younglib Posté 12 décembre 2006 Signaler Posté 12 décembre 2006 Voilà ma dernière chanson. Je l'ai fini hier soir, et je vous en fais profiter en exclusivité. Elle parle de l'infantilisation et de la dégénérescence de la société. Vous remarquerez que cette chanson est très longue. C'est un très très long poème. Si jamais elle devait un jour être chantée, elle pourrait toujours être raccourcie sans être trop dénaturée. La chanson est loin d'être parfaite, je procéderai sûrement à des modifications, mais c'est déjà une bonne base de départ. Dite moi ce que vous en pensez ! Borgne to be the king (là où le borgne est roi) Vla le grand ours qui est aux cieux, qui nous domine et qui fout le feu, nous réchauffe, nous éclaire, coup de tonnerre, avalanche d’éclair, y’a plus de place pour nous sur terre. Ouragan, qui renverse tout sur son passage, déverse sa gangue, tueurs nés, enfants terribles, pas sages, tirent la langue. Des patients impatients, la foule haranguent les bonimenteurs, à l’affût, répondent aux attentes. En 2 temps, 3 mouvements, le passé, le présent, la société s’est mue en vilain garnement. Le malade imaginaire, le médecin malgré lui, passagers et pilotes d’un voyage en enfer. Tous aux abris ! Des lois, du fric, des menottes, en guise de calment. Entre les lois, entre les codes, la mort s’insère calmement. Des écoles pour éduquer, des centres pour rééduquer, des agences pour insérer, des hostaux pour soigner, des tribunaux pour juger, des prisons pour enfermer des lois pour tuer, des cimetières pour enterrer. On crée des malades incurables enfermés dans le système, un peuple qui beugle, incapable de surmonter ses problèmes, qui rejette ses fautes sur autrui, qui triche, qui ment, qui fuit, qui croit que la richesse tombe d’en haut via l’Etat ou la démocratie, alors que l’Etat ça trompe énormément, ça suce notre sang, et que la démocratie tue l’individu et partage la misère, via le principe majoritaire. On crée des pleureuses qui se noient dans leurs larmes. C’est l’inondation, la rivière en cru déborde, mais personne tire l’alarme. On abandonne les vieilles recettes qui ont fait leur preuve de tout temps. On s’abandonne à la nouveauté, à la fuite en avant. On expérimente, on fait preuve d’imprudence, résultat tout fout le camp. Des enfants gâtés s’occupent de gosses en crise. Sans d’éducation, savent même pas lire entre les lignes, s’enlisent. Pas de principes, pas de règles, que de la mollesse, des colères dans le sens du poil, suivies de caresses. Dégénération sociale, des générations en mal de vivre, incapable de faire le bien, générations vandales. Tous les jours j’entends les hurlements des marmots. Mais on a oublié les mots pour consoler leurs maux. Alors on s’amuse à se détruire, on se défonce, on boit, on baise, on se fait baiser, on fume, on sort en boite, on s’enferme, on perd la tête, on marche plus droit, on boite. Des bouffés de chaleur, des maux de tête, les mains moites. Au night club, c’est ambiance torride, lumière tamisé, musique robotisée pour gens lobotomisé. On se saccage, on se met en scène, on se met en cage. Ça danse terrible sur la piste, les gens sont en nages. Certains se débattent pour éviter de se noyer, suffoquent. D’autres nagent dans le bonheur, se moquent. C’est sex-partie au bal des futurs enc…s où les dealers tout sourire avancent masqués Au menu c’est parti fine entre gros légumes et viande fraîche, assaisonné à la sauce « iété », la sauce qui te sèche C’est le festin des rois aveugles, les princes du sérail. La fourchette, le couteau, la faucille, le marteau, font pas dans le détail. Instruments de torture pour basses-œuvres, « Aie ! ». Rien qu’à y penser, j’ai du mal à digérer, je vomis mes entrailles. (Refrain 1) Là où le borgne est roi, l’ignorance est sans borne, je suis hors de moi. Je m’agite contre les hordes de lois qui font de l’honnête homme un hors-la-loi. Là où la terreur fait loi, la violence fait rage, les gens sont aux aboies. Je m’insurge contre le jeu de l’oie, où quand l’honnête homme ouvre la bouche