Punu Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Il manque surtout "Unforgiven", d'Eastwood, qui est excellent.
Taisei Yokusankai Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Les westerns d'Eastwood ont été mentionnés. Je pense que la liste de Lucilio était exclusivement consacré aux westerns de la période classique de ce genre. Sinon, pour une fois tu as raison: "Unforgiven" est excellent.
Boz Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Il manque surtout "Unforgiven", d'Eastwood, qui est excellent. Aaaaaaaah oui alors ! Et Josey Wales ?
Ronnie Hayek Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Et ce western de l'infâme Marco Ferreri, tourné dans le trou des Halles au début des années 70 (avec une belle brochette d'acteurs) : Non, j'déconne.
melodius Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Aaaaaaaah oui alors !Et Josey Wales ? 100 fois meilleur que Unforgiven, je suis d'accord.
Punu Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Je ne pense pas avoir vu Josey Wales. J'ai par contre vu (dans ses westerns et assimilés réalisés par lui-même) "Honkytonk man" (pas arrivé jusqu'à la fin) et "Bronco Billy" (pas mal, mais ne casse rien). Je ne suis pas amateur de westerns (et encore moins de John Wayne), même si j'en ai vu pas mal de la liste de Lucillio (les seuls vraiment intéressants étant "High noon" et "The man who shot Liberty Valance"). Je préfère de très loin les westerns des années fin 60-70, avec des films très intéressants comme "Butch Cassidy and the Sundance Kid", "Jeremiah Johnson" ou "Little Big Man".
Ronnie Hayek Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Je préfère de très loin les westerns des années fin 60-70, avec des films très intéressants comme "Butch Cassidy and the Sundance Kid", "Jeremiah Johnson" ou "Little Big Man". Je connais quelqu'un qui reconnaîtra pour une fois ton bon goût…
melodius Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Je connais quelqu'un qui reconnaîtra pour une fois ton bon goût… Tout à fait. j'aurais pu écrire son post moi-même. Je ne cache pas ma surprise.
Nick de Cusa Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Je ne pense pas avoir vu Josey Wales. J'ai par contre vu (dans ses westerns et assimilés réalisés par lui-même) "Honkytonk man" (pas arrivé jusqu'à la fin) et "Bronco Billy" (pas mal, mais ne casse rien). Je ne suis pas amateur de westerns (et encore moins de John Wayne), même si j'en ai vu pas mal de la liste de Lucillio (les seuls vraiment intéressants étant "High noon" et "The man who shot Liberty Valance"). Je préfère de très loin les westerns des années fin 60-70, avec des films très intéressants comme "Butch Cassidy and the Sundance Kid", "Jeremiah Johnson" ou "Little Big Man". Trois excellents films en tout cas, Gadrel. Soldier Blue est un peu dans la même veine. Mais c'est en fait un autre genre que le western au sens de la liste de Lucillio.
Taisei Yokusankai Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 J'aime vraiment bien Josey Wales, mais je pense mettre Unforgiven tout de même un peu au-dessus. Le meilleur de tous, à mon avis, c'est quand même Pale Rider. On use trop de l'expression "western crépusculaire", mais celui-là l'est vraiment. Sinon, comme Gadrel et Mélo, j'ai un faible sur ceux fin 60-70, bien que j'aime beaucoup les classiques. Ca doit venir des samedi soir chez le grand-père, homme distingué et sérieux mais fan absolu de John Wayne. Je me souviens encore avec grande émotion qu'il était incapable de regarder les génériques sans lire les noms des acteurs à haute voix sur un ton théatral. "Lee Van Cleef". "Kirk Douglas". "Jack Palance". Il n'aimait pas les spaghettis, moi si.
Nick de Cusa Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Tout à fait. j'aurais pu écrire son post moi-même. Je ne cache pas ma surprise. Là c'est moi qui suis surpris. Je les voyais plutôt comme des films marqués par 68. Je ne dirais pas progressistes, mais au moins teintés de retour à la nature, anti homme blanc. Ceci dit, Jeremiah Johnson est une des quelques films que j'ai eu le plus de plaisir à voir pendant la projection. C'est un spectacle entièrement réjouissant, que ça soit la scène de la chasse à l'ours ou la scène de la traversée du cimetière indien. Deux tons diamétralement opposés, et tous deux justes, dans une oeuvre cohérente, on ne voit pas ça tous les jours.
