 mai 2006 Non, simplement cela m'étonne qu'un grand libéral comme toi se vautre avec tant d'allégresse dans un discours aussi déresponsabilisant. Je m'étonne qu'un libéral comme toi politise un roman, je trouve ça assez drôle de constater que la mentalité trosko-communiste consistant à mettre des qualificatif normalement réservés aux humains à des oeuvres d'art (que ces qualificatifs soient "bourgeois", "libéral", "responsabilisant" ou "déresponsabilisant", etc….) est extrêmement répandue chez les libéraux. C'est comme lorsque j'entends dire que le foot c'est collectiviste, et que aimer le foot et aller au stade nous oblige à nous poser la question de la compatibilité de ce hobby avec le libéralisme. Tout n'est pas politique, Gadrel, et tout roman n'est pas forcément un guide pour l'action, pour l'action politique de surcroît, il existe quelquechose qui s'appele "Art", je crois que tu as déjà entendu parler.
Ronnie Hayek Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Encore fallait-il préciser qu'il s'agissait d'un roman…
Punu Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Un roman, dans mon esprit malsain et politisé, c'est une histoire dramatisée comptant des personnages aux interactions difficiles. Là, je ne vois rien qui ressemble à un roman, juste une suite de prises à partie qui prétendent établir un constat et fournir des explications à une situation actuelle. Alors même que l'être humain est au centre du roman, tant l'éditeur que le journaliste ne glissent un seul mot sur l'histoire et les personnages : on sort des extraits idéologiques qui ressemblent à un discours de sociologue bourré. nb : pas besoin de galvauder plus encore qu'il ne l'est le terme d' "art", d'autant plus lorsqu'on n'a pas lu le livre dont il s'agit. Mais tu n'es plus à ça près, hein ?
Ronnie Hayek Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 on sort des extraits idéologiques qui ressemblent à un discours de sociologue bourré. J'ai d'ailleurs failli croire qu'il s'agissait de la transcription d'une intervention faite à Télé-Moureaux, euh Télé-Bruxelles.
Chitah Posté 10 mai 2006 Auteur Signaler Posté 10 mai 2006 Hé bé, vous en avez gros sur la patate, tous les deux, va falloir s'aérer un peu là, la coalition.
Harald Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Mouais. Comme d'hab', c'est la faute à la chochété et à l'homme blanc. Ce n'est pas aussi simple que cela: http://haraldlibre.blogspot.com/2006/02/immigration.html On peut quand même se demander si la société française de ces trente dernières années à joué le même jeu qu'avec les précédentes vagues d'immigration. Il y a certainement des torts partagés, le plus dur restant à chacun de les admettre.
Invité Arn0 Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Nos parents ne joueront jamais au tennis, au badminton, au golf. Ils n'iront jamais au ski. Ils ne mangeront jamais dans un restaurant gastronomique. Ils n'achèteront jamais un bureau Louis-Philippe, une bergère Louis-XV, des assiettes Guy Degrenne, des verres Baccarat, ni même un store Habitat. Ils n'assisteront jamais à un concert de musique classique. Ca ne concerne pas que les parents immigrés.
melodius Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Je n'aime pas beaucoup ces culpabilités collectives, pour qui que ce soit d'ailleurs.
Chitah Posté 10 mai 2006 Auteur Signaler Posté 10 mai 2006 Ce n'est pas aussi simple que cela: http://haraldlibre.blogspot.com/2006/02/immigration.htmlOn peut quand même se demander si la société française de ces trente dernières années à joué le même jeu qu'avec les précédentes vagues d'immigration. Il y a certainement des torts partagés, le plus dur restant à chacun de les admettre. Déjà d'une ce que tu dis est vrai. Et de deux, il ne faut pas oublier que nous sommes en France, et que la promotion de ce livre se fait en France. Ce que je veux dire par là, c'est que nous sommes dans un pays où un livre appelé "Guns Germs and Steel" peut se retrouver traduit en "De l'inégalité parmi les société", ce qui appuie sur un travers égalitariste également présent en France. L'impression générale que j'ai en lisant l'extrait est qu'il ne s'agit pas d'un livre type "ouin-ouin on nous fait du mal", mais plutôt "ouin-ouin on a mal", ce qui me semble différent. Harald, tu me le prêteras quand tu l'auras fini? Ca ne concerne pas que les parents immigrés. C'est marrant, je suis fils d'immigrés et j'aime bien le badminton, les restaurants gastronomiques, et j'ai acheté la totalité de mes meubles chez Habitat.
