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L'hégémonie Culturelle Américaine


José

Messages recommandés

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LA Confidential est passé à la télé hier et j'en ai profité pour le revoir.

D'accord avec Gadrel: c'est un très bon film.

L'oscar à Kim Basinger en revanche c'était de la blague.

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Sinon j'ai donc également regardé "Asphalt Jungle" et "Touch of Evil". Je les ai bien aimé tous les deux, surtout "Asphalt Jungle", qui est à mon sens un vrai chef d'oeuvre. "Touch of Evil" est très inégal: le génie cotoie le banal un peu tiré par les cheveux.

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Sinon m'attendent encore "Double indemnity" et toute la série des collaborations Herzog-Kinski. J'ai déjà regardé "Aguirre der Zorn Gottes"; il y a des trucs que j'ai beaucoup aimé et d'autres moins. Je crois que je dois encore digérer ce film.

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A côté des Césars c'est on ne peut plus sérieux.

Bof.

Ca se vaut, franchement. Parfois il y a du bon évidemment, mais c'est vrai même pour le Nobel de littérature.

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Bof.

Ca se vaut, franchement. Parfois il y a du bon évidemment, mais c'est vrai même pour le Nobel de littérature.

Disons que, si je compare les listes des Oscars et des Césars du meilleur film, je me retrouve davantage dans les premiers que dans les seconds. Parce que Thérèse, Smoking/No Smoking, La vie rêvée des anges ou L'Esquive:icon_up:

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Je l'ai déjà écrit mille fois, mais je ne comprends réellement pas comment la France, qui a produit un nombre extraordinaire de chefs-d'oeuvre du cinéma a pu tomber aussi bas. Certains libéraux français m'ont déjà dit "les subsides de l'état" mais l''explication me semble un peu trop commode. Je remarque pour ma part que la dégringolade coïncide avec mai '68… :icon_up:

Pourtant, aux Etats-Unis, la contestation des années '60 a au contraire insufflé une nouvelle vigueur à un cinéma en perte de vitesse rapide… Mais bon, il faut dire que les Coppola, Scorcese, Altman et autres s'inspiraient notamment des grands réalisateurs classiques français et américains.

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Je l'ai déjà écrit mille fois, mais je ne comprends réellement pas comment la France, qui a produit un nombre extraordinaire de chefs-d'oeuvre du cinéma a pu tomber aussi bas. Certains libéraux français m'ont déjà dit "les subsides de l'état" mais l''explication me semble un peu trop commode. Je remarque pour ma part que la dégringolade coïncide avec mai '68… :icon_up:

Pourtant, aux Etats-Unis, la contestation des années '60 a au contraire insufflé une nouvelle vigueur à un cinéma en perte de vitesse rapide… Mais bon, il faut dire que les Coppola, Scorcese, Altman et autres s'inspiraient notamment des grands réalisateurs classiques français et américains.

Il faut aussi préciser que les USA ont été largement préservé de cette vague d'intellectuels chiants du cinéma, c'est une spécificité française sinon une autre exception culturelle.

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Il faut aussi préciser que les USA ont été largement préservé de cette vague d'intellectuels chiants du cinéma, c'est une spécificité française sinon une autre exception culturelle.

Bah ils ont eu des intellos moins chiants comme Elia Kazan (on peut en discuter), Robert Altman (MASH), Sidney Pollack, Alan J. Pakula, Sidney Lumet, Woody Allen…

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Bah ils ont eu des intellos moins chiants comme Elia Kazan (on peut en discuter), Robert Altman (MASH), Sidney Pollack, Alan J. Pakula, Sidney Lumet, Woody Allen…

Seul Woody Allen serait considéré comme un véritable "intellectuel" par les gens des Cahiers. Les autres sont plutôt des cinéastes "exigeants" qui ont d'ailleurs connu des hauts et des bas dans leurs carrières. Il n'y a jamais eu beaucoup de place pour les intellectuels au sens européen à Hollywood et franchement ce n'est pas plus mal…

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Sinon m'attendent encore "Double indemnity" et toute la série des collaborations Herzog-Kinski. J'ai déjà regardé "Aguirre der Zorn Gottes"; il y a des trucs que j'ai beaucoup aimé et d'autres moins. Je crois que je dois encore digérer ce film.