Harald Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Les westerns de Raoul Walsh valent le détour. Pour ma part, j'avoue avoir un gros faible pour "Winchester 73" réalisé en 1950 par Anthony Mann avec James Stewart.
Dardanus Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Il est curieux de voir l'affection de certains libertariens pour un cinéma américain d'inspiration libérale (c'est à dire gauchiste). Les westerns tardifs qui ont autant tué le western qu'ils sont représentatifs de son déclin irrémédiable installent d'autres mythes à la place des mythes classiques. Je suis étonné du prestige d'une oeuvre comme Liberty Valance au message très lourdement asséné, bavard, tourné dans des décors de carton pâte, et bien inférieure aux grandes oeuvres de la période 1946-1956 (qui s'ouvre avec My Darling Clementine et s'achève avec The Searchers). C'est volontairement que je n'ai pas mis Howard Hawks dans les maîtres du western : The Big Sky est de loin son meilleur western (Red River est pas mal mais avec une fin calamiteuse) et, je l'avoue, je suis réfractaire aux westerns en chambre, donc Rio Bravo (comme Liberty Valance) ne m'a jamais enthousiasmé. Walsh dans sa prolifique et longue carrière a fait de nombreux westerns (certains excellents) mais il n'est pas automatiquement associé au western comme Ford et Mann. Winchester 73 : si vous ne deviez voir qu'un western. Mann a mis dans ce film tous les personnages et toutes les situations du western. Ceci dit je renvoie aux notices que j'ai rédigé pour notre wiki (dont une notice western dont je ne suis pas mécontent).
Invité jabial Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Je n'ai pas aimé le message étatiste de LHQAT Liberty Valence, mais j'ai apprécié d'un point de vue cinématographique. Fallait pas chercher plus loin.
walter-rebuttand Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Je suis surpris que nos encyclopédies vivantes n'aient pas mentionnées "The wild bunch" de Peckinpah pour clore le sujet du western…
melodius Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Là c'est moi qui suis surpris. Je les voyais plutôt comme des films marqués par 68. Je ne dirais pas progressistes, mais au moins teintés de retour à la nature, anti homme blanc.Ceci dit, Jeremiah Johnson est une des quelques films que j'ai eu le plus de plaisir à voir pendant la projection. C'est un spectacle entièrement réjouissant, que ça soit la scène de la chasse à l'ours ou la scène de la traversée du cimetière indien. Deux tons diamétralement opposés, et tous deux justes, dans une oeuvre cohérente, on ne voit pas ça tous les jours. Le western classique me parle peu parce que je le trouve trop artificiel. De plus, je n'ai aucune admiration particulière pour les talents d'acteur de John Wayne et de James Stewart. Mais bon, certains sont bien faits, comme "High Noon", "The Man who shot Liberty Valance" ou encore "The Searchers". D'accord pour constater que "Butch Cassidy and the Sundance Kid" est un film très marqué '68. Mais c'est un excellent film, voilà tout. Little Big Man, je crois l'avoir vu il y a longtemps mais je ne me rappelle pas trop. Sinon, Jeremiah Johnson fait partie de mes favoris personnels et s'il est certes marqué années '60, il ne me semble pas être particulièrement gauchiste. Je m'étonne par ailleurs que personne n'ait encore mentionné l'immense Sam Peckinpah.
walter-rebuttand Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Nos étonnements sont donc simultanés…
Timur Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Mes trois favoris: Il était une fois dans l'Ouest, Le Bon, la Brute et le Truand et La Prisonnière du désert. Mes goûts sont largement imprévisibles pour ceux qui n'ont pas saisi l'essence objective du cinéma de qualité A ce propos je serais curieux de connaître votre top 10 (ou 15 ou 20 pour plus de liberté) tout genre confondu. Vous prêteriez-vous à ce petit jeu? Pour que nous puissions enfin connaître "l'essence objective du cinéma de qualité".
melodius Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Tiens, sinon j'aimerais me cultiver en film noir. Que me conseillez-vous ?
José Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Tiens, sinon j'aimerais me cultiver en film noir. Que me conseillez-vous ? Les classiques :
José Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Aaaah, Gilda…. Gene Tierney est également loin d'être un sac.
Nick de Cusa Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 @Lucilio: et toi, tu ne mets pas Double Indemnity? Et le Kubrick, sur un casse qui part en eau de boudin?
Timur Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 @Lucilio: et toi, tu ne mets pas Double Indemnity? Et le Kubrick, sur un casse qui part en eau de boudin? Ah oui ces deux là aussi ont été oubliés.
José Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 …tu ne mets pas Double Indemnity? Et le Kubrick, sur un casse qui part en eau de boudin? Je les classerais plutôt dans la catégorie Policier/Thriller, comme La Soif du mal. Bien sûr, c'est très subjectif. Donc, mes classiques du policier et du thriller : et donc, bien entendu : ainsi que le Kubrick auquel tu faisais référence :
Dardanus Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Si je puis me permettre de citer la fiche que j'avais préparé pour mon cours de première : LE FILM NOIR Nom français : expression utilisé par le critique Nino Franck en 1946 et repris ensuite par les Américains. Terme qui fait référence à la Série Noire : série de romans policiers publié par Gallimard. Sources : * Littérature : romans policiers américains des années ‘20/‘30. Récit rapide souvent à la première personne, volonté documentaire, violence. Dashiell Hammet (The Maltese Falcon, 1930), James M. Cain (The Postman Rings always Twice, 1932), Raymond Chandler (The Big Sleep 1939) * Expressionnisme allemand : atmosphère cauchemardesque qui débouche sur un cinéma plus réaliste et documentaire avec M de Fritz Lang avec Peter Lorre, tous deux vont être des figures du film noir hollywoodien * Cinéma français des années 30 : les films de Jean Renoir (La Bête humaine) et de Julien Duvivier (Pépé le Moko) avec leur climat pessimiste. Influence de l’interprétation de Jean Gabin sur les acteurs américains du Noir (jeu tout intérieur) : il joue la victime du destin, thème récurrent du film noir, chez Renoir et Duvivier mais aussi chez Carné (Quai des Brumes, Le Jour se lève) caractéristique du réalisme poétique. * Le film de gangsters des années 30 : The Public Ennemy (1931) de Wellmann avec James Cagney, Scarface (1932) de Howard Hawks avec Paul Muni et The Roaring Twenties (1939) de Raoul Walsh avec Cagney. * Un prototype du film noir : The Maltese Falcon (1941) de John Huston avec Humphrey Bogart qui crée un personnage de détective cynique. Le cycle noir américain 1944-1959 Initiés par des cinéastes venus d’Europe centrale : Laura d’Otto Preminger, Double Indemnity de Billy Wilder ou The Woman in the Window de Fritz Lang. Rues sombres, pulsions de folie meurtrière, couple maudit. Il se développe dans la crise de l’après-guerre (réinsertion des anciens combattants) et la guerre froide (anticommunisme, peur de l’apocalypse nucléaire). C’est un cinéma du cauchemar, du malaise et du trouble qui imprègne tous les genres du film hollywoodien : le thriller, mais aussi la science-fiction (Body Snatchers (1956) de Don Siegel) voire le film historique (The Tall Target (1951) d’Anthony Mann, Moonfleet (1955) de Fritz Lang) et surtout le western, genre le plus proche du film noir : justicier solitaire, corruption, sauvagerie, mégalomanie (My Darling Clementine 1946 de John Ford, Winchester 73 (1950) d’Anthony Mann). Acteurs fétiches : Humphrey Bogart dans The Big Sleep (Howard Hawks, 1946) Richard Widmark (The Street with No Name, La Dernière rafale, de William Keighley) ; Robert Mitchum ; James Cagney (White Heat, l’Enfer est à lui, de Raoul Walsh, 1949) Icônes féminines : Barbara Stanwick, Gene Tierney, Veronika Lake, Lauren Bacall, Rita Hayworth (Gilda) Caractéristiques : difficiles à définir car il existe une grande diversité dans le film noir. Décor urbain avant tout (avec des exceptions fort nombreuses cependant) : Los Angeles, San Francisco, New York et Chicago. La ville est le lieu du crime et de la décadence morale (on y voit surtout les bars, les night clubs, les salles de jeux, les hôtels borgnes, les salles d’entraînement des boxeurs) par opposition à la campagne ou à la petite ville. C’est aussi un lieu labyrinthique avec ses entrepôts, ses dépôts et ses usines, lieu des trafics et des règlements de comptes. Des séries B en Noir et Blanc. Importance des ambiances nocturnes, voire de la pluie. Rôle de l’éclairage et de la photographie qui accentue le clair obscur avec une partie des visages et des corps plongés dans l’ombre : le noir et blanc convient plus particulièrement au Noir (héritage expressionniste). Cadrages : angle