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Pièce à conviction n° 1 : traduction en anglais de Die verfluchten Hakenkreuzler. Etwas zum Nachdenken (Munich: Verlag Frz. Eher, 1932), écrit par Joseph Goebbels.

  Citation
Why Are We Socialists?

We are socialists because we see in socialism, that is the union of all citizens, the only chance to maintain our racial inheritance and to regain our political freedom and renew our German state.

Socialism is the doctrine of liberation for the working class. It promotes the rise of the fourth class and its incorporation in the political organism of our Fatherland, and is inextricably bound to breaking the present slavery and regaining German freedom. Socialism, therefore, is not merely a matter of the oppressed class, but a matter for everyone, for freeing the German people from slavery is the goal of contemporary policy. Socialism gains its true form only through a total fighting brotherhood with the forward-striving energies of a newly awakened nationalism. Without nationalism it is nothing, a phantom, a mere theory, a castle in the sky, a book. With it it is everything, the future, freedom, the fatherland!

The sin of liberal thinking was to overlook socialism's nation-building strengths, thereby allowing its energies to go in anti-national directions. The sin of Marxism was to degrade socialism into a question of wages and the stomach, putting it in conflict with the state and its national existence. An understanding of both these facts leads us to a new sense of socialism, which sees its nature as nationalistic, state-building, liberating and constructive.

The bourgeois is about to leave the historical stage. In its place will come the class of productive workers, the working class, that has been up until today oppressed. It is beginning to fulfill its political mission. It is involved in a hard and bitter struggle for political power as it seeks to become part of the national organism. The battle began in the economic realm; it will finish in the political. It is not merely a matter of wages, not only a matter of the number of hours worked in a day — though we may never forget that these are an essential, perhaps even the most significant part of the socialist platform — but it is much more a matter of incorporating a powerful and responsible class in the state, perhaps even to make it the dominant force in the future politics of the fatherland. The bourgeoisie does not want to recognize the strength of the working class. Marxism has forced it into a straitjacket that will ruin it. While the working class gradually disintegrates in the Marxist front, bleeding itself dry, the bourgeoisie and Marxism have agreed on the general lines of capitalism, and see their task now to protect and defend it in various ways, often concealed.

We are socialists because we see the social question as a matter of necessity and justice for the very existence of a state for our people, not a question of cheap pity or insulting sentimentality. The worker has a claim to a living standard that corresponds to what he produces. We have no intention of begging for that right. Incorporating him in the state organism is not only a critical matter for him, but for the whole nation. The question is larger than the eight-hour day. It is a matter of forming a new state consciousness that includes every productive citizen. Since the political powers of the day are neither willing nor able to create such a situation, socialism must be fought for. It is a fighting slogan both inwardly and outwardly. It is aimed domestically at the bourgeois parties and Marxism at the same time, because both are sworn enemies of the coming workers' state. It is directed abroad at all powers that threaten our national existence and thereby the possibility of the coming socialist national state.

Explanation: "The thinking worker comes to Hitler," the caption says. A communist and a socialist are accusing each other of betraying the working class.

Socialism is possible only in a state that is united domestically and free internationally. The bourgeoisie and Marxism are responsible for failing to reach both goals, domestic unity and international freedom. No matter how national and social these two forces present themselves, they are the sworn enemies of a socialist national state.

We must therefore break both groups politically. The lines of German socialism are sharp, and our path is clear.

We are against the political bourgeoisie, and for genuine nationalism!

We are against Marxism, but for true socialism!

We are for the first German national state of a socialist nature!

We are for the National Socialist German Workers Party!

Pièce à conviction n° 2 : Ludwig von Mises dans Omnipotent Government: The Rise of the Total State and Total War (1944) :

  Citation
Dans le Manifeste du Parti communiste de 1847, Marx exposait dix mesures d'action immédiate. Ces dix points, décrits comme assez généralement applicables dans les pays les plus avancés, sont définis comme des empiètements despotiques sur les droits de propriété et les conditions des méthodes bourgeoises de production. Marx et Engels les caractérisent comme des mesures économiquement insuffisantes et insoutenables, mais qui, dans le cours des événements, se dépassent elles-mêmes, nécessitent d'autres empiètements sur l'ordre social ancien et sont indispensables en tant que moyen pour révolutionner complètement tout le mode de production.

Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n'ont pas encore été complètement adoptés par les nazis [NDR : nous sommes en 1944], à savoir l' expropriation de la propriété foncière et l'affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat (point n°1 du Manifeste) et l'abolition de l'héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages se rapprochent chaque jour des buts fixés par Marx.

Et enfin, ça n'a aucun sens de parler de "les industriels". Certains industriels se sont compromis avec le pouvoir nazi, et leur participation n'entraîne pas la participation des industriels ni du capitalisme en général.

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  "grosam" a dit :
En revanche, pour la date de parution, pinaillon encore si vous le voulez bien, puisque George Orwell publie une critique du livre dans l’Observer d’avril 1944, je vois mal comment il aurait pu paraître seulement en septembre.

Erreur de ma part : mars 1944 pour l'édition anglaise; septembre 1944 pour l'édition américaine. Mais venant de la part de quelqu'un qui commet une énorme bourde dans le titre français, cette remarque est assez comique.

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  Ronnie Hayek a dit :
Mais venant de la part de quelqu'un qui commet une énorme bourde dans le titre français, cette remarque est assez comique.

Tu n'y es pas Ronnie, il s'agit d'un labsus révélateur, le socialisme propose effectivement diverses routes de la servitude… Hayek était trop gentil :icon_up:

Grosam, vos arguments (ainsiqu'une ou deux réponses à ma(mes) questions) sont toujours attendus, ça serait quand même un peu plus constructif que de tirer sur des bouquins (sans doute non lus) sans en proposer d'autres que ceux d'historiens "engagés"…

Invité grosam
Posté

Si vous prenez au pied de la lettre les discours du docteur Goebbels cela vous regarde.

  alex6 a dit :
Tu n'y es pas Ronnie, il s'agit d'un labsus révélateur, le socialisme propose effectivement diverses routes de la servitude… Hayek était trop gentil :icon_up:

Grosam, vos arguments (ainsiqu'une ou deux réponses à ma(mes) questions) sont toujours attendus, ça serait quand même un peu plus constructif que de tirer sur des bouquins (sans doute non lus) sans en proposer d'autres que ceux d'historiens "engagés"…

Pas besoin d'aller chercher dans des bouquins d'historiens "engagés", lisez Arendt, Bracher, Neumann, Kershaw, et vous verrez que bien que ces auteurs proposent des analyses parfois très différentes de la période, aucun ne prétend que le nazisme soit un socialisme.

  Citation
D'après la définition de Bertrand Russell, « L'essence du socialisme est par définition la revendication de la propriété commune de la terre et du capital. La propriété commune peut signifier la propriété par un État démocratique, mais n'inclut pas la propriété par quelconque État qui ne serait pas démocratique. »

Donc le nazisme n’est pas un socialisme puisqu’il reste basé sur la propriété privée. Il n'a jamais eut pour ambition de s'accaparer l'ensemble des moyens de production. Et si avec le temps, le parti et l’Etat prennent de plus en plus de place dans la société allemande, cela ne peut être réduit à une caractéristique socialisante, puisque vous remarquerez que tous les pays belligérants des premières et secondes guerre mondiale ont connut un accroissement important de l’Etat résultant de la dynamique de la guerre, ( mobilisation de toutes les forces du pays pour la victoire ) que ces Etats soient démocratiques, fascistes, où dictatoriaux…

En réalité, au moment de la défaite de Stalingrad, l'économie allemande est encore loin d'etre totalement mobilisée et controlée. De nombreuses professions sans interets pour l'effort de guerre continuent ainsi d'exister.

En outre, le nazisme ne peut être considéré comme un socialisme pour plusieurs raisons :

- Une conception raciste du monde

- Une conception de la nation, où seuls les individus considérés comme égaux naturellement jouissent de droits égaux, ce qui est l’antithèse du socialisme, ou même de notre système républicains, qui accordent des droits égaux à des individus par ailleurs inégaux naturellement.

La plupart des mouvements socialistes s’accordent avec la démocratie, alors qu’Hitler ne cesse de condamner le « parlementarisme ».

