walter-rebuttand Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Boum, voilà, enfin on parle du même truc. Et pourquoi y es-tu défavorable, si tu estimes qu'il s'agit simplement de la dépiction d'une activité naturelle et bonne pour la santé ? 1. Parce que je suis très attaché à la distinction entre espace public et espace privé. (Je ne trouve pas génial de chier en public, de s'habiller en ville comme pour faire son jardin, de s'exprimer toujours de la même manière sous prétexte d'authenticité etc.) 2. Parce que je suis persuadé que l'exposition permanente à des images pornographiques réduit la libido "réelle" et qu'à mon avis, un des problèmes de la société occidentale contemporaine est qu'on ne baise pas assez.
Taisei Yokusankai Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Cette discussion me fait penser à un livre que je suis en train de lire (pas très bien écrit mais très amusant et parfaitement dans le sujet) : Le meilleur Selby, de loin. Eviter les suivants comme la peste.
Ronnie Hayek Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Le meilleur Selby, de loin. Eviter les suivants comme la peste. Ce que j'ai fait, au point de ne pas même m'attarder sur celui-là.
0100011 Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 2. Parce que je suis persuadé que l'exposition permanente à des images pornographiques réduit la libido "réelle" et qu'à mon avis, un des problèmes de la société occidentale contemporaine est qu'on ne baise pas assez. Plus connu sous le nom "d'effet McCain"…
POE Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 2. Parce que je suis persuadé que l'exposition permanente à des images pornographiques réduit la libido "réelle" et qu'à mon avis, un des problèmes de la société occidentale contemporaine est qu'on ne baise pas assez. Dans ce cas, tu devrais être favorable à un interdit moral plus ferme qui serait de nature à stimuler le désir, et ses conséquences auxquelles tu sembles attaché.
0100011 Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Dans ce cas, tu devrais être favorable à un interdit moral plus ferme qui serait de nature à stimuler le désir, et ses conséquences auxquelles tu sembles attaché. Les subtilités de la contraposée n'en finiront jamais de faire des ravages…
A.B. Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 2. Parce que je suis persuadé que l'exposition permanente à des images pornographiques réduit la libido "réelle" et qu'à mon avis, un des problèmes de la société occidentale contemporaine est qu'on ne baise pas assez. Pour moi c'est l'inverse, mais je plussoie ce que tu dis sur la société occidentale contemporaine.
walter-rebuttand Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Pour moi c'est l'inverse, mais je plussoie ce que tu dis sur la société occidentale contemporaine. C'est assez empirique comme observation, mais je remarque par contre qu'être régulièrement en contact avec des gens au comportement sexué (vêtements sey, minijupes, danses etc.) augmente les envies sexuelles. (ça doit être pas mal NY pour ça non?)
A.B. Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 (ça doit être pas mal NY pour ça non?) c'est le bonheur, mais l'été est presque fini
alex6 Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Lesquelles ? Sociétés bouddhistes par exemple, en certains points d'ailleurs très proches du christianisme. Les sociétés islamistes bien sûr durant de très longues périodes notamment entre le VIIIème et le XIème siècle. La force du christianisme réside dans la nécessité qui doit être conservée de laisser l'individu libre. Même les pires religieux n'ont jamais réussi à éliminer cette liberté qui s'est enracinée au plus profond de la morale, d'où la possibilité de l'émergence du libéralisme (court-circuit volontaire, manque de temps et sujet maintes et maintes fois traités ici) c'est le bonheur, mais l'été est presque fini Dommage…
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Sociétés bouddhistes par exemple, en certains points d'ailleurs très proches du christianisme. Ah bon ? Tiens, cela me fait penser à ceci, spéciale dédicace à Dilbert: http://blog.mises.org/archives/007005.asp (source originelle: http://www.anthonyflood.com/rothbardfloodletter1984.htm ) Dear Tony:I read your letter in some distress. My my: a blend of mysticism and utilitarianism, holism and Buddhism, all this adds up to what a friend of mine would call “my second favorite thing.” My first favorite? Who knows—it’s a tie between a bunch of things: an example—being kicked in the groin by a concentration camp guard. Frankly, I consider the whole thing gibberish. I’ve know some others who have gone the same route, but usually it takes a pre-immersion in California and its outré life-style. A word of caution? The only point I can make at this juncture is to relay a wise word form that great and hard-hitting Thomist