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En Finir Avec L'etat Moderne !


Lea

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Posté

Les principes fondamentaux du droit public romain, la notion abstraite d'Etat exercant ou tendant à exercer un pouvoir universel, le lien abstrait de sujétion qui soumet les individus au pouvoir parce qu'il represente la res publica sont tombés en décadence dés le Bas-empire malgré une apparence trompeuse. Ils disparaissent avec les invasions, les Barbares ayant des conceptions toutes différentes; l'abstraction leur est étrangere, il vivent dans le concret et les rapports de dépendance d'homme à homme (contrats) constituent chez eux l'essentiel de la structure social et politique.

L'insécurité générale qui a suivi la disparition de l'"odre romain" a poussé les individus à rechercher la protection des grands, surtout les grands propriétaires, qui ont vu ainsi se former autour d'eux des groupes qu'ils protégeaient et dont ils assuraient la vie quotidienne. Le mouvement s'étend avec la décadence carolingienne.

La dislocation politique du royaume va alors se précipiter. Elle commence au tournant des IX et X siecles, et se poursuit jusque dans la premiere moitié du XI. Le fractionnement territorial va sans cesse faire sentir ses effets . Ce morcelement peut se faire à plusieurs niveux : dans certaines régions, de grandes principautés vont se constituer et se maintenir; dans d'autres la dissociation va aller plus loin et donner naissance à des contés autonomes, voir à des vicomtés. Enfin au vours du XI siecle, la dislocation va souvent continuer et déboucher sur de petites seigneuries. Il faut cependant prendre garde au fait que meme les principautés et les comtés sont parfois constitués par un simple assemblage de seigneuries toujours plus restreintes. Au XI et au XII, l'autorité publique est ainsi parvenue à son point le plus bas, celui de la défense concrete. La seigneurie banale ou justiciere est alors devenue la seule armature de la société.

Posté

Et ?

(au fait, il y a un fil dans la Taverne pour se présenter, si le coeur vous en dit - bienvenue, au fait)

Invité jabial
Posté

Ceci ne fait que corroborer ma thèse historique, qui est que seuls les régimes faibles s'écroulent d'eux-mêmes. Un Etat a tant de pouvoir qu'il est impossible à renverser de l'intérieur, sauf si:

a) Les hommes de l'Etat on renoncé à utiliser ce pouvoir, cas de l'URSS

:icon_up: Une autre organisation criminelle plus puissante (étatique ou non) les détruit

Il n'y a jamais eu de révolution réussie contre un régime fort sans aide extérieure.

Posté

Léa,

Elle est pas terroriste, elle est pas anti-terroriste

Elle est pas integriste, elle est pas seule sur terre

Elle est pas commode, non elle est pas comme Aude ~~

hum pardon, gros HS :icon_up:

Posté
  Lea a dit :
Les principes fondamentaux du droit public romain, la notion abstraite d'Etat exercant ou tendant à exercer un pouvoir universel, le lien abstrait de sujétion qui soumet les individus au pouvoir parce qu'il represente la res publica sont tombés en décadence dés le Bas-empire malgré une apparence trompeuse. Ils disparaissent avec les invasions, les Barbares ayant des conceptions toutes différentes; l'abstraction leur est étrangere, il vivent dans le concret et les rapports de dépendance d'homme à homme (contrats) constituent chez eux l'essentiel de la structure social et politique.

Des principes qui tombent en décadence…

J'avoue ne pas bien saisir la ligne directrice de ce texte.

Quel élément est censé représenter un "Etat" à l'époque romaine? Qu'est-ce qu'un pouvoir universel?

L'ensemble me semble cohérent dans sa simplification de l'évolution, je ne vois pas quoi en tirer :icon_up:

Posté
  alex6 a dit :
J'avoue ne pas bien saisir la ligne directrice de ce texte.

Quel élément est censé représenter un "Etat" à l'époque romaine? Qu'est-ce qu'un pouvoir universel?

L'ensemble me semble cohérent dans sa simplification de l'évolution, je ne vois pas quoi en tirer :icon_up:

D'où ma question.

Posté
  alex6 a dit :
Des principes qui tombent en décadence…

J'avoue ne pas bien saisir la ligne directrice de ce texte.

Quel élément est censé représenter un "Etat" à l'époque romaine? Qu'est-ce qu'un pouvoir universel?

L'ensemble me semble cohérent dans sa simplification de l'évolution, je ne vois pas quoi en tirer :icon_up:

L'Etat romain : "c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde….."

Euh non, c'est les principes juridiques qui tombent en décadence, vous connaissez bien l'amour des romains pour le droit, l'administration ( pléthorique ! ), la res publica puis la puissance de l'imperium (le législateur supreme).

Ps : sympa la photo, c'est mieux que le sous-commandant !

Posté
  Lea a dit :
L'Etat romain : "c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde….."

Euh non, c'est les principes juridiques qui tombent en décadence, vous connaissez bien l'amour des romains pour le droit, l'administration ( pléthorique ! ), la res publica puis la puissance de l'imperium (le législateur supreme).

L'état romain s'est effondré, oui, mais pour être remplacé par une foule de petits chefs de guerre passant leur temps à rançonner la population et à faire la guerre, est-ce vraiment mieux ?

Posté
  wapiti a dit :
L'état romain s'est effondré, oui, mais pour être remplacé par une foule de petits chefs de guerre passant leur temps à rançonner la population et à faire la guerre, est-ce vraiment mieux ?

Une ambiance particuliere, il faut l'admettre.

En ces temps réculés, vers le XIII siecle, il y a un trés bel adage qui dit : "L'air de la ville rend libre". Le serf qui parvient à s'y fixer est un homme libre.

De meme pour la métropole pendant l'epoque coloniale, l'esclave qui met un pied sur la terre ferme de la métropole est un homme libre, il peut duper ainsi un maitre peu renseigné.

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