J'avais beaucoup aimé Aguirre. De même pour le remake de Nosferatu (injustement décrié).

Le documentaire sur leur collaboration vaut aussi le coup d'oeil.

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Sinon j'ai donc également regardé "Asphalt Jungle" et "Touch of Evil". Je les ai bien aimé tous les deux, surtout "Asphalt Jungle", qui est à mon sens un vrai chef d'oeuvre. "Touch of Evil" est très inégal: le génie cotoie le banal un peu tiré par les cheveux.

De Welles, je préfère Lady from Shangai (encore plus tordu que The Big Sleep de Hawks) à Touch of Evil. L'autre polar wellesien qui pourrait te plaire est Confidential Report/Mr. Arkadin.

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On ne s'ennuie jamais avec Welles même dans ses films les plus inégaux mais j'ai envie d'écrire que tous les films de Welles sont inégaux, ce qui fait leur charme.

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On ne s'ennuie jamais avec Welles même dans ses films les plus inégaux mais j'ai envie d'écrire que tous les films de Welles sont inégaux, ce qui fait leur charme.

Je n'osais l'écrire, mais c'est bien mon avis. Je dois dire que même F for Fake m'avait agréablement diverti.

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De Welles, je préfère Lady from Shangai (encore plus tordu que The Big Sleep de Hawks) à Touch of Evil.

Pareil pour moi.

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Bon, sinon j'ai prêté à Gadrel hier soir les films suivants:

*Tampopo

*Bin-Jip

*De l'eau tiède sous un pont rouge

Attendez-vous à ce qu'il les démolisse un de ces jours !

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Je l'ai déjà écrit mille fois, mais je ne comprends réellement pas comment la France, qui a produit un nombre extraordinaire de chefs-d'oeuvre du cinéma a pu tomber aussi bas.

Le déclin a commencé lorsque de jeunes critiques de cinéma suffisants et imbus d'eux-mêmes se sont lancés dans le cinoche et d'autorité se sont auto-proclamés géniAUX. Après Bonaparte, la pire merde qui soit arrivé à la France c'est bien la "Nouvelle Vague". Ou alors Chirac. Ou De Gaulle. Ou…

EDIT : corrigé, salaud de h16… j'aurai ton latex…

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Le déclin a commencé lorsque de jeunes critiques de cinéma suffisants et imbus d'eux-mêmes se sont lancés dans le cinoche et d'autorité se sont auto-proclamés géniAUX. Après Bonaparte, la pire merde qui soit arrivé à la France c'est bien la "Nouvelle Vague". Ou alors Chirac. Ou De Gaulle. Ou…

Cela fait, maintenant, quelques dizaines d'années que la France a mis le ventilateur à merde en route et y introduit tous les jours un petit morceau. C'est une des raisons qui forcent à s'en éloigner.

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F for Fake est très daté, incompréhensible pour qui ne connaît pas l'histoire de Clifford Irving. Brouillon, sans véritable objet. Je n'ai pas aimé.

Campanadas a medianoche est l'un des rares Welles (avec Citizen Kane) à combiner son génie visuel et une histoire qui tient la route. Je le conseille chaudement.

La semaine passée j'ai vu "Le procès", avec Anthony Perkins dans le rôle de K., et c'était une fois de plus un chef-d'oeuvre esthétique mais un film terriblement ennuyeux.

  • 2 weeks later...
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Un excellent ami qui se reconnaîtra m'a prêté une chiée de dvd dont notamment "The appartment" qui est en effet un pur chef d'oeuvre (merci Taranne) et "Dead men don't wear plaid".

J'avoue que si ça m'a amusé une demie-heure, à la fin j'ai trouvé ça un peu lassant (comme toujours avec Steve Martin…) Ce n'est pas si évident de faire une bonne parodie; ce film n'arrive pas à la cheville du "Big Lebowski".

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Bon, sinon j'ai prêté à Gadrel hier soir les films suivants:

*Tampopo

*Bin-Jip

*De l'eau tiède sous un pont rouge

Attendez-vous à ce qu'il les démolisse un de ces jours !