on le gave de lois. La où l’enfant est roi, les imbéciles pullulent, les gens sont sclérosés, névrosés, z’avalent la pilule du malheur, pour oublier l’heure, le temps, le feu qui brûle. Au pays de la peur y’a l’incendie mais y’a plus de sapeur, y’a plus que des têtes de mules. (Fin du Refrain 1) Et ça s’en va faire les courses le cœur léger et la main lourde, serein. Ça s’en va les mains vides, et ça revient le ventre plein. Ça donne de la main gauche ce que ça a volé de la main droite. C’est gauche / droite dans ta face, gauche / droite, gauche / droite, uppercut, tu te casses. T’es la bague sur l’index, on te pénètre, ta liberté à l’index, dur dur de s’en remettre. Du coup tu marches plus droit, tu marches en canard, boiteux. T’es la cible des chasseurs qui par derrière te canarde de plus belle. Malheureux ! (Refrain 2) A toute allure, déboulent sans freins, toujours le même refrain. Jolie balade, sacré pique-nique, on te pique tout et on te nique, et tout ça c’est pour ton bien. A toute allure, déboulent sans freins, toujours le même refrain. Tout à l’heure, ce sera la faim, dernière famine avant la fin. (Fin du Refrain 2) Après les feux de joie, l’incendie. T’es brûlé, t’es pris, c’est la flambée des prix. Brûlure profonde, tu l’as bien profond, commence la galère. Brûlé à vif comme l’éclair, come back à l’âge de pierre. T’as compris ? Modernisme, jeunisme, retour à l’enfance, les caprices, les vices, le tour de vis et la souffrance. Des bourreaux d’enfants, tuteurs, instituteurs, inspecteurs instituent le nouvel homme et la peur. Répandent la maladie, l’Etat qui y remédie, les cachtons, les mythes, les mitos, et tout ce qui suis. On brandit des menaces, on esquive les coups. On oublie la réalité, on crie au loup-garou . On se tire dans les pattes, on marche sur la tête . Coup de pied de nez à l’autorité, le sourire niais face aux bêtes. On se déchire, ça part en live, concert de casserole qu’on accumule derrière soi pour faire notre petite cuisine, mais pas de bol. A quand la goutte d’eau qui fera déborder le vase ? C’est pour bientôt car y’en a ras-le-bol du sommet à la base. (Refrain 1) Là où le borgne est roi, l’ignorance est sans borne, je suis hors de moi. Je m’agite contre les hordes de lois qui font de l’honnête homme un hors-la-loi. Là où la terreur fait loi, la violence fait rage, les gens sont aux aboies. Je m’insurge contre le jeu de l’oie, où quand l’honnête homme ouvre la bouche on le gave de lois. La où l’enfant est roi, les imbéciles pullulent, les gens sont sclérosés, névrosés, z’avalent la pilule du malheur, pour oublier l’heure, le temps, le feu qui brûle. Au pays de la peur y’a l’incendie mais y’a plus de sapeur, y’a plus que des têtes de mules. (Fin du Refrain 1) Les promus pompiers sont pompettes, ils éteignent le feu à l’alcool. Les supermen ont les pépettes et ne jouent plus leur rôle. ils ne volent plus aux secours, de peur de se brûler les ailes en allant au feu. Ils crient « aux secours ! » « au feu ! » et « sauvent qui peut ! ». Les promus plombiers ont du plomb dans l’aile, ça fuit dans leurs tuyaux. Ils nous promettent monts et merveilles mais ils déconnent à plein tube, et salopent le boulot. La tempête gronde, l’arbre perd ses racines, les branches tombent. L’arbre est nu, les gens tombent des nues, avant de finir en tombe. (Refrain 2) A toute allure, déboulent sans freins, toujours le même refrain. Jolie balade, sacré pique-nique, on te pique tout et on te nique, et tout ça c’est pour ton bien. A toute allure, déboulent sans freins, toujours le même refrain. Tout à l’heure, ce sera la faim, dernière famine avant la fin. (Fin du Refrain 2) Ça se regardent de la tête aux pieds, ça me prend la tête, ça me casse les pieds. En passant me cassent les burnes avec leur passage obligé vers les urnes. Les laquais du pouvoir, sbires aux dents longues qui raillent le parquet, dans l’isoloir se cachent. Derrière le voile de l’ignorance, la bête immonde prend forme à la hache. Les votes s’enchaînent, les passions se déchaînent en attente du