A.B. Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Tout simplement, qu'une fois n'est pas coutume, Je vais poster des articles en disant "Ggggggrr" quand le gouvernement baissera les impots car une fois n'est pas coutume. les médecins ont violé le serment d'Hippocrate. Ce serment ne les engage pas contractuellement. Toujours étonnant de voir qu'on veut supprimer la douleur en supprimant la personne humaine… C'est la personne qui a decide qu'elle ne voulait plus d'appareil respiratoire. Moi aussi c'est une decision qui m'etonne, mais il n'y a pas ici de "volonte de supprimer la douleur en supprimant la personne" si ce n'est de la part du malade.
Invité jabial Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Au passage, on notera que certains admettent l'euthanasie passive mais non l'euthanasie active.
free jazz Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Au passage, on notera que certains admettent l'euthanasie passive mais non l'euthanasie active. Oui, distinction importante, je voulais faire deux remarques à ce sujet. Passive implique : le médecin a un rôle passif. Active implique acte volontaire de donner la mort par empoisonnement ou autre façon. On passe du "laisser-faire " au "droit de précipiter la mort". C'est un changement de nature et non un changement de degré, car le second est un droit où l'auteur est le médecin, non le patient. Or l'euthanasie passive est déjà autorisée par la loi Leonetti d'avril 2005, loi relative au "droit des malades". http://www.admd.net/loileo.htm : " Article 2 « Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade, sans préjudice des dispositions du quatrième alinéa de l'article L. 1111-2, la personne de confiance visée à l'article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. » Article 4 « Il peut faire appel à un autre membre du corps médical. Dans tous les cas, le malade doit réitérer sa décision après un délai raisonnable. Celle-ci est inscrite dans son dossier médical. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10. » Article 5 « Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, la limitation ou l'arrêt de traitement susceptible de mettre sa vie en danger ne peut être réalisé sans avoir respecté la procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale et sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6 ou la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les directives anticipées de la personne, aient été consultés. La décision motivée de limitation ou d'arrêt de traitement est inscrite dans le dossier médical. » On voit que le suicide assisté était déjà possible dans le cadre de la loi Léonetti. Par conséquent, le mouvement pro-euthanasie se développant actuellement dans la profession médicale via des pressions spectaculaires sur l'opinion, milite clairement pour que le médecin décide arbitrairement, en s'arrogeant le droit de tuer sous couvert de compétence. D'autre part le verdict de clémence rendu hier dans le procès des empoisonneuses de Périgueux montre qu'on assiste bien, sous nos yeux troublés par la complexité du problème, aux prémisses d'une biopolitique technocratique. Reconnue coupable d'empoisonnement, le médecin a bénéficié d'un verdict sans proportion avec le crime commis: un an avec sursis et acquittement pour sa complice. C'est un cas manifeste de justice politique qui franchit une étape. La société prend parti pour le criminel comme je l'avais annoncé. "Le second avocat général, Frédéric Bernardo, a déclaré : "C'est un interdit fondamental de notre société, sans lequel notre société n'aurait pas d'organisation. La blouse blanche et la seringue ne sont pas des causes d'immunité." Après deux heures de délibération, les juges et les jurés n'ont pas totalement suivi l'avocat général Yves Squercioni, qui demandait des peines de principe de deux ans de prison avec sursis contre le médecin et d'un an de prison avec sursis contre l'infirmière. La défense avait plaidé l'acquittement en demandant aux jurés de mettre fin à "l'hypocrisie" entourant, selon elle, ce débat de société." > http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-880355,0.html Les propos de Royal à ce sujet hier-soir étaient gerbants : elle s'est prononcée en faveur d'une décision technique collégiale pour chaque cas, en étendant les pouvoirs des "comités d'éthique" à l'intérieur des hopitaux. À aucun moment la volonté du malade n'a été prise en compte dans son projet. Le programme social-démocrate montre son vrai visage, derrière le masque compassionnel. Bref, tant que la médecine et les hôpitaux sont contrôlés par l'État, force est de constater que Mélodius a raison : il s'agit bel et bien de meurtres en masse qui se pratiquent dans les officines.
