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Republican Presidential Candidates


Nico

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Posté
A French Lesson for America's Grand Old Party FULL TEXT by Newt Gingrich

It is time for some strong medicine for American conservatives and it does not get any stronger than this: if Republicans are going to have any chance of victory in 2008, they need to learn a thing or two from the French.

That's right. The French.

For Republicans in Washington, the election of Nicolas Sarkozy is significant not because he is a conservative but because he was a part of a deeply unpopular incumbent government. For those who are willing to learn, Mr. Sarkozy's win shows that it is possible to produce a decisive national decision in favour of more conservative reform when voters are faced with a choice between ideological failure on the left and bold solutions and bold leadership from a newly redefined right.

If Republicans in the U.S. hope to win the presidency next year, they had better find a candidate who, like Mr. Sarkozy, is prepared to stand for very bold, very dramatic and very systematic change.

Going into the election, the parallels between the incumbent French government of President Jacques Chirac and that of President George W. Bush were hard to miss. Mr. Chirac, who had been twice elected to serve a total of 12 years in office, was very unpopular. Frenchmen were tired of the Chirac government. The contest was just what the 2008 contest in the U.S. is shaping up to be: a classic "change" election.

But the opposition on the left, the Socialist party, failed completely to capitalise on this desire for change. It nominated Segolene Royal, who proved herself to be the candidate of the status quo, not of change. Most significantly, Ms. Royal was committed to keeping all the bureaucracies that were failing and all the policies that were creating unemployment.

Still, with the incumbent conservative government so unpopular, the left would normally have been expected to win the election. But the conservative candidate, Mr. Sarkozy, won decisively because he is an aggressive, different kind of French political leader. He was able to overcome his association with the Chirac government by being a different kind of French politician. He proved himself as a tough, confrontational leader--a man who was not afraid to stand up to the French establishment that Mr. Chirac represented.

In the campaign, Mr. Sarkozy not only argued that the French have to work longer hours, he called for an incentive for them to do so: no taxes on wages earned from working overtime. Critically, he said the people must obey the law. Finally, he insisted that you could come to France if you wanted to learn to be French.

This might not sound like much to the American political ear, but in a country that routinely accepts the burning of up to 15,000 cars a year by hooligans who, according to the elites, are simply "expressing their desire to disrupt society," this was a jarring message. In a country that was very proud a few years back to have the first mandatory 35-hour work week in history, campaigning for tax breaks for overtime work was nothing less then transformational. The outcome of the contest proved that a majority of the French believe that without the kind of changes Mr. Sarkozy was calling for, France's stature and standard of living would disappear in a wave of lawlessness and economic decay.

As for the opposition in the French election, much like the U.S. Democratic party it is trapped by its commitment to big labour, big bureaucracy, high taxes and social values people do not believe in. Every time French voters seriously looked at Ms. Royal and the kind of politics she represented, she lost ground. The result was a surprising and powerful upset by Mr. Sarkozy--a victory by a centre-right reformer, a member of the unpopular ruling party, who came to personify change.

Here is where American Republicans really need to pay attention. In France, voting for change meant voting for the party in office, but not the personality in office. And voting to keep the old order meant voting for the opposition, not for the incumbent party.

If Republicans in the U.S. hope to win the presidency next year, they had better find a candidate who, like Mr. Sarkozy, is prepared to stand for very bold, very dramatic and very systematic change. Not only that, but they had better make the case that the leftwing Democrat likely to be nominated represents the failed status quo: the bureaucracies that are failing, the social policies that are failing, the high tax policies that are failing and the weakness around the world that has failed so badly in protecting the U.S.

As Margaret Thatcher would say: "You have to win the argument before you win the vote."

Newt Gingrich is a senior fellow at AEI.

http://www.freerepublic.com/focus/f-news/1849716/posts

Mouais…

Posté
La fin est hilarante

Et même rassurante, vu tout ce qu'il veut supprimer ( vous avez vu sa réaction avec l'IRS et l'ONU ? ^^ )

Posté
Ron Paul en est officiellement à 640 000$ pour toute sa campagne.