D’autre part, quelques soient les mesures, les projets, et les réalisations des nazis, nous savons tous qu’ils ont été utilisés dans le but de conquérir un espace vital, et de réorganiser l’Europe selon une hiérarchie des races imaginée par les nazis. Trouvez moi un courant socialiste qui ait proposé une politique comparable…

Enfin, si vous relisiez La route de la servitude, je crois que vous seriez le premier à tirer sur lui, du moins en raison de certains passages :

  Citation
"Il n'y a pas de raison pour que le gouvernement d'une société libre doive s'abstenir d'assurer à tous une protection contre un dénuement extrême, sous la forme d'un revenu minimum garanti, ou d'un niveau de ressources au-dessous duquel personne ne doit tomber. Souscrire une telle assurance contre l'infortune excessive peut assurément être dans l'intérêt de tous; ou l'on peut estimer que c'est clairement un devoir moral pour tous, au sein de la communauté organisée, de venir en aide à ceux qui ne peuvent subsister par eux-mêmes. A condition qu'un tel minimum de ressources soit fourni hors marché à tous ceux qui, pour une raison quelconque, sont incapables de gagner sur le marché de quoi subsister, il n'y a là rien qui implique une restriction de liberté ou un conflit avec la souveraineté du droit. Les problèmes qui nous occupent ici apparaissent seulement lorsque la rémunération de services rendus est fixée par l'autorité, mettant ainsi hors de jeu le mécanisme impersonnel du marché qui oriente les efforts des individus."

Droit, législation et liberté, op. cit., T.II, p. 105.

Hayek pour le Smic, on aura tout vu…

Posté
  grosam a dit :
La plupart des mouvements socialistes s’accordent avec la démocratie, alors qu’Hitler ne cesse de condamner le « parlementarisme ».

.

Cela est complètement erroné. Le socialisme n'est pas démocratique et certainement pas favorable au parlementarisme, régime bourgeois.

Le paradoxe est la contradiction entre la pratique et la théorie des socialistes marxistes par opposition aux communistes, les sociaux-démocrates marxistes orthodoxes défendant la République de Weimar ou même chose avec la SFIO de Blum.

Le socialistes d'aujourd'hui ne sont plus que des étatistes vivant dans une démocratie libérale mais c'est le résultat du long échec du socialisme.

Partout où on a instauré le socialisme (et non la gestion socialiste de la démocratie bourgeoise), la démocratie en est morte.

  grosam a dit :
Enfin, si vous relisiez La route de la servitude, je crois que vous seriez le premier à tirer sur lui, du moins en raison de certains passages :

Hayek pour le Smic, on aura tout vu…

Il me semble que dans ce passage, il refuse la notion de SMIC justement. Il parle de revenu minimum et non de salaire minimum qui fausserait le jeu du marché : Les problèmes qui nous occupent ici apparaissent seulement lorsque la rémunération de services rendus est fixée par l'autorité.

Posté
  grosam a dit :
Donc le nazisme n’est pas un socialisme puisqu’il reste basé sur la propriété privée. Il n'a jamais eut pour ambition de s'accaparer l'ensemble des moyens de production.

L'économie nazie était entièrement dirigée et les entrepreneurs avaient disparu, réduits au simple rôle d'exécutants. En ce sens, le nazisme était bien un dirigisme et partage avec le socialisme la conception de l'économie planifiée, selon laquelle la vie économique doit rationnellement être dirigée par un "poste de commande". La seule différence avec le socialisme porte sur la possession des moyens de production, théoriquement remise aux ouvriers en régime socialiste, et je crois que ça s'arrête là. La propriété privée des moyens de production était toute relative, d'une part parce que le gouvernement nazi marchait sur celle-ci lorsque ça l'arrangeait (aryanisation des entreprises) et parce que l'entrepreneur ne détenait aucun contrôle sur leur entreprise.

  grosam a dit :
Hayek pour le Smic, on aura tout vu…

En fait, c'est plus un revenu universel, sur le modèle de Friedman.

Posté
  grosam a dit :
Si vous prenez au pied de la lettre les discours du docteur Goebbels cela vous regarde.

