Timur Posté 12 juin 2007 Signaler Posté 12 juin 2007 Et je n'ai pas compté l'embargo de dix ans sur l'Irak (peut-être un demi-million d'enfants de moins de cinq ans morts selon l'UNICEF). Et puis on peut parler du passé proche aussi. Avec les bombardements américains de la seconde guerre mondiale (Hiroshima et Nagasaki compris) ont doit bien être aussi à 1 million de civils morts. D'ailleurs pour étayer mes propos, saviez-vous que les nazis s'étaient servi du bombardement de Dresde pour relativiser leurs propres massacres?
Invité Arn0 Posté 12 juin 2007 Signaler Posté 12 juin 2007 Merci de se modérer. Ca commence à bien faire. Timur a certes une vision "personnelle" de la chose, mais il reste beaucoup plus modéré que toi dans l'échange d'invectives. Tu peux ne pas l'encadrer, certes, mais je pense que tu dois au moins te mettre à son niveau de politesse. Merci. Absolument hors de question. Timur est un totalitaire et je continuerais à exploiter tout les occasions que j'ai de dire tout le mal que je pense de lui. Si je n'ai pas le droit bien vous pouvez m'avertir ou m'exclure si cela vous chante, mais moi je ne changerais pas. Et je peux vous assurer que me modère.
Cochon Posté 13 juin 2007 Auteur Signaler Posté 13 juin 2007 Bien sûr mais attention de ne pas tomber dans une longue digression. L'attaque de l'Irak (la seconde…) a provoqué à l'heure actuelle environ 1 million de civils innocents morts. Et si tu regardes en direction de l'Afghanistan tu verras des chiffres plus inquiétants encore. Je n'ai que peu de sympathie pour le dogmatisme de Bush fils, mais tout de même, l'immense majorité des victimes irakiennes depuis 2003 sont victimes d'autres irakiens. Quant à l'Afghanistan, ce pays est en état de guerre depuis 1979 et l'invasion soviétique, donc les morts actuels s'ajoutent hélas à une liste déjà longue… Bref, revenons à l'humaniste Poutine, sans sans cesse tout ramener aux Etats Unis.
Invité jabial Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 Absolument hors de question. Timur est un totalitaire et je continuerais à exploiter tout les occasions que j'ai de dire tout le mal que je pense de lui. Si je n'ai pas le droit bien vous pouvez m'avertir ou m'exclure si cela vous chante, mais moi je ne changerais pas. Et je peux vous assurer que me modère. Vu le ton sur lequel tu réponds à un modérateur, je me vois obligé d'endosser ma responsabilité de responsable de la modération. Tu peux dire (presque) la même chose sans être insultant. Ton attitude est suffisamment agressive pour avoir été signalée par une autre personne que celle que tu vise. Même si sur le fond je partage un certain nombre de tes opinions sur Timur (et je ne rentrerai pas dans cette discussion), si tu n'es pas capable de respecter la paix du forum, ce sera l'averto et une semaine de vacances.
Sous-Commandant Marco Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 […] Bref, revenons à l'humaniste Poutine, sans sans cesse tout ramener aux Etats Unis. L'humaniste Poutine est un démocrate patenté qui a parfaitement compris que, s'il voulait durer, il fallait susciter une adhésion populaire, ce qui ne peut se faire qu'en restaurant la grandeur russe de l'époque soviétique tout en dopant le système économique. La Russie d'aujourd'hui est une URSS qui marche sur deux jambes (l'impérialisme et l'économie) ou bien, selon la formule d'Anna Politkovskaia, une URSS qui se serait alliée avec des capitalistes.
Sous-Commandant Marco Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 La majorité des Corses ne veulent pas de l'indépendance, je ne vois donc pas trop le rapport. Si je puis me permettre, le rapport n'est pas si diffile à percevoir. Si tu crois que l'état français conserve la Corse parce que la majorité de la population est opposée à l'indépendance, je pense que tu te trompes. L'état français conserve la Corse parce qu'il serait fâcheux que l'unité nationale fût remise en cause. S'il y a bien une chose dont un état ne veut pas, c'est perdre sa souveraineté sur une portion de son territoire. Ce serait un signe de faiblesse, vite interprété par les ennemis du dehors et du dedans comme le signal du dépeçage. D'ici à ce que l'Alsace refasse les doux yeux à l'Allemagne et la Franche-Comté à la Suisse, d'ici à ce que les Bretons ressortent leurs fourches, il n'y aurait qu'un pas. C'est la raison pour laquelle l'état français cède au chantage des "indépendantistes", en les arrosant de prébendes et de subventions. Le fait que la majorité de la population désire rester française n'est qu'une conséquence de cette politique, de même qu'une forte majorité de RMIstes préfèrent que le RMI ne soit pas supprimé. L'analogie avec Poutine est donc limpide: il s'agit de faire preuve de force et de persuasion.
José Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 D'ici à ce que l'Alsace refasse les doux yeux à l'Allemagne et la Franche-Comté à la Suisse, d'ici à ce que les Bretons ressortent leurs fourches, il n'y aurait qu'un pas. Faut pas pousser non plus. Ces scénarios relèvent surtout de la mauvaise politique fiction. Les seuls endroits vraiment sensibles sont, en métropole, la Corse et peut-être le Pays basque (suivant l'évolution en Espagne), et outre-mer, la Calédonie.
Sous-Commandant Marco Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 Faut pas pousser non plus. Ces scénarios relèvent surtout de la mauvaise politique fiction. Les seuls endroits vraiment sensibles sont, en métropole, la Corse et peut-être le Pays basque (suivant l'évolution en Espagne), et outre-mer, la Calédonie. Je pensais qu'un humour muni de fourches serait plus visible. L'idée était de traduire que d'autres régions, notamment celles qui contribuent positivitement au trésor de l'état français (je pense à Rhône-Alpes et à l'Alsace, mais il y en a peut-être d'autres), pourraient être tentées de faire de même que la Corse.
Timur Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 Bref, revenons à l'humaniste Poutine, sans sans cesse tout ramener aux Etats Unis. Il est difficile de ne pas évoquer Bush étant donné leur confrontation. Et il est encore une fois difficile pour l'Amérique de donner des leçons si elle-même ne suit pas ce qu'elle prône. D'ailleurs à ce sujet je dois dire que je me suis particulièrement réjoui de la conférence de presse de notre Président lors du G8. Voici ce qu'il a dit à propos de Poutine: QUESTION – Comment s'est déroulé votre entretien avec Vladimir Poutine ?LE PRESIDENT – C'était franc, puisque nous avons évoqué tous les sujets : la Tchétchénie, la journaliste, les droits de l'homme, les droits des homosexuels. Nous l'avons fait calmement, sereinement. Je l'ai fait sans aucune agressivité et nous avons échangé. J'ai trouvé un homme ouvert au dialogue, acceptant la discussion sur ces problèmes complexes. Moi-même, j'ai essayé de comprendre la problématique des Russes qui ont depuis vingt ans, c'est incontestable, eu à affronter bien des crises et bien des difficultés. J'ai dit au Président POUTINE que l'Europe ne voulait pas isoler la Russie. D'ailleurs, comment isoler un pays grand comme un continent ? Je lui ai dit aussi que la France voulait avoir un véritable partenariat de confiance et d'amitié avec la Russie, que la France rassemblait les énergies et, en aucun cas, ne cherchait à diviser. Je crois pouvoir dire que cela s'est bien passé puisque cela a duré beaucoup plus longtemps que prévu. J'ai trouvé un homme très au fait de ses dossiers, très calme, très intelligent et c'était très intéressant d'évoquer tout ceci. Il m'a expliqué en détail la proposition qu'il avait faite au Président BUSH quelques dizaines de minutes auparavant s'agissant de l'affaire du radar et des missiles. Je lui ai proposé que des experts militaires français et russes se réunissent pour voir ce qu'il en était. Je dois vous dire que j'ai eu beaucoup de plaisir et d'intérêt à parler avec le Président POUTINE. Question – Vous avez parlé avec le Président POUTINE des sujets qui fâchent. Vous avez parlé des assassinats de journalistes, est-ce que vous pouvez rentrer dans le détail et nous expliquer ce qui s'est dit ? LE PRESIDENT – Ecoutez, j'ai évoqué ces questions sans la volonté de donner des leçons, et ce n'est pas à moi de faire ou de dire les réponses du Président POUTINE, ni d'expliquer les difficultés qui étaient les siennes, ni ce qu'il m'a dit sur le sujet. J'ai dit au Président POUTINE que le monde avait besoin de la Russie pour assurer sa stabilité et que c'est très important. Vous savez que l'influence de la Russie sur un dossier aussi complexe par exemple que celui de l'Iran, est quelque chose qui compte. Nous avons