younglib Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 'L'économie de la révolution française" de Florin Aftalion. J'ai eu ce livre (à ma demande) pour mes 23 ans la semaine dernière. Je l'ai presque fini et je dois dire que j'en recommande la lecture à tout le monde. Florin Aftalion analyse la structure de l'économie, et les politiques économiques, ainsi que leurs conséquence, mises en oeuvres à la fin de l'ancien régime et surtout pendant la révolution française (jusqu'à la fin du directoire). On découvre dans ce livre que nombre d'agissements des révolutionnaires de l'époque résultent des politiques économiques désastreuse mis en place par les hommes au pouvoir alors en place (politique des assignats, restriction de la liberté de circulation des grains… et progressivement étatisation complète de l'économie et famine). La dynamique révolutionnaires s'en trouve ainsi éclaircie. De plus une annexe volumineuse contient de nombreux textes de cette période (article, lois, discours à l'assemblée…) écrits par des gens comme Du Pont de Nemours, Mirabeau, Talleyrand… ils nous permettent de mieux nous plonger dans l'atmosphère de cette époque. Tout est passionnant dans ce livre malheureusement difficile à trouvé. Je l'ai eu d'occasion via amazon.
1789 Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 Ah tiens, ça pourrait m'intéresser ce livre.. Je note la référence tout de suite Merci bien! P-S Bon anniversaire en retard ^^
antietat Posté 6 juillet 2006 Signaler Posté 6 juillet 2006 'L'économie de la révolution française" de Florin Aftalion.J'ai eu ce livre (à ma demande) pour mes 23 ans la semaine dernière. Je l'ai presque fini et je dois dire que j'en recommande la lecture à tout le monde. Florin Aftalion analyse la structure de l'économie, et les politiques économiques, ainsi que leurs conséquence, mises en oeuvres à la fin de l'ancien régime et surtout pendant la révolution française (jusqu'à la fin du directoire). On découvre dans ce livre que nombre d'agissements des révolutionnaires de l'époque résultent des politiques économiques désastreuse mis en place par les hommes au pouvoir alors en place (politique des assignats, restriction de la liberté de circulation des grains… et progressivement étatisation complète de l'économie et famine). La dynamique révolutionnaires s'en trouve ainsi éclaircie. De plus une annexe volumineuse contient de nombreux textes de cette période (article, lois, discours à l'assemblée…) écrits par des gens comme Du Pont de Nemours, Mirabeau, Talleyrand… ils nous permettent de mieux nous plonger dans l'atmosphère de cette époque. Tout est passionnant dans ce livre malheureusement difficile à trouvé. Je l'ai eu d'occasion via amazon. Je confirme.
younglib Posté 10 juillet 2006 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2006 P-S Bon anniversaire en retard ^^ Merci bien !
phantom_opera Posté 16 juillet 2006 Signaler Posté 16 juillet 2006 J'avais aussi lu un livre où on faisait le lien entre l'économie de l'époque et la Révolution (je ne me souviens plus lequel). La Révolution française a certes malheureusement eu lieu suite à une crise économique (des disettes suites à des années de très mauvaises récoltes,), mais malgré tout je pense que l'économie n'était pas LA cause de la Révolution, ce n'était qu'un catalyseur. Longtemps avant, sous Louis XIV il y avait aussi la Fronde qui aurait pu transformer la monarchie de droit divin en monarchie constitutionnelle, mais le contexte ne s'y prétait pas. De même on peut aussi parler des Communeros en Espagne qui aurait pu constitutionnaliser la monarchie espagnole depuis plusieurs siècle, mais la révolution espagnole ne s'est pas faite à cause d'un classe moyenne trop faible à l'époque. Les Nivellers en Angleterre aussi ont fait parler d'eux, avant d'échouer. Sans pour autant justifier Engels, je crois de toute façon que la victoire des idées libérales étaient inéluctables car elles sont inhérantes à l'humanité, ce sont des petits coups de pouce du destin qui ont donné raison au final à ces idées. Il faut remercier le Ciel d'avoir provoquer de mauvaises conditions climatiques à la fin du XVIIIe siècle, ce qui a donné la Révolution…
