melodius Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Mais bon, du point de vue libéral, les deux candidats se distinguent sur des détails et sont d'accord sur l'essentiel: sauvegarde de la sécu, du système de retraite par répartition, etc… Pas d'accord; le programme de Sarko est bien libéral dans sa composante franco-française; par contre, il est franchement dirigiste en matière de commerce international. Cette schizophrénie est d'ailleurs assez curieuse. Je me suis par ailleurs demandé s'il pouvait taxer les importations comme il le propose; à mon avis c'est contraire à toutes les règles en la matière, tant européennes que de l'OMC. Promesse dans le vent donc.
Invité Arn0 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Pas d'accord; le programme de Sarko est bien libéral dans sa composante franco-française; par contre, il est franchement dirigiste en matière de commerce international. Cette schizophrénie est d'ailleurs assez curieuse. Je me suis par ailleurs demandé s'il pouvait taxer les importations comme il le propose; à mon avis c'est contraire à toutes les règles en la matière, tant européennes que de l'OMC. Promesse dans le vent donc. Je pense qu'il faisait référence à la TVA sociale.
H&B Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Je ne pense pas, il y a aussi une relation entre la santé économique et les résultats des élections.J'ai tenté une petite étude sur le sujet: http://www.daily-bourse.fr/Analyse-Resulta…-vtptc-4115.php Sarko devrait être réélu sans soucis et avoir une majorité présidentielle au parlement. excellent
Ronnie Hayek Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 En outre, il faut craindre que la rigidité de Sarko, notamment sur le nucléaire et la Turquie, ne le desserve par rapport aux propositions adverses consistant en des discussions et des compromis. Toutefois, la pouffe royale a dit vouloir aller plus loin que NS en déclarant carrément qu'elle souhaitait empêcher toute production nucléaire civile en Iran.
Dardanus Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 En tout cas une chose apparaît évidente : il est très facile de moucher l'adversaire après coup et de donner des conseils à froid. Cela me rappelle les supporters qui apprenent son métier à l'entraîneur de leur équipe de foot favorite. Très sereinement j'essayais hier soir mon nouveau bolide. Mais mes élèvers ce matin étaient tout effervescents : tiens, ai-je dit, voilà une matinée UPSA.
h16 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Très sereinement j'essayais hier soir mon nouveau bolide. ?
Patrick Smets Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Si ce n'était pas pour énerver Ségo, pourquoi Sarko aurait-il parler des enfants hjandicapés ? Vous avez entendu ce thème pendant la campagne ? Pourquoi l'aurait-il abordé sans se renseigner sur ce qui était en place actuellement ? Pourquoi a-t-il laisser Ségo s'exprimer alors qu'elle racontait des conneries ? Pourquoi n'a-t-il pas répondu sur le fond après ? Pour mémoire, c'est lui qui a amené le thème. Il ne l'aurait pas fait s'il ne s'était pas préparé sur le sujet. Il a sorti un lapin de son chapeau pour déstabiliser l'autre et, comme elle marche, il tire les marrons du feu. Sur le fameux plan large, on voit clairement qu'il se retient de lui rentrer dedans et qu'il savoure l'erreur de Ségo.
melodius Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Si ce n'était pas pour énerver Ségo, pourquoi Sarko aurait-il parler des enfants hjandicapés ? Vous avez entendu ce thème pendant la campagne ? Pourquoi l'aurait-il abordé sans se renseigner sur ce qui était en place actuellement ? Pourquoi a-t-il laisser Ségo s'exprimer alors qu'elle racontait des conneries ? Pourquoi n'a-t-il pas répondu sur le fond après ?Pour mémoire, c'est lui qui a amené le thème. Il ne l'aurait pas fait s'il ne s'était pas préparé sur le sujet. Il a sorti un lapin de son chapeau pour déstabiliser l'autre et, comme elle marche, il tire les marrons du feu. Sur le fameux plan large, on voit clairement qu'il se retient de lui rentrer dedans et qu'il savoure l'erreur de Ségo. Donc, tu crois qu'il avait prévu qu'elle allait s'énerver sur ce point ? Et comment l'a-t-il su ?
