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Le laïcisme liberticide (527e)


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Offensive contre la “catho” d’Angers

Nouvelle atteinte à la liberté de l’enseignement : le rectorat de Nantes a mis en demeure l’Université catholique de l’Ouest (UCO, dite “Catho d’Angers”, 11.500 étudiants) d’abandonner le nom d’université. La lettre remonte à trois mois. Elle n’a été connue que le 25 juin et dans Ouest France du 29 juin.

Pour justifier sa demande, le rectorat invoque une loi de 1880, affirmant que « les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre (sic) le nom d’université ». Faut-il rappeler que les universités ont été créées par l’Église. Les statuts de celle d’Angers ont été approuvés par le Saint-Siège en 1373 !

Derrière cette attaque, se cache la volonté des services de l’Éducation nationale d’étouffer définitivement l’enseignement supérieur libre. Alors que l’on parle d’autonomie des universités et que la France possède le système d’enseignement supérieur le plus étatisé et contrôlé d’Europe, la volonté de retirer les agréments dont dispose les universités libres depuis 1969 est largement partagée au sein des syndicats qui cogèrent l’enseignement national.

Il se pourrait que dans les tractations entre le gouvernement et les syndicats, les universités libres deviennent une monnaie d’échange, et fassent les frais de la réforme.

La France est l’un des pays du monde où la liberté de l’enseignement est, en pratique, la plus étouffée. Cette situation intolérable, l’opinion française s’y est peu à peu habituée depuis plus de cent ans.

« Non négociable. » Pourtant, Benoît XVI et l’Église ne cesse de nous rappeler que la liberté de l’éducation est pour un chrétien l’un des principes politiques « non négociables ». La liberté d’enseignement, au même titre que la liberté de la presse devrait être un des principes fondamentaux d’une juste démocratie.

Il est urgent que les chrétiens et les Français épris de liberté prennent conscience de cette situation paradoxale : en France ils ne sont pas libres d’éduquer leurs enfants où ils veulent et comme ils veulent. Comment accepter cette situation ? Dans un éditorial de Famille Chrétienne à propos de la réforme de l’université, « Vaincre la peur de vivre » (FC du 7 juillet), Marie-Joëlle Guillaume appelle des jeunes aux tempéraments de chef, déterminés, intelligents, audacieux à se lever pour contrer ces « syndicalistes étudiants, vieux avant l’âge » et tous les barbons de l’éducation qui ne rêvent qu’à maintenir leurs petits privilèges et un système totalement obsolète de l’éducation qui ruine la France. Ces petits nantis feraient bien de se demander combien d’ingénieurs et d’universitaires de haut niveau l’Inde, par exemple, produit chaque année.

Les Français seront peut-être bientôt tous égaux comme ils le rêvent, mais ils seront plus vite qu’ils ne le croient la main d’œuvre des peuples qu’ils ont éveillés à la rationalité marchande.

http://www.libertepolitique.com/public/dec…-semaine.html#2

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Il me semble que la dernière fois qu'un gouvernement ultralaïcard fraônçais avait tenté quelque chose contre l'enseignement privé catho, cela avait mis plusieurs millions de personnes dans les rues…

Et après tout ça, il y aura encore des naïfs pour prétendre que l'EdNat n'est pas du tout à gauche, pas du tout anticléricale et totalement de "bonne foi".

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Et après tout ça, il y aura encore des naïfs pour prétendre que l'EdNat n'est pas du tout à gauche, pas du tout anticléricale et totalement de "bonne foi".

Merci de ne pas oublier que Pascal Salin, ton serviteur et quelques autres faisons partie de la dite EducNat :icon_up:

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Il me semble que la dernière fois qu'un gouvernement ultralaïcard fraônçais avait tenté quelque chose contre l'enseignement privé catho, cela avait mis plusieurs millions de personnes dans les rues…

Et après tout ça, il y aura encore des naïfs pour prétendre que l'EdNat n'est pas du tout à gauche, pas du tout anticléricale et totalement de "bonne foi".

