Taranne Posté 14 septembre 2006 Signaler Posté 14 septembre 2006 Carte scolaire: la FCPE veut inclure le privéPar Véronique SOULE QUOTIDIEN : Jeudi 14 septembre 2006 - 06:00 avec «L es établissements privés sous contrat fonctionnent avec de l'argent public. Mais eux peuvent choisir les familles alors que les écoles publiques doivent accueillir tout le monde. Ils devraient donc être inclus dans la carte scolaire» : Faride Hamana, le président de la FCPE, la principale fédération de parents d'élèves, proche de la gauche, a fait hier cette proposition détonante, qui a toutefois peu de chances d'aboutir. Les écoles privées, dont le personnel est payé par l'Etat, ont en effet toute latitude pour inscrire ou non des élèves. Pour les familles qui peuvent payer les frais de scolarité, elles sont aussi un moyen privilégié pour contourner la carte scolaire. Comme les syndicats de l'éducation et les responsables locaux, la FCPE est invitée au ministère de l'Education dans le cadre de la consultation engagée sur la carte scolaire. Très attachée à cette institution qui garantit une mixité sociale, la FCPE reconnaît aussi ses imperfections : contournement par les «initiés», établissements désertés, etc. Elle propose la création de commissions sur les dérogations qui agissent dans la totale transparence, la suppression de certains établissements-ghettos et enfin «les mêmes charges» d'accueil des élèves du privé et du public.
Taranne Posté 14 septembre 2006 Auteur Signaler Posté 14 septembre 2006 Faride Hamana, le président de la FCPE, la principale fédération de parents d'élèves, proche de la gauche, a fait hier cette proposition détonante, qui a toutefois peu de chances d'aboutir. Encore heureux… Très attachée à cette institution qui garantit une mixité sociale Ben non, justement. L'éthique journalistique de Libé se vérifie en tout cas une fois de plus.
SilenT BoB Posté 14 septembre 2006 Signaler Posté 14 septembre 2006 La folie etatique tes enfants subiront, mais ca n'arrivera pas. Nos amis les politiques envoient leurs enfants dans les etablissements prives (et pour cause), les riches (plus de 4500 euros par mois selon les francais) envoient leurs enfants dales ces meme etablissements prives. Jamais il n'y aura de transparence, au grand jamais sinon les petits hollande devront aller a l'ecole du coin ( Mon dieu avec des pauvres). De plus, la carte scolaire est une connerie, tout comme une autre reglementation le sera, nos politiques aiment trop leur enfants pour les mixer socialement, un pauvre a la maison ca fait mauvais genre. L'ecole republicaine, tout le monde le sait est d'une qualite inequivalente sur le territoire, cela va de la mediocrite la plus absolue au tres bon etablissement. On constate rapido que les lamentables sont dans des endroits pas tip top et que les bons sont dans les zones dites residentielles. Condamner des residents a mettre leur enfant la ou leur dit tient du delire communiste. Deja que la scolarite est un equivalent a la prison (il faut des autorisation meme pour aller pisser, pour sortir, et interdictions de quasiment tout). Notre systeme educatif engouffre 25% de notre budget, est le plus gros employeur du monde mais il atoujours besion de plus pour de produire de plus en plus d'illetres. Donc oui des gens se saignent aux 4 veines pour envoyer leurs enfants dans des etablissements prives ou l'enfant recevra une education de niveau largement superieur (et plus d'attention). On peut comprendre ces parents inquiets, mais comme ils n'ont pas le droit de presenter leurs enfants ou ils veulent, ils contournent cet horreur en payant! La mixite sociale est une connerie de plus dans un pays corrompu, c'est un mythe, car les enfants comprennent tres vite qui est riche de qui est pauvre (playstation oblige), et sont tres durs les uns envers les autres. La mixite sociale est donc une connerie gauchisante et abrutissante pour se donner bonne conscience, mais les francais ne sont pas dupes et savent bien qu'une ecole privee sera plus benefique pour leur enfants. Si on est en mesure de supprimer cet avantage, alors il est certain que les parents enverront leur projeniture ailleurs, a l'etranger s'il le faut (Suisse, Luxembourg, Belgique). L'Etat tente d'integrer les gens par la force de la loi, mais cela ne marchera jamais!