alex6 Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 C'est marrant, je suis fils d'immigrés et j'aime bien le badminton, les restaurants gastronomiques, et j'ai acheté la totalité de mes meubles chez Habitat. Il serait de bon thon ( ) de ne pas étaler toute cette richesse comme cela, c'est presque gênant Sérieusement, ce lamentalisme me gonfle, on est à la limite du "surtout je ne fais rien pour m'en sortir vu que ça n'est pas de ma faute si je suis dans la m****" Alors oui la France s'est vautrée dans son assimilation (ou intégration ou autre, ça n'est que de la sémantique) mais ça n'est pas en pleurnichant que la situation va se règler. Reste la dénonciation d'une situation bien réelle, et je pense que c'est la seule portée que peut prétendre avoir ce type de livre. Personnellement je ne les lis plus, on y ressasse beaucoup trop d'idée prônant une plus grande prise en compte des malheurs du peuple par le sacro-saint état.
Chitah Posté 10 mai 2006 Auteur Signaler Posté 10 mai 2006 Il serait de bon thon ( ) de ne pas étaler toute cette richesse comme cela, c'est presque gênant Oh là, mon jeune ami, tu devrais te rendre au magasin Habitat le plus proche de chez toi en fin de saison (juin-sept), ou pendant la période des soldes, tu seras étonné de voir des meubles à prix défiant toute concurrence (disons au niveau d'Ikea), puisque ce magasin raisonne en terme de collections (un peu comme le prêt-à-porter). Et le badminton, j'en ai fait dans des salles de mon école, c'est bien trop cher à Paris Du coup j'en fais plus. (vivement le bad low cost) Sérieusement, ce lamentalisme me gonfle, on est à la limite du "surtout je ne fais rien pour m'en sortir vu que ça n'est pas de ma faute si je suis dans la m****" C'est mille fois vrai, , se sortir les doigts du derrière est la seule solution.
alex6 Posté 10 mai 2006 Signaler Posté 10 mai 2006 Et le badminton, j'en ai fait dans des salles de mon école, c'est bien trop cher à Paris Du coup j'en fais plus. (vivement le bad low cost) Du bad à Paris, que voilà donc une pratique peu usitée. Aaahh, la nouvelle bourgeoisie
Salatomatonion Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Gifler le peuple français en le rappelant au bon souvenir de son comportement vis-à-vis des arrivants de l'époque, ça m'est arrivé x fois plus jeune et je me suis bien vite aperçu que la démarche, aussi soulageante qu'elle soit est absolument vaine. Les influences de l'environnement social et familial sur les immigrés sont depuis longtemps rangées dans un casier qui n'intéresse plus pêle-mêle que des chercheurs du CNRS, des historiens et de vieux soixante-huitards en mal d'inspiration qui se donnent l'impression à la radio de service public qu'ils doivent reprendre un combat. Il est assez étonnant de voir des enfants d'immigrés témoigner -sur des choses qu'ils n'ont pas ou peu vécu- bien plus de rancoeur que ne l'ont jamais fait leur parents ou grand-parents. Ca les détourne à mon sens d'autant plus de leur responsabilité et surtout de la formidable opportunité de réussir à mener ici et maintenant une vie aussi heureuse que les parents puissent leur souhaiter.
Nick de Cusa Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Il est assez étonnant de voir des enfants d'immigrés témoigner -sur des choses qu'ils n'ont pas ou peu vécu- bien plus de rancoeur que ne l'ont jamais fait leur parents ou grand-parents. Vous avez raison, c'est contre productif. Mais je vais me faire l'avocat du diable un court instant: il me parait compréhensible que c'est plus insupportable de voir ses parents se faire humilier, que de se faire humilier soi même.
melodius Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Il est assez étonnant de voir des enfants d'immigrés témoigner -sur des choses qu'ils n'ont pas ou peu vécu- bien plus de rancoeur que ne l'ont jamais fait leur parents ou grand-parents. Ca les détourne à mon sens d'autant plus de leur responsabilité et surtout de la formidable opportunité de réussir à mener ici et maintenant une vie aussi heureuse que les parents puissent leur souhaiter. Je suis assez sensible pour ma part aux critiques que certains peuvent avoir par rapport à leur "pays d'accueil" (je n'insisterai pas sur l'absurdité qu'il y a à nommer ainsi ce qui est souvent le lieu de naissance de la personne concernée…) mais ce qui me frappe aussi, c'est que ceux qui les formulent les plus volontiers sont généralement des emmerdeurs qui n'ont jamais rien fait de bon dans leur propre vie.
