A.B. Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 L'entrée non-sollicitée de particules nocives dans mes poumons peut être considéré comme ue agression si il en résulte un malaise, un inconfort violent, une souffrance. (Ayant des difficultés respiratoires, c'est mon cas). Oui La légitime défense m'autorise à mettre fin immédiatement à cette situation, quel que soit l'endroit ou je me trouve, y compris la propriété d'un autre. A moins que tu n'ai consenti a accepter cette fumee. Ce que tu fais en passant le seuil d'un restaurant. Introduire du goudron dans mes poumons, c'est toutes proportions gardées comme introduire une lame de métal dans mon bras ou une bille de plomb dans mon pied. Il y a une petite différence de degré, mais pas de nature. Si tu vas te faire amputer a l'hopital c'est illegitime en suivant ton raisonnement. Tu peux tres bien consentir a une agression physique, de meme que tu peux consentir a donner une partie de ta propriete.
goud Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 A moins que tu n'aies consenti a accepter cette fumee. Ce que tu fais en passant le seuil d'un restaurant.Si tu vas te faire amputer a l'hopital c'est illegitime en suivant ton raisonnement. Tu peux tres bien consentir a une agression physique, de meme que tu peux consentir a donner une partie de ta propriete. En passant le seuil d'un restaurant, je consens à ce qu'on me serve de la nourriture à titre onéreux. Rien de plus. Toute agression non prévue (coups de fouets, fumée) doit faire l'objet de mon consentement préalable. Si je crée sur ma propriété un lieu appelé fumoir / réservé aux fumeurs / non-fumeurs interdits, c'est effectivement différent, y entrer implique un consentement implicite à la fumée.
A.B. Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 En passant le seuil d'un restaurant, je consens à ce qu'on me serve de la nourriture à titre onéreux. Rien de plus. Toute agression non prévue (coups de fouets, fumée) doit faire l'objet de mon consentement préalable. Non en passant le seuil du restaurant tu rentres sur une propriete privee, c'est a toi de te faire l'effort de connaitre les regles du lieu, dans le doute tu t'abstiens d'entrer. Si je crée sur ma propriété un lieu appelé fumoir / réservé aux fumeurs / non-fumeurs interdits, c'est effectivement différent, y entrer implique un consentement implicite à la fumée. Si tu possedes un restaurant mixte y entrer implique aussi un consentement implicite.
Invité jabial Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Dans le cas du tabagisme passif, il y a bel et bien une agression physique. Des particules de goudron sont bel et bien insufflées dns vos poumons, avec des conséquences qui sont maintenant scientifiquement établies. Cela porte atteinte à la propriété que le non-fumeur a sur son propre corps .Le non-fumeur peut en être conscient ou non, cela ne change rien à la nature de l'agression. Si vous violez une fille après lui avoir fait absorber un somnifère, il se peut qu'elle n'en soit jamais consciente. Ce n'en n'est pas moins un viol. C'est du grand n'importe quoi. Que dire du "viol" suivant : une femme entre dans une boîte à partouze, et elle s'y fait b…er. Elle peut partir quand elle veut. Enfin bref, si tu ne veux pas respirer la fumée, tu n'as qu'à pas aller dans un lieu privé où l'on fume. Tu n'y es pas chez toi, point barre. En passant le seuil d'un restaurant, je consens à ce qu'on me serve de la nourriture à titre onéreux. Rien de plus. Toute agression non prévue (coups de fouets, fumée) doit faire l'objet de mon consentement préalable. Si je crée sur ma propriété un lieu appelé fumoir / réservé aux fumeurs / non-fumeurs interdits, c'est effectivement différent, y entrer implique un consentement implicite à la fumée. Tout endroit avec des cartes et des prix implique le consentement de payer le prix affiché si tu commandes un plat, même si tu ne dis pas explicitement "je vais payer tant". De même, tout restaurant comportant des cendriers implique le consentement de subir la fumée.
A.B. Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 De même, tout restaurant comportant des cendriers implique le consentement de subir la fumée. Si tu dis ca on va te repondre qu'on ne sait pas en "entrant". C'est la reponsabilite de quelqu'un de connaitre les pratiques d'un lieu avant de s'y inviter.