grand soir. Où sont les fous ? C’est flou. La société est brouillée. Comment garder espoir ? La vision se trouble, les gens vacillent, les tire-au-flanc abondent. Un seul principe reconnu, la guerre de tout le monde contre tout le monde. On s’engage dans un cercle vicieux, les gens ont un grain et bouffe l’ivraie. Tout vole en éclat, ceux qu’on éclate comme ceux qui s’éclatent, adieux liberté. Ma patience est veine, les gens se voilent la face, se déchirent les veines. J’aimerai faire plus que dénoncer, mais seul je suis impuissant et ça me fait de la peine. C’est du délire ! La peur envahit la foule. Hystérique, électrique, de coups de pieds te foule. Prise de tête-à-tête, coups de boule, prise de bec à tutette. En prise directe avec les fous alliés les gens raisonnables se voient clouer le bec. Ambiance glauque, des gens qui se provoquent, violences qui te choquent, corps qui s’entrechoquent. Chiens de guerre pour une putain de chienne de guerre, enragés tant qu’ils t’ont pas bouffé les os et mis en fourrière. Les fines lame, les longs couteaux, les petites frappes passent à l’action et cherchent à tromper l’ennemi tout en riant sous cape à la vue de l’effusion. Ça sent l’arnaque, mais la foule n’y voit que du feu, alors elle l’attise, elle répand l’essence en moins de deux. Alors ça court en tous sens, surtout en contre sens. Entre les extrêmes les cœurs balancent. Ça fout les jetons, de la grand-mère au dernier rejeton, car tout le monde subira le courroux de l’erreur, sans d’exception. (Refrain 1) Là où le borgne est roi, l’ignorance est sans borne, je suis hors de moi. Je m’agite contre les hordes de lois qui font de l’honnête homme un hors-la-loi. Là où la terreur fait loi, la violence fait rage, les gens sont aux aboies. Je m’insurge contre le jeu de l’oie, où quand l’honnête homme ouvre la bouche on le gave de lois. La où l’enfant est roi, les imbéciles pullulent, les gens sont sclérosés, névrosés, z’avalent la pilule du malheur, pour oublier l’heure, le temps, le feu qui brûle. Au pays de la peur y’a l’incendie mais y’a plus de sapeur, y’a plus que des têtes de mules. (Fin du Refrain 1) Les affaires sont juteuses quand le sang coule, loi nécessaire pour une société qui se saoule. La sauce « iété » elle a un goût amer, c’est comme la mer à boire. Corrosive, elle attaque le corps, le cœur, C’est tourments et déboires, trop souvent le désespoir. Heureusement certains ont soif de vivre et demandent à boire et à reboire. Ils demandent à voir et à revoir, avant de comprendre que c’est pas pour demain les chemins de la gloire, car on avance toujours à petit pas, sans cortège ni fanfare. Alors t’as pigé ? T’es piégé ! On t’a tendu un piège et t’es tombé dans le guet-apens, du coup tu tombes de haut, tu te transformes en bête, t’as les crocs. Eh ouais ! Droit dans leur botte ils nous entraînent droit dans le mur. La dure réalité fait mal, tu l’endures et ça te rends d’autant plus dur. A tes dépends tu apprends, qu’on s’est joué de toi, qu’on te tient en joue et que tu le savais pas. Après un long sommeil, tu ouvres les yeux, la curiosité t’anime, mais c’est dur de se réveiller et de découvrir un champ de mine. La vision encore brouillée par des années de propagande, ça te pique mais y’a du progrès, tu flaires l’entourloupe, tu deviens critique. Mieux vaut tard que jamais, pour arrêter de se faire fumer. Il n’est jamais trop tard pour se prendre en main, tendre la main, saisir sa chance, progresser. Alors écoute bien ce qui suit, c’est un conseil d’amis. Vérité et liberté ne font qu’un, la réalité les unis. Solide comme un roc, la réalité sera toujours notre armure contre les illusions, les rêves, les cauchemars, les principes impurs, les enflures, les raclures, contre toutes les ordures. La liberté est la faille du système, le grain de sable, qui renversa les châteaux de cartes et les châteaux de sable. La vérité est sans failles, sans peur, sans pleur, la même aujourd’hui hier et demain. Elle renverra la balle du coté du bien, et tracera le droit chemin d’un monde