Hahahah! Et la loi Debré, la loi Guermeur, le contrat d'association, c'est peut être laïcard et anticlérical?

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Hahahah! Et la loi Debré, la loi Guermeur, le contrat d'association, c'est peut être laïcard et anticlérical?

C'est comme si tu disais que la France n'était pas un pays socialiste parce qu'il y a encore des entrepreneurs privés.

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Pour justifier sa demande, le rectorat invoque une loi de 1880, affirmant que « les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre (sic) le nom d’université ».

Bientôt ce seront aussi les mots "école", "collège", "lycée" qui seront uniquement réservés aux établissements publics?

De toute façon, le fait qu'ils aillent dépoussierer une loi de 1880 montre clairement leurs intentions premières.

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Pour justifier sa demande, le rectorat invoque une loi de 1880, affirmant que « les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre (sic) le nom d’université ».

Renversement bien connu de la logique des choses: l'Etat s'approprie une notion, puis décrète que lui seul en est le dépositaire (pour ensuite, éventuellement transformer le sens des mots; suivez mon regard…).

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Je propose qu'ils fassent à la fois déposer le nom comme marque, et comme appellation d'origine contrôlée.

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Merci de ne pas oublier que Pascal Salin, ton serviteur et quelques autres faisons partie de la dite EducNat :icon_up:

Je fais la part des choses, ne t'inquiète pas :doigt:

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Il y a visiblement une volonté manifeste d'etouffer l'enseignement libre de la part de l'État, mais rien dans l'article n'indique que la laicité soit le ressort liberticide mis en action.

Bien sûr que si ! En France, comme en Belgique, le but premier du monopole étatique de l'enseignement a toujours été d'empêcher l'Église d'éduquer et de former les jeunes. En Belgique, cette guerre scolaire a d'ailleurs été le principal ressort politique de la seconde moitié du 19e siècle, avec encore un beau retour de flamme dans les années 1950.

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Quel rapport avec la laïcité ? Il y a visiblement une volonté manifeste d'etouffer l'enseignement libre de la part de l'État, mais rien dans l'article n'indique que la laicité soit le ressort liberticide mis en action.

A partir du moment où la loi étatique prétend mettre des bâtons dans les roues d'une institution religieuse, qui lui est de surcroît bien antérieure, je me demande ce qu'il te faut !

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Bien sûr que si ! En France, comme en Belgique, le but premier du monopole étatique de l'enseignement a toujours été d'empêcher l'Église d'éduquer et de former les jeunes. En Belgique, cette guerre scolaire a d'ailleurs été le principal ressort politique de la seconde moitié du 19e siècle, avec encore un beau retour de flamme dans les années 1950.

Rien de substantiel. L'État s'attaque à toute forme de concurrence dans l'Éducation. Il est logique que l'État agisse ainsi, je ne vois pas pourquoi il faudrait présumer de surcroit une motivation anti-cléricale.

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Disons, pour paraphraser mélodius, que c'est une hypothèse de travail assez fructueuse.

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…je ne vois pas pourquoi il faudrait présumer de surcroit une motivation anti-cléricale.

Parce que c'était précisément la motivation des politocards liberticides qui instaurèrent cette législation. Je ne peux que t'encourager à lire les compte-rendus des débats parlementaires de l'époque. Plus clairs que de l'eau de roche…

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Rien de substantiel. L'État s'attaque à toute forme de concurrence dans l'Éducation. Il est logique que l'État agisse ainsi, je ne vois pas pourquoi il faudrait présumer de surcroit une motivation anti-cléricale.