Invité jabial Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Si je lis bien ta loi, ça autorise l'euthanasie active par injection massive d'antidouleurs. Les propos de Royal à ce sujet hier-soir étaient gerbants : elle s'est prononcée en faveur d'une décision technique collégiale pour chaque cas, en étendant les pouvoirs des "comités d'éthique" à l'intérieur des hopitaux. À aucun moment la volonté du malade n'a été prise en compte dans son projet. Le programme social-démocrate montre son vrai visage, derrière le masque compassionnel. Les libéraux doivent exiger un consentement du malade devant témoins. C'est tout à fait compatible avec le droit de mourir.
Roniberal Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Je vais poster des articles en disant "Ggggggrr" quand le gouvernement baissera les impots car une fois n'est pas coutume. Je faisais un juste constat. Pas la peine de t'exciter ainsi… Ce serment ne les engage pas contractuellement. Tu sais que le droit n'est pas que contractuel? Si je suis ta logique jusqu'au bout, cela signifierait que je peux te tuer car je ne me suis pas engagé à ne pas le faire par contrat… Moi aussi c'est une decision qui m'etonne, mais il n'y a pas ici de "volonte de supprimer la douleur en supprimant la personne" si ce n'est de la part du malade. C'était un constat général que je faisais. Pas une analyse précise de ce cas. C'est juste que certains croient que le meilleur moyen de supprimer la souffrance est de tuer la personne humaine… ce qui participe à une relativisation croissante de la vie humaine…
LaFéeC Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Les libéraux doivent exiger un consentement du malade devant témoins. C'est tout à fait compatible avec le droit de mourir. Je sais, j'amène ma fraise après 25 pages… http://www.droitmedical.ch/portail.php?id_…p;dossier=intro En suisse, on parle aussi d'assistance au suicide.. qui n'est pas punissable tant qu'il n'y a pas de mobile égoiste.
A.B. Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 C'est juste que certains croient que le meilleur moyen de supprimer la souffrance est de tuer la personne humaine… Certains malades oui. En ce qui me concerne je suis plutot dans l'extreme inverse. ce qui participe à une relativisation croissante de la vie humaine… Il n'y a pas de relativisation collective, chacun estime la valeur qu'il donne a sa vie.
A.B. Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 En suisse, on parle aussi d'assistance au suicide.. qui n'est pas punissable tant qu'il n'y a pas de mobile égoiste. Seul celui qui, « poussé par un mobile égoïste »…Y'a de quoi tuer un objectiviste avec une phrase comme ca…
LaFéeC Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 …Y'a de quoi tuer un objectiviste avec une phrase comme ca… D'après ce que j'en comprends, aider au suicide qqun qui t'a désigné comme héritier est un motif égoïste.
Roniberal Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Certains malades oui.En ce qui me concerne je suis plutot dans l'extreme inverse. Je sais. Et ça m'attriste de voir le fossé entre tes opinions personnelles sur le suicide et ta vision "politique" si je puis dire de l'euthanasie. Mais je ne désespère pas de te voir changer d'avis. Il n'y a pas de relativisation collective, chacun estime la valeur qu'il donne a sa vie. Tu ne peux pas nier qu'il y a un mouvement de relativisation de la vie humaine qui s'est accélérée ces 30-40 dernières années.
Invité Arn0 Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Les propos de Royal à ce sujet hier-soir étaient gerbants : elle s'est prononcée en faveur d'une décision technique collégiale pour chaque cas, en étendant les pouvoirs des "comités d'éthique" à l'intérieur des hopitaux. À aucun moment la volonté du malade n'a été prise en compte dans son projet. Le programme social-démocrate montre son vrai visage, derrière le masque compassionnel. Bref, tant que la médecine et les hôpitaux sont contrôlés par l'État, force est de constater que Mélodius a raison : il s'agit bel et bien de meurtres en masse qui se pratiquent dans les officines.Mouais. Pour le coup je suis pas sur que des hôpitaux privés seraient plus vertueux.
Ronnie Hayek Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Mouais. Pour le coup je suis pas sur que des hôpitaux privés seraient plus vertueux. Moi non plus. Le mal est plus profond - puisqu'il est d'ordre moral - et ne se réduit pas à une dichotomie public/privé.
Nick de Cusa Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Moi non plus. Le mal est plus profond - puisqu'il est d'ordre moral - et ne se réduit pas à une dichotomie public/privé. Bon, c'est l'heure du dodo maintenant. Sinon, on va devoir te faire une petite injection.