Chitah Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Pour un musulman, se faire forcer à manger de la viande non-hallal peut être considéré comme une agression. Aucune mention n'est faite, sur la devanture des restaurants, que la viande est hallal ou non-halall (s'est fait parfois, mais pas tout le temps : certains restaurants précisent que la viande est hallal). Ainsi, lorsqu'un musulman un peu étourdi va dans un restaurant, et qu'il commande un bon filet de boeuf, il peut ne pas se souvenir qu'un restaurant en France ne travaille pas forcément avec de la viande hallal. Solution à ce problème : si c'est vraiment important pour lui, il n'a qu'à demander avant d'entrer, et avoir sa liste de restos privilégiés.
Invité jabial Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Si tu dis ca on va te repondre qu'on ne sait pas en "entrant". C'est la reponsabilite de quelqu'un de connaitre les pratiques d'un lieu avant de s'y inviter. Non, c'est exagéré. Par exemple, si un endroit est une entreprise de suicide assisté, je pense que s'assurer de ton consentement est un minimum avant d'envoyer la seringue. Par contre, on peut légitimement s'attendre à ce que tout ce qui correspond à la coutume soit implicite. Or, la coutume est qu'il est permis de fumer dans les restaurants. Personnellement, ça me dérange, mais je n'ai aucun droit particulier sur le restaurant du voisin
DoM P Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Point qui n'a pas été traité (envisagé?) jusqu'ici : Quid d'une loi qui, au lieu d'interdire de fumer, imposerait qu'un lieu soit totalement fumeur OU non fumeur, et que ce soit ostensiblement affiché à l'entrée du lieu. Dans ce cas, il y aurait contrainte étatique, mais le choix demeurerait entre les mains du propriétaire, l'information au consommateur serait correctement véhiculée, et le marché pourrait fonctionner avec un minimum de pertubation externe. Qu'en pensez-vous?
Chitah Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Si tu fais la liste de toutes les agressions potentielles, tu imagines la gueule des vitrines des boutiques françaises? Amiante, fumée de cigarette, nature de la nourriture, température des lieux, présence d'une climatisation, etc…. en 30 secondes tu en trouveras des dizaines. D'un point de vue utilitaire, cela n'est même pas envisageable. Le seul moyen serait de publier une liste centralisée, la liste "Touvabienallézisansrisques" et mettre une armée de fonctionnaire en charge de vérifier et labelliser les boutiques.
DiabloSwing Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Je tiens à féliciter Xavier dont les articles sont d'une qualité certaine et surtout à contre-courant de l'establishment. Par contre, personne ne l'a remarqué ici, mais ce n'est pas le premier coup d'essai de Xavier, vu que plus tôt dans l'année il a fait publié un article dans Le Monde, aujourd'hui disponible dans les archives du journal : http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/achet…objet_id=945284 A l'époque je l'avais vu mais j'étais moins disponible sur lib.org pour vous en faire part, en fait à vrai dire le fait qu'il ait été passé inaperçu me surprend. Dommage que les commentaires qui font suite à l'article de Xavier n'aient pas été conservés, ils étaient encore plus gratinés que ceux de Libération.
A.B. Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Qu'en pensez-vous? Tous les restaurants choisiraient "fumeur" ce qui leur permettrait de conserver exactement la situation qu'ils avaient avant.
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 Si tu fais la liste de toutes les agressions potentielles, tu imagines la gueule des vitrines des boutiques françaises? Amiante, fumée de cigarette, nature de la nourriture, température des lieux, présence d'une climatisation, etc…. en 30 secondes tu en trouveras des dizaines. D'un point de vue utilitaire, cela n'est même pas envisageable.Le seul moyen serait de publier une liste centralisée, la liste "Touvabienallézisansrisques" et mettre une armée de fonctionnaire en charge de vérifier et labelliser les boutiques. Tous les restaurants choisiraient "fumeur" ce qui leur permettrait de conserver exactement la situation qu'ils avaient avant. Ce n'est pas sûr du tout. De toute façon, je ne vois pas l'utilité de ce que propose DomP. Encore une fois, le client, s'il ne veut pas être intoxiqué, n'a qu'à demander à l'entrée du restaurant si celui-ci est non-fumeur ou pas. Ce débat devient un peu surréaliste.