C'est un peu court, jeune homme.

  Citation
Donc le nazisme n'est pas un socialisme puisqu'il reste basé sur la propriété privée. Il n'a jamais eut pour ambition de s'accaparer l'ensemble des moyens de production.

Mais de quel socialisme parles-tu donc ? Y a-t-il encore un seul parti socialiste européen qui désire s'approprier tous les moyens de production ? Doit-on en conclure que ce ne sont pas des socialistes ?

  Citation
En réalité, au moment de la défaite de Stalingrad, l'économie allemande est encore loin d'etre totalement mobilisée et controlée. De nombreuses professions sans interets pour l'effort de guerre continuent ainsi d'exister.

Référence ?

  Citation
En outre, le nazisme ne peut être considéré comme un socialisme pour plusieurs raisons :

- Une conception raciste du monde

- Une conception de la nation, où seuls les individus considérés comme égaux naturellement jouissent de droits égaux, ce qui est l'antithèse du socialisme, ou même de notre système républicains, qui accordent des droits égaux à des individus par ailleurs inégaux naturellement.

1° tu parles en fait dans le vide. À aucun moment tu ne cites un seul penseur socialiste pour étayer ta thèse, tu prêtes à cette idéologie des caractéristiques qu'elle n'a pas. De nombreux penseurs socialistes furent racistes, tout simplement parce que le racisme était à la mode à l'époque où le socialisme naquit.

2° la clé de voûte du socialisme est la légitimation de l'inégalité face à la loi. Les "riches" et/ou les "juifs" - selon l'époque - sont soumis à des régimes taxatoires différents du reste de la population, non ?

  Citation
La plupart des mouvements socialistes s'accordent avec la démocratie, alors qu'Hitler ne cesse de condamner le « parlementarisme ».

Ah bon ? De quels mouvements parles-tu à nouveau ? Du parti socialiste belge d'avant-guerre, par exemple, dont le président, Henri de Man, était un fasciste convaincu et de facto anti-parlementariste ?

Posté

Léon Blum au Congrès de Tours en 1920 s'adressant à la majorité qui va fonder le PC :

  Citation
Nous en sommes si bien partisans que la notion et la théorie de la dictature du prolétariat ont été insérées par nous dans un programme électoral. Nous n'avons peur ni du mot ni de la chose. J'ajoute que je ne pense pas, bien que Marx l'ait écrit…que la dictature du prolétariat soit tenue de conserver une forme démocratique…l'essence même d'une dictature est la suppression de toute prescription constitutionnelle…Nous avons toujours pensé en France que demain, après la prise du pouvoir, la dictature du pouvoir serait exercée par les groupes du parti socialiste lui-même, devenant, en vertu d'une fiction à laquelle nous acquiesçons tous, le représentant du prolétariat tout entier. (…) Dictature exercée par le parti, oui, mais par un parti organisée comme le nôtre, et non pas comme le vôtre.

Mais sans doute ne faut-il pas prendre au pied de la lettre Léon Blum ?

Posté

Un éclair de lucidité, Blum remonte dans mon estime.

Sinon, ce que je reproche aux socialistes de notre temps, c'est de "bisounoursser" (excusez moi, j'invente le terme) le(s) socialisme(s) théorique(s). Dans de nombreux écrits, je n'y ai souvent vu que de la haine (je pense juste à la Question Juive de Marx), ou des méthodes d'appropriation violente (du manifeste de Marx, à Lenine, en passant par Trotsky), et à part un volet antisémite un peu plus présent chez Hitler, mais pas totalement absent des communistes, je ne vois pas de réelles différences significatives.

Qui plus est, comme par hasard l'extrême-gauche (en France) pue l'antisémitisme, elle s'en cache parfois, parfois pas. Toute une tradition qui n'a jamais été perdue en somme.

Bien sûr il y a pas mal de jeunes qui sont pleins de bons sentiments et qui adhèrent à l'extrême-gauche, mais il ne faut pas avoir peur de gratter. La haine du bourgeois est plus que compatible avec la haine du juif, elle en est son parfait prolongement.

(oui oui je lis le passé d'une illusion de Furet en ce moment).