Il n'a pas de thunes ou quoi ?

Posté

S'il remporte le New Hampshire ( il a des chances, y'a plein de libertarians là bas ) les médias seront obligés de parler de lui, qu'ils le veuillent ou non !

N'empêche, son élection aurait quand même de la gueule… J'aimerais pas être à la place de tous ceux qui sont à la tête de trop nombreuses agences gouvernementales, et qui iront pointer au chômage !

Posté
Il n'a pas de thunes ou quoi ?

Peut-être qu'il n'a pas pour habitude de sortir avec des filles russes à Monaco, en payant des daïkiri à tout le monde, tout en s'achetant des costumes Hugo Boss et des caleçons Dior.

Posté

Il est en train de se passer quelque chose outre atlantique, il va y avoir beaucoup de morts… Ce sentiment de ne plus être en 2007 mais plus de deux siècles plus tôt, à l'époque du Roi George d'Angleterre… Hé oui, là aussi, un George… Les comparaisons entre ce Roi impitoyable qui n'a jamais voulu reconnaître l'indépendance de l'Amérique ( nothing was happened avait-il dit ) et l'actuel locataire de la Maison Blanche sont légion. Les liberals ne sont pas les seuls qui voulaient la tête de Bush : son propre camp fut de la partie. On a ainsi vu des candidats démocrates pro-guerre, obligés de faire campagne comme indépendants pour l'emporter, et des candidats Republicains, excédés par les positions de Washington, par soutenir des candidats libertarians afin que ceux-ci se retrouvent à la Chambre des Représentants. D'ailleurs, aux dernières élections de 2006, le LP a obtenu 13 400 000 suffrages.

Ceux qui seraient tentés de dire que les américains aiment les valeurs des démocrates qui seraient furieusement tendance aujourd'hui se plantent. D'abord, pour remporter le Congrès, le Democratic Party a dû aller chercher des candidats suffisamment conservateurs, et même d'anciens républicains qui ont travaillé pour Reagan ( John Webb ). Dans certains circonscriptions, le DP a dû changer certains candidats à la dernière minute pour les remplacer par d'autres bien plus conservateurs. Ce n'est pas un hasard si des gens comme Bill Richardson du Nouveau Mexique ou Warner ont plus la côte que tous les autres basés à Washington.

Pour beaucoup, Bush n'était pas Reagan. Les démocrates n'ont pas gagné pour leurs idées et leurs valeurs ( ils n'avaient pas de programme ) mais parce que le Congrès dominé par les Républicains ont perdu leurs valeurs. Les américains, en réalité, voulaient un retour aux valeurs originelles de l'Amérique : un Etat minimal et contrôlé par le peuple, et non l'inverse, qui veillerait au respect de la Constitution et donc serait garant des libertés individuelles et des droits de l'homme. Or les démocrates ont préféré persister dans leurs vieilles lunes idéologiques plutôt que de répondre comme il le fallait face à une telle attente. De fait, les démocrates sont rejetés par l'opinion, perdant 25 points et tournant autour de 30 % d'opinions positives, une véritable chute.

Approchent les élections de 2008. Pour beaucoup de gens, même démocrates, ( oui, démocrates, car on a vu aussi, aux dernières élections, des démocrates défendre la Flat Tax ! ) la plupart des politiciens n'ont rien compris. Ils persistent à soutenir un Etat toujours plus bureaucratique, restreignant toujours plus les libertés individuelles, et poursuivant une politique très interventionniste à l'étranger dont beaucoup ne veulent plus, au prétexte qu'elle renforce d'autant l'anti-américanisme ambiant.