Ronnie Hayek Posté 16 mars 2007 Signaler Posté 16 mars 2007 Bon, c'est l'heure du dodo maintenant. Sinon, on va devoir te faire une petite injection. Ca va, je viens de faire ma sieste.
LaFéeC Posté 17 mars 2007 Signaler Posté 17 mars 2007 Royal est de tt façon à gerber, elle déclarait il y a qq années qu'il fallait que les personnes agées comprennent qu'il était dans leur interet d'aller en maison de retraite (dans des structures spécialisées pardon)…
h16 Posté 17 mars 2007 Signaler Posté 17 mars 2007 Royal est de tt façon à gerber, elle déclarait il y a qq années qu'il fallait que les personnes agées comprennent qu'il était dans leur interet d'aller en maison de retraite (dans des structures spécialisées pardon)… Je veux bien la source (si tu l'as) de cette ségolitude de plus. Tous les jours, je me rends compte à quel point elle est objectivement détestable.
LaFéeC Posté 17 mars 2007 Signaler Posté 17 mars 2007 Je veux bien la source (si tu l'as) de cette ségolitude de plus. Tous les jours, je me rends compte à quel point elle est objectivement détestable. Désolée, la source est un de mes nombreux carnets de notes.. Je l'avais vu lors d'un JT… Et je n'ai pas la date.. Je sais je suis brouillon.. D'ailleurs, y'a rien sur les vieux dans son programme.
h16 Posté 17 mars 2007 Signaler Posté 17 mars 2007 Désolée, la source est un de mes nombreux carnets de notes.. Je l'avais vu lors d'un JT… Et je n'ai pas la date.. Je sais je suis brouillon.. Tant pis… D'ailleurs, y'a rien sur les vieux dans son programme. C'est d'ailleurs une grande constante chez à peu près tous les candidats…
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Absolument gerbant (l'article date de 4 mois mais quand même…): http://www.radio-silence.tv/index.php?menug=6&idsos=18 Lundi 20 novembre 2006 Nous lisons dans l'Internet qu'en Angleterre le Conseil des Médecins Obstétriques Royal recommande aux parlementaires de décriminaliser la mise à mort de tout nouveau-né trisomique ou fortement handicapé. "Où est la différence", demandent avec beaucoup de logique des médecins auxquels ils se réfèrent (notamment le 'Conseil Bioéthique de Nuffield'), "entre l'avortement, quelques minutes avant l'accouchement, et la mise à mort du bébé quelques minutes après la naissance?" La logique est implacable et viendra à sa fin. Une fois l'IVG admise, toutes les portes sont enfoncées, le barrage est percé, l'avalanche se déclenche. Naturellement ces assassins embelissent leurs sinistres desseins de beaux sentiments: "Il ne s'agit pas de tuer ces enfants, nous allons simplement les laisser mourir, plutËt que de leur fournir l'assistance médicale appropriée". En plus, pour minimiser les faits, ils ne parlent que de bébés "nés à 22 semaines de grossesse ou moins", sachant parfaitement que cette brèche dans l'interdit conduira implacablement à la libéralisation de l'assassinat pour TOUS les bébés nés avec un handicap, voire plus tard pour tous les handicapés, jeunes et … adultes. Ils ont le culot de demander au législateur de bien vouloir préciser que les médecins auront ce droit même contre l'avis des parents. Ce sera tout simplement la fin des bébés handicapés: l'euthanasie "passive et même active" des enfants nés qui nécessitent le plus d'amour. On croit rêver en lisant qu'ils ils prétendent même, béatement, que cette libéralisation conduirait à moins d'avortements, car la femme pourrait, en cas de trisomie diagnostiquée de son bébé, faire provoquer une fausse couche, beaucoup moins dangereuse qu'un avortement, et laisser mourir "naturellement" son bébé à l'extérieur, "sans problème". Et les bons sentiments pseudo-humains couronnent encore une fois le tout: cette libéralisation enlèverait "une charge financière, sociale et émotionnelle considérable aux parents". Ah, merci Messieurs les faux apËtres ! Nous aurions envie de leur crier: allez au diable ! Mais ne faudrait-il pas plutËt, pour eux aussi, fonder un jour un groupe de sauveteurs: 'SOS MEDECINS ASSASSINS'? Il y a du pain sur la planche des Chrétiens et autres Bons Samaritains… (LifeNews.com Editor, 15 nov. 2006)
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Surtout, que les Belges se rassurent: désormais, vous n'avez plus le monopole du suicide assisté des malades mentaux: http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/20…es-malades.html Suisse : suicide assisté pour les malades mentaux La Cour suprême suisse vient de reconnaître, à la demande de l'officine Dignitas de Zurich, que les personnes en état de dépression chronique et les malades mentaux ont un « droit » au suicide assisté. Ce sont les marchands de mort eux-mêmes (le voyage vers l'au-delà y est facturé 3.500 € au bas mot) qui avaient saisi la justice helvétique en mettant en avant la demande d'un malade mental à laquelle ils n'avaient pu répondre en raison de son