Chitah Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 L'actuelle majorité a deux fois moins baissé les impôts que la précédentePlus de 35 milliards d'euros d'allégements fiscaux entre 1997 et 2002, 18 milliards depuis 2002 : Gilles Carrez (UMP) y voit une « sagesse budgétaire » de la droite. Mais Bercy minore les dépenses de l'Etat en 2007. Cliquez ici Alors que Chirac avait fait de la baisse de la fiscalité un cheval de bataille, Jospin se sera montré plus ambitieux, avec 35,1 milliards d'euros d'allégements au total. Entre 2002 et 2007, la droite aura deux fois moins baissé les impôts que la gauche entre 1997 et 2002. Ce n'est pas un socialiste qui l'affirme, mais un député UMP, le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Gilles Carrez. Dans un rapport d'une soixantaine de pages, celui-ci dresse le bilan budgétaire et fiscal de la législature qui s'achève. Selon ce spécialiste des finances publiques, les baisses d'impôts engagées depuis la réélection de Jacques Chirac (de la baisse forfaitaire de 5 % de l'impôt sur le revenu appliquée dès 2002 à la réduction du nombre des tranches et des taux du barème en 2007) s'élèvent, au total, à 18,8 milliards d'euros, soit « 3,8 milliards d'euros annuels en moyenne ».
Libérus Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 Pour un "anarcap", je n'aurais jamais cru que vous vous intéressez d'aussi près aux finances de l'Etat.
Sekonda Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 Pour un "anarcap", je n'aurais jamais cru que vous vous intéressez d'aussi près aux finances de l'Etat. Pourquoi ? Les "anarcaps" ne payent-ils pas d'impot ?
Chitah Posté 10 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 10 octobre 2006 C'est parce que tu ne m'as pas lu sur Chacun Pour Soi, je t'invite à lire les quelques articles que j'ai posté sur le déficit de l'Etat français, tu serais bien surpris. Voir notamment cet article datant de juin 2004 : http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2004/0…ent-balles.html Ou encore celui-ci : http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2004/1…-budgtaire.html
Fredo Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Pour un "anarcap", je n'aurais jamais cru que vous vous intéressez d'aussi près aux finances de l'Etat. "Connais ton ennemi"… Sun Tsé
h16 Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Pour un "anarcap", je n'aurais jamais cru que vous vous intéressez d'aussi près aux finances de l'Etat. Il est au contraire vital de connaître son esclavagiste et son voleur pour, le jour des comptes venus, réclamer son dû avec des éléments concrets. Accessoirement, une autopsie n'a jamais tué personne .
Chitah Posté 11 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 11 octobre 2006 Quelle est la source? Les Echos de ce lundi.
Invité jabial Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Les Echos de ce lundi. Fichtre, suffit que je le saute un jour pour qu'il y ait un truc intéressant. Et c'est signé par qui?
melodius Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Le PTB (seul parti communiste de Belgique encore actif aux élections) vient de remporter quelques succès locaux, dont Zelzate (bourgade cauchemardesque calée entre Anvers et les Pays-Bas) où ils ont pu convaincre un électeur sur cinq en plaidant notamment pour moins d'impôts…
Invité jabial Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Le PTB (seul parti communiste de Belgique encore actif aux élections) vient de remporter quelques succès locaux, dont Zelzate (bourgade cauchemardesque calée entre Anvers et les Pays-Bas) où ils ont pu convaincre un électeur sur cinq en plaidant notamment pour moins d'impôts… Nous verrons s'ils tiennent leurs promesses.
Chitah Posté 11 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 11 octobre 2006 Fichtre, suffit que je le saute un jour pour qu'il y ait un truc intéressant.Et c'est signé par qui? http://www.lesechos.fr/info/france/4482634.htm
Etienne Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Cette évaluation comparative vient relativiser le bilan de la politique fiscale de la législature dressé par les ministres Thierry Breton (Economie et Finances) et Jean-François Copé (Budget) lors de la présentation du budget 2007. Mais le rapporteur de la commission des Finances y voit la marque du « caractère responsable et mesuré de la politique budgétaire suivie depuis 2002 ». Car, souligne-t-il, contrairement à la précédente majorité qui a distribué (en dépenses supplémentaires, allégements de charges et baisses d'impôts) plus que les surplus spontanés de recettes (85,2 milliards d'un côté, 78,4 milliards d'euros de l'autre), la droite a, elle, cessé de dégrader les finances publiques. Entre 2002 et 2007, ce sont 54,5 milliards d'euros qui auront été redistribués, à peine moins que les 55,8 milliards d'euros de plus-values de recettes sur le mandat. « Durant la présente législature, l'état des finances de l'Etat n'a été, d'un point de vue structurel, ni dégradé ni, il est vrai, substantiellement amélioré », observe Gilles Carrez. Et l'augmentation de la dette, elle vient de nulle part ?!
melodius Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Nous verrons s'ils tiennent leurs promesses. Ils seront dans l'opposition, donc on ne verra pas grand chose.
antietat Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 http://www.lesechos.fr/info/france/4482634.htm Il faudrait vérifier si la logique véritable des politiques de droite et de gauche n'est pas la suivante. (à budget constant ou en augmentation jamais en diminution cela va de soi). Politique de gauche : Augmentation des dépenses sociales, diminution des dépenses publiques. Politique de droite : Augmentation des dépenses publiques, diminutions des dépenses sociales.