Winston Posté 14 septembre 2006 Signaler Posté 14 septembre 2006 Carte scolaire: la FCPE veut inclure le privéPar Véronique SOULE QUOTIDIEN : Jeudi 14 septembre 2006 - 06:00 avec «L es établissements privés sous contrat fonctionnent avec de l'argent public. Mais eux peuvent choisir les familles alors que les écoles publiques doivent accueillir tout le monde. Ils devraient donc être inclus dans la carte scolaire» : Faride Hamana, le président de la FCPE, la principale fédération de parents d'élèves, proche de la gauche, a fait hier cette proposition détonante, qui a toutefois peu de chances d'aboutir. Les écoles privées, dont le personnel est payé par l'Etat, ont en effet toute latitude pour inscrire ou non des élèves. Pour les familles qui peuvent payer les frais de scolarité, elles sont aussi un moyen privilégié pour contourner la carte scolaire. Comme les syndicats de l'éducation et les responsables locaux, la FCPE est invitée au ministère de l'Education dans le cadre de la consultation engagée sur la carte scolaire. Très attachée à cette institution qui garantit une mixité sociale, la FCPE reconnaît aussi ses imperfections : contournement par les «initiés», établissements désertés, etc. Elle propose la création de commissions sur les dérogations qui agissent dans la totale transparence, la suppression de certains établissements-ghettos et enfin «les mêmes charges» d'accueil des élèves du privé et du public. Si je comprend bien, il faudrait créer une commission qui surveille la commission qui donne les dérogations ? Waou, faut oser la sortir celle-la.
Fredo Posté 6 octobre 2006 Signaler Posté 6 octobre 2006 Très attachée à cette institution qui garantit une mixité sociale Comment peut-on encore croire à cette connerie ? Y'a même pas besoin de réfléchir, suffit d'observer.
Invité esculape Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Deja que la scolarite est un equivalent a la prison Je pense que l'école doit d'une certaine manière être une prison, en tout cas un lieu fermé et austère où doivent régner des interdits. L'école doit émanciper les enfants, les amener à être autonomes et libres. Ce n'est bien sûr qu'en transmettant des règles, des cadres, des principes que l'enseignement peut amener l'élève à affuter son sens critique et son autonomie. La liberté se "nourrit de", voire "s'exerce contre" mias elle ne peut pas être innée. Or le problème, c'est qu'on considère aujourd'hui que l'enfant dispose a priori, avant même son arrivée à l'école, de cette liberté, de cette autonomie, de cet éclairage: en ouvrant l'école sur la rue, le monde, en lui ôtant son aspect de sanctuaire isolé par ses murs, ou encore en laissant les élèves construire eux-mêmes leurs cours de français ou d'histoire-géo, on fait de l'enseignement une communication et non plus une transmission. Ne pas connaître l'orthographe, la grammaire n'a plus aucune importance: écrire en langage sms est devenu une liberté inaliénable. Auterfois, la liberté avait tout de même plus de gueule…
Général Stugy Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Ce n'est bien sûr qu'en transmettant des règles, des cadres, des principes que l'enseignement peut amener l'élève à affuter son sens critique et son autonomie. Tout à fait d'accord. D'ailleurs les élèves sont demandeurs de cadres et respectent les profs sévères pour peu que les règles aient été clairement expliquées (et qu'elles ne soient pas trop délirantes non plus). Par ailleurs il est évident que l'école ne remplit pas sa mission de "mixité sociale", déjà qu'elle a bien de la peine à remplir celle d'instruire nos chères têtes blondes. Mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Je propose donc l'abolition de la liberté du mariage et son remplacement par un Contrat d'Union Légale. Chaque citoyen(ne) sera apparié(e) avec un(e) partenaire choisi(e) par une comission des C.U.L. indépendante et formée de personnalités locales qualifiées, sur des critères de mixité sociale.
