C'est Zek Qui Va être Content !

[Legion]

Extrait du valeurs actuelles du 03 décembre. Chronique de Gérard Gachet.

"Sévices publics

Après avoir accompagné leurs enfants à “Crad’expo”, [allusion à la première partie de l'article, moins intéressante] les parents qui veulent se faire une journée thématique peuvent se rendre le soir au Théâtre de la Ville, place du Châtelet, établissement qui revendique fièrement sur son site Internet son appartenance au “service public”. Les y attend la dernière création du chorégraphe flamand Jan Fabre, The Crying Body. Hélas, contrairement à ce que suggère le titre, l’œuvre ne se limite pas aux larmes ou à la sueur. Prêtre violemment excité par la confession d’une de ses paroissiennes, évêque déguisé en Père Noël sur lequel fait pipi un attardé mental (apparemment, les scatos en veulent aux cathos), danseur couvert de crachats par ses camarades, masturbation collective et individuelle, rien ne manque ! Jusqu’au final, éblouissant de bon goût : après que plusieurs des danseuses ont retroussé leurs robes face au public pour uriner sur scène, un jeune garçon saute à pieds joints et parapluie à la main dans la flaque ainsi créée pour un remake de Singin’ in The Rain, éclaboussant les spectateurs des premiers rangs qui doivent regretter les postillons d’antan ! Que ceux qui auront manqué ce chef-d’œuvre à Paris se rassurent : Jan Fabre sera l’invité d’honneur du Festival d’Avignon. À nos frais, encore une fois, cette manifestation étant financée à plus de 60 % par l’argent public. Il est vrai que l’art n’a pas de prix."

Les autres lecteurs de la Pyramide Des Besoins doivent penser la même chose que moi : La réalité dépasse la fiction, mais jusqu'où iront-ils trop loin ?

[timburton]

Moi j'aime l'art citoyen et solidaire.

[melodius]

Que les spectateurs du premier rang soient éclaboussés d'urine me remplit d'aise. Mine de rien, il y a un genre de justice poétique qui est à l'oeuvre.

[Constantin_H]

Que les spectateurs du premier rang soient éclaboussés d'urine me remplit d'aise. Mine de rien, il y a un genre de justice poétique qui est à l'oeuvre.

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