Wallace Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Politique de gauche : Augmentation des dépenses sociales, diminution des dépenses publiques.Politique de droite : Augmentation des dépenses publiques, diminutions des dépenses sociales. Les dépenses sociales ne sont-elles pas considérées comme des dépenses publiques ? Je serais tenté de réécrire tes égalités comme suit: Politique de gauche: augmentation des dépenses publiques (dont dépenses sociales), augmentation de l'impôt Politique de droite: diminution des dépenses publique (pol de rigeure), pseudo baisse d'impôt.
Chitah Posté 11 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 11 octobre 2006 Non, je crois que c'est surtout antietat qui a raison, la différence entre dépense publique et dépense sociale c'est que la première est gérée par l'Etat, la seconde par les syndicats.
Wallace Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Non, je crois que c'est surtout antietat qui a raison, la différence entre dépense publique et dépense sociale c'est que la première est gérée par l'Etat, la seconde par les syndicats. Je ne m'avancerais pas sur ce point. Mais en finances publiques, les dépenses sociales sont tirées du "budget social" , et je ne pense pas (sans en être sure) que les syndicats jouent un rôle dans la détermination de cette partie de la loi de finance. C'est le parlement qui depuis 1996 détermine les conditions générales de l'équilibre financier de la sécurité sociale et de fixer les ojectifs des dépenses compte tenue des recettes. Et l'Etat une foi cette loi de financement de la sécurité sociale votée, se charge de distribuer les fonds aux organismes interressés (Caf, assedic, et autres outils d'assistanat).
antietat Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Je ne m'avancerais pas sur ce point. Mais en finances publiques, les dépenses sociales sont tirées du "budget social" , et je ne pense pas (sans en être sure) que les syndicats jouent un rôle dans la détermination de cette partie de la loi de finance. C'est le parlement qui depuis 1996 détermine les conditions générales de l'équilibre financier de la sécurité sociale et de fixer les ojectifs des dépenses compte tenue des recettes. Et l'Etat une foi cette loi de financement de la sécurité sociale votée, se charge de distribuer les fonds aux organismes interressés (Caf, assedic, et autres outils d'assistanat). De toute façon il est très difficile de s'y retrouver. Les prélèvements obligatoires ont deux sources les prélèvements fiscaux et sociaux, et trois affectations ; les dépenses publiques, sociales et le remboursement de la dette. Mais à l'intérieur des "dépenses publiques" il y a beaucoup de social. Pas mal d'associations reçoivent des subventions de divers ministères, le budget de l'état sert à équilibrer certains budgets de collectivités locales et pas toujours pour des dépenses exclusivement publiques. D'autre part les monopoles publics, dont les tarifs n'entrent pas dans les prélèvements obligatoires, font beaucoup de social etc… Tous ces organismes ont un budget (ou l'apurement d'un déficit) qui est est voté mais l'affectation des recettes peut être orienté par les syndicats ou laissé à l'appréciation d'un haut fonctionnaire. Donc il existe quand même une marge de manoeuvre du pouvoir politique en place.
Wallace Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 De toute façon il est très difficile de s'y retrouver. Les prélèvements obligatoires ont deux sources les prélèvements fiscaux et sociaux, et trois affectations ; les dépenses publiques, sociales et le remboursement de la dette. Mais à l'intérieur des "dépenses publiques" il y a beaucoup de social. Pas mal d'associations reçoivent des subventions de divers ministères, le budget de l'état sert à équilibrer certains budgets de collectivités locales et pas toujours pour des dépenses exclusivement publiques. D'autre part les monopoles publics, dont les tarifs n'entrent pas dans les prélèvements obligatoires, font beaucoup de social etc… Tous ces organismes ont un budget (ou l'apurement d'un déficit) qui est est voté mais l'affectation des recettes peut être orienté par les syndicats ou laissé à l'appréciation d'un haut fonctionnaire. Donc il existe quand même une marge de manoeuvre du pouvoir politique en place. Dans mes précédents post, j'ai pris le terme dépense sociale dans l'acception qu'on lui donne en finance publique. Et la loi de finance portant sur ce que l'on appel le budget social, est votée par le parlement, l'affectation des dépenses n'est pas une décision arbitraire d'un haut fonctionnaire ni des syndicat, mais du parlement.
antietat Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Dans mes précédents post, j'ai pris le terme dépense sociale dans l'acception qu'on lui donne en finance publique. Et la loi de finance portant sur ce que l'on appel le budget social, est votée par le parlement, l'affectation des dépenses n'est pas une décision arbitraire d'un haut fonctionnaire ni des syndicat, mais du parlement. Ce qui est voté ce sont les grandes masses budgétaires. Ne me dit pas que les parlementaires examinent au cas par cas le budget de chaque association subventionnée. Il y a donc une marge de manoeuvre. Quant à l'inventaire des "besoins" il est fortement influencé par les menaces syndicales à mon avis.
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