Posté
  grosam a dit :
En outre, le nazisme ne peut être considéré comme un socialisme pour plusieurs raisons :

- Une conception raciste du monde

En quoi l'idéologie marxiste n'est-elle pas raciste (racialiste) ?

Posté

Mazette, revoilà les démocraties populaires" !

Ce sont nos amis tchèques, polonais, slovaques, hongrois, roumains et est-allemands qui vont être contents. Notez que les aventures des frères Bush au mileu des urnes de Floride n'auraient jamais eu lieu avec les règles démocratiques socialistes. W aurait connu une "élection de Maréchal de l'Union Soviétique".

Suis-je ballot ! J'oubliai que le système soviétique n'est qu'une caricature de socialisme, une perversion d'un noble objectif par cette crapule fasciste de Staline. Sans cette vipère lubrique, le socialisme aurait atteint les cimes éthérées de la perfection idéale, illuminant le monde telle une nouvelle Alliance.

Comment ? Que me souffle-t-on ? Ce serait Lénine en personne qui aurait créé la STAVKA dès 1917 ? Ah le salopard de déviationniste trotsko-zinoviéviste !

Comment voulez-vous que le socialisme idéal brille sur l'Univers s'il est ainsi bafoué par ses propres disciples ? C'est à en pleurer dans les plis du drapeau rouge.

Posté
  Dardanus a dit :
Léon Blum au Congrès de Tours en 1920 s'adressant à la majorité qui va fonder le PC :

Mais sans doute ne faut-il pas prendre au pied de la lettre Léon Blum ?

ce qui est intéressant ici c'est que donc pour marx la dictature du prolétariat serait démocratique, j'avais déja lu des choses là dessus, mais alors qu'en est il vraiment?

Posté
  Ash a dit :
En quoi l'idéologie marxiste n'est-elle pas raciste (racialiste) ?

Il ne faudrait tout de même pas accuser le marxisme - ou du moins ceux qui s'en sont réclamés - d'horreurs qu'il n'a pas commises. L'idéologie marxiste reprend bien l'idée d'éliminer une classe de la population (en l'occurence les capitalistes) mais il s'agit, au contraire du nazisme, d'une idéologie universaliste -- les soviétiques n'ont pas été mieux traités que les autres peuples sous la férule de Staline.

Posté
  BlackJack a dit :
(oui oui je lis le passé d'une illusion de Furet en ce moment).

Je suis en train d'achever la rédaction de la notice sur Wikilibéral : je fais un résumé chapitre par chapitre. J'ai également commencé un article sur bourgeoisie.

  Toast a dit :
L'idéologie marxiste reprend bien l'idée d'éliminer une classe de la population (en l'occurence les capitalistes) mais il s'agit, au contraire du nazisme, d'une idéologie universaliste -- les soviétiques n'ont pas été mieux traités que les autres peuples sous la férule de Staline.

Furet fait remarquer qu'ils ont été beaucoup plus mal traités par Staline que les autres peuples (à l'inverse d'Hitler qui a plus durement traité les autres peuples). Je n'arrive pas à comprendre moi non plus le raisonnement de Ash.

Posté
  Ash a dit :
En quoi l'idéologie marxiste n'est-elle pas raciste (racialiste) ?

Si on parle de "racisme" au sens large, c'est à dire toute doctrine qui considère telle catégorie de personnes comme inférieure, effectivement le marxisme est raciste.

Racisme (d'après http://atilf.atilf.fr/ ), par analogie :

1. Attitude d'hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes. Racisme xénophobe; racisme sexuel.

2. Sentiment d'hostilité de principe envers quelque chose.

NB : le racialisme est un néologisme absent des dictionnaires.