meilleur, où les gens se donneront vraiment la main. Ce sera pas « tape-m’en 5 » par-devant et des coups bas par derrière. Ce sera « Bonjour Madame, bonjour Monsieur, comment allez-vous depuis hier ? » La balle est dans ton camp. Alors à toi de jouer. Mais attention, ne te joue pas de la société, Ou ça te jouera des tours, ça jouera contre toi. Le bonheur n’a rien à faire des faux jetons qui font des chèques en bois. Je suis moi-même confronté à l’ennemi, et trop longtemps j’ai fermé ma gueule. Avant que mon sang ne coule, je me suis coulé dans la foule, j’ai joué au gars cool. J'ai répandu la vinasse à mon compte, je m’en suis tire à bon compte. T’a vu ? Un seul œil au beurre noir au bout du compte ! Ma vie ? ça compte pas pour eux, ça n’est qu’un conte ! Mais au final j’ai eu honte, car y’a que la vérité qui compte. Depuis je ne me laisse plus faire, j’ai détaché la laisse, et je t’engage à en faire autant, délaisse les faux maîtres et les fausses déesses. — Etrange époque que la mienne, où les fossoyeurs du genre humain font affaire avec leurs présentes victimes qui les croient sincères. Passent des marchés de dupes, les font marcher, et par-dessus le marché leur font courir tous les risques, leur refile de la fausse monnaie. A l’orée d’une nouvelle ère des tyrans, avec ses tabous, ses pogroms, c’est l’holaucost soft. A l’aube du socialisme, au crépuscule des hommes. Les comptes à sec, la civilisation à rebours, le compte à rebours a commencé, tic tac, tic tac, écoute sois pas sourd. Les heures qui passent, s’écoulent les jours. Le temps qui manque, le sang qui coule, tempête en cour. Le temps d’agir c’est pour maintenant, en avant, c’est à notre tour. Il est temps mes amis de remettre les pendules à l’heure et de sonner l’alarme. On évitera de nouveaux crimes et de chaudes larmes. J’envoie ce message depuis l’île aux enfants, l’îlot englouti sous des flots de conneries couleur sang, l’îlot aux multiples brasiers, enfumé, odeur cendre. Au-dessus de moi j’entends une voix qui me dit que tout est possible ici-bas. Il suffit de faire preuve de bonne volonté et de ne jamais flancher face à l’adversité. Alors j’entre dans l’espérance. Je jette une bouteille à l’eau, je tends mon cœur à flot, au-delà des vagues, au-dessus des lois, je cherche la paix, tendus vers l’au-delà.
Invité jabial Posté 12 décembre 2006 Signaler Posté 12 décembre 2006 Ouah ckeucélon. Tu as déja vu les hits du top 50? Nettement plus court et percutant.
younglib Posté 12 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 12 décembre 2006 Ouah ckeucélon.Tu as déja vu les hits du top 50? Nettement plus court et percutant. Je m'en doute bien. J'ai d'ailleurs déjà donné dans ce style là. Comme j'ai dit, on peut facilement raccourcir, en gardant le meilleur par exemple. Mais au départ mon but c'est d'écrire ce que je pense, pas de faire un "hit".
Coldstar Posté 19 décembre 2006 Signaler Posté 19 décembre 2006 Ouah ckeucélon.Tu as déja vu les hits du top 50? Nettement plus court et percutant. T'as pas compris, c'est taillé pour le rock progressif! Tu enchaînes des parties instrumentales distinctes, tu mets des soli et des grandes envolés techniques baroques partout, ça fait des morceaux de 30 minutes et t'as besoin que de deux longs textes pour faire un album d'une heure!
xiii Posté 19 décembre 2006 Signaler Posté 19 décembre 2006 Ou alors ca peu faire du hip hop avec un flow hyper rapide.
Mobius Posté 19 décembre 2006 Signaler Posté 19 décembre 2006 Ou alors ca peu faire du hip hop avec un flow hyper rapide. Hooyeah!
A.B. Posté 19 décembre 2006 Signaler Posté 19 décembre 2006 On abandonne les vieilles recettes qui ont fait leur preuve de tout temps.On s’abandonne à la nouveauté, à la fuite en avant. On expérimente, on fait preuve d’imprudence, résultat tout fout le camp. Eh oh ! Cabrel c'est copyrighté quand même !
younglib Posté 24 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 24 décembre 2006 Eh oh ! Cabrel c'est copyrighté quand même ! C'est une blague ? Sinon Cabrel je connais très peu.
