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Jusqu'où Peut Aller Le Favoritisme Politique


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Les séries noires à Charleroi semblent ne pas finir. Nouvelles perquisitions à Charleroi, 3 des photocopieuses dans le collimateur sous titre le Soir du 7 décembre 2006. Fraudes supposées dans la passation de marchés publics, achats et leasing de photocopieuses, possibilité de surfacturation etc.

Les irrégularités financières générées par des fonctionnaires socialistes, ont par trop été ignorées ou tolérées par nos dirigeants gouvernementaux. Ce sont surtout les médias flamands qui rapportent ces scandales de corruption socialistes, tandis que notre presse wallonne a tendance à minimiser les faits. La presse en Wallonie étant subventionnée par l’Etat, la rend nécessairement dépendante du parti majoritaire.

28 juin 2006 (Derk Jan Eppink) l’hebdomadaire flamand KNACK rappelait, sous la manchette « Dictature de la grande gueule », plusieurs cas de favoritisme politique dans la famille de la ministre de la Justice. Des questions y faisant allusion sont régulièrement posées à la Ministre qui y répond comme à des plaisanteries mal placées ou avec un emportement bouillant. Bien sûr, après avoir passé un été tourmenté causé par un nombre d'incidents résultants de sa politique laxiste d’exécution des peines, cela ne marche plus aussi facilement.

Depuis qu’elle remplit son mandat de ministre, son mari, Marc Uyttendaele, juriste en droit constitutionnel et co-propriétaire d’un cabinet d’avocats, jouit de revenus supplémentaires, alors qu’il gagne, en même temps, une fortune avec ses mandats gouvernementaux. Le sénateur libéral, Alain Destexhe, dit même que c’est tout à fait certain que sans les mandats gouvernementaux, Marc Uyttendaele n’aurait presque pas de mandats du tout. En fait, ce genre de conflit d’intérêts - mandats politiques et avantages économiques - est une situation type qui devrait donner lieu à une commission d’enquête. Mais la ministre refuse toute prise de position. « La façon dont elle traite cette affaire fait simplement partie de la culture politique », dit le sénateur Alain Destexhe.

Il y a deux ans, des journalistes ont découvert que la Ministre de la Justice s’appuie également sur son ancien mari, Abbes Guenned. Elle lui a offert un poste bien rémunéré de conseiller dans la Cellule stratégique du ministère de la justice - ce qui est bien pratique puisque un ministre belge peut convenir du nombre de ses conseillers à discrétion. Onkelinx, comme quelques autres ministres, utilise cette prérogative avec prodigalité et rassemble jusqu’à 60 personnes autour d’elle. Le cas de son ex-mari a cependant une signification particulière parce que en 1997, elle s’est séparée de lui par un divorce-éclair, après qu’il fut arrêté lors d’un contrôle à l’aéroport de Bruxelles sur base d’un mandat d’arrêt international. Le Maroc, le pays d’origine d’Abbes Guenned, le recherchait à l’époque pour trafic de drogues et association criminelle. Il fut sauvé du pire parce qu’il pu montrer un passeport diplomatique. La question de savoir s’il avait le droit d’avoir un tel document en sa possession est toujours sujet à discussion.

Un an plus tard, en 1998, Guenned fut arrêté à nouveau en Turquie. Son avocat, Marc Uyttendaele, qui est depuis devenu le mari de la ministre, réussit à le sortir de prison. On dit que c’est la pression diplomatique de la part du gouvernement belge qui aurait aidé. Le journaliste du KNACK rapporte, dans l’édition du 28 juin, qu’il avait demandé un commentaire à ce sujet à Me. Uyttendaele, il n’obtint pour toute réponse qu’une explosion hystérique. Considérant finalement le « Clan Onkelinx-Uyttendaele », on en arrive à la conclusion « qu’en Belgique, la réalité dépasse toute imagination. »

Avec toute cette polémique autour de Laurette Onkelinx on pourrait penser que quelqu’un "veut sa peau". En y regardant de près, on voit que c'est elle même qui se met sur la pente savonneuse. Prenons l'exemple de sa gestion de l’Enseignement: les enseignants ne sont pas prêts d’oublier ! Le politologue Kris Deschouwer (VUB) répond d’ailleurs à cette question dans la Libre Belgique du 20 septembre et trouve que: « Personne en particulier ne lui veut la peau ! »

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