parlé longtemps du Kosovo et j'ai fait une proposition que je peux vous détailler. J'ai également indiqué que, nous aussi, les démocraties plus anciennes, nous pouvions avoir aussi des leçons à recevoir sur la question des droits de l'homme, que j'acceptai parfaitement d'en parler moi-même et que mon idée n'était pas de blesser le sentiment national russe. Mon idée était de comprendre et d'attirer l'attention. Et c'est d'une façon très apaisée que nous l'avons fait. Sur le Kosovo, j'ai fait la proposition suivante : d'abord, je crois que cela serait une situation très difficile que de présenter une motion, une délibération au conseil de sécurité et de s'opposer au veto russe. En effet, à partir de ce moment-là, j'attire votre attention sur le fait que nous retrouverons dans la situation d'avoir des centaines d'hommes sur le terrain sans savoir quel serait leur statut juridique. C'est-à-dire avec certains pays qui reconnaîtraient l'indépendance du Kosovo et d'autres qui la contesteraient. Je pense qu'il faut éviter d'aller au conflit tout de suite. Et la proposition que j'ai faite, c'est que le Président POUTINE reconnaisse -les mots ont un sens- la perspective inéluctable de l'indépendance du Kovoso. Pendant six mois, on assurerait la pérennisation des effets juridiques de la résolution 1244 pour donner un mandat aux soldats qui sont sur le terrain ; on pousserait Belgrade et Pristina à discuter et à dialoguer ensemble. Et, au bout de six mois, soit Belgrade et Pristina ont trouvé un meilleur statut, et, dans ce cas-là, c'est celui-là qui s'applique, soit ils ne l'ont pas trouvé et, dans ce cas-là, c'est la solution AHTISAARI qui s'appliquerait. Ceci aurait l'avantage de permettre à Monsieur Poutine d'avoir un peu de temps et d'obliger les Serbes et les Kosovars à discuter. Sans statut juridique, les violences risquent de reprendre et je ne vois pas bien ce que l'on aurait à y gagner. Alors, il y a eu une discussion avec le Président BUSH, Tony BLAIR, le Président POUTINE. Si c'était simple, cela se saurait. Il n'est pas absurde qu'on discute, qu'on réfléchisse, et que cela pose des problèmes à chacun. Mais il me semble que ceci pourrait être une voie médiane dont je ne dis pas qu'elle est parfaite pour, en tout cas, éviter le drame que serait une division. J'ajoute que je ne verrai que des avantages à permettre à Monsieur POUTINE qui craint, par-dessus tout, l'élargissement à d'autres situations, de lui donner un peu de temps. Je crois que ce serait bon pour l'équilibre de la région. Position très différente par rapport à celle (qui me faisait vraiment peur) qu'il avait pendant la campagne.
Sous-Commandant Marco Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 Il est difficile de ne pas évoquer Bush étant donné leur confrontation. Et il est encore une fois difficile pour l'Amérique de donner des leçons si elle-même ne suit pas ce qu'elle prône. D'ailleurs à ce sujet je dois dire que je me suis particulièrement réjoui de la conférence de presse de notre Président lors du G8. Voici ce qu'il a dit à propos de Poutine:[…] Oui mais ça ne compte pas vu qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Pas vrai?
Cochon Posté 13 juin 2007 Auteur Signaler Posté 13 juin 2007 Oui mais ça ne compte pas vu qu'il était sous l'emprise de l'alcool.Pas vrai? Plutôt sous l'emprise du légendaire courage de la diplomatie française envers les humanistes de ce monde…
Etienne Posté 13 juin 2007 Signaler Posté 13 juin 2007 D'ailleurs à ce sujet je dois dire que je me suis particulièrement réjoui de la conférence de presse de notre Président lors du G8. Bravo, tu viens de découvrir la di-plo-ma-tie. Tu sais, le truc qui fait dire le contraire de ce que l'on pense, un peu comme Daladier qui pensait très fort "Oh les cons" face à ceux qui l'acclamaient à son retour de Munuch.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.