"Ceux en particulier qui depuis des décennies, ont admis l'incitation à la haine de classe et à la discrimination contre les riches n'auront pas à s'étonner si l'origine ethnique devient à son tour un prétexte à des politiques de discrimination. Il n'y a pas de différence, en morale ni en Droit, entre la discrimination politique contre les riches et celle qui frappait les juifs. Le nazisme est d'abord un socialisme. " (François Guillaumat)

Posté

Afin de renchérir sur les très bonnes contributions de mes collégues forumeurs auxquels je constate que grosam n'a daigné apporter aucunes réponses (tiens, c'est étonnant):

  grosam a dit :
En outre, le nazisme ne peut être considéré comme un socialisme pour plusieurs raisons :

-Une conception raciste du monde

-Une conception de la nation, où seuls les individus considérés comme égaux naturellement jouissent de droits égaux, ce qui est l’antithèse du socialisme, ou même de notre système républicains, qui accordent des droits égaux à des individus par ailleurs inégaux naturellement.

La plupart des mouvements socialistes s’accordent avec la démocratie, alors qu’Hitler ne cesse de condamner le « parlementarisme ».

Personne n'a dit que Hitler était socialiste.

J'ai parlé de matrice commune ce qui tend à confirmer que vous savez faire la différence entre la matrice d'un système et son schéma de développement qui peut très bien être différent.

Le point commun est le suivant: A partir du moment ou un état (ou gouvernement ou dictature ou autre) vise à entraîner l'ensemble de la population dans une direction (et ce quelle que soit les raisons) il y a une étape obligatoire qui est de détruire toute possibilité de réflexion et de reniement des décisions prises par le pouvoir. C'est cette matrice qui est commune à Hitler et aux communistes (le parti), soit de détruire toutes libertés de choix et toutes possibilités de pouvoir discuter des choix fait par l'état.

Et plus la décision est fortement orientée, lutte des races ou luttes des classes, et plus les moyens à mettre en oeuvre pour tenir les objectifs doivent être fort (camp de rééducation, propagande violente etc…)

Ensuite on peut contester que le communisme soit un socialisme réalisé. Pour moi c'est du pinaillage sous couvert d'une couche de verni pour berner les mouches.

  grosam a dit :
Enfin, si vous relisiez La route de la servitude, je crois que vous seriez le premier à tirer sur lui, du moins en raison de certains passages :

Hayek pour le Smic, on aura tout vu…

Oui, je pense que vous devriez vraiment le lire plutôt que d'en parler alors que vous n'en avez rien compris (si tant est que vous l'ayez lu ce dont je doute franchement)

Invité O.J
Posté

Les nazis et les marxistes ont aussi en commun l’adoration et le culte de la personnalité d’un chef, comme respectivement Hitler et Staline. Il faut qu’ils se reconnaissent dans un guide sinon ils ne savent pas réfléchir par eux même. Ils récitent le manifeste du parti communiste ou les propos de Lénine comme des robots.

L’enfermement dans des camps des opposants politiques et leurs éliminations, le socialisme, aucun sens moral pour la Vie d’autrui, l’antisémitisme, ça fait beaucoup de points communs en fin de compte. Ca explique le pacte germano-soviétique et l’entente entre ces deux totalitarismes. Ceux qui se réclament de Marx devrait avoir honte.

Posté
  O.J a dit :
Ceux qui se réclament de Marx devrait avoir honte.

Mais non voyons, ils luttent pour le bien de l'humanité :icon_up:

Posté
  O.J a dit :
Ceux qui se réclament de Marx devrait avoir honte.

En fait, ils sont rouges…de confusion et certainement pas blancs…comme neige.

  • 1 year later...
Posté

Une petite citation pour une remontée de fil:

" Nous parlons du socialisme. C'est l'idéologie du XXème siècle, comme le nationalisme avait été celle du XIXème. Avec le national-socialisme, le Führer a réconcilié les deux siècles. Nous pensons et agissons collectivement. La socialisation de l'économie est acquise lorsqu'il n'y a plus de propriétaire individuel. (Voir les sociétés par actions.) Le peuple doit alors prendre la place des sociétés capitalistes anonymes. "

Joseph Goebbels

Journal 1933-1939

22/12/1937, page 496

Posté

Hitler disait qu'il ne voulait pas la guerre en s'appuyant sur son vécu de soldat lors de la 1ère guerre mondiale.

Il était difficile d'imaginer les desseins d'Hitler.

Très peu ont deviné: Churchill, Louis Barthou, de La Rocque etc…

Hitler après plusieurs élections atteint 42% des voix et se fait nommer chancelier par Hidenburg.