Taranne Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 David Abiker admiratif: http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=610
Ronnie Hayek Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Si ce n'était pas pour énerver Ségo, pourquoi Sarko aurait-il parler des enfants hjandicapés ? Vous avez entendu ce thème pendant la campagne ? Pourquoi l'aurait-il abordé sans se renseigner sur ce qui était en place actuellement ? Pourquoi a-t-il laisser Ségo s'exprimer alors qu'elle racontait des conneries ? Pourquoi n'a-t-il pas répondu sur le fond après ?Pour mémoire, c'est lui qui a amené le thème. Il ne l'aurait pas fait s'il ne s'était pas préparé sur le sujet. Il a sorti un lapin de son chapeau pour déstabiliser l'autre et, comme elle marche, il tire les marrons du feu. Sur le fameux plan large, on voit clairement qu'il se retient de lui rentrer dedans et qu'il savoure l'erreur de Ségo. En même temps, quand tu vois la colère (mal) surjouée de Ségolaide, tu te dis qu'elle attendait l'occasion de verser un peu de moraline dans sa tisane d'hypocrisie. Ensuite, tu réponds toi-même à ta question: il est resté zen parce qu'il a vu qu'elle laissait éclater au grand jour sa vraie nature et qu'elle racontait encore plus de sottises qu'à l'ordinaire. Ce n'est pas parce qu'elle s'est ridiculisée qu'il avait prémédité cette réaction à ce moment-là. Je crois plutôt que c'est elle qui s'est pris les pieds dans le tapis en croyant qu'elle allait gagner la partie en s'emportant.
melodius Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 David Abiker admiratif: http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=610 C'est réellement du n'importe quoi. Il confond avec un match de boxe.
free jazz Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Sur le fond, avantage au réalisme de Sarko, bien entendu. Mais bon, du point de vue libéral, les deux candidats se distinguent sur des détails et sont d'accord sur l'essentiel: sauvegarde de la sécu, du système de retraite par répartition, etc… C'est clair. Détruire la liberté, briser la pensée est leur objectif commun: ensuite seulement vient la lutte pour le pouvoir où tous les coups sont permis, les acteurs variant artificiellement sur des applications mineures de l'Étatisme, plus ou moins protectionnistes. Je pense que présenter cet étatiste forcené de Sarko comme un libéral est un des plus grands torts qu'on puisse faire au libéralisme, en accréditant la propagande gauchiste qui associe l'éthique de la liberté avec la loi du plus fort. Ne pas confondre pragmatisme avec perte de boussole.
melt_core Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Pas d'accord; le programme de Sarko est bien libéral dans sa composante franco-française; par contre, il est franchement dirigiste en matière de commerce international. Cette schizophrénie est d'ailleurs assez curieuse. Je me suis par ailleurs demandé s'il pouvait taxer les importations comme il le propose; à mon avis c'est contraire à toutes les règles en la matière, tant européennes que de l'OMC. Promesse dans le vent donc. J'ai pas écouté de façon très attentive, mais j'avais l'impression que sa 'protection' contre les délocalisation c'était en fait de baisser les impôts? C'est pas ça? J'ai manqué un chapitre?
risketou Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Pas d'accord; le programme de Sarko est bien libéral dans sa composante franco-française; par contre, il est franchement dirigiste en matière de commerce international. Cette schizophrénie est d'ailleurs assez curieuse. Je me suis par ailleurs demandé s'il pouvait taxer les importations comme il le propose; à mon avis c'est contraire à toutes les règles en la matière, tant européennes que de l'OMC. Promesse dans le vent donc. Surtout que la Chine et les USA sont 2 pays non signataires de Kyoto. Plus de Jeep et de chaussures bon marché.
labbekak Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Pas d'accord; le programme de Sarko est bien libéral dans sa composante franco-française. Il a parfaitement intégré Adam Smith, liberté de commerce dedans, obstacles douaniers dehors.