work: Father Toohey’s Notes on Epistemology. Toohey said: look with great mistrust on any philosophic concept that employs capital letters: e.g., your “Absolute Self.” Also, I don’t think the Buddhist defense of liberty is going to get anywhere. If we are all part of one another’s self (or Self) then surely it is OK for me to cut off my toe-nail, and suppose that I regard the guy down the block as my cosmic toe-nail, or Toe-Nail? What then, O guru? Tony, you’re a great fellow, but there are two kinds of intellectuals in this world, the Seekers and the Finders, and I am afraid that you are an unregenerate Seeker. I don’t know if anything can save you from seven years of Buddhism at this point, but you might try, before you proceed any further, Volume I, Chapter 1, of Leszek Kolakowski, Main Currents of Marxism, “The Origin of the Dialectic,” and the marvelous, acidulous work of Norman Cohn, Pursuit of the Millenium [sic]. Vaya con Dios, Murray Rothbard
alex6 Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Ah bon ? Pas de méprises, les deux ne peuvent être comparés au même niveau puisque le bouddhisme n'est pas à proprement parler une religion (quoique il me semble que le bouddhisme tantrique se considère comme tel) Au niveau analogie, il y a une cohérence dans la place centrale faîte à l'Amour ainsiqu'une analogie entre les trois états bouddhistes et la Trinité. Le fait que Bouddha ne soit pas un Dieu, ni son messager etc… limite forcément ensuite le comparatif dans l'absolu.
LaFéeC Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Tu trouves qu'une fille qui couche avec un type quand elle en a envie et sans nécessairement s'engager est une pute? Moi ? Je m'en fous. Par contre, je me demande si la culture qui la traitait de pute ne valait finalement pas mieux que celle qui l'exalte. Peut-être que pour la nana en question, il est un peu gonflé de se faire insulter alors qu'elle ne fait de mal à personne…il me semble qu'un libéral ne peut pas ignorer cela. Qu'y a-t-il d'illibéral à traiter de pute une femme dont on juge - à tort ou à raison - qu'elle se comporte comme telle ? Quant à savoir si elle ne fait du mal à personne, il est permis de se demander si elle ne cause pas du tort à ses proches en agissant de la sorte. Je suis seulement étonné que la question du libéralisme intervienne pour juger l'infidélité d'une femme. Et ben.. Que vous pensiez que vous pouvez emettre un jugement sur ce que fais une femme avec ses fesses ne me dérange pas. Par contre aller écrire que c'était sans doute mieux quand la majorité de la population la traitait de pute, c'est limite.
G7H+ Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 En retard mais… http://fr.youtube.com/watch?v=pG3WxzoHmnE ps : oui, ce post n'est pas très utile…
Polydamas Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Pas de méprises, les deux ne peuvent être comparés au même niveau puisque le bouddhisme n'est pas à proprement parler une religion (quoique il me semble que le bouddhisme tantrique se considère comme tel) Pour ce que j'en ai vu, l'impact sur les individus est totalement différent. Avec le bouddhisme, ce qui importe est que l'homme vive en harmonie avec son environnement et avec ses proches. Ainsi l'humain n'a guère plus de valeurs que son environnement, la seule chose importante est de suivre le "tao". La notion d'individu pour ce que j'ai pu en voir chez les bouddhistes, n'existe pas ou à peine. Pas tout à fait la notion que je me fais de sociétés libres. Que vous pensiez que vous pouvez emettre un jugement sur ce que fais une femme avec ses fesses ne me dérange pas. Par contre aller écrire que c'était sans doute mieux quand la majorité de la population la traitait de pute, c'est limite. En effet, ce n'est pas dans mon habitude de traiter qui que ce soit de pute. Mais, ce n'est pas toi qui as écrit cela, par hasard ? Sur ce je ne suis pas sûre, certains titres sur les performances sexuelles (pas "être une salope" mais plutôt "savoir sucer") me semblent vraiment limite pour des ados.Je suis plus (bcp plus) choquée par les strings pour fillettes de 8 ans que par les titres des magazines féminins. Pourtant, tout cela procède du même mouvement d'apologie de la sexualité, de libéralisation des moeurs. Il y a une contradiction à louer ce que les femmes peuvent faire de leur corps, et à regretter ensuite que cela touche des gamines. Alors peut-être que RH et Mélodius sont des soudards, reste qu'ils ont totalement raison. Tu parlais du rôle des parents. Fort bien, mais dans une société déboussolée, où il est devenu interdit d'interdire, explique moi comment les parents lambdas peuvent résister au mouvement de lobotomisation des masses et de sexualisation précoce ? Il faut avoir des idées de réactionnaire pour ne pas accéder aux exigences des enfants-rois, et pour résister face à la pression de la conformité.