Rien dans l'Histoire de France ne nous permet, en effet, d'imputer de telles suppositions calomnieuses. Non, non… :icon_up:

On se demande bien pourquoi la personnalité que j'ai choisie comme référence s'est battue pour la liberté scolaire:

http://www.inrp.fr/edition-electronique/lo…ent.php?id=3216

Les rédacteurs de l'Avenir entreprirent en 1831 une campagne contre le monopole de l'Université, qu'ils prétendaient avoir été aboli par l'article 69 de la Charte de 1830. Ils adressèrent d'abord à la Chambre des pairs une pétition, qui fut simplement renvoyée au ministère. Alors, pour affirmer ce qu'ils regardaient comme leur droit, ils résolurent d'ouvrir une école sans autorisation. L'école fut aussitôt fermée par la police, et un procès intenté à ses fondateurs. Montalembert a fait lui-même en ces termes l'histoire de cet incident, qui eut beaucoup de retentissement : « Le 9 mai 1831, M. de Coux, M. l'abbé Lacordaire et M. le vicomte Ch. de Montalembert, après avoir averti M. le préfet de police, ouvrirent une école gratuite d'externes dans un local loué à cet effet, et conformément aux articles 5, 69 et 80 de la Charte. Le 11 mai, un commissaire de police vint fermer l'école, expulser les instituteurs, qui ne voulurent céder qu'à la force, et y mirent les scellés. Les trois maîtres d'école furent traduits en police correctionnelle pour violation des articles 54 et 56 du décret du 15 novembre 1811. Mais avant que la cause pût être définitivement jugée, M. de Montalembert fut appelé, par la mort de son père, à la dignité de pair de France, alors héréditaire. Les tribunaux ordinaires durent se déclarer incompétents pour le juger, ainsi que ses co-prévenus. La Cour des pairs fut alors convoquée par une ordonnance royale du 19 août. Elle s'assembla le 19 septembre. M. Persil remplit les fonctions de procureur général. Les trois prévenus se défendirent successivement ; ils furent condamnés chacun à 100 francs d'amende et aux frais. » Le discours prononcé dans cette circonstance par Montalembert, qui n'avait alors que vingt et un ans. a été publié sous le titre de Défense de l'école libre devant la Cour des pairs, Paris, A. Siron, 1844, in-32. L'année suivante, les doctrines du journal l'Avenir, que l'épiscopat français jugeait subversives, furent condamnées par un bref du pape, et le journal cessa sa publication. Mais tandis que Lamennais, à la suite de cette condamnation, s'éloignait de plus en plus de l'Eglise, dont il finit par se séparer tout à fait, Montalembert se soumit : rentré dans l'orthodoxie romaine, qu'il croyait pouvoir concilier avec la liberté politique, il devint bientôt, grâce à son talent, l'un des chefs les plus écoulés du parti catholique.

En 1843, à l'époque des luttes ardentes suscitées par l'annonce d'un projet de loi sur l'enseignement secondaire, Montalembert fit paraître une brochure intitulée : Du devoir des catholiques dans la question de la liberté d'enseignement ; il y exhortait les catholiques à se constituer en un parti politique distinct, pour s'emparer du pouvoir et conquérir une liberté qu'il était inutile de demander au gouvernement ni aux Chambres. Dans la discussion du projet Villemain à la Chambre des pairs, en 1844, il se montra l'adversaire le plus irréconciliable de l'Université. Après la révolution de 1848, le triomphe du parti clérical permit enfin à ceux qui réclamaient à son profit la liberté d'enseignement de réaliser leur désir, et la loi du 15 mars 1850 fut votée. Cette loi ne satisfit pas les intransigeants qui voulaient tout ou rien, et qui reprochaient à la loi de 1850 « d'être une loi illibérale, parce qu'elle imposait des conditions à la liberté qu'elle donnait ; et de rendre l'Eglise complice du monopole, en lui donnant une part de ce monopole, et en consacrant l'alliance du clergé avec l'Université ». Montalembert, l'un des principaux auteurs de la loi, n'était pas lui-même complètement satisfait, mais il s'était résigné à ne remporter qu'une demi-victoire. L'auteur anonyme (Dupanloup) du Mémoire sur le projet de loi "relatif à la liberté de l'enseignement' écrivait à ce propos : « Il y a toujours eu de ces esprits tout à la fois spéculatifs et inquiets, qui, au delà de la sphère de convention où ils s'agitent, ne trouvent rien de vrai, rien de bon, rien de tolérable, et qui ne savent plus seulement distinguer ce qui est absolu de ce qui est relatif, ce qui est bon de ce qui serait parfait, ce qu'on peut accepter de ce qu'on devrait préférer. Sans doute, on pourrait désirer que l'instruction publique fût entièrement et exclusivement confiée à l'Eglise ; que, du moins, en l'absence absolue de tout grade, de tout brevet, de tout diplôme, un stage de quelques semaines répondit aux conditions qu'exige la constitution pour la capacité et la moralité. Cela eût été peut-être parfait — si cela eût été possible. Mais la sagesse demande qu'on tienne compte de ce qui se peut. »