risketou Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 C'est clair. Détruire la liberté, briser la pensée est leur objectif commun: ensuite seulement vient la lutte pour le pouvoir où tous les coups sont permis, les acteurs variant artificiellement sur des applications mineures de l'Étatisme, plus ou moins protectionnistes. Je pense que présenter cet étatiste forcené de Sarko comme un libéral est un des plus grands torts qu'on puisse faire au libéralisme, en accréditant la propagande gauchiste qui associe l'éthique de la liberté avec la loi du plus fort. Ne pas confondre pragmatisme avec perte de boussole. 2 parfaits exemples de politique Français: ils savent ce qui est bien pour nous et vont nous aider, même contre notre gré. Omniprésent, omniscient, omnipotent. Sarko comme Ségo sont deux gros dirigistes, aucun n'est libéral. J'ai même trouvé Ségolène moins dirigiste, dans ses doutes, que Sarko, avec toutes ses certitudes.
Ronnie Hayek Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Succulent billet de Wali: http://porteentrouverte.canalblog.com/arch…03/4820129.html
Patrick Smets Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Ce n'est pas parce qu'elle s'est ridiculisée qu'il avait prémédité cette réaction à ce moment-là. Je crois plutôt que c'est elle qui s'est pris les pieds dans le tapis en croyant qu'elle allait gagner la partie en s'emportant. Voilà l'extrait. http://www.dailymotion.com/relevance/searc…at-sarkozyroyal C'est clair qu'elle s'auto-allume. Et à ce moment Sarko se dit "c'est gagné". Evidemment, il n'a pas prémédité cette réaction là à ce moment là. Mais il devait surement avoir ça dans son sac avec l'intention de la piéger quand l'occasion se présenterait. Mais comme c'était un projet qu'elle avait lancée elle-même quand elle était ministre, il y avait de bonnes chances que ca marche. C'est ça l'art du débat. Faut bien placer des pièges si tu veux qu'elle tombe dedans.
Jesrad Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 J'ai pas écouté de façon très attentive, mais j'avais l'impression que sa 'protection' contre les délocalisation c'était en fait de baisser les impôts? C'est pas ça? J'ai manqué un chapitre? Il a clairement dit qu'il fallait aligner la fiscalité française sur le reste du monde plutôt que tenter l'inverse, dans l'intérêt des Français, c'était agréable à entendre
h16 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Voilà l'extrait.http://www.dailymotion.com/relevance/searc…at-sarkozyroyal C'est clair qu'elle s'auto-allume. Et à ce moment Sarko se dit "c'est gagné". Evidemment, il n'a pas prémédité cette réaction là à ce moment là. Mais il devait surement avoir ça dans son sac avec l'intention de la piéger quand l'occasion se présenterait. Mais comme c'était un projet qu'elle avait lancée elle-même quand elle était ministre, il y avait de bonnes chances que ca marche. C'est ça l'art du débat. Faut bien placer des pièges si tu veux qu'elle tombe dedans. La vidéo montre en tout cas de façon limpide qu'il se fiche éperdument de ce qu'elle peut bien raconter. Il refait des notes, manipule ses papiers, attend qu'elle monte en gamme. Les plans de coupe/larges sont intéressant à ce sujet.
risketou Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 J'ai bien aimé aussi les 2.0m de places en crèche supplémentaires. A raison de 1 éducateur pour 5 enfants, ça fait pas loin de 500.000 emplois supplémentaires avec l'encadrement. Youpi!
h16 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 La vidéo montre en tout cas de façon limpide qu'il se fiche éperdument de ce qu'elle peut bien raconter. Il refait des notes, manipule ses papiers, attend qu'elle monte en gamme. Les plans de coupe/larges sont intéressant à ce sujet. … et cet article (de Moôonde) semble corroborer l'impression de bidonnage de la colère ségolienne : http://www.lemonde.fr/web/articleinteracti…@45-3571,0.html
Jeeves Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 J'ai pas écouté de façon très attentive, mais j'avais l'impression que sa 'protection' contre les délocalisation c'était en fait de baisser les impôts? C'est pas ça? J'ai manqué un chapitre? C'est tout à fait ça il me semble!! Il martèle qu'il veut protéger les français contre les déloc etc… et sa solution c'est de moins taxer les entreprises et les patrimoines (bouclier fiscal) pour garder les entreprises en france. C'est comme son histoire des 35h. Cette durée légale du travail se matérialise par la déincitation à travailler plus avec les augmentation de traitement pour les heures sup. En supprimant les charges sur les heures sup, il supprime le principe de la durée légale tout en conservant une durée de référence pour les négociations salariales et les poste en entreprises. Il la joue fine!