walter-rebuttand Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Il y a une contradiction à louer ce que les femmes peuvent faire de leur corps, et à regretter ensuite que cela touche des gamines. "-Garçon, un irish coffee pour le gamin! -Mais monsieur il a 6 ans… -Excusez-moi je ne supporte pas la contradiction interne…"
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Et ben..Que vous pensiez que vous pouvez emettre un jugement sur ce que fais une femme avec ses fesses ne me dérange pas. Par contre aller écrire que c'était sans doute mieux quand la majorité de la population la traitait de pute, c'est limite. Pour ma part, je n'ai pas dit que c'était mieux ou moins bien; j'ai simplement dit que quelqu'un qui traitait de pute une femme au comportement sexuel débridé ne faisait pas preuve d'illibéralisme. Un point, c'est tout.
melodius Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Par contre aller écrire que c'était sans doute mieux quand la majorité de la population la traitait de pute, c'est limite. J'assume.
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 De toute façon, pour revenir à la réponse de Claire, qu'y a-t-il de "limite" à traiter quelqu'un de pute si l'on estime que tel est son comportement. Tu peux estimer que la personne se trompe en portant ce jugement, mais au nom de quoi la rappeler à l'ordre ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
walter-rebuttand Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 De toute façon, pour revenir à la réponse de Claire, qu'y a-t-il de "limite" à traiter quelqu'un de pute si l'on estime que tel est son comportement. Tu peux estimer que la personne se trompe en portant ce jugement, mais au nom de quoi la rappeler à l'ordre ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit. "Pute" c'est une insulte. C'est comme traiter de "gros con" tous les modélistes.
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 "Pute" c'est une insulte.C'est comme traiter de "gros con" tous les modélistes. Ben oui, c'est une insulte. Et alors ? Si quelqu'un estime qu'un comportement mérite d'être ainsi qualifié, il le fait rarement sans raison, non ? En revanche, traiter de gros con quelqu'un parce qu'il pratique le modélisme est purement gratuit.
Ash Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 "Pute" c'est une insulte.C'est comme traiter de "gros con" tous les modélistes. Pute insiste sur l'attitude et l'apparence, plus que sur le métier en lui-même. Ca me semble parfaitement approprié.
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 De surcroît, si nos ancêtres raisonnaient ainsi, pourquoi faudrait-il présumer qu'ils fussent plus idiots ou moins éclairés que nous en ce domaine ? Ne serait-ce pas faire preuve d'un orgueil mal placé ?
Harald Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 De surcroît, si nos ancêtres raisonnaient ainsi, pourquoi faudrait-il présumer qu'ils fussent plus idiots ou moins éclairés que nous en ce domaine ? Ne serait-ce pas faire preuve d'un orgueil mal placé ? C'est le progrès
walter-rebuttand Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Ben oui, c'est une insulte. Et alors ? Si quelqu'un estime qu'un comportement mérite d'être ainsi qualifié, il le fait rarement sans raison, non ? En revanche, traiter de gros con quelqu'un parce qu'il pratique le modélisme est purement gratuit. Les modélistes, en créant des répliques d'engins de guerre, propagent sans nécessairement s'en rendre compte un esprit belliciste et d'inimitié entre les peuples. Il ne faut pas négliger les effets sociaux de ses hobbies.
h16 Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Et n'importe quel modèle réduit constitue une arme de guerre, à condition toutefois de le lancer assez fort.
Harald Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Sans compter que les modélistes sont des salauds, originellement ils sont censés dessiner des patrons.
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Les modélistes, en créant des répliques d'engins de guerre, propagent sans nécessairement s'en rendre compte un esprit belliciste et d'inimitié entre les peuples. Il ne faut pas négliger les effets sociaux de ses hobbies. Une femme qui se comporte comme une salope s'en rend, elle, nécessairement compte - ou alors, c'est une conne .
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