younglib Posté 17 juillet 2006 Auteur Signaler Posté 17 juillet 2006 J'avais aussi lu un livre où on faisait le lien entre l'économie de l'époque et la Révolution (je ne me souviens plus lequel). La Révolution française a certes malheureusement eu lieu suite à une crise économique (des disettes suites à des années de très mauvaises récoltes,), mais malgré tout je pense que l'économie n'était pas LA cause de la Révolution, ce n'était qu'un catalyseur. Longtemps avant, sous Louis XIV il y avait aussi la Fronde qui aurait pu transformer la monarchie de droit divin en monarchie constitutionnelle, mais le contexte ne s'y prétait pas. De même on peut aussi parler des Communeros en Espagne qui aurait pu constitutionnaliser la monarchie espagnole depuis plusieurs siècle, mais la révolution espagnole ne s'est pas faite à cause d'un classe moyenne trop faible à l'époque. Les Nivellers en Angleterre aussi ont fait parler d'eux, avant d'échouer. L'état des finances du roi à la fin de l'ancien régime a tout de même jouait un rôle de déclencheur. Si le roi avait eu des finances saines, alors il n'y aurait pas eu la réunion des Etats généraux et tout ce qui s'en ait suivi. De plus comme je le disais au début de ce fil les politiques économiques menées lors de la révolutions, ainsi que leurs conséquences désastreuses sur l'économie française, ont joué un rôle important dans la dynamique révolutionnaire. Voici une esquisse de ce cercle vicieux : politique économique 1 —--> inflation —--> colère du peuple ——> politique économique 2 —--> toujours plus d'inflation ——> pol. éco. 3 : mise en place de tout un tas de réglementation pour limiter l'inflation ——> chute de la production —--> colère du peuple encore plus importante (pillage, meurtre,…) ——> nouvelle chute de la production —--> famine A chaque fois qu'une politique économiques entraîne de graves conséquences, on en remet une couche. Or c'est le "peuple" qui prend pouvoir (l'assemblée est de plus en plus commandée par les sections parisiennes qui exercent des menace permanentes). Et le "peuple" n'entend pas grand-chose à la logique de la liberté du commerce, par contre il aime les restrictions en tout genre. Ainsi ceux qui voulaient mettre en place des politiques économiques modérées se trouvaient évincé par ceux qui souhaitaient une collectivisation plus poussée de l'économie. C'est en cela que la logique économique permet en partie de comprendre pourquoi tel ou tel groupe a réussi à prendre le pouvoir à un moment donné. Chaque nouvelle politique économique est plus restrictive que la précédente jusqu'à ce que l'on aboutisse à la terreur : à un moment donnée les lois ou décrets ne prévoyaient rien moins que l'étatisation complète de l'économie. C'est ce qui fait dire à Florin Aftalion que la révolution française a inventé le totalitarisme. Sans pour autant justifier Engels, je crois de toute façon que la victoire des idées libérales étaient inéluctables car elles sont inhérantes à l'humanité, ce sont des petits coups de pouce du destin qui ont donné raison au final à ces idées. Il faut remercier le Ciel d'avoir provoquer de mauvaises conditions climatiques à la fin du XVIIIe siècle, ce qui a donné la Révolution… Et pourquoi pas remercier le ciel d'avoir créé des millions de mort dans touts les régimes communistes afin de montrer que le communisme c'est du bidon ? Ou d'avoir fait la shoa pour montrer que le nazisme c'est pas bien ? Je rappelle quand même qu'il y a eu énormément de mort lors de la révolution française. Beaucoup sont mort de famines qui auraient pu être évitées. Et l'objet du livre "l'économie de la révolution française" c'est aussi de montrer que l'état de l'économie lors de la révolution est bien moins la conséquence de mauvaises récoltes dues à un climat peu propice (comme l'on rapportaient maints historien incultes en économie) qu'à des politiques économiques délibérés de la part de révolutionnaires souhaitant plaire au "peuple" (car toutes les restrictions et entraves à la circulation du blé par exemple, le peuple il aimait ça).
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