h16 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Et apparemment, si la presse encense Ségo ou ne veut pas trancher, ce serait plutôt Sarko qui l'emporte suivant les "sondages" : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…11@7-354,0.html Comme quoi…
Baltar Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Et apparemment, si la presse encense Ségo ou ne veut pas trancher, ce serait plutôt Sarko qui l'emporte suivant les "sondages" :http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…11@7-354,0.html Comme quoi… Un ami journaliste me disait récemment que 80% des journalistes de presse étaient plutôt de gauche. Dans un journal pourtant orienté économie, l'Usine Nouvelle il me semble, un sondage interne donnait 40% à Royal, 20% à Sarko et 20% à Bayrou.
melodius Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 A la réflexion, pour juger de la qualité des prestations de hier, il faudrait voir quel était l'objectif. Sarko a séduit la droite en tenant un discours réaliste et fondé sur du concret. Ségo a séduit la gauche en faisant du pathos, du slogan creux et des appels de pieds à tous les groupes de pression habituels. Rien de bien étonnant. Mais si le but était de séduire les électeurs du centre, alors là il est évident que Sarko en étant poli et constructif s'en tire bien mieux que Ségo en étant agressive et vague. Au centre, à moins de détester Sarko, on ne peut que le considérer comme vainqueur de ce débat.
h16 Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Dans la presse étrangère, le NY Times, savoureux passage : Even though she has a reputation of being condescending in meetings, she accused him of being condescending. Even though he has the reputation of losing his temper, she was the one who lost her temper during the debate.During an argument about nuclear power, for example, Ms. Royal played schoolteacher, asking Mr. Sarkozy, “Do you know how much of electricity consumption in France comes from nuclear power?” When Mr. Sarkozy said it was 50 percent, Ms. Royal corrected him, saying it was 17 percent. To that, Mr. Sarkozy replied, “No, Madame, that is not correct.” She lectured him “Go do your homework.”
José Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 France's electionThe final countdown May 3rd 2007 | PARIS From The Economist print edition A gripping election campaign draws to an end in France THIS weekend’s presidential election has captured the imagination of the French like nothing else for years. On Wednesday May 2nd, a huge 20m-plus people tuned in to a two-and-a-half-hour television debate between the Socialists’ Ségolène Royal and the Gaullists’ Nicolas Sarkozy—nearly as many as watched the 2006 World Cup final. Campaign rallies have drawn tens of thousands. Turnout in the first round of voting was at its highest since 1974. The burden of expectation about the start of a new era, after 12 stagnant years of Jacques Chirac, is almost worryingly high. Both contenders have spent decades in politics, but there is a sense of novelty about this election. Neither has stood for the presidency before. Ms Royal is the first woman to reach the second round. Mr Sarkozy is the first candidate to stand whose father was not French (he fled communist Hungary after the war). Both have borrowed policies across the ideological divide. Both promise, in different ways, to make swift reforms to modernise France. But it is the contest for the centre ground, not policy differences, that has dominated the final two weeks of the campaign. This is particularly necessary for Ms Royal, who trailed Mr Sarkozy in the first round, picking up 26% to his 31%. To secure a second-round majority, she needs a big share of the nearly 7m voters (18.6%) who backed François Bayrou, the centrist candidate. She ruled out any deal with him before the first round. Now she has been courting his voters unapologetically. Having earlier refused to endorse either candidate, Mr Bayrou said on May 3rd that he would definitely not vote for Mr Sarkozy. He had already implicitly backed Ms Royal, taking part in a television debate with her. They disagreed over her economic policy—too state-centred, he said—but agreed about