Puis, il y a l'incendie du Reichstag, l'interdiction du parti communiste.

La NSDAP récupère les sièges communistes lui conférant la majorité absolue et c'est l'escalade dans la dictature.

Posté
  tienouchou a dit :
Hitler disait qu'il ne voulait pas la guerre en s'appuyant sur son vécu de soldat lors de la 1ère guerre mondiale.

Il était difficile d'imaginer les desseins d'Hitler.

Très peu ont deviné: Churchill, Louis Barthou, de La Rocque etc…

Hitler après plusieurs élections atteint 42% des voix et se fait nommer chancelier par Hidenburg.

Puis, il y a l'incendie du Reichstag, l'interdiction du parti communiste.

La NSDAP récupère les sièges communistes lui conférant la majorité absolue et c'est l'escalade dans la dictature.

Ca, c'est la vulgate de l'EdNat. Très pratique pour dédouaner de leurs responsabilités ceux qui étaient aux commandes à l'époque. N'oublions pas que Daladier lorsqu'il atteri à son retour de Münich s'attedait à se faire écharper par la foule massée à l'aéroport. Il fut surpris de constater que ces abrutis l'encensaient et lui faisaient un triomphe parce qu'il avait soi-disant sauvé la paix.

Un type qui se met à construire tanks, avions de chasse, bombardiers, qui investi dans la fabrication massive d'armes individuelles, prépare logiquement une guerre. Il faut être soi le dernier des cons, soit un indécrottable naïf pour imaginer qu'il n'en n'est rien. Surtout lorsque le type en question entretient d'étroits liens avec des régimes aussi démocratiques et pacifistes que l'Italie fasciste et le Japon expansionniste.

Quant à l'accession d'Hitler au pouvoir elle fut aussi démocratique que celle d'Allende pour le Chili. Parodique.

Quant au vécu réel d'Hitler lors de la WWI, il fut plutôt bref et surtout hospitalier.

Posté
  Harald a dit :
Ca, c'est la vulgate de l'EdNat. Très pratique pour dédouaner de leurs responsabilités ceux qui étaient aux commandes à l'époque. N'oublions pas que Daladier lorsqu'il atteri à son retour de Münich s'attedait à se faire écharper par la foule massée à l'aéroport. Il fut surpris de constater que ces abrutis l'encensaient et lui faisaient un triomphe parce qu'il avait soi-disant sauvé la paix.

N'aurait-il pas dit à l'atterrissage: "Ah, les cons, les cons …" (comme rapporté du reste par Sartre dans le premier volume des Chemins de la liberté).

Daladier avait bien compris la faiblesse structurelle de la France en 1938, et c'est ce qui l'a conduit à laisser tomber la Tchecoslovaquie durant ce sinistre mois de septembre 1938.

En d'autres termes, il ne se faisait guère d'illusion quant aux prochaines ambitions territoriales du Fuhrer, contrairement à Chamberlain qui continua encore pendant de nombreux mois à considérer Hitler comme un "gentleman".

Posté
  roubachov a dit :
N'aurait-il pas dit à l'atterrissage: "Ah, les cons, les cons …" (comme rapporté du reste par Sartre dans le premier volume des Chemins de la liberté).

13381.jpg

Yes Sir !

  roubachov a dit :
Daladier avait bien compris la faiblesse structurelle de la France en 1938, et c'est ce qui l'a conduit à laisser tomber la Tchecoslovaquie durant ce sinistre mois de septembre 1938.

Et pourtant l'équipement français était loin d'être aussi faible que l'on se plaît à le répéter. Les chars SOMUA S35 était en mesure de tenir tête aux panzers allemands, tout comme l'avion de chasse Morane-Saulnier MS.406 qui était loin d'être ridicule. Ce qui fit la différence, c'est le binôme aviation/blindé allemand, les deux armes étant en liaison radio constante et jouissant d'une certaine autonomie opérationnelle sur le théâtre de combat.