Patrick Smets Posté 24 décembre 2006 Signaler Posté 24 décembre 2006 L'un dans l'autre, c'est pas si mal, mais franchement, le style rap, ca va pas du tout avec le contenu du texte. Faut choisir ton camp, le rap c'est pour les méchants qui veulent tout casser, pas pour ceux qui appellent à un sucroit de civisme, du sens des responsabilités et de passe-ton-bac-d'abord. fais gaffe à ne pas ressembler à ça. http://www.youtube.com/watch?v=oYdgIOkehLw
xiii Posté 24 décembre 2006 Signaler Posté 24 décembre 2006 Bof on a fait des trucs marrants comme ca aussi : http://www.dailymotion.com/video/xarov_no-…quelle-aventure
younglib Posté 28 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 28 décembre 2006 L'un dans l'autre, c'est pas si mal, mais franchement, le style rap, ca va pas du tout avec le contenu du texte. Faut choisir ton camp, le rap c'est pour les méchants qui veulent tout casser, pas pour ceux qui appellent à un sucroit de civisme, du sens des responsabilités et de passe-ton-bac-d'abord. Mais non, le rap ce n'est pas que ça. J'ai écouté de très bon morceaux de rap qui n'ont rien de violent. Regarde ça, c'est de Rohff, un des rappeur les plus en vue dans le rap français. Il parle de la mort de la mort de certains de ses proches et de sa tristesse. C'est très long, c'est triste et ça n'a rien de violent : Rohff : "regrette" fais gaffe à ne pas ressembler à ça.http://www.youtube.com/watch?v=oYdgIOkehLw Ah ces inconnus ils me feront toujours rire. En tous cas rassure toi, visuellement je ne ressemble pas du tout à ces "hard-rockeurs".
Mobius Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 L'un dans l'autre, c'est pas si mal, mais franchement, le style rap, ca va pas du tout avec le contenu du texte. Faut choisir ton camp, le rap c'est pour les méchants qui veulent tout casser, pas pour ceux qui appellent à un sucroit de civisme, du sens des responsabilités et de passe-ton-bac-d'abord. toi; tu ne connais pas Beatmart: the best in positive Hip-hop
G7H+ Posté 31 décembre 2006 Signaler Posté 31 décembre 2006 Bravo younglib ! Bon, je suis agnostique mais je vous conseille d'essayer d'écouter la web radio chrétienne anglophone K-Love : http://www.klove.com/music/listenonline.aspx Les messages ''positifs'' et/ou chrétiens y sont déclinés en rock, pop et hip-hop. Grosse qualité. J'ai fait bouncer des communistes italiennes bouffeuses de curés sur ces sons en soirées : c'était assez incroyable. Heureusement qu'elles ne faisaient pas attention aux textes. Sinon, je vous invite à découvrir ce clip d'IAM (les textes que Shuriken pronence sont clairement anars) : http://www.dailymotion.com/visited/search/…n-de-leur-monde La fin de leur monde Shurik'n: Regarde ma terre en pleurs Mais les choses ici prennent une telle ampleur Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent, Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques, Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes, Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à volé l’âme Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon, Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant, On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte, Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser, Que quelqu’un me dise, si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée. Qu’un jour les abrutis s’instruisent, Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre, Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution On aurait du le rendre comme on nous l’a donné, Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né, Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique Et y a pas assez de fric pour eux Alors la dalle faudra la tempérer Les hommes tombent sous les rafales racistes, Mais on peut rien pour eux, Alors les balles faudra les éviter Le cul devant la télé, occupé à rêver, le doigt poser sur la commande, on se sent exister On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter Garni d’incompréhension et de stèles géantes, Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence, Juste un bout de carton pour s’étendre, Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ? Un homme politique, je crois, live de Bora Bora Pendant que les foyers subissent, façon tora tora, Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles, Mais les merveilles se sont envolées, Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine A l’heure où les gens dînent, Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking Tout le monde s’en indigne, Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé, Et on sait bien ce que mémé va voter Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes, T’es pas d’accord, on te frappe, Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas Alors on se barde de préjugés débiles De partout les extrêmes dominent, en prime time, A chaque fois qu’ils déciment une famille Et bien avant ces régions où sévie la famine Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux, Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups, Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout Et un de ces quatre il finira par tomber, J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter Akhenaton: Tu sais, on vit dans la télé, Le globe s'est fêlé, Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé On s'prend à espérer des choses simples Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle Tout ça pour les dérégler cris sans cicatrices, terreur dans la matrice Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid Alors c'est comme ça une échelle dans la peine On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel Surtout s'ils nous ressemble, on les filme à la morgue, Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort, Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force, C'est une révolution, cette fois elle est de droite Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit, Ils disent c’est humanitaire Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre Si le quotidien est précaire, C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert? On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent, Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales? Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ? Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable On force sur la boisson, parie sur les canassons Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise, L' espoir tué par des fanatiques libéralistes Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves La stratégie est simple ils exploitent et ils affament Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté Mais c'est la monarchie du pognon La France et les States par factions interposées Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé? Freedom par-ci démocratie par-là Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade A fumer du mauvais tabac et manger de la merde Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort Les rues deviennent des grosses forges Et le métal y est commun monté sur grosses crosses La violence au quotidien de tant de gosses pauvres Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme Tous terroristes j'entend leurs théories Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz La flore crame la faune canne Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ? Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause En partant de là chacun écrit ses droits Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima On peint l'histoire comme on colorie vite une image Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket? Pour placer le pantin qui conviendra a la France Une casserole de plus au ministère de la défense Ils se crêpent le chignon au fond ils sont ignobles Sur la conscience des députés y en a plus d'un million "Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles" Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16 On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires On a battis une forteresse on l'a nommé alamut Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique est ce qu'on vaut mieux en France désolé si j'insiste mais regardons nous franchement, on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public, putain le drame avec les valeurs de la république. La république, elle passe ces week-end en régate puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate, elle exécute dans une grotte des opposants canaques et mange à table avec des gars style Giancanna puis explose le rainbow warriors et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot, sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde, les entraînent aux combats et manipuler les bombes le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres. ils discutent notre futur autour d'un pichet pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher. C’est la france de derrière les stores et j'en ai marre de me faire gruger par des tronche de dispenser de sport. je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde avec mes petits bras Souvent à cette époque ou la terreur gronde ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme. On vit en ces temps où dans un taudis de Paris. 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment depuis des années dans les archives alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking t'appelle pas ça du racisme après ils pleurent quand perdu on revient aux racines. ils ont caricaturés nos discours radicaux et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo ! Nous complexé, si peu sûr de soi, on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi. Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains. Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions de ce qui sera élu président en 2007 j'adore ce moment où il dévoile le minois de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois. à défaut d'argent putain, donnons du temps, dans nos bouches le mot liberté devient insultant car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent comme si le monde était rempli de cruel sultan. Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant les roses dans mon microcosme. Mesure les dégâts minimes que mon micro cause. Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde… Je n'ai pas corrigé les fautes de français.
vincponcet Posté 2 janvier 2007 Signaler Posté 2 janvier 2007 Bravo younglib !Bon, je suis agnostique mais je vous conseille d'essayer d'écouter la web radio chrétienne anglophone K-Love : http://www.klove.com/music/listenonline.aspx Les messages ''positifs'' et/ou chrétiens y sont déclinés en rock, pop et hip-hop. Grosse qualité. J'ai fait bouncer des communistes italiennes bouffeuses de curés sur ces sons en soirées : c'était assez incroyable. Heureusement qu'elles ne faisaient pas attention aux textes. Sinon, je vous invite à découvrir ce clip d'IAM (les textes que Shuriken pronence sont clairement anars) : http://www.dailymotion.com/visited/search/…n-de-leur-monde La fin de leur monde Shurik'n: Regarde ma terre en pleurs Mais les choses ici prennent une telle ampleur Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent, Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques, Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes, Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à volé l’âme Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon, Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant, On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte, Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser, Que quelqu’un me dise, si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée. Qu’un jour les abrutis s’instruisent, Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre, Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution On aurait du le rendre comme on nous l’a donné, Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né, Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique Et y a pas assez de fric pour eux Alors la dalle faudra la tempérer Les hommes tombent sous les rafales racistes, Mais on peut rien pour eux, Alors les balles faudra les éviter Le cul devant la télé, occupé à rêver, le doigt poser sur la commande, on se sent exister On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter Garni d’incompréhension et de stèles géantes, Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence, Juste un bout de carton pour s’étendre, Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ? Un homme politique, je crois, live de Bora Bora Pendant que les foyers subissent, façon tora tora, Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles, Mais les merveilles se sont envolées, Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine A l’heure où les gens dînent, Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking Tout le monde s’en indigne, Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé, Et on sait bien ce que mémé va voter Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes, T’es pas d’accord, on te frappe, Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas Alors on se barde de préjugés