absence de lucidité et son pouvoir de décision. La Cour tire argument de l'article 8.1 de la Convention européenne des droits de l'homme pour affirmer que toute personne capable de « former sa volonté librement et agir en conséquence a le droit de décider de la manière et du moment de mettre fin à sa propre vie ». La Cour a certes demandé que sa décision soit appliquée de la façon la plus restrictive possible, soulignant que l'expression d'un désir de mort peut n'être qu'un symptôme de la maladie dont souffre l'intéressé et qu'il faudrait d'abord chercher à soigner. Mais le principe demeure acquis, et signera peut-être l'arrêt de mort des plus faibles ou des plus stupides, car il repose sur une conception radicale de l'autonomie de la personne. La décision ouvre la porte à une explosion du nombre de cas où le suicide assisté sera considéré comme licite puisqu'il suffira que le candidat à la mort puisse former sa décision librement.
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/20…-la-prison.html L’euthanasie ou la prison ? Selon le site internet lié à l’Evening Standard, Lord Falconer, « Lord Chancellor » (ministre de la justice) britannique, vient d’avertir les médecins et les infirmières que de nouvelles lois contraignantes les obligeront à respecter les « testaments de vie » de leurs patients fixant la manière dont ceux-ci veulent être soignés au cas où ils deviendraient incapables de s’exprimer. Sous peine de prison ou de fortes demandes de dommages civils. Il s’agit des fameux « living wills », des documents qui établissent à l’avance si le patient désire recevoir un traitement préservant sa vie ou non en cas de grave atteinte à sa santé qui le rendrait incapable de faire connaître sa décision ou de se nourrir lui-même. La possibilité légale de signer un tel document est en réalité une ouverture discrète à l’euthanasie, puisqu’il ne s’agit pas seulement de refuser l’acharnement thérapeutique, ce qui est moral, mais aussi de refuser (par avance… parfois des années à l’avance) toute administration artificielle de nourriture ou boisson, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pour parler clairement, ce refus des soins ordinaires équivaut à une mise à mort certaine, par la faim et surtout par la soif, sans qu’aucune des conditions requises pour cesser l’alimentation ou l’hydratation ne soit respectée. La loi évoquée par Lord Falconer est celle qui donnera pleine force légale aux « testaments de vie » au printemps prochain ; il a donné ces précisions dans le Guide « Labour » à propos de la loi sur la capacité mentale (Mental Capacity Act) destinée aux personnels médicaux. Ceux-ci voient attirer leur attention sur le fait que quiconque refuserait de suivre les indications des patients serait passible des tribunaux pénaux pour « voie de fait » (punie au maximum de cinq ans de prison), celle-ci étant caractérisée par le refus de… tuer. Mais les médecins (ajoute le document) pourraient se réfugier derrière une clause de conscience pour des raisons morales et religieuses : en ce cas, ils se verraient obligés de céder leur patient à un autre médecin qui accepterait de le « laisser mourir ». Un acte de complicité, pour le moins. Quant à la possibilité de se voir réclamer des réparations civiles, on ne peut que supposer qu’elle serait ouverte à la famille ou aux proches du malade qui auraient intérêt à sa disparition, ou au malade qui aurait survécu contre son gré… Le Dr Peter Saunders, président de la « Christian Medical Fellowship », fait remarquer que des patients peuvent prendre des décisions hâtives ou mal éclairées à propos du refus de toute nourriture, et qu’ils ne peuvent savoir à l’avance si dans une situation donnée ils ne changeraient pas d’avis. L’affaire est d’autant plus grave que la même loi sur la capacité mentale dispose que le retrait de tout soin à un patient incapable de s’exprimer peut être décidé d’office s’il y va de son intérêt (!), tandis qu’une affaire passée en justice l’an dernier a établi que la décision d’administrer ou non les soins ordinaires que sont la nourriture et l’hydratation peut être déterminée en termes de coût. Et si c’était la « sécurité sociale » qui pouvait réclamer les dommages intérêts en cas de survie abusive du patient ? Et bé… Ben décidément (en France, cette fois…), le mois de Novembre 2006 aura été "riche": http://web.ifrance.com/actu/monde/52064 Euthanasie: un octogénaire poignarde sa femme Un homme de 88 ans a mortellement poignardé sa femme jeudi afin de l'aider à mourir, a-t-on appris auprès de la police. L'épouse avait auparavant tenté de se suicider sans y parvenir. La police de Segorbe, dans la région de Valence, a arrêté l'octogénaire après qu'il ait lui-même tenté de se suicider, a expliqué un enquêteur sous couvert d'anonymat. Sa femme, âgée de 82 ans, était malade depuis longtemps.