phoenix Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Je propose donc l'abolition de la liberté du mariage et son remplacement par un Contrat d'Union Légale. Chaque citoyen(ne) sera apparié(e) avec un(e) partenaire choisi(e) par une comission des C.U.L. indépendante et formée de personnalités locales qualifiées, sur des critères de mixité sociale. En même temps, dans un marché libre du contrat d'union, certains célibataires seraient probablement demandeur d'une commission (non gouvernementale et obligatoire, s'entend) qui règle leur union à leur place, sur des critères de leur choix (dont mixité sociale si les deux sont d'accord. J'imagine les demandes: "pdg cherche sdf pour calmer ma culpabilité ou avoir un toutou à la maison" vs "sdf cherche riche pour tout me payer"!! ) Je pense que l'école doit d'une certaine manière être une prison, en tout cas un lieu fermé et austère où doivent régner des interdits. Joyeux ton école dis donc! Il est vrai que je sors cette phrase de son contexte et des explications qui suivent. Je suis d'accord avec toi qu'il faut avoir un cadre pour les enfants (s'ils sont violents, on sévit), mais de là à empêcher leur curiosité de s'épanouir et de les couper du monde, je ne te suis plus. Je finirais par deux citations de mon bonhomme préféré, Einstein (ça se voit tellement que ça?!!): "The only thing that interferes with my learning is my education" "It is a miracle that curiosity survives formal education" Or c'est de gosses curieux dont on a besoin dans un monde libéral. Mais bon, la bonne nouvelle c'est qu'avec un système d'éducation privé, nous aurons chacun le choix d'une école qui correspond à notre vision. Et très sincérement, tant que mes enfants sont éduqués selon mes préceptes, je me contrefiche de comment tu élèves les tiens. Ce n'est plus mon problème
Fredo Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Tout à fait d'accord. D'ailleurs les élèves sont demandeurs de cadres et respectent les profs sévères pour peu que les règles aient été clairement expliquées (et qu'elles ne soient pas trop délirantes non plus). Ouf ! Le monde est sauvé, on peut garder espoir…
David Boring Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Einstein serait certainement très satisfait du système éducatif français actuel où les "itinéraires de découverte" remplacent les cours et où le par coeur est banni lui qui considérait que ça ne sert à rien puisqu'il suffit d'ouvrir un livre pour accéder à l'information. Quant au développement de la curiosité chez l'élève c'est précisément le genre de principes "éclairés" qui guident les ingénieurs sociaux qui sont aux commandes de l'EN.
Galaad Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Je n'ai lu aucune remarque sur le fait que la solution la plus juste était encore d'arrêter le financement des écoles privées par l'Etat.
Invité jabial Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Que les règles soient strictes, oui ; mais en aucun cas elles ne doivent être arbitraires, et c'est aux parents d'y veiller par le choix de l'établissement. Ce n'est pas rendre service à un enfant que de lui apparendre par l'exemple que les règles sont absurdes et que la justification de l'autorité est la force. Tout doit être logique et justifié.
Dardanus Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Les élèves ne rejettent pas l'autorité mais ils sont sensibles à l'arbitraire. L'autorité n'est pas l'autoritarisme. Ceci dit même Le Monde a fini par publier les résultats de l'enquête de l'OCDE qui soulignait la faible efficacité de notre système scolaire de loin plus inégalitaire que celui de nombreux autres pays. Le plus drôle était de souligner que le système coréen où la part de l'argent privé est important était moins inégalitaire que notre système financé quasi-exclusivement par l'argent public. Le privé n'en est pas un en France puisque financé sur fonds publics, il sert effectivement à permettre aux élites de ne pas pâtir de la médiocrité de notre système éducatif. De la même façon, les classes préparatoires servent à séparer le bon grain de l'ivraie universitaire des deux premières années et le tout aux frais du contribuable.
Général Stugy Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Le privé n'en est pas un en France puisque financé sur fonds publics, il sert effectivement à permettre aux élites de ne pas pâtir de la médiocrité de notre système éducatif. De la même façon, les classes préparatoires servent à séparer le bon grain de l'ivraie universitaire des deux premières années et le tout aux frais du contribuable. Exact et je m'y connais : je suis prof dans le public, j'ai inscrit mes enfants dans le privé et suis passé par une prépa. Quoique les les élèves du privé ne soient pas tous des enfants de "l'élite", même s'ils sont plus nombreux ici qu'ailleurs. Bien des familles consentent de lourds sacrifices pour éviter le bahut pourri de leur secteur.
Harald Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Le privé n'en est pas un en France puisque financé sur fonds publics, il sert effectivement à permettre aux élites de ne pas pâtir de la médiocrité de notre système éducatif. Ta ta ta. Uniquement le secteur privé sous contrat. En ce qui me concerne, mes deux grands sont depuis cette année dans des établissements hors contrat (pas des boites à bac) et je paie le véritable prix d'un enseignement de qualité. Classes de 18 élèves, profs disponibles en quasi permanence, études dirigées, etc. Les résultats sont là. Pour le public il s'agissait d'élèves faibles et handicapés (enfant précoce = handicapé) aujourd'hui, ils caracolent en tête de leurs classes respectives et s'éclatent tellement que c'en est un bonheur. J'aimerais seulement que l'on me rende la part de mes impôts qui sert à financer un système dont je ne me sers pas.