L'affreux Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Merci, je cours l'acheter Pour ma part j'irai sans courir. Pour l'instant, je note les références
Sous-Commandant Marco Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Pour ma part, je n'ai pas du tout envie d'acheter ce livre. Les citations données ici me font penser à un énorme gâchis. L'auteur aurait pu se poser la question de la pertinence d'une politique d'intégration. Même sans aller jusqu'à mettre en cause sa nécessité, il aurait pu se demander si la politique d'intégration française n'est pas affectée de défauts rédhibitoires, tels que le logement social, l'immigration quasi-forcée, l'absence d'insertion dans le RMI. Mais non, il préfère pointer le doigt sur le "manque d'amour" des habitants de souche envers les immigrés, sur les traditions familiales, sur la provoc. gratuite des immigrés de seconde ou troisième génération. Franchement, vous en connaissez, vous, des sociétés où les immigrés sont reçus avec amour? N'est-ce pas passer un peu trop vite à côté des vrais problèmes?
L'affreux Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Les "vrais" problèmes sont-ils vraiment matériels ?
ronan Posté 11 mai 2006 Signaler Posté 11 mai 2006 Les "vrais" problèmes sont-ils vraiment matériels ? Non,en effet plutôt institutionnels donc mentaux. Compter, par exemple, les élus au Parlement issus de l'immigration en France, puis comparer avec la situation au Royaume-Uni. 1 contre une dizaine, je crois. Evidemment le mode de suffrage est radicalement différent, le code électoral aussi etc. Un économiste britannique d'origine allemande a même récemment été élevé à la Pairie Outre-Manche. Quand on connaît la passion germanophile de l'opinion publique anglaise… Ah oui, Sarko a choisi de nommer au tour extérieur un Français d'origine maghrébine au corps préfectoral. L'honneur est sauf.
Chitah Posté 13 mai 2006 Auteur Signaler Posté 13 mai 2006 Les "vrais" problèmes sont-ils vraiment matériels ? C'est une question tout à fait pertinente. Essayer pour un jeune de banlieue d'obtenir les dernières baskets Nike ou les dernières Kickers (pardon pour ces lamentables clichés) n'a pas pour enjeu d'afficher une supposée richesse matérielle, mais a simplement afficher une adhésion à des codes culturels, cela s'appele construire son identité. Pour le reste, je rappele que tout de même ce n'est pas vraiment un essai ce livre, hein, ce n'est donc pas une étude systématique.
HOLMES IV Posté 15 mai 2006 Signaler Posté 15 mai 2006 « Hoo boy! ». Il semble n'importe où, vous êtes, vous êtes confronté avec l'immigration le problème.Comme Dave Von Kleist, le fils d'immigrants Allemands, aime dire, c'est le puer, l'éléphant mort dans la pièce, tout le monde veut négliger.Au moins vous, l'avez en France légèrement plus facile, comme la plupart des Algériens, Tunisiens, et al est venu de français-Parler de pays.Ils n'entrent pas, exigeant pour utiliser. Les deux France, et Amérique, payent l'histoire de thier, de colonisation illégale, et empire,mais les deux Mexique, et les pays Africains du Nord ont besoin de nettoyer thier possède des gouvernements, et la tentative pour améliorer le beaucoup de thier possède des gens, comme Hugo Chavez, ont dans Venezuelea. Peut-être Tunisie, et Algérie, peut commencer en donnant un coup de pied Halliburton des pays de thier. Le monde entier, m'inclus, reconsidère quels moyens d'immigration, et lancé avoir-il nos notions de preconcieved sur le tas.est de déchets il concievable pour prévoir l'assimilation ? Je non plus long sait.
Invité jabial Posté 15 mai 2006 Signaler Posté 15 mai 2006 Please, DO NOT USE AUTOMATIC TRANSLATORS. Post in English if you don't speak French. Starting right now, any automatically translated posts will be deleted.
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