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Il se passe des choses sympathiques en Angleterre aussi, dites-moi… http://www.admd.net/vugb.htm
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 La vérité dérange à ce que je vois (je n'étais pas au courant de ça, ça date d'il y a un an mais bon…): http://www.armees.com/+Un-ministre-italien…-les,4862+.html Balkenende qui se permet de donner des leçons de morale…
Nick de Cusa Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Royal est de tt façon à gerber, elle déclarait il y a qq années qu'il fallait que les personnes agées comprennent qu'il était dans leur interet d'aller en maison de retraite (dans des structures spécialisées pardon)… Encadrées pas l'armée? Comme ça elle pourrait regrouper les vieux et les sauvageons dans les mêmes camps institutions de soins.
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Tiens, j'avais loupé ça aussi… http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/20…ranglement.html « Euthanasie » par étranglement… Léonie Crevel, 80 ans, était jugée lundi devant la cour d’assises de Seine-Maritime pour avoir étranglé Florence, sa fille handicapée de 41 ans. On s’attendait à un verdict clément. « Elle souffrait trop, j’en avais marre de la voir souffrir », a expliqué la vieille dame manifestement dépassée par ce qui lui arrive. Florence était hémiplégique, grabataire, incontinente, muette depuis huit ans ; le jour du drame, elle faisait sa deuxième (et douloureuse) crise d’épilepsie ; Léonie Crevel ne l’a pas supporté. Elle qui s’en occupait seule depuis des années et qui s’était juré de le faire jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent, est allée chercher une corde dans son garage. Elle l’a passée autour du cou de sa fille, l’a attachée à son lit. Puis elle a poussé Florence par terre, provoquant la strangulation. Calme, sereine même selon les témoins, elle a accueilli les secours en leur demandant de ne pas réanimer sa fille : « J’ai tué ma fille pour mettre fin à ses souffrances. » C’est le cas type de l’affaire extrêmement douloureuse, suscitant la compréhension et la compassion, que l’on exploite médiatiquement pour faire avancer la mauvaise cause de l’euthanasie… Car il y a d’un côté le cas particulier : le désespoir d’une personne épuisée, faisant seule face à une tâche qui la dépasse, fragilisée et donc mal armée devant la tentation d’une solution facile. Et de ce même côté, il y a la violence de l’acte, témoin elle aussi de cette détresse devant la souffrance d’un enfant. De ce point de vue, la clémence de la justice n’est sans doute pas saugrenue en soi. D’ailleurs la douleur de Léonie Crevel qui ne se remet pas de la mort de Florence, et son désarroi, sa prostration même au procès, témoignent du fait qu’elle n’est pas une criminelle. En tout cas pas ordinaire. Mais il y a aussi l’acte de mort, particulièrement cruel, gravement désordonné. Cela dit, la froideur clinique de l’euthanasie médicale telle qu’on la promeut aujourd’hui, y compris à travers cette affaire, n’est-elle pas bien plus inquiétante ? Car les médecins et les personnels médicaux, précisément, sont ceux qui ont le devoir de soulager la souffrance, non seulement des malades mais de leurs proches. Ce devrait être la leçon de la mort de Florence Crevel… Je trouve même que l'auteur de ce post est bien gentil pour le coup…
Silvio Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Personnellement je ne comprends pas comment on peut s'opposer à l'euthanasie lorsqu'on se défini soi meme comme libéral… Je veux dire: si on est libéral, on accepte un degré de responsabilité très élevé chez les individus. Avoir le droit de décider si l'on veut vivre ou pas est la première des libertés d'un individu, c'est donc la première des responsabilités, et je ne vois pas au nom de quoi la société doit avoir le pouvoir de s y opposer. Moi je suis heureux de vivre, mais par le passé j'ai eu un début de cancer de la thyroide et j'ai été confronté à une réflexion sur la réalité froide de la vie dans un lit d'hopital, et je pense que ceux qui veulent imposer la vie à ceux qui n'en veulent plus font preuve d'une incorrigible arrogance, qui en général s'inspire de la foi religieuse. En réalité derrière le débat sur l'euthanasie on retrouve souvent un baroud d'honneur, un combat d'arrière garde, des Eglises sur des sujets où on leur demande encore leur