Aller au contenu

C'est La Rentrée...


Messages recommandés

Posté
Un des rares films qui ait réussi à m'assoupir.

Au moment de quel épilogue, le premier, 2e, 3e, 4e… ? :icon_up:

Posté

J'avais oublié "the must":

Les bolchos ont vraiment un talent pour croquer le cerveau du peuple.

Si je n'étais pas libéral, je me serais fait prendre comme un gant!

Invité jabial
Posté
absentéisme (tous les matins c'est 70 à 90 000 enseignants qui ne se présentent pas en cours)

Ah que source?

Posté
Ah que source?

Comme je l'ai dit à Ronibéral : un des premiers numéros du "Cri du contribuable" quand il était au format magazine. J'essaierai de le retrouver, il me reste encore quelques cartons à déballer. (De mémoire je crois que c'était vers les numéros 4, 5 ou 6).

Et oui, l'absentéisme chez les enseignants atteint parfois 10%, un truc qui ferait halluciner une boîte dans le privé.

Tiens, ils reviennent sur ce dossier, trouvé à l'instant sur leur site :

Le Cri du contribuable

Le coûteux désastre de l’Éducation nationale

L’éducation nationale coûte plus cher pour toujours moins de résultats. Panorama d’une dérive

L’Éducation nationale, avec 1,3 million d’agents, est la plus grosse entreprise française. Son budget, qui atteint aujourd’hui 113 milliards d’euros, est passé, en 25 ans, de 6,5% à 7,2% du PIB (produit intérieur brut). « Entre 1975 et 1999, note l’économiste Jacques Bichot, la dépense d’éducation par élève, en francs constants, est passée dans le premier degré de 14200 à 26500 francs, et dans le second degré de 28900 à 48600francs.» L’essentiel de cet argent est englouti dans les salaires des agents. La population enseignante, en effet, ne cesse de croître : on compte aujourd’hui 22 % de professeurs en plus qu’il n’y en avait en 1986. Logique, quand on sait que de nombreux enseignants n’enseignent pas (ils seraient 34000 environ) mais bénéficient de décharges syndicales, animent des stages ou en suivent à l’INRP (l’Institut national de recherche pédagogique) et à la DAFPN (Direction académique de formation des personnels de l’Éducation nationale). Des professeurs aux horaires uniques en Europe: ils enseignent de 15 à 27 heures par semaine, de 26 à 36 semaines par an.

Il n’y a pas que les enseignants: 38 % des agents de l’Éducation nationale n’enseignent pas, mais sont affectés à des tâches administratives. « La graisse du mammouth est vieille et épaisse », résument Sylvie Steff et Jérôme Logre dans « J’ai rêvé d’une autre école » (L’Harmattan éd.).

Ces effectifs pléthoriques sont au service d’élèves chaque année moins nombreux, en raison de la décroissance démographique. Le nombre d’enfants par classe dans le primaire public a diminué de 30 en 1960 à 22 en 1984, et reste constant depuis. Dans le privé, on est passé de 32 élèves par classe en 1960 à 24 en 1999. L’évolution s’est faite au nom d’impératifs pédagogiques, notamment la manie du « dialogue », autrement dit du bavardage, et la croyance, solidement ancrée chez nos modernes pédagogues, que l’élève doit «construire son propre savoir».Toute l’habileté a consisté, pour les syndicats d’enseignants, à faire passer cette idée chez de nombreux parents d’élèves.

Les méfaits du collège unique

Rien n’est trop cher pour nos têtes blondes, pourrait-on penser. Sans doute, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. « En début de sixième, 15 % des élèves sont en grande difficulté, 3 % ont des lacunes quasi générales dans tous les domaines de la lecture, 5 à 6 % peuvent être dans une situation débouchant sur l’illettrisme », écrit Luc Ferry dans sa « Lettre à tous ceux qui aiment l’école » (Odile Jacob éd.). Un massacre. Une étude PISA de l’OCDE, parue en 2003, mettait les élèves français âgés de quinze ans au 17e rang des pays développés en mathématiques, au 13e rang en sciences et au 14e rang en littérature. Derrière la Finlande, le Liechtenstein, la Belgique… L’étude est imparfaite et peu convaincante, plaident ses détracteurs. « En France, nous avons l’art de dénigrer les évaluations qui ne nous sont pas favorables », note Jean-Pierre Boisivon, délégué général de l’Institut de l’entreprise et ancien directeur de l’évaluation et de la prospective au ministère de l’Éducation nationale.

Inefficace, le système actuel est également injuste : il y a belle lurette que l’école ne joue plus le rôle d’ascenseur social qui fut longtemps le sien. Il n’est que de voir l’origine sociale des élèves des grandes écoles, pour la plupart issus de familles cultivées. L’égalitarisme à tous crins a accouché du système le plus inégalitaire qui soit.

Les causes de cette situation sont innombrables. Elles vont de la centralisation excessive (comment gérer convenablement un monstre pareil ? ) au manque de concurrence réelle au sein du public à cause de la carte scolaire obligatoire (et entre public et privé sous contrat, en raison du manque de places dans le privé), en passant par la domination sans partage des syndicats « représentatifs », l’utilisation de méthodes pédagogiques surannées et absurdes, l’absence d’évaluation réelle des établissements comme des élèves et l’indiscipline grandissante qui règne dans certains établissements. Bernard Kuntz, président du syndicat national des lycées et collèges (SNALC), dénonce trois décennies de réformes aberrantes.

«Depuis 1976, année de la réforme Haby, on a multiplié par trois le nombre d’élèves dans l’enseignement secondaire. Autrefois, 15 à 20 % d’une classe d’âge suivait des études secondaires, aujourd’hui, le chiffre est de 80%. C’est le collège unique : tous les élèves ayant des aptitudes égales, tous doivent parvenir au même niveau. Et comme ça ne marche pas, on fait de la « remédiation », autrement dit des heures de soutien. On a empilé une multitude de dispositifs de remédiation, ultracoûteux et inefficaces. »

Favoriser une vraie liberté de l’Éducation : c’est l’un des chantiers essentiels auquel le prochain président de la République, et la majorité issue des urnes, devront s’attaquer l’an prochain. Il y a urgence.

Article extrait du Cri du Contribuable numéro 15, chez votre marchand de journaux

Print This Post/Page

Mis en ligne le 8 septembre 2006

http://www.contribuables.org/2006/09/08/le…tion-nationale/

Posté
Comme je l'ai dit à Ronibéral : un des premiers numéros du "Cri du contribuable" quand il était au format magazine. J'essaierai de le retrouver, il me reste encore quelques cartons à déballer. (De mémoire je crois que c'était vers les numéros 4, 5 ou 6).

Et oui, l'absentéisme chez les enseignants atteint parfois 10%, un truc qui ferait halluciner une boîte dans le privé.

Tiens, ils reviennent sur ce dossier, trouvé à l'instant sur leur site :

http://www.contribuables.org/2006/09/08/le…tion-nationale/

Laisse, c'est bon, je pense que Chris Maillard demandera directement à Benoîte Taffin, c'est plus facile…

Posté
tu peux chercher aussi dans les archives de l'ifrap, ils doivent avoir un dossier là dessus.

Bonne idée, d'autant qu'un rédacteur de l'iFRAP est également un membre important de Liberté Chérie.

Merci du conseil, LaFéeC. :icon_up:

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...