La faiblesse se situait surtout au niveau du commandement et de la doctrine de l'état-major qui avait une guerre de retard, aucune imagination et une psycho-rigidité évidente. Les soldats français ont fait ce qu'ils ont pu avec le commandement qu'ils avaient. Si on ajoute à cela une population qui dans son ensemble avait refusé la guerre de toutes ses forces quitte à laisser mourir la Tchécoslovaquie, une classe politique peu encline à l'aventure militaire sauf à de très rares exceptions, la guerre ne pouvait qu'être perdue.

Posté
  Harald a dit :
13381.jpg

Yes Sir !

Entre parenthèses, j'ai toujours trouvé surprenant que l'oeuvre en question de Sartre se dénomme Les Chemins de la Liberté :icon_up: .

Atmosphère si particulère des années 40: Sartre, le collectiviste prétendument individualiste, écrit une oeuvre portant ce titre tandis qu'Hayek, le vrai libéral, condamne la Route de la Servitude …

Sartre, un auteur à passer définitivement par pertes et profits (sauf, quand même, pour les Mots et la Nausée, mais c'est une opinion personnelle).

Posté
  Harald a dit :
La faiblesse se situait surtout au niveau du commandement et de la doctrine de l'état-major qui avait une guerre de retard, aucune imagination et une psycho-rigidité évidente. Les soldats français ont fait ce qu'ils ont pu avec le commandement qu'ils avaient. Si on ajoute à cela une population qui dans son ensemble avait refusé la guerre de toutes ses forces quitte à laisser mourir la Tchécoslovaquie, une classe politique peu encline à l'aventure militaire sauf à de très rares exceptions, la guerre ne pouvait qu'être perdue.

Sans oublier l'aimable coup de main des communistes français qui, tant qu'Hitler était l'ami de la grande soeur URSS, ont doucement mais sûrement détruit certaines infrastructures de circulation et de défense de notre pays…

Posté
  roubachov a dit :
Entre parenthèses, j'ai toujours trouvé surprenant que l'oeuvre en question de Sartre se dénomme Les Chemins de la Liberté :icon_up: .

Atmosphère si particulère des années 40: Sartre, le collectiviste prétendument individualiste, écrit une oeuvre portant ce titre tandis qu'Hayek, le vrai libéral, condamne la Route de la Servitude …

C'est le lot de tous les zélés zélateurs des forces de progrès que d'avancer masqués et de faire croire que ce sont les autres qui sont les méchants.

  Alxandr a dit :
Sans oublier l'aimable coup de main des communistes français qui, tant qu'Hitler était l'ami de la grande soeur URSS, ont doucement mais sûrement détruit certaines infrastructures de circulation et de défense…

Certes, mais cela n'a eu que peu voire pas d'influence sur le dénouement. La France était dans une telle décrépitude morale que rien ne pouvait la sauver, même pas un Georges Mandel.

Posté
  Harald a dit :
Certes, mais cela n'a eu que peu voire pas d'influence sur le dénouement. La France était dans une telle décrépitude morale que rien ne pouvait la sauver, même pas un Georges Mandel.

Ce point est si souvent "oublié" que je me demande quelle fut sa réelle étendue… J'imagine que les chemins de fer en ont tout particulièrement souffert.

Ah quelle belle résistance face à "l'ennemi", et quel amour de sa patrie, permettant ensuite au PCF d'exercer l'influence qui fut la sienne dans la France libérée, mais je m'éloigne du sujet…

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  Alxandr a dit :
Ce point est si souvent "oublié" que je me demande quelle fut sa réelle étendue… J'imagine que les chemins de fer en ont tout particulièrement souffert.

Ah quelle belle résistance face à "l'ennemi", et quel amour de sa patrie, permettant ensuite au PCF d'exercer l'influence qui fut la sienne dans la France libérée, mais je m'éloigne du sujet…

La véritable saloperie du communisme est ailleurs : Staline livrant aux nazis, par train spécial, les communistes allemands qui s'étaient réfugiés en URSS (se reporter à l'ouvrage de Margarete Buber-Neumann : Prisonnière de Staline et de Hitler) et les militants français donnant le groupe Manouchian à la Gestapo car ces étrangers (ils ne furent jamais considérés autrement par nos bons militants nationaux) avaient un nombre incalculable de coups d'éclat là où les groupes français zonaient lamentablement.

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