Et puis se présente un candidat atypique, qui s'est battu tout le long de sa vie pour le respect des principes rédigés au sein de la Constitution américaine, parce que beaucoup se sont battus pour obtenir enfin l'indépendance des Etats-Unis face à la Couronne britannique, afin d'espérer vivre dans un pays libre, où on pourrait s'exprimer comme on le souhaiterait et prospérer, sans entraves bureaucratiques. Ce candidat est médecin et élu au Texas. Il se nomme Ron Paul. Pour beaucoup sans doute, ce nom n'évoque rien. Pour beaucoup, ce n'est qu'un politique parmi tant d'autres. Pour d'autres encore, c'est Monsieur 3 %, qui n'aura jamais la moindre chance, malgré ses idées justes, d'être élu à la tête d'un pays comme les Etats-Unis.

Et pourtant… Pourquoi cet attrait croissant pour cet homme ? Pourquoi les médias décident de le recevoir sur leurs plateaux ? Pourquoi ce sentiment que Ron Paul connaîtra la même ascension qu'un homme politique qui fut lui aussi totalement méconnu lors des primaires, et qui se nommait Jimmy Carter ?

Si Ron Paul remporte un Etat comme le New Hampshire, nul doute que les médias parleront bien plus de lui. L'électorat républicain, mais aussi le peuple américain tout entier, veut tourner la page des années Bush mais refuse de laisser des démocrates passéistes au pouvoir. Cette élection pourrait bien connaître le même sort que la dernière présidentielle française : aux régionales de 2004, la gauche l'a massivement emporté, aux présidentielles de 2007, un candidat bien plus conservateur que le Président en exercice fut élu.

Etant le seul candidat anti-guerre dans un pays où 70 % de l'opinion publique est convaincue que Bush eut tort de s'engager, nul doute que Ron Paul aura toutes ses chances de rassembler l'électorat de son parti, une partie des démocrates, de battre Hillary et de remporter la Présidence des Etats-Unis.

Posté
( nothing was happened avait-il dit )

car il ne savait pas parler anglais

Posté
Peut-être qu'il n'a pas pour habitude de sortir avec des filles russes à Monaco, en payant des daïkiri à tout le monde, tout en s'achetant des costumes Hugo Boss et des caleçons Dior.

Pas russes, caucasiennes :icon_up:

Boss est trop rigide, je préfère Kenzo ou Dolce. Quant aux caleçons, je n'en mets pas.

L'argent est le nerf de la guerre aux Etats-Unis : si tu n'en as pas suffisamment, tu ne perces pas, en dehors de la Toile s'entend. Bien évidemment, le développement du Net change la donne, mais tu ne peux faire de bonnes campagnes ( meetings, publicités, etc ) si tu n'as pas d'argent. Regarde Romney, qui a levé des millions pour se faire voir, Guliani, 11 millions je crois !

car il ne savait pas parler anglais

Je me souviens juste de cette citation, rien ne s'était passé.

Posté
[…] L'argent est le nerf de la guerre aux Etats-Unis : si tu n'en as pas suffisamment, tu ne perces pas, en dehors de la Toile s'entend. Bien évidemment, le développement du Net change la donne, mais tu ne peux faire de bonnes campagnes ( meetings, publicités, etc ) si tu n'as pas d'argent. Regarde Romney, qui a levé des millions pour se faire voir, Guliani, 11 millions je crois ! […]

"L'argent s'en va, le singe reste." - proverbe arménien.

Posté
Quant aux caleçons, je n'en mets pas.

Evidemment, tu la coinces dans la chaussette droite et ca suffit.

Posté

Sans doute, mais aux USA, c'est comme ça. C'est évidemment différent de la France.

Mdr AB

Posté
Il est en train de se passer quelque chose outre atlantique, il va y avoir beaucoup de morts… Ce sentiment de ne plus être en 2007 mais plus de deux siècles plus tôt, à l'époque du Roi George d'Angleterre…

Nico, tu dois absolument écrire des romans. T'as le don pour trouver la première phrase qui accroche et qui laisse deviner un récit palpitant. Go, man. Go !