NB: tu noteras que j'ai sciemment mentionné une source peu suspecte de sympathies "cléricales"…

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Parce que c'était précisément la motivation des politocards liberticides qui instaurèrent cette législation.

N'est-ce pas plutot un pretexte pour controller l'enseignement ? Enfin au final de toute manière peut importe les intentions, mais je remarque simplement qu'il n'est nullement fait mention du caractère religieux de l'université en question mais simplement de son caractère privé.

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…il n'est nullement fait mention du caractère religieux de l'université en question mais simplement de son caractère privé.

L'hypocrisie est l'hommage discret que rend le vice à la vertu.

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…on paie encore une StaSi Light pour faire ce genre de contrôle sémantique?

L'exception culturelle, ça se gagne tous les jours !

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Il est quand exact de relever que dans notre grande maison, on parle du "privé" pour désigner tout ce qui est dehors, même si le privé catholique bénéficie d'une hostilité toute particulière à cause de son importance.

Précision habituelle : tous mes enfants sont dans le privé catholique :icon_up:

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L'article de Ouest-France:

Édition du vendredi 29 juin 2007

La « Catho » interdite de s'appeler université

C'est le rectorat de Nantes qui l'exige, en vertu d'une loi de 1880. Autour de l'UCO d'Angers, la résistance s'organise.

Le Code de l'éducation est formel : « Les établissements d'enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d'universités. » Et ce, en vertu d'une loi votée… le 18 mars 1880. 127 ans plus tard, le rectorat de Nantes a mis en demeure l'Université catholique de l'ouest (UCO) de s'y conformer. Sur des sites Internet ou dans des publications, l'UCO s'est déjà transformée en « Institut catholique de l'ouest ». En pleine période d'inscription, cela tombe mal. D'où la mise au point de l'UCO : « Les diplômes délivrés par la Catho sont des diplômes d'État. »

« Il y a des choses plus sérieuses »

Pour Patrick Valdrini, ancien recteur de l'Institut catholique de Paris, « cette loi est liée à un contexte historique, qui a totalement changé. Il s'agit d'un combat déplacé. » Christophe Béchu, le président UMP du conseil général du Maine et Loire, va saisir le gouvernement « pour que l'UCO soit rétablie au plus tôt dans son 'titre' ». Pour le maire PS d'Angers, Jean-Claude Antonini, « il y a des choses plus sérieuses à faire dans les universités que de changer leur nom ! À Angers, l'UCO est complémentaire et alliée à l'université d'État », ce que confirme son président, Daniel Martina : « On travaille en bonne intelligence, sans que nos formations ne se concurrencent. »

« Nous portons depuis le Moyen Âge le beau nom d'université, revendique la doyenne de la faculté de théologie de l'UCO, Véronique Margron. Ici, on ne construit pas une chapelle, on pense à des enjeux universels. » Contacté, le rectorat « ne souhaite pas communiquer dans l'immédiat ».

Laurent BEAUVALLET.

http://www.angers.maville.com/La-Catho-int…5—-_actu.html

Je ne sais pas si on peut parler de laïcisme, mais il y a bel et bien chez certains une volonté de limiter le terme "université" aux seuls établissements publics (cf. les polémiques recurrentes sur les universités populaires et autres)

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Il est quand exact de relever que dans notre grande maison, on parle du "privé" pour désigner tout ce qui est dehors, même si le privé catholique bénéficie d'une hostilité toute particulière à cause de son importance.