WALDGANGER Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Tous les restaurants choisiraient "fumeur" ce qui leur permettrait de conserver exactement la situation qu'ils avaient avant. pas forcément, si le resto est 100% fumeur cela signifie que le restaurateur n'aurait pas le droit d'imposer une zone non fumeur comme c'est le cas actuellement; ce qui pourra faire fuir les non fumeurs. mais je ne vois vraiment pas l'intéret de cette proposition.
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 mais je ne vois vraiment pas l'intéret de cette proposition. Moi non plus. Et je suis d'accord avec ce que tu évoques précédemment.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Sympa l'ironie. Dommage qu'elle tombe totalement à plat, puisque visiblement tu n'as pas du tout compris l'essentiel de mon propos. J'aurais peut-être dû me fatiguer davantage finalement…La distinction violence symbolique / violence physique, je m'en fous complètement. Et je ne vois pas en quoi elle constitue une contradiction par rapport à mon message, ça n'a strictement rien à voir avec mon propos. Voilà typiquement le dogmatisme social-démocrate que je ne supporte plus. C'est la première fois qu'on m'appelle social-démocrate. J'ai combattu chaque jour les sociaux démocrates sur le forum de Liberté-Chérie pendant trois ans et je vous garantis qu'ils ne me considèrent pas comme un des leurs. Et oui, la discrimination, c'est vilain, c'est injuste, c'est tout ce que tu veux mais c'est un fait que l'Etat ne peut pas combattre.Vois-tu, j'aurais bien aimé épouser Angelina Jolie mais, non, elle a préféré Brad Pitt qui est beaucoup plus beau que moi. Que faire? Nationaliser Angelina Jolie? J'aurais aimé sortir chaque soir avec 10 bombes sexuelles (comme certains arrivent à le faire) mais je n'y arrive désespérément pas car certaines filles font de la discrimination et préfèrent sortir avec des hommes plus beaux que moi. Que faire? Instaurer des quotas? Que chaque fille soit obligée de sortir avec tous les garçons qui lui font des approches pour rétablir l'égalité entre tous? Vois-tu, il y a certainement beaucoup d'autres forumeurs qui sont dans le même cas que moi, seulement, ils ne vont pas, comme les gauchistes, aller pleurer à la porte de l'Etat pour demander une mesure égalitariste… On dirait que vous n'aviez pas tout à fait perçu l'ironie de ma question. Mais je trouve votre réaction excellente, et cette convergence apparue avec toast et taranne me réjouit.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Par contre, on peut légitimement s'attendre à ce que tout ce qui correspond à la coutume soit implicite. Or, la coutume est qu'il est permis de fumer dans les restaurants. Que pensez-vous d'une discothèque où la coutume est de ne pas acueillir des Blacks. Par inadvertance, un Black y entre et se fait vider. Dites vous : "Le patron n' a fait qu'exercer son droit de propriété sur un lieu privé qui lui appartient" ? J'aimerais votre sentiment là-dessus.
Invité Arn0 Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Que pensez-vous d'une discothèque où la coutume est de ne pas acueillir des Blacks. Par inadvertance, un Black y entre et se fait vider. Dites vous : "Le patron n' a fait qu'exercer son droit de propriété sur un lieu privé qui lui appartient" ? J'aimerais votre sentiment là-dessus.Tout dépend de ce que tu entends par vider. Si c'est simplement se faire accompagner gentiment à la sortie je vois pas trop le problème (enfin moralement si mais c'est un autre sujet).