J'ai vu Bin Jip ce week-end. Ne le prends surtout pas comme une critique personnelle.

J'ai trouvé le film assez ennuyeux. D'abord, la relation entre les deux personnages est irréaliste (quels êtres humains, hormis des sourds-muets, ne se parlent pas ?). Ensuite, il ne se passe rien. Enfin, les reproches habituels : aucun mélange des genres, tout au premier degré, personnages inconsistants, histoire virant au n'importe quoi (flics lâchant le jeune en pâture au mari, contenu soudainement onirique). Mais bien filmé, je le reconnais. Prise de vue académique, simple, efficace. Je regarderai le reste dans le courant de le semaine.

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J'ai vu Bin Jip ce week-end. Ne le prends surtout pas comme une critique personnelle.

J'ai trouvé le film assez ennuyeux. D'abord, la relation entre les deux personnages est irréaliste (quels êtres humains, hormis des sourds-muets, ne se parlent pas ?). Ensuite, il ne se passe rien. Enfin, les reproches habituels : aucun mélange des genres, tout au premier degré, personnages inconsistants, histoire virant au n'importe quoi (flics lâchant le jeune en pâture au mari, contenu soudainement onirique). Mais bien filmé, je le reconnais. Prise de vue académique, simple, efficace. Je regarderai le reste dans le courant de le semaine.

Je me demande à te lire si le problème fondamental n'est pas tout simplement que tu serais imperméable à la culture et à la psychologie asiatiques - ce qui n'est d'ailleurs pas une critique.

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Les grands esprits se rencontrent ! Je me suis posé la même question ce dimanche. Et je pense que non, car j'apprécie beaucoup certains auteurs asiatiques (Kawabata, Inoué, haïkus), tout comme la peinture/sculpture asiatique et le bouddhisme zen.

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C'est le "soudainement onirique" qui m'a mis la puce à l'oreille; ce film est onirique de bout en bout, c'est un conte, d'où mon étonnement de lire que les personnages seraient peu crédibles, l'histoire cantonnée au premier degré, etc.

Ceci étant, ça ne change rien au fait que le film ne t'ait pas plu.

Les auteurs que tu cites représentent par ailleurs un versant bien spécifique, non pas de la culture asiatique en général, mais de la culture japonaise. Si mon analyse est exacte, je crois que je sais déjà ce que tu vas trouver des deux autres films. :icon_up:

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… et "Dead men don't wear plaid".

J'avoue que si ça m'a amusé une demie-heure, à la fin j'ai trouvé ça un peu lassant (comme toujours avec Steve Martin…) Ce n'est pas si évident de faire une bonne parodie; ce film n'arrive pas à la cheville du "Big Lebowski".

J'en ai un souvenir impérissable. Sûrement parce que je l'ai vu quand j'avais 10 ans à peu près et que la rigolade avait commencé dès l'arrivée au cinoche avec mon pote.

Il n'y avait que deux salles et la caissière s'y est reprise à trois fois pour comprendre que :

" - Non, non. On ne veut pas aller voir le film avec Aldo Maccione.

- Mais c'est en VO !

- Oui on sait mais nous on veut deux tickets pour "Les Cadavres Ne Portent Pas de Costard"

- …"

Je l'ai racheté depuis en DVD, ça m'a encore amusé mais j'avoue que ça n'atteint pas mon must du film parodique, à savoir "Frankenstein Junior" de Mel Brooks que je regarderai jusqu'à la mort avec le même plaisir je pense.

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C'est le "soudainement onirique" qui m'a mis la puce à l'oreille; ce film est onirique de bout en bout, c'est un conte, d'où mon étonnement de lire que les personnages seraient peu crédibles, l'histoire cantonnée au premier degré, etc.

C'est marrant, Gadrel trouve ennuyeux ce que j'ai trouvé magique. A propos de magique, il n'aime pas non plus García Marquez. Je me pose donc la question suivante: quelles sont les oeuvres peu / pas / moins réalistes qu'il aime?

Je vois en tout cas que ce "réaliste" revient dans tous ses commentaires sur les films et la littérature. C'est même le terme le plus présent.

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