alex6 Posté 5 juillet 2006 Signaler Posté 5 juillet 2006 Tant que tu as bien conscience qu'il s'agit de violence exercée en ton nom, tu seras toujours capable de la reprendre en main si la situation l'impose, et c'est l'essentiel. Tout à fait d'accord, je suis bien sûr contre le monopole de la violence. Autant mettre des menottes tout de suite. Si je conçois que ce soit l'état qui assure la protection des ddh, ce n'est pas de manière exclusive mais avec de nombreux compléments privés, couplés à la possibilité réservée à chacun de choisir sa façon de se protèger. Mon refus de la violence ne me fait pas renoncer à défendre mes proches en cas de nécessité ce qui ne passe pas forcément par la détention d'armes.
Invité jabial Posté 5 juillet 2006 Signaler Posté 5 juillet 2006 Si je conçois que ce soit l'état qui assure la protection des ddh, ce n'est pas de manière exclusive mais avec de nombreux compléments privés, couplés à la possibilité réservée à chacun de choisir sa façon de se protèger. a) Comment justifies-tu l'impôt? a bis) Si tu ne le justifies pas, comment finances-tu l'Etat? a ter) Si le financement est volontaire/en payant un service, c'est quoi la différence avec une entreprise privée? b ) Si des boîtes privées rendent le service, en quoi l'Etat est-il encore nécessaire?
Apollon Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 J'ajoute que les droits de l'homme sont des droits contre l'Etat. Certes il y a une mystique légaliste, les auteurs de la ddhc n'ont pas pensé que la loi pouvait se faire outil politique au service de l'Etat.
alex6 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 a) Comment justifies-tu l'impôt? Certains rôles reviennent à l'état, inutile de développer puisque je reste dans une ligne de pensée minarchiste qui t'est familière même si tu ne la partages pas. Personnellement, je pense que la recherche du pouvoir conduira de toutes manières certaines personnes à chercher à prendre l'ascendant et qu'une relative homogénéité d'une gestion collective de la sécurité peut y palier même si le risque ne peut être éliminé. Comme dis ci-dessus, une gestion public de la sécurité n'implique pas obligatoirement un monopole comme actuellement, il s'agit simplement de laisser la liberté à chacun de choisir. Si ensuite le système parvient à gérer la sécurité de la propriété et de la vie de chacun sans gestion public cette dernière disparaîtra simplement car inutile. Concernant le financement je suis partisan d'un impôt universel non indexé sur le montant des revenus, le juste nécessaire pour faire fonctionner les actions minimalistes étatiques. Quand aux modalités, les prélévements, débarrassés de toutes administrations complexes car uniformisée, devront être strictement couplés aux niveaux des dépenses réelles et non plannifiées. La construction du budget se ferait en temps réel (quelques mois) et en réponse à un besoin et non à des objectifs décidés. Croire qu'éliminer l'état purement et simplement résoudra le problème du contrôle de la recherche du pouvoir est une illusion. Je rajouterais qu'au-delà de la notion même d'état il y a un grand risque à vouloir débarasser les nations de leurs spécificités, car ce serait nier le patriotisme latent qui existe dans tous les peuples de manières plus ou moins caché dans le monde actuel. Cet attachement aux valeurs nationales pourraient bien se révèler très explosif dans le cas où elles seraient niées. le nationalisme est certes regrettable mais c'est une composante que même les anarcap' doivent prendre en compte dans la construction théorique de leur modéle, une sorte de particule instable et non-linéaire…
Invité jabial Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 <troll>Mouais, on rejoint l'incohérence de la position minarchiste</troll>
alex6 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Je trouve ça au contraire très cohérent, le pragmatisme en plus
Invité Arn0 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Si les frais d'enquêtes et de justice sont facturés au plaideur qui perd le procès il n'y a pas besoin d'impôt. Et l'intérêt par rapport à une anarcapie c'est qu'il y a une seule autorité pour décidé en dernier ressort de ce qui est permis ou non.
Invité jabial Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Si les frais d'enquêtes et de justice sont facturés au plaideur qui perd le procès il n'y a pas besoin d'impôt. Et l'intérêt par rapport à une anarcapie c'est qu'il y a une seule autorité pour décidé en dernier ressort de ce qui est permis ou non. Et comment tu empêches quelqu'un d'ignorer l'Etat, tout simplement? Il suffit de constituer des tribunaux privés, un peu comme les arbitres qui existent déja pour les relations commerciales entre entreprises…
Invité Arn0 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Et comment tu empêches quelqu'un d'ignorer l'Etat, tout simplement? Il suffit de constituer des tribunaux privés, un peu comme les arbitres qui existent déja pour les relations commerciales entre entreprises…Ben si il y a accord des parties pour choisir un tribunal non étatique ou accord entre les tribunaux choisi. Par contre en cas de désaccord le tribunal de l'état prime. Et le droit d'ignorer l'état dans ce cas là a aussi peu de sens que le droit d'ignorer la décision d'un tribunal privé. Mais de toute façons cette juste une remarque en l’air, j’ai pas l’intention de relancer un débat sur le sujet.
Roniberal Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Ben si il y a accord des parties pour choisir un tribunal non étatique ou accord entre les tribunaux choisi. Par contre en cas de désaccord le tribunal de l'état prime. C'est comme dire "si aucun citron d'aucun primeur ne me plaît, alors je choisis les citrons produits par l'Etat"
Invité Arn0 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 C'est comme dire "si aucun citron d'aucun primeur ne me plaît, alors je choisis les citrons produits par l'Etat" Si aucun citron ne me plait je suis libre de ne pas en acheter, si aucune décision de justice à mon encontre ne me plait je suis quand même contraint de les suivre.
Roniberal Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Si aucun citron ne me plait je suis libre de ne pas en acheter, si aucune décision de justice à mon encontre ne me plait je suis quand même contraint de les suivre. Pour qu'il y a it décision de justice, il faut déjà choisir son arbitre au préalable. Attention! Je ne suis pas encore favorable à une privatisation totale de la justice (pour l'instant mais pas forécement pour l'éternité, je suis encore minarchiste), néanmoins, le marché doit permettre d'assurer un certain choix quant aux arbitres…
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