mot à dire. Et justement on devrait se passer de leurs avis, aux Eglises, car en leur nom sont commises les pires atrocités de par le monde. Avoir le droit de vivre implique nécessairement le droit inverse: le droit de mourir. Le droit de mourir, c'est le droit au suicide. Ce droit est incontestable parce qu'aucune loi ne peut punir un cadavre … Le problème qui se pose est pour les gens qui ne peuvent plus mourir seuls. Leur refuser le droit de mourir est de mon avis d'une cruauté sans égal. Alors bien sûr, dans tous les gens à qui on accorde l'euthanasie, il y en aura parmis eux qui auraient eu droit à une guérison miraculeuse. Pour autant, les failles d'un système suffisent rarement à remettre un système en cause car tous les systèmes ont leurs failles, il faut juste arriver à déterminer quel système en a le moins, et du point de vue du respect de la liberté individuelle il est à mon avis incontestable que personne ne doit se voir imposer, par quiconque, homme, loi, parti, religion, ou autre, de mener un combat qui n'est qu'une réflexion personnelle sur laquelle chacun trouvera sa réponse. Après, qu'il s'agisse de savoir comment on met l'euthanasie en oeuvre, tout cela n'est que baratin de juriste, et le débat que nous menons sur les forums ne doit avoir pour but que de se prononcer sur le principe. A mon avis ce principe est que pour avoir droit à l'euthanasie, la première condition est que la personne ne soit pas en mesure de mettre fin à ses jours elle-même, sinon un grave problème se pose. La personne doit etre totalement paralysée, et incapable de se mouvoir de manière autonome. C'est à l'évidence la première des conditions. Je pense qu'il est urgent qu'un des papes de l'Eglise catholique devienne un légume à un stade encore plus avancé que Jean Paul II. Ce sera le seul moyen pour qu'elle révise un tant soi peu ses positions sur le sujet. Un des problèmes de nos sociétés modernes, est qu'elle instaure le culte de la vie, or la vie ne vaut d'être vécue que si chaque individu se prononce expréssement sur son désir personnel d'avoir à la mener. Obliger quelqu'un à vivre sa vie, encore une fois, relève de moins point de vue d'une arrogance et d'une ingérence des plus malsaines dans les choix d'autrui.
Roniberal Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Personnellement je ne comprends pas comment on peut s'opposer à l'euthanasie lorsqu'on se défini soi meme comme libéral… A peine arrivé que déjà tu nous ressors des clichés bien peu convaincants… Avoir le droit de décider si l'on veut vivre ou pas est la première des libertés d'un individu, c'est donc la première des responsabilités Straw Man. Tu es évidemment libre de te suicider mais tu n'as pas à impliquer une tiers-partie là-dedans, auquel cas et désolé de le dire, celle-ci se comporte en meurtrière… Moi je suis heureux de vivre, mais par le passé j'ai eu un début de cancer de la thyroide et j'ai été confronté à une réflexion sur la réalité froide de la vie dans un lit d'hopital Re-Straw Man. Celui qui a un cancer et qui veut se suicider peut le faire s'il le souhaite mais n'a pas à demander à quelqu'un d'autre de le faire. Tu n'es pas dans le sujet là, on parle d'euthanasie, pas de suicide. En réalité derrière le débat sur l'euthanasie on retrouve souvent un baroud d'honneur, un combat d'arrière garde, des Eglises sur des sujets où on leur demande encore leur mot à dire. Ca faisait longtemps, tiens! Et justement on devrait se passer de leurs avis, aux Eglises, car en leur nom sont commises les pires atrocités de par le monde. Je ne sais si je dois signaler ce message ou pas… Pour autant, les failles d'un système suffisent rarement à remettre un système en cause car tous les systèmes ont leurs failles, il faut juste arriver à déterminer quel système en a le moins, et du point de vue du respect de la liberté individuelle il est à mon avis incontestable que personne ne doit se voir imposer, par quiconque, homme, loi, parti, religion, ou autre, de mener un combat qui n'est qu'une réflexion personnelle sur laquelle chacun trouvera sa réponse. Bref, en clair, tu nous ressors de la propagande anti-religieuse à chaque phrase… Je pense qu'il est urgent qu'un des papes de l'Eglise catholique devienne un légume à un stade encore plus avancé que Jean Paul II. Ce sera le seul moyen pour qu'elle révise un tant soi peu ses positions sur le sujet. Message signalé!