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 C'est la première fois qu'on m'appelle social-démocrate. J'ai combattu chaque jour les sociaux démocrates sur le forum de Liberté-Chérie pendant trois ans et je vous garantis qu'ils ne me considèrent pas comme un des leurs. Tu n'es peut-être pas social-démocrate mais la réaction de Largo Winch s'explique par le fait qu'il y a de nombreux anti-libertariens qui n'ont cessé de critiquer le fait que nous sommes contre (presque) toutes les mesures étatiques sans réfléchie au cas par cas comme le font ces vénérables et "pragmatiques" gens. On dirait que vous n'aviez pas tout à fait perçu l'ironie de ma question. Non, je le reconnais. Mais je trouve votre réaction excellente, et cette convergence apparue avec toast et taranne me réjouit. Y a-t-il de l'ironie là-dessous? Que pensez-vous d'une discothèque où la coutume est de ne pas acueillir des Blacks. Par inadvertance, un Black y entre et se fait vider. S'il se fait tout simplement "pointer", il n'y a pas de problème. On peut considérer un tel racisme comme regrettable mais on ne t'oblige pas, chez toi, à accueillir un nombre minimum de Noirs, d'Arabes, de Chrétiens, de Juifs… Si tu n'accueilles chez toi que des Bouddhistes, je ne vais pas me dire une seule seconde "Libérus est un horrible anti-musulman". A Marseille, il existe quelques discothèques tenues par des propriétaires juifs. Autant te dire que certains Juifs, bien connus dans la communauté, peuvent y pénétrer sans problème contrairement aux autres. Le propriétaire souhaite que sa boîte accueille principalement des Juifs. C'est comme ça. Pareil pour certaines écoles confessionnelles qui accueilleront à presque 100% des personnes de même religion que celle professée par l'école.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Si tu fais la liste de toutes les agressions potentielles, tu imagines la gueule des vitrines des boutiques françaises? Amiante, fumée de cigarette, nature de la nourriture, température des lieux, présence d'une climatisation, etc…. en 30 secondes tu en trouveras des dizaines. D'un point de vue utilitaire, cela n'est même pas envisageable.Le seul moyen serait de publier une liste centralisée, la liste "Touvabienallézisansrisques" et mettre une armée de fonctionnaire en charge de vérifier et labelliser les boutiques. Depuis l'instauration de la Loi Evin, on peut trouver des auto-collants pour distinguer lez zones fumeur et non-fumeurs, dans les établissements qui l'apppliquent.
xara Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Tout dépend de ce que tu entends par vider. Si c'est simplement se faire accompagner gentiment à la sortie je vois pas trop le problème (enfin moralement si mais c'est un autre sujet). Exactement, c'est bien ce que signifie un droit de propriété. On a souvent tendance à oublier que le droit de "libre association" implique -c'est l'autre face de la même pièce- le droit de refuser d'avoir affaire à quelqu'un, le droit de refuser l'entrée de quelqu'un dans son domaine quelle qu'en soit la raison, bref, le droit de discriminer pacifiquement. Au passage, nier cela serait absurde car la condition préalable pour qu'une discussion sur la propriété, le Droit, la justice, etc. ait un sens est la rareté des ressources considérées par rapport aux fins de différents acteurs (sinon il n'y aurait pas de conflit possible sur leur usage et la question "qui est dans son droit, qui est le propriétaire légitime?" serait hors de propos) et cette rareté implique nécessairement que le propriétaire de la ressource discrimine. En favorisant tel clientèle plutôt que telle autre, en investissant dans un restaurant plutôt que dans une plate-forme pétrolière, en passant du temps sur sa compta plutôt qu'avec ses enfants, etc.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Non, je le reconnais. Quand je dis "très très", c'est que je suis ironique. S'il se fait tout simplement "pointer", il n'y a pas de problème. En répondant à la place de jabial, vous risquez de me faire louper sa réponse. On m' a déjà fait le coup avec deux questions posées à Xara qui sont restées sans réponse.