Précision habituelle : tous mes enfants sont dans le privé catholique :icon_up:

Oulala, quelle hostilité… tellement hostile que la France est parmi les pays qui subventionnent le plus l'enseignement privé (confessionel, ce qui montre en plus un laïcisme sectaire n'est ce pas)

L'hypocrisie est l'hommage discret que rend le vice à la vertu.

Mais ça n'a aucun rapport, nom de D.(si j'ose dire)! L'institut catholique de Paris n'a aucun problème, ses diplômes sont pleinement reconnus par l'Etat et a même une mission de formation visée par le ministère de l'EN pour les enseignants du privé.

Clairement, l'Etat français maintient son monopole de l'Université depuis 1808, c'est tout.

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Oulala, quelle hostilité… tellement hostile que la France est parmi les pays qui subventionnent le plus l'enseignement privé (confessionel, ce qui montre en plus un laïcisme sectaire n'est ce pas)

Ce qui ne plaît pas à tout le monde au sein de l'EN, en particulier chez les enseignants, merci de le rappeller…

Mais ça n'a aucun rapport, nom de D.(si j'ose dire)! L'institut catholique de Paris n'a aucun problème, ses diplômes sont pleinement reconnus par l'Etat et a même une mission de formation visée par le ministère de l'EN pour les enseignants du privé.

Clairement, l'Etat français maintient son monopole de l'Université depuis 1808, c'est tout.

Et ne s'aperçoit que maintenant que ce monopole a été violé?

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…l'Etat français maintient son monopole de l'Université depuis 1808…

C'est bien ce que l'on dit. Et les motifs originels étaient anti-cléricaux comme le montrent les débats de l'époque et comme le reconnaissaient ouvertement les partisan du monopole étatique : selon eux, il s'agissait de soustraire les jeunes têtes blondes à l'influence pernicieuse, malfaisante et détestable de l'Église. :icon_up:Lucilio

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Ce qui ne plaît pas à tout le monde au sein de l'EN, en particulier chez les enseignants, merci de le rappeller…

Oui, enfin soulignons que les enseignants n'ont jamais réussi à casser la législation en faveur du financement public de l'enseignement privé catholique. Par exemple, en 1959-1960, Debré est passé outre une pétition de 8 millions de signatures et d'un avis défavorable du CSEN, et il a de plus outrepassé la législation scolaire en cours (les fonds publics doivent alimenter exclusivement des établissements publics laïcs au terme des lois Ferry et Goblet).

Et puis sur le fond, cette importance du financement du privé montre que les caricatures sur une école privée "menacée"qui courent sur ce fil n'ont aucun rapport avec la réalité matérielle.

Et ne s'aperçoit que maintenant que ce monopole a été violé?

Qu'une violation de la loi soit ancienne ne la rend pas moins condamnable.

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Oulala, quelle hostilité… tellement hostile que la France est parmi les pays qui subventionnent le plus l'enseignement privé (confessionel, ce qui montre en plus un laïcisme sectaire n'est ce pas)

N'est-ce pas une forme de contrôle?

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Oulala, quelle hostilité… tellement hostile que la France est parmi les pays qui subventionnent le plus l'enseignement privé (confessionel, ce qui montre en plus un laïcisme sectaire n'est ce pas)

Pourquoi ? Parce que ça permet d'imposer les programmes et réglementations étatiques sous prétexte de financement. Contrôle , contrôle…Big Brother veille sur nous.

Sinon, en tant qu'athée et prof du public, je dois dire que je me sens de plus en plus proche des croyants et que cette obsession anti-cléricale (reconnais le A.B. !) me donne de plus en plus la nausée. Même des gens en apparence instruits et raisonnables (je pense entre autres à certains croisés de l'éducation "à l'ancienne" comme Brighelli) semblent perdre toute mesure à l'évocation de Dieu. Enfin, le "écrasons l'infâme", de la part de statolatres, serait d'ailleurs presque drôle s'il n'était aussi généralisé, haineux et stupide.

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