débiles De partout les extrêmes dominent, en prime time, A chaque fois qu’ils déciment une famille Et bien avant ces régions où sévie la famine Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux, Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups, Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout Et un de ces quatre il finira par tomber, J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter Akhenaton: Tu sais, on vit dans la télé, Le globe s'est fêlé, Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé On s'prend à espérer des choses simples Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle Tout ça pour les dérégler cris sans cicatrices, terreur dans la matrice Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid Alors c'est comme ça une échelle dans la peine On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel Surtout s'ils nous ressemble, on les filme à la morgue, Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort, Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force, C'est une révolution, cette fois elle est de droite Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit, Ils disent c’est humanitaire Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre Si le quotidien est précaire, C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert? On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent, Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales? Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ? Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable On force sur la boisson, parie sur les canassons Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise, L' espoir tué par des fanatiques libéralistes Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves La stratégie est simple ils exploitent et ils affament Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté Mais c'est la monarchie du pognon La France et les States par factions interposées Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé? Freedom par-ci démocratie par-là Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade A fumer du mauvais tabac et manger de la merde Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort Les rues deviennent des grosses forges Et le métal y est commun monté sur grosses crosses La violence au quotidien de tant de gosses pauvres Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme Tous terroristes j'entend leurs théories Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz La flore crame la faune canne Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ? Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause En partant de là chacun écrit ses droits Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima On peint l'histoire comme on colorie vite une image Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket? Pour placer le pantin qui conviendra a la France Une casserole de plus au ministère de la défense Ils se crêpent le chignon au fond ils sont ignobles Sur la conscience des députés y en a plus d'un million "Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles" Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16 On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires On a battis une forteresse on l'a nommé alamut Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique est ce qu'on vaut mieux en France désolé si j'insiste mais regardons nous franchement, on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public, putain le drame avec les valeurs de la république. La république, elle passe ces week-end en régate puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate, elle exécute dans une grotte des opposants canaques et mange à table avec des gars style Giancanna puis explose le rainbow warriors et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot, sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde, les entraînent aux combats et manipuler les bombes le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres. ils discutent notre futur autour d'un pichet pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher. C’est la france de derrière les stores et j'en ai marre de me faire gruger par des tronche de dispenser de sport. je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde avec mes petits bras Souvent à cette époque ou la terreur gronde ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme. On vit en ces temps où dans un taudis de Paris. 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment depuis des années dans les archives alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking t'appelle pas ça du racisme après ils pleurent quand perdu on revient aux racines. ils ont caricaturés nos discours radicaux et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo ! Nous complexé, si peu sûr de soi, on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi. Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains. Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions de ce qui sera élu président en 2007 j'adore ce moment où il dévoile le minois de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois. à défaut d'argent putain, donnons du temps, dans nos bouches le mot liberté devient insultant car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent comme si le monde était rempli de cruel sultan. Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant les roses dans mon microcosme. Mesure les dégâts minimes que mon micro cause. Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde… Je n'ai pas corrigé les fautes de français. anar, sans doute, mais est-ce que c'est favorable au libéralisme ? quelqu'un a une idée ?
Bellegarrigue Posté 2 janvier 2007 Signaler Posté 2 janvier 2007 anar, sans doute, mais est-ce que c'est favorable au libéralisme ?quelqu'un a une idée ? Amha ça n'a rien d'anar (à moins d'appeler "anars" la LCR, le PT, LO, les MJC ou les bolchos de la CNT), c'est du gauchisme tiers-mondiste débile. Les "exemples" ne sont même pas originaux, on dirait un digest des journaux TV de France-Télévision sur un semestre…
G7H+ Posté 2 janvier 2007 Signaler Posté 2 janvier 2007 Oui et non. C'est très anar quelquefois mais ils basculent dans l'extrême gauche souvent et dans le socialisme parfois. Tant pis. Le dernier passage souligné m'a bien fait rire quand même. Ca m'a donné des idées : j'écris un texte anarcap sur le beat du Chant des Hommes de TTC. Si vous voulez participer, je vous y encourage (un vers de 4 pieds puis un de 6 puis un de 4 puis un de 6 puis un de 4 …) !
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