Galaad Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 J'aimerais seulement que l'on me rende la part de mes impôts qui sert à financer un système dont je ne me sers pas. Une telle idée me choque un peu… si tout le monde suivait ce raisonnement, certains enfants ne pourraient tout simplement pas être scolarisés, parce que nés dans des familles trop indigentes. Or, qui dit qu'ils ne possèderaient pas les ressources pour être de bons élèves ? Sans un minimum de solidarité collective, l'illetrisme se transmettrait de génération en génération dans certaines couches de la population.
Chitah Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 N'hésite pas à monter une association proposant des bourses aux élèves défavorisés. Je pourrais éventuellement y contribuer.
Invité jabial Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Une telle idée me choque un peu… si tout le monde suivait ce raisonnement, certains enfants ne pourraient tout simplement pas être scolarisés, parce que nés dans des familles trop indigentes. Où ça? Qui ça? Tu sais ce qu'un mendiant paie en TVA? Or, qui dit qu'ils ne possèderaient pas les ressources pour être de bons élèves ? Il y a les bourses pour ça. Sans un minimum de solidarité collective, l'illetrisme se transmettrait de génération en génération dans certaines couches de la population. Je croyais qu'on avait éliminé ces sophismes du forum. La solidarité, c'est quelque chose de volontaire. Tu parles de racket. Rien ne justifie le racket.
pankkake Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 N'hésite pas à monter une association proposant des bourses aux élèves défavorisés. Et ça leur permettrait d'accéder à une vraie éducation, pas à celle "gratuite" et inégalitaire.
h16 Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Une telle idée me choque un peu… si tout le monde suivait ce raisonnement, certains enfants ne pourraient tout simplement pas être scolarisés, parce que nés dans des familles trop indigentes. Ca fait maintenant un moment que tu es sur ce forum. Ce réflexe devrait t'avoir quitté : quand on arrête une gestion collectivisée par l'état, non, ça ne déclenche pas la misère et l'opprobe sur tous les petits et les faibles. Des millions de personnes ayant un faible montant à consacrer aux études représentent un marché important. Des solutions apparaîtraient. Or, qui dit qu'ils ne possèderaient pas les ressources pour être de bons élèves ? Sans un minimum de solidarité collective, l'illetrisme se transmettrait de génération en génération dans certaines couches de la population. L'illétrisme se transmet ACTUELLEMENT de génération en génération. Ce que tu dis revient à dire : "un autre système fera forcément pire". Prouve-le.
Invité Arn0 Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Une telle idée me choque un peu… si tout le monde suivait ce raisonnement, certains enfants ne pourraient tout simplement pas être scolarisés, parce que nés dans des familles trop indigentes. Or, qui dit qu'ils ne possèderaient pas les ressources pour être de bons élèves ? Sans un minimum de solidarité collective, l'illetrisme se transmettrait de génération en génération dans certaines couches de la population. Harald met ses enfants à l'école. Le minimum serait le remboursement d'une partie de l'argent qui autrement servirait à ses propres enfants (ce n'est donc pas là un problème de répartition des richesses).
