Librekom Posté 20 novembre 2006 Signaler Posté 20 novembre 2006 âmes senssibles, ne cliquez pas ici Je ne chanterais plus jamais sa chanson avec la même bonne humeur ! Les charognards du fisc n'ont vraiment aucune pitié !
Taranne Posté 20 novembre 2006 Signaler Posté 20 novembre 2006 Je ne chanterais plus jamais sa chanson avec la même bonne humeur ! Parce qu'il est possible de chanter ça avec bonne humeur?
Librekom Posté 20 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 20 novembre 2006 Parce qu'il est possible de chanter ça avec bonne humeur? Ben toute mon enfance j'ai chanté Dominique nique nique, en me foutant joyeusement de la gueule de soeur Sourire, et aujourd'hui jai appris qu'elle était belge, qu'elle à fait le Ed Sulivan Show et qu'elle est morte dans le desespoire au nom de la solidarité.
Taranne Posté 20 novembre 2006 Signaler Posté 20 novembre 2006 Ben toute mon enfance j'ai chanté Dominique nique nique, en me foutant joyeusement de la gueule de soeur Sourire, et aujourd'hui jai appris qu'elle était belge, qu'elle à fait le Ed Sulivan Show et qu'elle est morte dans le desespoire au nom de la solidarité. Elle aurait sans doute été encore plus désespérée d'apprendre que l'une de ses plus grandes fans à l'époque n'était autre que la future Madonna (authentique) Pour ce qui est de l'aventure américaine de Soeur Sourire, c'était un mystère à l'époque et le demeure encore largement aujourd'hui. Qu'est-ce que les Yankees ont bien pu trouver à cette chanson, de surcroît incompréhensible (pour eux) au point de la hisser en tête du Billboard et de lui refiler un Grammy? Bon, il faut dire qu'une chanson japonaise en version originale avait été numéro un quelques mois plus tôt* ce qui tend à prouver que les Américains d'alors avaient l'esprit large. *Sukiyaki de Kyu Sakamoto (Mobius doit connaître)
Fredo Posté 1 décembre 2006 Signaler Posté 1 décembre 2006 Les services fiscaux belges réclament alors à Jeanine Deckers les fortunes qu'aurait dû lui rapporter Sœur Sourire. Ils restent sourds à ses protestations de même que les autorités religieuses qu'elle appelle à son secours — son couvent et les œuvres auxquelles elle a laissés l'essentiel des revenus de ses premiers disques ne lui ont pas signé de reçu. Devant la situation kafkaïenne de cette dette monstrueuse (et les intérêts accumulés), Jeanine et sa compagne, Annie Pécher, thérapeute d'enfants autistes, sombrent dans une dépression que l'alcool et les médicaments ne font qu'aggraver. Elles finissent par se suicider ensemble le 29 mars 1985. Je ne savais pas… Et voilà une fois de plus illustrée l'idée selon laquelle les institutions étatiques peuvent aussi être des machines à broyer les gens.
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