Posté
Nico, tu dois absolument écrire des romans. T'as le don pour trouver la première phrase qui accroche et qui laisse deviner un récit palpitant. Go, man. Go !

:icon_up:

Me suis fait la même réflexion.

Posté
Nico, tu dois absolument écrire des romans. T'as le don pour trouver la première phrase qui accroche et qui laisse deviner un récit palpitant. Go, man. Go !

MDR… Mais tu sais j'en écris déjà, même si je préfère parler de scenarii plutôt que de romans.

Posté

Qu'est-ce que je disais, vous devriez écouter plus souvent votre Prophète !

http://blog.ronpaul2008.com/ron_paul_2008/…ideo_enthu.html

New Video: Enthusiasm Keeps Building

Enthusiasm for the Ron Paul presidential campaign increases by the day. From Pasadena, California to Manchester, New Hampshire, people are responding to Ron Paul's message of freedom, peace and prosperity. The more they hear, the more they want to be a part of the campaign.

The first Ron Paul MeetUp group started with one person two months ago in Pasadena. Now there are 11,383 members in 269 cities who have held 293 events nationwide. Dr. Paul tops the charts among all presidential candidates on Eventful.com, MySpace.com, and YouTube.com. Phone calls and e-mails continue to pour into our office. Interview requests from the national broadcast and print media are much more frequent now.

The United Republicans of California unanimously endorsed Dr. Paul's candidacy. This group was formed in 1963 and represents the traditional conservative wing of the GOP in California. Former New Hampshire State Representative Barbara Hagan, one of the most respected leaders in the pro-life community in America, has endorsed Dr. Paul.

Tonight, Congressman Paul will be a guest on the Colbert Report. Tomorrow evening, Congressman Paul will speak to the National Taxpayers Union convention in Washington, D.C. The following day, he will address the National Right to Life convention in Kansas City. He then travels to Phoenix to speak before the Arizona Republican Assembly on Saturday.

Yes, enthusiasm for Ron Paul's campaign for president is building! And that was never more evident than in Manchester, New Hampshire a week ago during the CNN debate at Saint Anselm College. Hundreds of Ron Paul supporters showed their support at the debate site, and then afterwards at Murphy's Tap Room in downtown Manchester.

Our new video of the CNN debate is longer than normal, but the extra time was needed to accurately show the enthusiasm from that day, along with all of Congressman Paul's answers. To watch it, go to

Yes, the enthusiasm is building daily! Please keep it going by donating to the campaign today. Donate by going to https://www.ronpaul2008.com/donate/

Thank you!

Kent Snyder

Chairman

Ron Paul 2008

Posté

De ralliements en ralliements… Si les conservatives s'y mettent, les autres finiront par suivre. Sachant bien entendu que 6 républicains sur 10 rejetaient le trio Guiliani Mc Cain Romney !

Posté

Chiotte, j'ai pas encore d'adresse aux States, je peux rien lui envoyer à ce bon vieux Ron…

A moins que j'envoie une adresse fictive, mais comme l'IRS contrôle tout…

Posté

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/conte…ml?hpid=topnews

Comme le dit le journaliste, si le membre GOP lambda soutient Bush, il a 9 candidats à sa disposition. Si jamais il venait à s'y opposer, il n'a plus qu'un choix. Autrement dit, il "suffit" que la situation en Irak devienne encore pire durant les 12 prochains mois (ce qui est tout à fait possible) pour que Ron Paul ait ses chances.

Même si ses idées sur la politique intérieure et l'économie ("small government") sont justes, je pense que ça ne se jouera pas là dessus.

Posté
C'est un article apparemment publié à la une du WP.

Si c'est le cas tant mieux ! Il sera connu et son ascension ne fera que de s'accélerer, de s'amplifier.

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