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Obligation Et Raison


younglib

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Je vais essayer d'être le plus didactique possible et sans invectives.

Par exemple, rester assis sur mon cul. Oh mince, ça n'est pas une action. Curieux, non?

C'est là où tu as faux. Les individus n'ont pas pour fin ultime de rester sur leur cul. Sinon il n'y aurai pas de droit, et partant il n'y aurait pas de devoir (ou d'obligation si tu préfères).

Le droit est créé parce-que les fins ultimes des individus les amènent en mettre en oeuvre des moyens qui peuvent être contradictoires. Et donc il oblige à adopter certaines actions et pas d'autres. Son existence et sa revandication présuppose donc que les individus ne vont pas éternellement rester sur leur cul

Seulement si tu élargis le sens de l'action pour y inclure l'inaction, ce qui revient au sophisme de glissement sémantique. Ton esprit n'est décidément pas très clair.

Je penses au contraire que c'est toi qui élargis le sens l'inaction pour y inclure l'action. Mais peux importe.

Choisir (et agir en fonction de ce choix) revient à mettre de coté certaines actions en fonction de raison (d'où le lien fort entre action et inaction). Ce sont ces raisons qui me font agir comme j'agis. Les raisons que j'ai m'obligent.

Tu me dis que si tu ne veux pas attenter à la propriété d'autrui, tu peux le faire en le faisant de plein de façon différentes, et que donc le droit d'autrui ne t'obligent pas à faire l'action que tu va faire.

Mais si c'est comme ça que tu raisonnes, alors toutes les raisons que tu pourrai donner à ton action seront dans le même cas.

exemple : je veux aller de Paris jusqu'à Bruxelle, je décide d'y aller en voiture, et je roule constamment à 60 km/h.

Imagine que tu es avec moi dans la voiture et que tu me demandes : pourquoi roule-tu à 60 km/h ?

(1) je te répond que c'est parce-que je ne suis pas pas préssé.

(2) mais alors tu me réponds à ton tour que je ne t'ai pas fourni une bonne explication de la raison de mon action.

Et à l'appuie de cette affirmation tu me dis qu'il y avait d'autres moyens que je pouvais adopter si je n'étais pas préssé. Tu me dis que j'aurai pu rouler à 90 km/h de temps en temps et à 20 km/h le reste du temps.

Et bien il me semble que c'est pareil pour l'histoire d'obligation d'action et d'obligation d'inaction pour le contournement du terrain.

Moi je te réponds comme dans (1) : je contourne car je ne veux pas attenter à la propriété d'autrui.

Toi tu me réponds comme dans (2) que c'est une mauvaises explication car le fait de contourner ne dis pas la manière dont je peux contourner, et n'explique donc pas en dernier ressort l'action que j'ai adopté. Car tu me fais remarquer que j'ai contourné par la droite, alors que j'aurai aussi pu le faire par la gauche.

Mais le problème c'est que quelque soit la raison vrai que l'on puisse donner à une action (comme en (1)), tu pourra toujours me rétorquer la même chose qu'en (2).

Si lorsque tu parles d'action avec quelqu'un et que tu penses comme en (2) alors la question des raisons de l'action n'a plus de raison d'être car elle est sans réponse. La raison est ainsi anihilée.

Invité jabial
Posté

Bon, je pense qu'à ce stade ceux qui avaient la capacité intellectuelle suffisante pour comprendre ce que j'ai dit (ce qui inclut un certain nombre de mes contradicteurs) ont compris. Je ne vois pas l'intérêt d'en dire plus.

Si ça vous amuse d'appeler une barrière un flingue (merci pour le pique-boeuf mais c'est un peu vieillot), continuez autant que vous voulez, la réalité ne changera pas pour autant.

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