oblique, contre-plongée, courtes focales. Rôle des miroirs et des lunettes, des déformations. Les histoires sont rarement linéaires : retour en arrière voire retour en avant. Atmosphère de sourde angoisse et de cauchemar : caractère onirique est une dimension essentielle du film noir. D’où l’importance aussi du thème de l’amnésie. Des personnages ambigus et complexes, des détraqués et des désespérés. Influence de la psychanalyse. Les personnages typiques (mais non obligatoires) : le détective privé violent et alcoolique (mais il est moins présent que l’on ne le pense), la femme fatale, le policier corrompu, le mari jaloux, l’agent d’assurances, l’écrivain médiocre, le gangster Importance des seconds rôles pittoresques et souvent inquiétants. Utilisation fréquente de la voix off : rarement un narrateur, le plus souvent le héros de l’histoire. Le dénouement est souvent ambigu en raison du pessimisme du genre : il y a peu de happy end (même si le code de moralité exige la punition des criminels), un ton souvent désespéré. Ce qui n’empêche l’humour occasionnel et le caractère brillant des dialogues de certains films noirs : Laura, The Big Sleep par exemple. Quelques grands classiques du film noir : 1941 : The Maltese Falcon (Le Faucon Maltais) de John Huston avec Humphrey Bogart 1944 : Double Indemnity (Assurance sur la mort) de Billy Wilder 1944 : Laura de Otto Preminger 1945 : The Woman in the Window (La femme au portrait) de Fritz Lang 1946 : The Big Sleep (le Grand sommeil) de Howard Hawks) avec H. Bogart et Lauren Bacall 1946 : Out of the Past (La Griffe du passé) de Jacques Tourneur avec Robert Mitchum 1946 : Gilda de Charles Vidor avec Rita Hayworth et Glenn Ford 1951 : Strangers on a train (L’Inconnu du Nord-Express) de Alfred Hitchcock 1955 : Kiss me Deadly (En quatrième vitesse) de Robert Aldrich 1958 : Touch of Evil (La soif du mal) de Orson Welles avec Charlton Heston 1958 : Vertigo d’Alfred Hitchcock avec James Stewart Le film noir hors des Etats-Unis 1943 : Ossessione de Luchino Visconti 1947 : Quai des orfèvres de Henri-Georges Clouzot avec Louis Jouvet 1950 : Night and the City (Les Forbans de la nuit) de Jules Dassin avec Richard Widmark 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker avec Jean Gabin 1955 : Du rififi chez les hommes de Jules Dassin avec Jean Servais 1961 : Plein Soleil de René Clément avec Alain Delon 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo Le Néo-Noir Influence du film noir chez de nombreux réalisateurs des années 60-70 : Jean-Luc Godard, Roman Polanski, Martin Scorsese. Mais aussi des années 80-90 : les frères Coen, David Lynch, Quentin Tarantino
Nick de Cusa Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 Nom français : expression utilisé par le critique Nino Franck en 1946 et repris ensuite par les Américains. Excellente fiche, merci. J'en extrais cette phrase parcequ'elle nous ramène au sujet du fil. Je m'explique: il fut un temps où la France avait une influence sur le monde pour la culture. Cette influence a disparu. Vu de France (même si l'auteur de ce fil n'est pas français) ça donne: "l'hégémonie américaine". En fait, il y a beaucoup de pays dont l'influence culturelle a augmenté depuis que celle de la France a disparu, je pense à l'Espagne, l'Inde, le Japon et bien sûr la Belgique. Ce que les français prennent pour de l'hégémonie américaine est en fait la disparition de la France, dont les causes sont à trouver en France et nulle part ailleurs. Bon, j'en reviens au film noir (parceque ça me chante): une anecdote au sujet des scénarii non linéaires. Hawks, à qui on demandait de raconter The Big Sleep, a répondu, j'en sais rien, je n'y ai jamais rien compris.
Punu Posté 7 février 2007 Signaler Posté 7 février 2007 The Big Sleep est assez soporifique. Tout comme The Third Man, Touch of Evil (sauf la scène du début, et quelle photo !), Kiss me Deadly, etc. Tout cela a très mal vieilli, peut-être aussi parce que les ficelles ont été trop reprises. Dans la liste, je sauve Gilda, Plein soleil, Double Indemnity et la deuxième heure de Le salaire de la peur.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.