the need to strengthen democratic accountability. Ms Royal said that she would not rule out naming him her prime minister. Ms Royal faces tricky manoeuvres. She is courting centrist voters and Socialist moderates, such as Dominique Strauss-Kahn. He could be her prime minister, she said; that may have surprised Mr Bayrou. Yet she also needs to make sure hard-left voters turn out. She even commissioned a report on globalisation and food security from José Bové, an anti-globalisation campaigner once jailed for trashing a McDonald's restaurant. The one element that unites this improbable collection of bedfellows is hostility to Mr Sarkozy. In a particularly scathing attack, Mr Bayrou denounced his “temperament” and “taste for intimidation and threats”. Ms Royal has called him “dangerous” and contrasts her programme of “reform with calm and serenity” with his “path of brutality”. Mr Sarkozy probably has the electoral arithmetic on his side, although the National Front’s Jean-Marie Le Pen called on his supporters to abstain, costing him some of the far-right’s 10.4%. He has a reputation for competence that Ms Royal lacks. Early in the campaign, she made a series of foreign-policy gaffes. More recently, she has changed her mind with baffling speed about an amnesty for illegal immigrants and a proposed new work contract for the young. Mr Sarkozy, by contrast, has kept a remarkably steady line, repeating his relentless call for more work, less tax, and respect for the law. If anything he has stepped up his right-wing message, attacking the “laxist” heritage of the student revolt of May 1968. The debate largely confirmed those differences. Ms Royal dealt in generalities: “My tax will be at the level necessary for social justice,” she declared when challenged on pension reform. Mr Sarkozy sounded more the technocrat, sticking to his policy briefs. The evening’s big surprise was that Mr Sarkozy managed to keep his cool. Ms Royal, on the other hand, put in a feisty performance that erupted into downright testiness. On the subject of school places for disabled children, she accused Mr Sarkozy of “lying” and of “political immorality”. Mustering all his gravitas, and with a hint of irony, Mr Sarkozy replied: “To be president of the republic, you have to be calm.” It is unclear whether the debate will help Ms Royal win over waverers. Having gained between 51% and 54% in every poll since the first round, Mr Sarkozy remains the favourite. http://www.economist.com/daily/news/displa…amp;top_story=1
L.F. Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Et apparemment, si la presse encense Ségo ou ne veut pas trancher, ce serait plutôt Sarko qui l'emporte suivant les "sondages" :http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…11@7-354,0.html Comme quoi… Le détail du sondage est un désossage en règle, à deux ou trois points près, de Royal. Les variations d'opinion avant/après parlent d'elles-mêmes. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/opinionway_03_05.pdf
Messer Posté 3 mai 2007 Signaler Posté 3 mai 2007 Ce matin, en prenant le 20mn et Metro, je m'attendais à voir un gros titre "Pintade explosée" ou "Sarko wins". Ben non: pire, j'ai même lu que Ségo a eu une "relative suprématie". Hier, j'ai trouvé que Sarko était sur la défensive, mais qu'il a balancé des vieilles piques contre-offensives qui ont bien démontés l'autre conne. Il m'a même paru sympathique en restant courtois. Je pense qu'il aurait pu tenter un peu plus de témérité, mais qu'avait t-il à gagner ? Il a gagné sur le terrain du pragmatisme et du concret, ca me suffit. Ségo n'a fait qu'asséner des stupidités qui devraient laisser les socialos perplexes sur leur santé mentale. Le coup des flics pour proteger les fliquettes le soir m'a littéralement foutu sur le cul. Elle est apparue comme une fanatique hystérique et stupide. Plus dure que Sarko certainement, mais plus floue aussi. Pour moi, il me paraissait évident que Ségo ressorte objectivement perdante, mais en fait non. Les socialistes ne doivent vraiment pas venir de la même galaxie.. A moins que l'étoile de la mauvaise foi entre en ligne de compte ?
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