Harald Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Une telle idée me choque un peu… si tout le monde suivait ce raisonnement, certains enfants ne pourraient tout simplement pas être scolarisés, parce que nés dans des familles trop indigentes. Or, qui dit qu'ils ne possèderaient pas les ressources pour être de bons élèves ? Sans un minimum de solidarité collective, l'illetrisme se transmettrait de génération en génération dans certaines couches de la population. Moi, ce qui m'a choqué et ce qui continue de me choquer, ce sont des professeurs, des CPE, des chefs d'établissements qui te disent "certes, votre enfant est un enfant précoce mais à nos yeux, il s'agit d'un handicapé". Lorsque tu leur mets sous les yeux les textes qui régissent leur activité, regroupés dans un corpus pompeusement appelé "code de l'éducation" où il est stipulé que les établissements doivent adapter les enseignements en fonction soit des enfants précoces soit des enfants plus lents et que ces mêmes te répondent que ce n'est pas de leur ressort, qu'ils sont là pour faire du généraliste, que les plus doués ou les moins doués font partie des sacrifiés alors que ce même est payé par tes impôts, alors oui, ça, ça me choque et même ça me donne des envies de mandalles dans la tronche. L'illétrisme? Si tu as envie qu'il soit pérennisé, envoie tes gamins dans le public. Les miens sont nettement moins touchés par le phénonème parce qu'en tant que parents, nous nous sommes investis. Nous avons acheté des manuels d'apprentissage à l'ancienne, nous avons et continuons à leur faire faire des dictées non préparées, nous investissons dans des dictionnaires éthymologiques, des dictionnaires classiques, des ouvrages de type "Le Grevisse", etc. Si illétrisme il y a, c'est tout simplement parce que trop de parents font confiance à l'état à travers l'Education Nationale, abdiquant de ce fait le volet "éducation" alors qu'il ne devrait y avoir qu'une "Instruction Publique". Si l'on considère que le système actuel consomme grosso modo 25% du budget national pour accoucher d'illétrés, si l'on considère que la seule chose dont sont capables les acteurs de ce système c'est de demander encore et toujours plus de moyens sans qu'un mieux, même léger ne se fasse jour, tu m'excuseras, mais ma demande de remboursement au prorata ne me semble pas scandaleuse, surtout si tu considères que j'en suis de 1.600€ mensuels ce qui nous a obligés à casser notre tirelire destinée à l'achat d'une résidence principale pour assurer un avenir à nos gamins.
h16 Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 ça me donne des envies de mandalles dans la tronche. Envie partagée par pas mal de gens qui sont confrontés aux services publics "à la française". Mon fils n'est pas à l'école depuis longtemps, mais déjà, en trois ans, j'ai déjà eu à de nombreuses reprises cette envie. Si l'on considère que le système actuel consomme grosso modo 25% du budget national pour accoucher d'illétrés, si l'on considère que la seule chose dont sont capables les acteurs de ce système c'est de demander encore et toujours plus de moyens sans qu'un mieux, même léger ne se fasse jour, tu m'excuseras, mais ma demande de remboursement au prorata ne me semble pas scandaleuse, surtout si tu considères que j'en suis de 1.600€ mensuels ce qui nous a obligés à casser notre tirelire destinée à l'achat d'une résidence principale pour assurer un avenir à nos gamins. Bravo !
Galaad Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Ca fait maintenant un moment que tu es sur ce forum. Ce réflexe devrait t'avoir quitté : quand on arrête une gestion collectivisée par l'état, non, ça ne déclenche pas la misère et l'opprobe sur tous les petits et les faibles. Désolé, ça fait un moment que je me suis inscrit mais je ne viens pas souvent. Pour le reste, je n'ai pas d'argument pour vous contredire, en fait… ce n'est pas sur le plan de la raison, mais sur le plan purement psychologique que l'idée d'une privatisation générale de l'éducation me gêne, même si je n'ai pas d'explication rationnelle à apporter pour me justifier.
Harald Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Désolé, ça fait un moment que je me suis inscrit mais je ne viens pas souvent.Pour le reste, je n'ai pas d'argument pour vous contredire, en fait… ce n'est pas sur le plan de la raison, mais sur le plan purement psychologique que l'idée d'une privatisation générale de l'éducation me gêne, même si je n'ai pas d'explication rationnelle à apporter pour me justifier. Avant que de privatiser, on peut fort bien passer par diverses étapes intermédiaires comme l'autonomie des établissements (ce qui comprend la possibilité de chercher des financements extérieurs) ainsi que leur mise en concurrence (impliquant la création d'un véritable marché du travail pour les enseignants) et puis on peut fort bien compenser les effets que pourrait avoir une privatisation sèche pour les revenus les plus modestes par la mise en place du chèque éducation.
WALDGANGER Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Avant que de privatiser, on peut fort bien passer par diverses étapes intermédiaires comme l'autonomie des établissements (ce qui comprend la possibilité de chercher des financements extérieurs) ainsi que leur mise en concurrence (impliquant la création d'un véritable marché du travail pour les enseignants) et puis on peut fort bien compenser les effets que pourrait avoir une privatisation sèche pour les revenus les plus modestes par la mise en place du chèque éducation. par rapport au système actuel le chèque éducation ça me semble une excellente idée; avec une privatisation et une vraie concurrence; il faudrait voir jusqu'à quel age on peut recevoir ce cheque et est ce l'on est obligé de le dépenser
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