A.B. Posté 30 septembre 2006 Signaler Posté 30 septembre 2006 Petit livre tres concis, un dialogue au cours duquel un banquier presente l'incoherence de l'anarchisme collectiviste et procede logiquement pour arriver a l'anarchisme individualiste (sans pour autant vraiment arriver completement a l'anarcapie)… Facile et agreable et rapide a lire
Sekonda Posté 30 septembre 2006 Signaler Posté 30 septembre 2006 Quatrième de couvertureCe texte paru en 1922 sous le nom de Pessoa, est un véritable brûlot, aussi explosif, détonant et jubilatoire aujourd'hui que lors de sa publication. Si ce banquier anarchiste nous enchante par son esprit retors, ses raisonnements par l'absurde et une mauvaise foi réjouissante, la véritable dimension du livre, cependant, n'est pas là : il s'agit en fait d'un pamphlet incendiaire contre la " société bourgeoise " (autrement dit : la nôtre), ses hypocrisies et ses mensonges. C'est aussi une dénonciation du pouvoir de l'argent qui mine de l'intérieur le bien le plus précieux de l'homme : la liberté. Pessoa déploie ici, pour sa démonstration, une rhétorique étourdissante alliée à une ironie féroce, révélant ainsi une facette encore peu connue de son génie multiforme. Cette traduction inédite de Françoise Lave, l'auteur de la grande traduction du Livre de l'intranquillité, a été faite à partir de l'édition définitive du Banquier anarchiste parue en 1999 chez Assirio et Alvim et établie par Manuela Parreira da Silva La partie en gras de la quatrième semble pourtant en contraduction avec ta description. Est ce l'éditeur qui n'a pas compris le livre ?
wapiti Posté 30 septembre 2006 Signaler Posté 30 septembre 2006 On me l'a offert il y a un ans ou deux, j'ai trouvé ça très drôle, mais de là à y voir une défense de l'anarchisme … C'est une oeuvre de jeunesse de Pessoa, marrant, mais il ne faut pas y chercher une réflexion très profonde à mon avis.
A.B. Posté 30 septembre 2006 Auteur Signaler Posté 30 septembre 2006 La partie en gras de la quatrième semble pourtant en contraduction avec ta description. Est ce l'éditeur qui n'a pas compris le livre ? Ca depend, on peut prendre le livre pour une satire, ou au premier degre. La lecture au premier degre me semble parfaitement possible!
(V) Posté 1 octobre 2006 Signaler Posté 1 octobre 2006 La partie en gras de la quatrième semble pourtant en contraduction avec ta description. Est ce l'éditeur qui n'a pas compris le livre ? Ou peut-être est-ce toi qui confond société libérale ou capitaliste et ploutocratie.. « J'appelle ploutocratie un état de société où la richesse est le nerf principal des choses, où l'on ne peut rien faire sans être riche, où l'objet principal de l'ambition est de devenir riche, où la capacité et la moralité s'évaluent généralement (et avec plus ou moins de justesse) par la fortune, de telle sorte, par exemple, que le meilleur critérium pour prendre l'élite de la nation soit le cens. » (Ernest Renan, L'Avenir de la science, 1848)
Sekonda Posté 1 octobre 2006 Signaler Posté 1 octobre 2006 Ou peut-être est-ce toi qui confond société libérale ou capitaliste et ploutocratie..« J'appelle ploutocratie un état de société où la richesse est le nerf principal des choses, où l'on ne peut rien faire sans être riche, où l'objet principal de l'ambition est de devenir riche, où la capacité et la moralité s'évaluent généralement (et avec plus ou moins de justesse) par la fortune, de telle sorte, par exemple, que le meilleur critérium pour prendre l'élite de la nation soit le cens. » (Ernest Renan, L'Avenir de la science, 1848) Exact, c'est ce que j'ai pensé juste après avoir écris ce commentaire. J'ai peut-être surinterprété la phrase de l'éditeur (d'où le "semble") mais dans la grande majorité des cas quelqu'un qui s'attaque au "pouvoir de l'argent" le fait par anti-capitalisme voire par anti-individualisme. Néanmoins, je suis bien d'accord avec toi sur le non-équivalence entre société libérale et ploutocratie.
Taisei Yokusankai Posté 1 octobre 2006 Signaler Posté 1 octobre 2006 De toute façon, les quatrième de couv' sont, dans la plupart des cas, rédigées par des types qui ont à peine lu le roman et qui y mettent ce qu'ils pensent qui fera vendre. La plupart du temps, ça en dit plus sur l'opinion que l'éditeur se fait du lecteur potentiel que sur le livre lui-même. J'ai lu ce livre il y a des années et c'est très agréable. Pas un chef-d'oeuvre, mais les amateurs de Pessoa ne doivent pas négliger ce titre.
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