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 Depuis l'instauration de la Loi Evin, on peut trouver des auto-collants pour distinguer lez zones fumeur et non-fumeurs, dans les établissements qui l'apppliquent. Tu n'as pas compris du tout le sens du message de Chitah qui t'expliquait, en substance, qu'axer une campagne de prévention publique sur la clope était extrêmement discriminatoire à l'égard des autres risques qu'on peut encourir. Prends l'exemple du chlore: quand on en met dans l'eau du robinet, il y a alors des risques de cancer. Donc, agression physique de la part d'un restaurateur. Sauf que si on enlève le chlore de l'eau, apparaissent de sérieux risques de choléra. J'ai l'impression que tu crois qu'une société sans risques est possible, hélas, c'est une utopie et, chaque jour, nous subissons des atteintes à notre intégrité physique. Quand il y a un concert à quelques centaines de mètres de chez moi, je perds de nombreux décibels… Quand je dis "très très", c'est que je suis ironique. Vu que de nombreux libéraux tombent dans le piège de la "lutte anti-discriminations", permets-moi d'être méfiant. Mes excuses pour ne pas avoir été en mesure de relever l'ironie. La prochaine fois, mets un smiley.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Trois solutions possibles C’est une liste non exhaustive. Il en existe certainement bien d’autres. 1) La solution rothbardienne . Puisque le non-fumeur subi une agression physique que personne ne conteste, il peut exiger réparation. Ayant subi une injection de nicotine par voie nasale, lui (ou son agent de protection) est en droit d’ infliger au fumeur responsable une dose de nicotine, par exemple sous forme d’un patch. Une dose au moins double, parce que Rothbard a parlé d’une pénalité « plus élevée que le double du dommage immédiat ». (L’Ethique de la liberté, p. 108) 2)La solution inspirée par la DDHC. Une prohibition générale est imposée ,mais les tenanciers se voient attribuer une indemnisation « juste et préalable » pour compenser cette atteinte à leur droit de propriété, conformément à l’article 17 de la DDHC. J’avais déjà esquissé cette solution précédemment. Elle a le grave inconvénient de léser les habitudes des fumeurs : « un p’tit café, une p’tite clope, un p’tit pétard ». On serait dans une situation de tyrannie de la majorité. 3) La solution « pollueur-payeur ». Elle a été esquissée par Dom P. Tous les établissements se déclarent fumeurs ou non fumeurs. J’ajoute cependant que les établissements fumeurs pourraient être assujettis à une taxe particulière, dont le produit serait intégralement reversé aux établissements de soins comportant au moins une unité de pneumologie, de cancérologie ou de cardiologie. Cette solution aurait le grave inconvénient d’obliger au recrutement de nouveaux fonctionnaires. Il pourrait cependant être réduit en calquant le mécanisme sur celui de la taxe d’apprentissage. Finalement, c’est la première solution qui me plaît le plus. Elle a un caractère ludique : «Je t’enfume, tu me patches… ». Un bizuthage de carabins, en quelque sorte. Reste à préciser sur quelle partie du corps serait posé le patch.
xara Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 On m' a déjà fait le coup avec deux questions posées à Xara qui sont restées sans réponse. Ah bon, lesquelles?
xara Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 1) La solution rothbardienne .Puisque le non-fumeur subi une agression physique que personne ne conteste, il peut exiger réparation. Ayant subi une injection de nicotine par voie nasale, lui (ou son agent de protection) est en droit d’ infliger au fumeur responsable une dose de nicotine, par exemple sous forme d’un patch. Une dose au moins double, parce que Rothbard a parlé d’une pénalité « plus élevée que le double du dommage immédiat ». (L’Ethique de la liberté, p. 108) "une agression physique que personne ne conteste"? Je croyais que c'était précisément ce dont nous discutions. Une "solution rothbardienne"? Cf. ma réponse et celle de Jabial plus haut à votre post sur un droit de propriété prétendument violé.
Libérus Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Tu n'as pas compris du tout le sens du message de Chitah qui t'expliquait, en substance, qu'axer une campagne de prévention publique sur la clope était extrêmement discriminatoire à l'égard des autres risques qu'on peut encourir. Discriminatoire ? Vous avez dit discriminatoire ? Je ne sais pas dans quel endroit vit Chitah, mais dans ma ville tous les cafés ont à l'entrée les deux badges bleus et verts de la loi Evin, pour ne pas attirer l'attention de la Direction Départmentale de la Concurrence et des Fraudes. A l'intérieur, c'est plus problématique. Il faut parfois chercher longtemps la zone non-fumeur souvent réduite à une table à côté de l'entrée des toilettes. La mesure proposée par Dom P revient simplement à supprimer un badge sur deux. Quelle affaire ! Et puis parlons ici du tabac, pas du chlore dans l'eau ou de je ne sais quoi, sinon on s'en sortira pas.