Silvio Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Aurais je tapé si juste que tu réagis si violemment? A peine arrivé que déjà tu nous ressors des clichés bien peu convaincants… Un simple coup d'oeil à ta signature me convainc que je suis pas à coté de la plaque… d'autre part l'ancienneté donne droit à des égards sur un forum? Straw Man. Tu es évidemment libre de te suicider mais tu n'as pas à impliquer une tiers-partie là-dedans, auquel cas et désolé de le dire, celle-ci se comporte en meurtrière… Pas d'accord. Si une personne n'est pas capable de se suicider, elle n'est pas capable de se nourrir d'elle même non plus. Donc l'assistance que tu lui impose pour la nourrir, et donc la maintenir en vie, ce qu'elle ne demande pas, tu lui refuse pour quelque chose qu'elle demande? il y a là un sophisme. (ça veut dire quoi Straw man?). Je ne sais si je dois signaler ce message ou pas… Tu voudrais signaler une vérité? Il suffit d'allumer sa télé pour le voir. Israel Palestine. Irak USA. Tchetchenie russie. Kosovo. Derrière tout ces chocs culturels c'est la religion qui est la composante essentielle du conflit. Mais je te l'accorde, l'Eglise Catholique est celle qui a le plus fait amende honorable depuis les croisades, elle est la plus assagie de toutes. Son message est à mon avis globalement positif (j'ai été catholique pendant 15 ans au passage). Bref, en clair, tu nous ressors de la propagande anti-religieuse à chaque phrase… Faux, tu te focalises là dessus, mais l'objet de mon propos était loin d'être celui là dans la phrase incriminée. Moi je crois que tu évites les points de débat dans lesquels tu es en difficulté. Message signalé! Signale, signale. Je n'ai pas peur de dire ce que je pense, il n y avait là rien qui puisse être objectivement choquant, et si je fais l'objet d'une censure ici, c'est que je me serais trompé sur le sens du mot libéral… la doctrine de la liberté, et donc de la liberté d'expression. Tu as le droit de me faire passer pour le méchant tant que tu veux, mais ta réaction ne prouve qu'une chose: décidemment il y a des sensibilités qu'on a pas le droit de choquer, au risque d'être trainé sur la place publique. Je ne me sens que conforté dans mon propos par le fait que tu veuilles éluder le débat par tous moyens. Bien à toi.
Silvio Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Dernière chose: je ne remet absolument pas en question ton droit d'être contre l'euthanasie. C'est ta liberté, ton expression. Je dis juste qu'il y a à mon sens une contradiction entre le fait de se revendiquer comme libéral et favorable à l'euthanasie. C'est une opinion que je n'oblige personne à partager.
Ronnie Hayek Posté 18 mars 2007 Signaler Posté 18 mars 2007 Je pense qu'il est urgent qu'un des papes de l'Eglise catholique devienne un légume à un stade encore plus avancé que Jean Paul II. Ce sera le seul moyen pour qu'elle révise un tant soi peu ses positions sur le sujet. Un bon coup de pied au cul te remettra les idées en place, à mon avis. Merci pour ta participation totalement non pertinente, puisque tu débarques en plein milieu d'un débat sans avoir pris connaissance des positions et informations livrées par les uns et les autres.
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