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 1) La solution rothbardienne .Puisque le non-fumeur subi une agression physique que personne ne conteste, il peut exiger réparation. Ayant subi une injection de nicotine par voie nasale, lui (ou son agent de protection) est en droit d’ infliger au fumeur responsable une dose de nicotine, par exemple sous forme d’un patch. Une dose au moins double, parce que Rothbard a parlé d’une pénalité « plus élevée que le double du dommage immédiat ». (L’Ethique de la liberté, p. 108) C'est incroyable ça! On vient de te dire que ton interprétation de Rothabrd était erronée. Je ne dis pas que nous détenons la vérité mais, au moins, évite de faire une synthèse à laquelle tu es le seul à croire. 2)La solution inspirée par la DDHC.Une prohibition générale est imposée ,mais les tenanciers se voient attribuer une indemnisation « juste et préalable » pour compenser cette atteinte à leur droit de propriété, conformément à l’article 17 de la DDHC. J’avais déjà esquissé cette solution précédemment. Elle a le grave inconvénient de léser les habitudes des fumeurs : « un p’tit café, une p’tite clope, un p’tit pétard ». On serait dans une situation de tyrannie de la majorité. En voyant ta réaction, je réalise l'erreur des Constituants de 1789 lorsqu'ils ont rédigé l'article 17 de cette DDHC. Crois-tu réellement que s'ils étaient vivants, ils auraient cautionné que leur texte serve à légitimer une telle loi? 3) La solution « pollueur-payeur ».Elle a été esquissée par Dom P. Tous les établissements se déclarent fumeurs ou non fumeurs. J’ajoute cependant que les établissements fumeurs pourraient être assujettis à une taxe particulière, dont le produit serait intégralement reversé aux établissements de soins comportant au moins une unité de pneumologie, de cancérologie ou de cardiologie. Cette solution aurait le grave inconvénient d’obliger au recrutement de nouveaux fonctionnaires. Il pourrait cependant être réduit en calquant le mécanisme sur celui de la taxe d’apprentissage. C'est une solution ridicule. Ce qui me fait rire chez toi, c'est que tu ne proposes que des solutions que tous les membres du forum rejettent ou, du moins, dont l'interprétation est erronée, sans tenir compte, une seule seconde, de nos avis. Discriminatoire ? Vous avez dit discriminatoire ? Je ne sais pas dans quel endroit vit Chitah, mais dans ma ville tous les cafés ont à l'entrée les deux badges bleus et verts de la loi Evin, pour ne pas attirer l'attention de la Direction Départmentale de la Concurrence et des Fraudes. Je vois que tu persistes à répondre à côté. Il y a des MILLIARDS de risques possibles et pourquoi ne se concentrer que sur certains? Il faut parfois chercher longtemps la zone non-fumeur souvent réduite à une table à côté de l'entrée des toilettes. Libérus, libéral-classique, qui fait prévaloir le droit à ne pas être à côté des toilettes dans un restaurant au droit de propriété. C'est un droit de la 5e génération? Et puis parlons ici du tabac, pas du chlore dans l'eau ou de je ne sais quoi, sinon on s'en sortira pas. Vu que tu as engagé le débat sur les Blacks dans les discothèques, je te trouve légèrement culotté, non?
WALDGANGER Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 1) La solution rothbardienne .Puisque le non-fumeur subi une agression physique que personne ne conteste, il peut exiger réparation. Ayant subi une injection de nicotine par voie nasale, lui (ou son agent de protection) est en droit d’ infliger au fumeur responsable une dose de nicotine, par exemple sous forme d’un patch. Une dose au moins double, parce que Rothbard a parlé d’une pénalité « plus élevée que le double du dommage immédiat ». (L’Ethique de la liberté, p. 108) si je m'allonge la nuit au millieu de la route et que je me fais écraser, est ce que ma famille peut ensuite écraser le chauffeur? en rentrant dans le restaurant fumeur j'accepte l'agression; pour être vraiment formel on pourrait envisager la signature d'un contrat dégageant les autres de toute responsabilité, mais bon, le coté tacite me semble évident.
Roniberal Posté 8 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2006 pour être vraiment formel on pourrait envisager la signature d'un contrat dégageant les autres de toute responsabilité, mais bon, le coté tacite me semble évident. Le côté tacite me semble évident à moi aussi.
Invité jabial Posté 8 octobre 2006 Signaler Posté 8 octobre 2006 Que pensez-vous d'une discothèque où la coutume est de ne pas acueillir des Blacks. Par inadvertance, un Black y entre et se fait vider. Dites vous : "Le patron n' a fait qu'exercer son droit de propriété sur un lieu privé qui lui appartient" ? J'aimerais votre sentiment là-dessus. Le patron n'a fait qu'exercer son droit de propriété sur un lieu privé qui lui appartient. Ceci dit, je vais exercer mon droit de discriminer à mon tour en quitant ce repaire de facho.
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